Sandra Aube, Thierry Kouamé, Éric Vallet, Lumières de la sagesse, Écoles médiévales d'Orient et d'Occident, Publications de la Sorbonne, 2013.
« Le monde existe seulement à travers la respiration des écoliers » (phrase talmudique citée p.171)
05 novembre 2014
Par Jérôme Jardry le 05 novembre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Sandra Aube, Thierry Kouamé, Éric Vallet, Lumières de la sagesse, Écoles médiévales d'Orient et d'Occident, Publications de la Sorbonne, 2013.
« Le monde existe seulement à travers la respiration des écoliers » (phrase talmudique citée p.171)
03 novembre 2014
Par hmuller le 03 novembre 2014, 06:00 - Philosophie politique
Tables
des matières :
17 octobre 2014
Par hmuller le 17 octobre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Le
philosophe Karl Löwith (1897-1973) demeure fort mal connu en France
alors qu’il est, en Allemagne, une personnalité philosophique
incontournable. Cela tient sans nul doute à l’histoire des
« transferts culturels » franco-allemands - pour parler
comme M. Espagne -, et, dans le cas de Löwith, à la forte réception
française de la philosophie de Heidegger. En effet, après avoir été
l’un de ses disciples les plus remarqués, Löwith est devenu
outre-Rhin une figure de l’anti-heideggérianisme, et c’est
probablement une des raisons pour lesquelles son œuvre souffre
jusqu’à présent d’un déficit de traduction.
15 octobre 2014
Par hmuller le 15 octobre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
13 octobre 2014
Par hmuller le 13 octobre 2014, 06:00 - Épistémologie
10 octobre 2014
Par hmuller le 10 octobre 2014, 06:08 - Philosophie générale
Le progrès est souvent conçu comme norme mais c’est alors comme si cela allait de soi, comme si la représentation du temps qui était sous-entendue avait toujours été la même, comme s’il allait de soi que la fin de l’action humaine était le bien de l’homme et qu’ainsi la somme des maux serait toujours compensée par un plus grand bien pour l’humanité, comme si enfin l’humanité tout entière profitait de ce mouvement global voulu finalement par une certaine civilisation.
08 octobre 2014
Par Jérôme Jardry le 08 octobre 2014, 06:00 - Philosophie générale
L’ouvrage de Vincent Billard vise à étudier une des figures importantes de notre époque : le geek. Celui-ci devient un objet d’investigation philosophique puisque la philosophie se doit de comprendre la popularité d’un terme dont l’emploi devient fréquent dans notre société. L’auteur définit la « mentalité geek », qui est l’occasion d’une réflexion sur la technologie et sur les mondes imaginaires (dessins animés, jeux vidéo). L’ouvrage se déploie alors à partir d’une optique technophile.
06 octobre 2014
Par Jérôme Jardry le 06 octobre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Laurent Bove, Albert Camus. De la transfiguration – Pour une expérimentation vitale de l’immanence, Paris, Publications de la Sorbonne, coll. « La philosophie à l’œuvre », 2014.
Comment prendre une œuvre comme celle de Camus ? Celle-ci présente en effet un caractère biface qui rend la prise difficile. D’une part, il y a la philosophie de l’absurde, Le mythe de Sisyphe et La chute. Sur ce versant de l’œuvre, l’absurdité du monde semble inviter à un divorce d’avec lui, qui s’accomplit dans un dépassement moral.
03 octobre 2014
Par Jérôme Jardry le 03 octobre 2014, 07:59 - Esthétique
Roman Ingarden, Sur la peinture abstraite, traduit de l’allemand par Marc de Launay, Paris, Hermann, collection Le Bel aujourd’hui, 81 pages, lu par Sausen Mustafova.
Le livre est la reprise d’une conférence prononcée en 1958 à Cracovie devant la Société des historiens d’art, publiée une première fois en polonais dans la revue Estetyka, 1re année, 1960, p. 147-160.
01 octobre 2014
Par Jérôme Jardry le 01 octobre 2014, 06:00 - Épistémologie
François Loth, Le corps et l’esprit, Paris, Vrin, 2013.
Nous avons l’impression d’être des agents. Nous supposons que nos pensées, parmi lesquelles nos croyances, nos désirs et nos sensations, produisent des effets physiques. Mais être véritablement des agents supposerait la réalité de la causalité mentale, à savoir à la fois la réalité des pensées et celle de leurpouvoir de faire une différence physique. C’est la réalité de ce pouvoir que le livre de F. Loth, Le corps et l’esprit, s’attache à établir.
28 septembre 2014
Par Michel Cardin le 28 septembre 2014, 06:00 - Esthétique
Chers lecteurs, chères lectrices,
Les recensions paraissent et disparaissent très vite ; il est ainsi fort possible que certaines vous aient échappé en dépit de l'intérêt qu'elles présentaient pour vous. Nous avons donc décidé de leur donner, à elles comme à vous, une seconde chance. Nous avons réparti en cinq champs philosophiques, les recensions : philosophie antique, philosophie morale, philosophie esthétique, philosophie des sciences et philosophique politiques. Pendant cinq semaines correspondant à ces champs, nous publierons l'index thématique des recensions publiées cette année et proposerons chaque jour une recension à la relecture. Au terme de ce temps de reprise, nous reprendrons à notre rythme habituel la publication de nouvelles recensions.
Cet essai de Roman Ingarden (1893-1970) est l’un des
premiers textes issus de l’école phénoménologique husserlienne à s’interroger
sur le sens du rapport du sujet à l’objet d’art. Il approche cette question par
une réflexion sur l’architecture qu’il ouvre sur une pensée de la musique et de
l’œuvre littéraire. Il en tire l’idée d’une ontologie des œuvres d’art.
26 septembre 2014
Par Cyril Morana le 26 septembre 2014, 01:12 - Histoire de la philosophie
Theodor Gomperz, Les Atomistes, Manucius, 2014
Les éditions Manucius proposent le cinquième opus de l'oeuvre de Théodor Gomperz, Les penseurs de la Grèce publiée en 1893 après Les Sophistes, Les Médecins, Parménide et ses disciples, et Héraclite. Les atomistes est un livre d'une centaine de pages et d'une lecture stimulante. En effet, Gomperz (1832 - 1912) restitue la genèse de l'atomisme autour des figures de Leucippe et de son disciple Démocrite. Ce n'est donc pas une histoire exhaustive de l'atomisme antique à laquelle se livre l'auteur , mais à une discussion sur les sources de l'atomisme.
22 septembre 2014
Par Florence Benamou le 22 septembre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Les études héraclitéennes brûlent souvent du feu de la polémique. Lebedev et Mouraviev en ont réchauffé il y a peu encore le rude hiver moscovite. Mais ce livre sur les testimonia latins de l'Éphésien devrait pouvoir se prévaloir d'un assentiment général.
19 septembre 2014
Par Cyril Morana le 19 septembre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Erotisme païen. Erotisme biblique, Le
Banquet et le Cantique des cantiques, sous la direction de François Félix
et Philippe Grosos, Lausanne, Ed. L’Age
d’homme, 2012, 184 pages
Les textes rassemblés dans l’ouvrage Erotisme païen. Erotisme biblique, ont fait l’objet d’une série de conférences tenues dans le cadre d’un master de spécialisation en philosophie intitulé « Herméneutique et réception des textes fondateurs » qui fut organisé en 2009 par la section de philosophie de l’Université de Lausanne, à laquelle ont été associées la Faculté de théologie et de sciences des religions de l’Université de Lausanne, la Faculté autonome de théologie protestante de l’Université de Genève et l’Institut Romand de systématique et d’éthique.
L’axe majeur de l’ouvrage consiste dans une lecture croisée du concept d’amour dans la tradition hellénique et chrétienne à partir du Banquet et du Cantique des cantiques. Ces deux textes fondateurs se trouvent insérés dans des monuments fondateurs de l’Occident : le corpus platonicien pour l’un, la Bible hébraïque et l’Ancien Testament chrétien pour l’autre.
Dans notre civilisation occidentale fondée sur le Banquet de Platon ou le Cantique des cantiques, de l’Agapè chrétienne à l’érotisme post-moderne, l’amour ne va cesser de s’entremêler à l’héritage chrétien.
Ces différents exposés explorent ainsi la place de l’amour — affectif, charnel, spirituel — dans la quête de la sagesse occidentale, tant philosophique que religieuse ; mais c’est surtout le dialogue de Platon qui est privilégié puisque sept des neuf contributions lui sont consacrées.
12 septembre 2014
Par Karim Oukaci le 12 septembre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
À
l’interface de la littérature et de la philosophie, le présent essai nous
invite à une traversée et un examen des textes de Rousseau sous le rapport de
la langue, de l’affect, et de la mémoire.
10 septembre 2014
Par Karim Oukaci le 10 septembre 2014, 06:00 - Philosophie politique
Bertrand Russell ne s’est pas contenté
d’être un philosophe des mathématiques et de la logique ; son engagement
politique le conduit à refuser catégoriquement la Première Guerre mondiale.
08 septembre 2014
Par Romain Couderc le 08 septembre 2014, 06:00 - Philosophie générale
Claude Obadia, Kant
Prophète? Éléments pour une europhilosophie, Ovadia, 2013, 172 pages.
Claude Obadia, dans son récent essai (préfacé par Alexis Philonenko) Kant Prophète ? Éléments pour une europhilosophie, propose une lecture des trois Critiques de Kant, qui ne saurait être achevée, comme il l’écrira en conclusion. Il y associe les Opuscules sur l’histoire, que bien souvent on considère comme mineurs. Le projet consiste aussi à montrer que les trois Critiques ne sont pas séparables de l’histoire.
05 septembre 2014
Par Romain Couderc le 05 septembre 2014, 06:00 - Philosophie générale
Jean-Luc Nancy, Tu vas obéir !, Bayard Jeunesse, 2014, 60 pages.
Tu vas obéir ! est l’une des « Petites conférences » tenues par Jean-Luc Nancy devant un jeune public. L’objet de ces conférences n’est pas d’exposer une thèse ni de déployer les perspectives philosophiques classiques sur le concept en jeu, mais bien plutôt d’explorer l’ambiguïté de la notion interrogée.
03 septembre 2014
Par Jérôme Jardry le 03 septembre 2014, 06:00 - Philosophie générale
Hourya Bénis Sinaceur, Cavaillès, éd Les Belles Lettres.
Hourya Bénis Sinaceur a consacré plusieurs études à Cavaillès, dont la principale est l’ouvrage publié en 1994, Cavaillès, philosophie mathématique. Elle dit cependant adopter ici un nouveau point de vue, complémentaire des études précédentes. Le but est de montrer comment Cavaillès est parvenu au programme de philosophie du concept dans son « livre testament », Sur la logique et les fondements de la science. Il s’agit de tisser le réseau des relations complexes qui lient ce programme aux philosophes auxquels Cavaillès a été amené à se confronter – Spinoza, Kant, Hegel et Husserl pour l’essentiel.
01 septembre 2014
Par Romain Couderc le 01 septembre 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Jean-Marc Mandosio, Le Discours de la méthode de Denis Diderot, Editions de l’Eclat, Paris, 2013, lu par Alain Champseix
L’auteur part de la critique que Diderot effectua en 1758 du traité d’Helvétius De l’esprit. Le rédacteur de l’Encyclopédie lui reproche son caractère méthodique comme contraire tant à la nature de la science qu’à celui de la philosophie
31 août 2014
Par Jérôme Jardry le 31 août 2014, 19:44
L'équipe de L'Œil de Minerve vous souhaite une très bonne rentrée philosophique.
09 juillet 2014
Par Cyril Morana le 09 juillet 2014, 15:42 - Esthétique
Ecrits
sur la musique de Richard Wagner
Trad. de l'allemand par Jean-Louis Crémieux-Brilhac et Jean Launay.
Préface de Richard Millet
Annotations des traducteurs
Hors série Connaissance, Gallimard, 2013
Ces Ecrits sur la musique regroupent des textes de Richard Wagner
devenus introuvables en France. Sont d’abord présentés l’ensemble des textes
consacrés au maître de Bonn, l’illustre devancier, et en particulier le très
passionnant Beethoven (1870). La Communication à mes amis (1851) leur
succède, qui porte sur la conception wagnérienne du drame musical à travers la
présentation des opéras composés à cette date. Enfin, dans la Lettre sur la musique (1860), Wagner
reprend les thèses développées dans ses principaux ouvrages théoriques[1][1].
07 juillet 2014
Par Cyril Morana le 07 juillet 2014, 15:36 - Esthétique
Psycho. Une leçon
d'iconologie par Alfred Hitchcock, Luc Vancheri, Vrin, 2013
Psychose, le film d’Alfred Hitchcock, relève-t-il seulement du film de genre en tant qu’il se réfère explicitement à une histoire criminelle – ce qui conditionnerait son interprétation à l’élucidation psychiatrique du cas clinique qu’il met en scène (Norman Bates) ? Ou ne renvoie-t-il pas plus essentiellement à l’Histoire de l’art, à travers la figuration du désir sexuel suscité par le corps féminin, qui agirait comme un révélateur «des transformations [morales et sociales] qui affectent la société américaine au début des années 1960»? En effet la mise en scène ne cesse de tisser des liens avec des images antérieures appartenant à l'Histoire de l'art, à commencer par le tableau de Willem van Mieris, Suzanne et les vieillards, qui cache l'ouverture dans la cloison par lequel le voyeur-criminel surprend sa future proie dans sa nudité. Ne faut-il pas alors revisiter la célèbre scène de meurtre de Marion Crane sous la douche en l’inscrivant dans une Histoire des formes qui élèverait les pulsions humaines dans l’ordre de la signification et engagerait la réflexion sur l’historicité des codes de représentation du désir sexuel?
Tel est l’enjeu du texte que propose Luc Vancheri, Professeur en Etudes cinématographiques à l’Université Lyon 2.
04 juillet 2014
Par Cyril Morana le 04 juillet 2014, 05:30 - Esthétique
Formalisme esthétique. Prague et Vienne au xixe siècle, dirigé par
Carole Maigné, Vrin, coll. « essais d’art et de philosophie », 2013
Formalisme esthétique. Prague et Vienne au
xixe siècle est le principal résultat du projet FORMESTH, consacré à
l'analyse du formalisme esthétique issu de Herbart et de Bolzano, qui
s’est développé en Europe centrale durant la deuxième moitié du xixe
siècle. Cette anthologie sélectionne, présente et traduit quelques pages
essentielles des auteurs majeurs de ce courant esthétique aussi méconnu
aujourd’hui que vivace en son temps. L’ouvrage, dirigé par Carole
Maigné, est l’œuvre collective et interdisciplinaire de jeunes
chercheurs. Il est publié chez Vrin dans la collection « Essais d’art et
de philosophie » dirigée par Jacqueline Lichtenstein.
02 juillet 2014
Par Jérôme Jardry le 02 juillet 2014, 06:00 - Histoire de la philosophie
Gerhardt Stenger, Diderot, Le combattant de la liberté, Paris, Perrin, 2013, 790 p.
Que Diderot, philosophe des Lumières, fut un homme épris de liberté est une idée devenue depuis longtemps populaire, ne serait-ce que par cette lutte opiniâtre contre les préjugés qui imprègne toute son œuvre. Mais le livre de Gerhardt Stenger, décrivant un Diderot « combattant de la liberté », paru en 2013, année de célébration du tricentenaire de la naissance du philosophe, enrichit considérablement le rapport de Diderot à la liberté. Il s’agit d’une grande biographie intellectuelle, comme il n’en est pas paru depuis celle d’Arthur Wilson, Diderot, sa vie et son œuvre (1985).
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