Le progrès est souvent conçu comme norme mais c’est alors comme si cela allait de soi, comme si la représentation du temps qui était sous-entendue avait toujours été la même, comme s’il allait de soi que la fin de l’action humaine était le bien de l’homme et qu’ainsi la somme des maux serait toujours compensée par un plus grand bien pour l’humanité, comme si enfin l’humanité tout entière profitait de ce mouvement global voulu finalement par une certaine civilisation.
10 octobre 2014
Yohan Ariffin, Généalogie de l’idée de progrès, histoire d’une philosophie cruelle sous un nom consolant, Le Félin (Kiron), 2012, lu par Astrid Silvan
Par hmuller le 10 octobre 2014, 06:08 - Philosophie générale