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04 juillet 2019

Ugo Batini, Schopenhauer, Ellipses 2016, lu par Jean Kessler

Ugo Batini, Schopenhauer. Une philosophie de la désillusion, Ellipses, avril 2016, collection « Aimer les philosophes » (256 pages). Lu par Jean Kessler.

Premier d’une nouvelle série intitulée « aimer les philosophes », l’ouvrage d’U. Batini se propose donc de nous faire aimer Schopenhauer. La tâche peut sembler aisée, car autant la cohérence et l’unité des thèmes abordés par l’auteur du Monde comme volonté et représentation, que son style clair, exempt de néologismes et de jargon, font depuis plus d’un siècle de la lecture de ce philosophe (sans doute un des plus lus et des plus influents) un plaisir indéniable.

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03 juillet 2019

Jean-Michel Le Lannou, L’Excès du représentatif, Hermann 2015, lu par Jean Colrat

Jean-Michel Le Lannou, L’Excès du représentatif, coll. « Philosophie », Hermann Éditeurs, octobre 2015 (98 pages). Lu par Jean Colrat.

L’ouvrage que Jean-Michel Le Lannou a publié en octobre 2015 est la meilleure introduction à la connaissance de son œuvre en même temps qu’une forme d’accomplissement d’un travail ambitieux.


 

 

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23 juillet 2018

Crystal Cordell Paris, La philosophie politique, Ellipses 2013, lu par Jean-Pierre Delange

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Crystal Cordell Paris. La philosophie politique, collection Apprendre à philosopher, Ellipses, mai 2013 (224 pages). Lu par Jean-Pierre Delange.

La philosophie politique, longtemps enseignée à l’Université avec la philosophie morale, est parfois identifiée avec la science politique, laquelle souffre des inévitables maux consécutifs de l’inexorable spécialisation des sciences humaines, au premier rang desquelles la sociologie.

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07 juillet 2014

Luc Vancheri, Psycho. Une leçon d'iconologie par Alfred Hitchcock, Vrin, 2013, lu par François Odam

Psycho. Une leçon d'iconologie par Alfred Hitchcock, Luc Vancheri, Vrin, 2013

Psychose, le film d’Alfred Hitchcock, relève-t-il seulement du film de genre en tant qu’il se réfère explicitement à une histoire criminelle – ce qui conditionnerait son interprétation à l’élucidation psychiatrique du cas clinique qu’il met en scène (Norman Bates) ? Ou ne renvoie-t-il pas plus essentiellement à l’Histoire de l’art, à travers la figuration du désir sexuel suscité par le corps féminin, qui agirait comme un révélateur «des transformations [morales et sociales] qui affectent la société américaine au début des années 1960»? En effet la mise en scène ne cesse de tisser des liens avec des images antérieures appartenant à l'Histoire de l'art, à commencer par le tableau de Willem van Mieris, Suzanne et les vieillards, qui cache l'ouverture dans la cloison par lequel le voyeur-criminel surprend sa future proie dans sa nudité. Ne faut-il pas alors revisiter la célèbre scène de meurtre de Marion Crane sous la douche en l’inscrivant dans une Histoire des formes qui élèverait les pulsions humaines dans l’ordre de la signification et engagerait la réflexion sur l’historicité des codes de représentation du désir sexuel?

Tel est l’enjeu du texte que propose Luc Vancheri, Professeur en Etudes cinématographiques à l’Université Lyon 2. 

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21 janvier 2013

Hart Nibbrig, Esthétique des fins dernières, Klincksieck 2012, lu par Karim Oukaci

Hart Nibbrig, Christiaan Lucas, Esthétique des fins dernières, Ästhetik der letzten Dinge (1989), traduit par Françoise L'Homer-Lebleu, Klincksieck, Paris, 2012.

   Dans l'Esthétique des fins dernières, il est rarement question de fins dernières. C'est que l'expression allemande, die letzte Dinge, que la traductrice a choisi de restituer de façon conventionnelle, peut aussi avoir une acception bien plus banale (« les derniers moments ») et tout à fait extérieure au sens eschatologique ordinairement associé aux novissima depuis le Siracide et le Deutéronome.

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