Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 11 nov. 2017, 19:36 - Introduction
L'exposition présente de manière chronologique les soldats des monuments aux morts des communes du collège de Feucherolles morts au cours de la Première Guerre mondiale.
Cette exposition dont les recherches ont commencé en 2017 pour une exposition dans la mairie de Feucherolles pendant près de 3 mois, a été élargie a toutes les communes et sera virtuelle en 2020. C'est l'aboutissement du travail de deux classes de 3ème du collège Jean Monnet de Feucherolles en 2017 et de toutes les classes de 3ème en 2020, ainsi que de la collaboration d'une équipe de professeurs qui ont mis chacun leurs compétences et leur talent à la réalisation de chacune des étapes du projet et du soutien enthousiaste de la direction du collège Jean Monnet : Mme L'Hostis - M. Puech - Mme Berthier - Mme Fournier - Mme Perrony - Mme Ormières - Mme Tassel - Mme Villain - M. Quéau
Le projet est né de deux souhaits :
D'abord, de la volonté de faire de l'histoire avec mes élèves. Je voulais les initier à la recherche historique à partir d'un monument qui leur est familier au centre de leur village à savoir le monument aux morts. Ils ont commencé par collecter pour chacun des noms gravés sur le monument , acte de naissance, acte de décès , registre d'incorporation militaire,document mort pour la France. Après avoir décrypté ces documents riches d'informations, ils ont rédigé la biographie de chacun de ces soldats.Si l'histoire est la mise en récit d'événements passés alors nos élèves ont effectué un réel travail d'historien.
D'autre part, très attachée à l'idée que la grande Histoire est composée de destins individuels qui le plus souvent restent anonymes, j'ai voulu que les élèves abordent le chapitre d'histoire sur la première guerre mondiale en approchant au plus près de ces hommes qui ont fait la guerre, en replaçant chacun de ces hommes dans le contexte général de la guerre en leur faisant prendre conscience qu'avant d'être soldats, ils étaient des hommes à peine plus âgés qu'eux
En ce 11 novembre 2020, nous sommes heureux de vous présenter chacun de ces hommes avec lesquels nous avons vécu quotidiennement plus d'un mois et demi durant.
Si l'on ne meurt pas tout à fait tant que l'on parle encore de nous alors, chers soldats, nous qui avons beaucoup parlé de vous au collège, en classe, entre collègues, au sein de nos familles, alors c'est certain nous vous avons redonné un souffle de vie et cette exposition est l'humble reconnaissance de jeunes élèves de 2017 et de 2020 et de leurs professeurs aux grands hommes que fûtes voici un siècle.
Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 9 nov. 2017, 21:09 - Affiche
. C'est une oeuvre à la fois figurative ou abstraite suivant l'angle où on la regarde. Cette sculpture représente la mort d'un poilu, l'instant de l'impact est immortalisé. L'usage du fil métallique brut symbolise la dureté de ce moment. La technique employée exige d'épurer au maximum pour ne garder que les traits nécessaires à la compréhension de l'oeuvre. E. GARNIER
Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 9 nov. 2017, 18:58 - Carte et Frise
La Frise est extraite de ce site : http://www.hgsempai.fr/atelier/?p=237 elle a été modifiée et adaptée au couleur de la carte. Cliquez dessus pour l'agrandir.
La carte interactive est une Google carte qui a été créée pour l'occasion. Les personnes sont classées suivant trois couleurs correspondant aux trois phases de la guerre (voir la frise). On peut y retrouver leur lieu de décès et leur lieu d'inhumation.
Nous y avons intégré les lignes de front de 14-18 et tous les évènements qui sont sur cette carte : http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/2014/04/16/la-carte-interactive-de-la-ligne-de-front-de-la-grande-guerre-14-18-460325.html (bravo pour leur très beau travail)
Cliquez sur le rectangle à droite (sur la carte en dessous) pour mettre en plein écran : vous pourrez alors cliquer sur un soldat pour avoir des informations, ou sur la gauche cocher ou décocher des calques (les points en noir sont les lieux d'inhumation).
Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 9 nov. 2017, 18:58 - Etude comparative
Nous avons travaillé avec les élèves en mathématiques sur les séries statistiques des décès des soldats pendant la Grande Guerre à Feucherolles et en France. (il y a 4 pages)
Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 9 nov. 2017, 18:56 - Classement
Les soldats qui ont des liens (en bleu) ont été travaillé, pour les autres il faudra attendre un peu...
Pour Chavenay
1 : BIZÉ Charles François
2 : BOISARD Eugène Ernest
3 : BOULARD Louis Émile Ernest
4 : BRILLON Didier Julien
5 : CADROT Firmin Théophile
6 : CADROT Francis Augustin
7 : CAVENEL Marcel Pierre Joseph
8 : DONDAINE André Charles
9 : DUTHUILLE Gustave François
10 : GILLET Eugène Alexandre
11 : GRANDEMANGE René Edmond Jules
12 : HURON Marcel Paul Ernest
13 : HURSAINT Arthur Charles Henri 14 : JACOB Victorin Julien
15 : LASSEIGNE Georges Léon
16 : LASSEIGNE Paul
17 : LE DORÉ Henri Eugène
18 : LEBLEU Delphin Paul
19 : LECHOIX Alexandre Louis
20 : MINIER Alfred Jules
21 : PIERRE Jean François
22 : POIFFAIT Auguste 23 : POIFFAIT Jules Firmin
24 : POINTUD Victor Louis Robert
25 : SIROT Louis Félix
Pour Crespières
1 : AVISSE André
2 : BAGLIN Aurélien Georges
3 : BILLARD Adelphe
4 : BLIN Adrien Raymond
5 : BOUQUET Léon
6 : BOYER Léon (disparus)
7 : COLLET Victor
8 : DALIFARD Louis Ernest
9 : FÉRET Georges Louis
10 : FÉRET Marcel Albert Célestin
11 : FOUCAULT Julien
12 : GOUPY Roger Théophile
13 : LAIGNEAU Victor Auguste
14 : LAURENT Valéry Charles
15 : LE LIÈVRE Fernand Eugène
16 : LE PROVOST Albert François
17 : LE PROVOST Fernand Adolphe
18 : LEFÉVRE Léon Ernest
19 : LETORT Maurice Joseph
20 : MALVIN Maurice Marcel
21 : MARDELET Adolphe Théodore
22 : MARIE Léon
23 : MORVAN Louis Alphonse
24 : MUTZ Maurice Casimir
25 : OLLIVON Ernest Théodore
26 : PETIT Lucien Désiré
27 : PRÉVOST Georges Amédée
28 : PRÉVOST Léon Édouard
29 : RATTIER Marcel
30 : ROBERT Eugène
31 : TAILLEFER Théophile
Pour Davron
1 : BOURDONNAIS Charles Alfred
2 : BOURDONNAIS Louis André
3 : GLÉYO Jean Baptiste Lucien Marie
4 : LEBEDEL Louis Jean Léon
5 : LEFÈBVRE Georges Gustave
6 : LEROY Louis Augustin
7 : LHERMITTE Désiré Félix
8 : PIÉTREMENT Charles
9 : SAUVANNET Gabriel
Par Mme L'HOSTIS et M. QUEAU le 9 nov. 2017, 18:56 - Introduction
Comment Chavenay, Crespières, Davron, Feucherolles et Saint-nom-la-bretèche, des petits villages de Seine et Oise et leur population se retrouvent ils plongés dans un conflit de 4 ans ?
Le plan d'attaque allemand, le plan Schlieffen prévoit la destruction de l'armée française en 6 semaines afin de se consacrer au front oriental. Le plan français , le plan XVII sous estime la force militaire allemande et lance deux offensives entre les Vosges et la Moselle et au nord de Verdun dans la forêt ardennaise.Néanmoins, l'armée allemande déborde par l'ouest l'armée française en massant ses troupes en Belgique. La bataille des Frontières se tient du 20 au 23 Aout. Les Allemands sont plus nombreux, leur puissance de feu plus importante aussi l'artillerie française est dépassée et les charges héroïques des fantassins en pantalons rouges , inutiles.
Les Allemands menacent directement Paris et sont à moins de 50km de Paris. Joffre et Galliéni lancent alors une contre-offensive connue sous le nom de bataille de la Marne du 6 au 13 septembre 1914 repoussant les Allemands sur l'Aisne, la Vesle et le nord de la Marne marquant l'échec du plan Schlieffen. Commence alors la tentative de débordement des deux armées, appelée course à la mer. Fin novembre le front de l'ouest se stabilise et les hommes s'enterrent dans des tranchées sur 700 km d'une ligne allant de la mer du Nord à la Suisse.On commence à comprendre qu'il faut se retrancher sur des positions conquises et s'appuyer sur l'artillerie.
Emile Louis Edme naquit en l'an 1877, le 26 août 1877 à midi, à Saint-Nom la Bretèche dans le département des Yvelines (anciennement: Seine-et-Oise). Il était le fils de Edme Louis Emile qui était le patron d'une société nommée M.de Bois et fils de Dupont Maximilienne n'exerçant aucun métier. Il a toujours vécu à Saint-Nom la Bretèche près de la route départementale 70 au n°11 avec ses parents. Emile Louis avait repris la société de son père et avait un bon niveau d'instruction (niveau 3), il possédait donc une instruction primaire plus développée. Emile était blond aux yeux bleus, son front était à découvert, un menton rond et un visage ovale. Il n'était pas très grand, il ne faisait qu'1m66. Lors du recensement de 1911, il ne possédait ni frères ni sœurs et son père n'était plus
Comme Emile est né en 1877, sa classe d'incorporation est 1897, il fut incorporé à Versailles le 16 Novembre 1899 dans le 17ème régiment d'infanterie territoriale (17e RIT). Il avait pour matricule le numéro 1757 et pendant la guerre il était soldat de 2ème classe.Il a reçu le certificat de " bonne conduite ". Avant la guerre, Emile a accompli une période d'exerercice dans le 24 Régiment d'infanterie du 3 au 30 Octobre 1904 et sa deuxième période d'exercice le 24 octobre au 17 Novembre 1907 toujours dans le 24 Régiment d'infanterie. Il est passé dans l'armée territoriale le 1er octobre 1911.
Durant la période dans laquelle il était à la guerre, Emile ne reçut aucune blessure de la part de l'ennemi. Il combattit valeureusement à la bataille de Puisieux ( Pas-de-Calais ), une bataille qui dura du 4 août au 8 octobre, cependant il finit par mourir, à l'âge de 37 ans, d'un éclat d'obus tiré par l'ennemi lors du bombardement le jeudi 1er octobre1914. Malheureusement , il ne possède pas de tombe, les soldats n'ont sûrement pas dû trouver son corps ou n'ont pas eu le temps de le recuperer. Il ne possède aucune médaille militaire sauf la mention "Mort pour la France" et il est sur le monument aux mort de Saint-Nom la Bretèche.
Extrait du journal de marche du 17° régiment d'infanterie territoriale le 1 octobre 1914 :
"Le régiment est rassemblé à 5 heures à l'ouest de Puisieux, au sud de la côte 106. À 7 heures, il recoit l'ordre d'envoyer compagnie à l'extremité de l'éperou qui se trouve au sud de la côte 82 (chemin de Puisieux à Irles) pour mettre cet éperon en état de défense et assurer la liaison entre le 18eme regiment territorial, qui occupe la ferme Beauregard et la 8ème Division qui tient Achiet-Le-Petit. Les 9ème et 11ème compagnies partent sur le commandement du Chef de bataillon.
À 8h30, le colonel commandant la 163ème brigade fait porter tout le reste du régiment vers la cote 102 ( Est de Puisieux ) pour appuyer la gauche du 18ème.
Le 2ème bataillon est porté au échelon en arrière et à droite 9ème et 11ème compagnies. Le 1er bataillon sur la rampe à l'Est de Puisieux ( sud de la cote 102 ), les 10ème et 12 ème compagnie en réserve à la sortie de Puisieux.
Les travaux de mise en état de défense commencent aussitôt.
Vers 11 heures, l'artillerie ennemie ouvre le feu dans la direction de la cote 102, causant quelques pertes dans le 1er bataillon.
Néanmoins les troupes abritées dans les tranchées et dans les fossés très profondes de la route, tiennent bon. Le feu de l'artillerie ennemie reprend. Dans le courant de la journée à de longs intervalles, sans causer de nouvelles pertes.
À 18 heures, le régiment reçoit l'ordre de relever le 18e ( qui a évacué la ferme de Beauregard ) à la lisière Sud-Est de Puisieux.
Les 10e et 12e compagnies sont aussitôt envoyées avec la section de mitrailleuses. Tous les autres éléments du régiment passent la nuit dans leurs tranchées."
Document réalisé par : PIROUÉ Alexandre ,FALL Kymani et MEMAIN Jules , classe de 3-3
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Auguste Édouard LAMY naquit à Versailles le 30 juillet 1882, ses parents Henri Célestin et de Julie Carrière l'élevèrent dans le village de Saint-Nom la Bretèche durant toute son enfance. Mesurant 1m 65 cm, celui-ci n'est pas très grand, ses cheveux et ses sourcils était châtains, son visage ovale, son menton rond, son nez long et sa bouche étant petite qui faisait de lui une personne point effrayante sur le champ de bataille bien qu'il n'y soit pas resté longtemps.
Recruté au commencement de la guerre, Auguste Edouard recrute le 24e régiment d'Infanterie en 2ème classe. Il fût incorporé au Mesnay à Paris. Malheureusement il n'y reste que très peu de temps.
Il ne revit jamais sa famille puisqu'il disparait le 2 novembre 1914.
Document réalisé par :AUDRAIN Camille, DURAND Chloé, AFONSO-COELHO Lara, BORIE-RESTOUEIX Roxane, classe de 3-5 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Notre soldat s'apelle Geoffroy Laurent Victor,il est né le 1 Mars 1891 à St Nom La Bretèche . Son père s'appelle Louis Emile Geoffroy , il est journaliste .Sa mère est Marie Boullalie elle est sans profession.
Il faisait partie du 129ème régiment d'infanterie à Versailles soit à l'age de 20ans.
Il est mort au combat, disparu le 17 septembre 1914 à l'age de 23ans. Son nom figure sur le monument aux morts de St Nom La Bretèche
Document réalisé par : Tom BEJAR MORAND et Hugo TERZIAN, classe de 3-5 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Le soldat Dubois Félix Etienne Joseph, mort pour la France , né le 20 juillet 1892 à Saint-Nom-La-Bretèche en Yvelines en Ex Seine-et-Oise , fut engagé volontaire lors du recensement de 1911 . Il avait 19 ans , il était ouvrier agricole , comme sa soeur , employé par son père Dubois August Alphonse , qui était cultivateur sur son exploitation .Sa mère s'appelait Mazurier Marie Henriette , non trouveé dans le recensement Il avait les yeux bleu foncé , un petit menton ,des cheveux chataîn foncé , les sourcils fuyants et mesurait 1 mètre 77.
Il fut mobilisé à Saint-Nom-La-Bretèche , Rue de Valmartin . Il fut incorporé en 1910 à la mairie de Versailles dans le 30ème régiment d'artillerie de campagne comme brigadier portant le numéro de matricule 422 (Numéro d'inscription sur un registre).
Il mourut dans un centre hospitalier à Meune suite à des maladies contractées le 12 novembre 1914. Son acte de décès porte la mention "Mort pour la France".
Document réalisé par : FRANC Tom, KHERARO Max et BEGARD Jérémy, classe de 3-1 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Il s'appelait Henri Lionel Joseph Caroly, fils de Joseph Edouard Caroly et de Marie Madeleine Elisa Widdrington Courteille, fils unique, né le 5 octobre 1884 à Neuilly-sur-Seine . Son père étant rentier, sa mère ne travaillait pas, la situation familiale et financière d'Henri était bonne ainsi que son degré d'instruction. Il fit des études à l'école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et devint artiste peintre indépendant. Il vécut à Neuilly-sur-Seine et à Saint-Soupplets dans la propriété de son père. Après ses études Henri se maria le 9 mars 1910 avec Mathilde Caroline Fernande Barbé, ils n'eurent pas d'enfants et vécurent à Saint-Nom la Bretèche.
En 1914 la guerre éclata et Henri se fit enrôler à l'âge de 29 ans pour se battre pour sa patrie. Il fut incorporé dans la classe "10 1904" à Coulommiers. Son numéro de matricule était le 746 et il faisait partie du 276e régiment d'infanterie avec le grade de 2e classe.
Le soldat Henri Lionel Joseph n'eut aucune blessure grave jusqu'à ce qu'il soit tué par l'ennemi le 5 septembre 1914 à Plessis l'Evêque en Seine-et-Marne. La transrciption de l'acte de décès sera faite le 15 Décembre 1914 à Paris 16e arrondissement et il obtiendra la mention "Mort pour la France". Son nom sera gravé sur les monuments aux morts de Saint-Soupplets, Saint-Nom la Bretèche et de l'école des Beaux-Arts à Paris.
Document réalisé par : LEITAO Nina, GODFREY Juliet, LECLERC AMIGO Victoire et LUBINO Lyam, classe de 3-1 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Georges Béquet est le 25 avril 1882 à Saint-Nom-la-Bretèche. Son père se nomme Léon Augute et sa mère Julienne Augé. Son pére était bûcheron. Georges Béquet avait les cheveux et sourcils chatains, le front ordinaire, une bouche moyenne, un visage ovale, un menton rond, un nez gros, des yeux bleus et une taille de 1m61. Son instruction était de niveau 3. Cet homme n'avait ni frère ni soeur et il n'avait pas de femme. Il vivait seul !
Il fut incorporé le 14 novembre 1903 au151ème régiment d'Infanterie et immatriculé à Versailles sous le numéro 1780 au recrutement et le numéro 013993 au corps. Quand il arriva au corps, il fut soldat de 2ème classe mais il n'avait pas de grade. Il fut envoyé dans la disponibilité le 18 septembre 1902 et il fut rappelé à l'activité par l'ordre de mobilisation générale du 1er août 1914. Il arriva le 17 août 1914 au 119è régiement d'Infanterie pour combattre conte les Allemands. Il est disparu le 15 septembre 1914 à la ferme du Luxembourg et ses campagnes sont contre l'Allemagne du 17 août 1914 au 15 septembre 1914. Il n'a pas reçu de de décorations particulières.
Il est déclaré décédé à l'age de 32 ans le 15 septembre 1914 à Hermonville (Marne, 51). Il a eu la mention mort pour la france pour avoir été tué au combat et c'etait un soldat de troisième rang .Des ennemis l'ont tué à la ferme du Luxembourg. Il est donc présent sur le monument au mort de St-Nom la Bretèche (dans les Yvelines).
Document réalisé par : BENKIRANE Ilias, GONCALVES Tomás et LE BOULANGER Sacha, classe de 3-4 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Emile Félix AUMONT naquit le 30 avril 1889 à Noisy-le-Roi dans le département de la Seine-et-Oise (78). Il était le fils d'Emile Anatole AUMONT, maçon de profession chez Chapelle, et de Marie Léocadie Prospérine FERRET, sans travail. Il travaillait en tant que maçon et avait 2 frères, Louis et Georges, et 2 soeurs, Aline et Fernande AUMONT. Son niveau d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bleus, un front et un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond, un visage ovale et il mesurait 1m65. Emile Félix s'était marié le 14 juin 1913 avec Suzanne Clotilde FONTELLE, mais ils n'ont pas eu d'enfant.
Il fut incorporé au 20ème Bataillon de Chasseurs à Pied (20ème BCP) et immatriculé le 3 octobre 1910 à Marly le Roi sous le numéro 1091, il était Chasseur de 2ème classe lorsqu'il arriva au Corps (puis chasseur de 1ère classe le 01.12.1911). Il fut envoyé dans la disponibilité de l'armée le 27 septembre 1912 puis dans la réserve de l'armée le 1er octobre 1912. Il fut ensuite incorporé dans le 21ème Régiment d'Infanterie Coloniale le 3 aout 1914 à Versailles où il était immatriculé 014626 au Corps et 2182 au Recrutement, il était soldat de 2ème classe. Il fit la campagne contre l'Allemagne du 3 au 22 août 1914.
Extrait du journal de marche du 22 août 1914 (jour du décès) :
"Le 22 août à 3h30, l'Etat major du Régiment et le 1er, 2ème et 3ème Bataillons quittent Margny pour gagner la ferme d'Orval [...]. La direction de marche est Neufchâteau par Suxy. L'ennemi n'est pas signalé en force en avant [...]. Entre Suxy et Neufchâteau, la colonne est survolée par un avion allemand . Dans la distance d'avant-garde surgit une patrouille de dragons allemands qui s'enfuit à bride abattue. Au débouché nord du bois de Basse-Heneau, premier temps d'arrêt. On perçoit une fusillade assez vive en avant. La marche est reprise, mais le Général s'arrête à nouveau. [...]. Il est midi, c'est le commencement de la bataille [...]. Le Général donne l'ordre de porter une compagnie du 21ème RIC à l'ouest de la route de Neufchâteau pour occuper une sapinière [...]. Peu après, 12h30, le Général donne l'ordre de porter une autre fraction du 21ème RIC à proximité de la route de Neufchâteau [...]. Le Colonel manifeste ses intentions : attaquer le Bois d'Ospot dans le but de déborder l'ennemi qui l'occupe [...]. Vers 13h, le régiment est [...] disposé [...]. Les unités sont sur le point de se trouver face à leurs objectifs [...]. Les allemands retranchés, tirent sur les nôtres [...]. Le mouvement général de repli entamé à droite vers 14h30 est nettement perçu du 3ème Bataillon qui vient d'engager sa dernière compagnie en partie [...]. Par échelons, le 3ème Bataillon [...] se retire vers la lisière du bois de Basse-Heneau, précédé par son I.C et sa section de mitrailleuses. Il l'atteint vers 18 heures, et la garnit. Des éléments des 2ème et 1er Bataillons le traversent, se dirigeant vers Straitmont. La retraite engagée vers cette localité,19h, s'est poursuivie sur Chimy, tandis que de faibles fractions du 21ème RIC ont rallié la majeure partie du 20ème, déjà en retraite sur Suxy, et protègent cette retraite. Le 22 août, le 21ème Régiment d'Infanterie Coloniale (21ème RIC), compte :
Officiers : 26
Hommes de troupe 942 : tués, blessés ou disparus."
Emile Félix AUMONT est malheureusement mort lors de cette bataille du 22 août 1914 à l'âge de 25 ans. Il est enterré dans le carré communal de Bailly dans les Yvelines (78). Son nom est gravé sur le monument aux Morts de Saint-Nom la Bretèche. Il n'a pas eu de décoration mais son acte de décès porte la mention Mort pour la France.
Document réalisé par : Lili PECHEUX, Clara MOSLEHI, Chine SCAMPS et Alix BRUAS, classe de 3-5 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Lucien Petit Désiré naquit le 9 septembre 1892 à Bréval dans le département de Seine-et-Oise (78). Il était le fils de François Eugène Petit, charretier de profession et Louise Appolline Virginie sans profession. Il travaillait en tant qu'ouvrier agricole, il avait un frère: Marcel Petit.Son frère est né à Dammartin en Seine-et-Oise.Il habitait avec son frèreà Crespières rue StMartin au 124 et ils vivaient avec leurs grands-parents. Son niveau d'instruction générale était de 3.Il possédait donc un bon niveau d'instruction. Il avait des cheveux châtain clair, des yeux bleus jaunâtres, un front couvert, un nez et une petite bouche, un menton saillant, un visage plein et il mesurait 1m 58. Lucien PETIT était célibataire.
Il fut incorporé le 9 octobre 1913 au 94ème régiment d'infanterie sous le numéro de matricule 5271 à Versailles (Yvelines). Il fut soldat de 2ème classe, il fut ensuite envoyé en Pervyse (Belgique) le 31 juillet 1914.
Extrait du journal de marche du 94e régiment d'infanterie du 22 octobre 1914 au 24 octobre 1914 "Le 22 octobre, le régiment se trouve à Bray-Dunes. Le 23, le 94' se met en marche sur Nieuport où il soutient la 84' brigade. Le 24, il est devant Pervise et attaque dans la direction de la boucle de l'Yser; il enlève le soir le village de Klosterhoeck, où il se défend toute la nuit. Au jour, il se replie devant une forte attaque allemande jusqu'à la voie ferrée Nieuport-Dixmude, où il tient devant la ruée ennemie." Il mourut le 25 octobre 1914 à 22 ans à Pervijze (en Belgique) tué par l'ennemi sûrement lors de l'attaqu du 24. Son corps n'a pas été retrouvé. Il a donc été porté disparu le 25 octobre 1914. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Crespières (78) à la 26ème place, sur le livre d'or du ministère des pensions de Crespières et sur une plaque commémorative 1914-1918 de l'église Saint-Martin à Crespières.
Document réalisé par : Clément BAUDRIER, Marius FORMISANO, Pravine BOYOT et Mathis FAOUZI, classe de 3-3 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Marie Léon naquit le 8 avril 1887 en Yvelines (ex : Seine-et-Oise) à Crespières. Son père s'appelait Emilien Marie, sa mère, Adrienne Léontine Leroy Marie. Léon Marie avait les cheveux et les sourcils châtains, des yeux marron, un front couvert, un nez ordinaire, une petite bouche ainsi qu'un visage ovale et un menton rond. Il était de petite taille (1m67). Léon avait comme niveau d'instruction général 2( sait lire et écrire), il était marié et sans enfant, il résidait à Feucherolles (il a déménagé en décembre 1912 de Crespières) pendant la mobilisation. Il exerçait le métier de journalier agricole.
Léon avait déja était soldat dans l' armée il avait été incorporé le 08 octobre 1908 et fait caporal le 26 septembre 1909. Léon fut envoyé en disponibilité de l' armée le 25 septembre 1910 et devint réserviste le 1er octobre 1910) mais mis à la disponibibilié de l' armée le 25 septembre 1910, ila été incorporé à Versailles dans le 274e régiment d'infanterie,dans la classe d'incorporation 1907 en tant que Caporal, le 1er août 1914 mais rejoint le corps d'armée le 4 août 1914 avec comme numéro de matricule 2248. Avant cela il avait effectué un service dans la même infanterie du 11 novembre au 3 decembre 1912. Léon avait reçu un certificat de bonne conduite.
Il a été tué par l'ennemi dans le combat de la ferme Le Godel près de Reims, à Courroy lès Hermonvilles, le 15 septembre 1914 à 27 ans et 5 mois pendant la guerre 14/18. Il est sur le monument aux Morts à Feucherolles et Crespières. Léon n'a pas de décoration mais a la mention Mort pour la France.
Document réalisé par : Manon MOTTET, Clara BACIOIU et Enio TRESOLDI, classe de 3-3 2020
Léon MARIE naquit le 8 Avril 1887 à Crespières. Il était fils d'Emilien et d'Adrienne Léontine MARIE née Leroy. Il exerçait le métier de journalier agricole. Il possédait un niveau d'instruction générale de 2, c'est-à-dire qu'il savait à peu près lire et écrire. Il avait les sourcils châtains ainsi que les cheveux et les yeux marron, un front couvert, un nez ordinaire, une petite bouche, un visage ovale, un menton rond et il mesurait 1m67.
Il avait été incorporé à Rouen dans le 74è régiment d'infanterie dans la classe 1908. Il porta le grade de Caporal et son numéro de matricule était le 2448. Il effectua une seule campagne, contre l'Allemagne du 4 Août au 15 Septembre 1914.
Il a été tué à l'ennemi le 15 Septembre 1914, il avait alors 27 ans, lors du combat de la Ferme le Godal à Cauroy-lès-Hermonville près de Reims. Nous supposons qu'il est mort sur le coup car il n'a pas été soigné ou en tous les cas il n'y en a aucune trace. Nous ne connaissons pas le lieu d'inhumation. Il fut "tué à l'ennemi".
Document réalisé par : MISCHKE Eva et DUROCHER Ninon 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Victor (Auguste) Laigneau, soldat ayant participé à la Premier Guerre mondiale (1914 - 1918) naquit le 21 octobre en 1886 à 4 heures du soir dans les Yvelines (78) à Mesnil-le-Roi, son père s'appelait Paul François, sa mère Marie Lechevalier. Victor (Auguste) Laigneau avait les cheveux et sourcils châtins clairs, des yeux bleus, un front couvert, un nez moyen ainsi qu'un menton rond et un visage ovale. Il exercait le metier de journalier, il avait comme niveau d'instruction celui de degrès d'insctruciton générale 3. Il n'était pas marié donc il n'avait pas d'enfant. Il résidait à Crespières au moment de la mobilisation.
Il a été incorporé à Versailles le 1er août 1914 dans le 23ème régiment d'infanterie coloniale (R.I.C.) c'est un soldat de 2nd classe dans l'unité Marsouin. Il a déja été soldat avant la guerre, du 2 août 1907 au 25 septembre 1909. C'était déjà un soldat de 2nd classe sous le matricule de 1274 au 146eme régiment d'infanterie (R.I.) et il a reçu un certificat de bonne conduite (hors guerre) ensuite, il a fait partie du 106ème régiment d'infenterie (R.I.) sous le matricule de 0787. Il a repris de l'activité suite a l'ordre de mobilisation générale au début de la guerre.
Victor (Auguste) Laigneau décéda le 12 Novembre 1914 à 28 ans et 12 jours à la Somme (80) dans la commune de Chuignolles.Il possède la mention "Mort por la France" pour s'être battu et mourrir pour la France.Il fut tué par un ennemi durant un combat.Son nom apparait sur les monuments aux morts de Cespières (78) et celui de Reuil-Malmaison (92).La transcription de ce soldat eu lieu le 4 septembre 1919 dans les Hauts-de-Seine (92) dans la commune de Reuil.Nous n'avons aucune information sur son inhumation.
Résumé du journal de marche le jour du décès : "un ordre n°=2848 du 12 novembre du groupe C , la deuxieme division réorganise les secteurs de défense : secteur de gauche neuvième cavalerie de la ferme de Beaux joins à la croupe 180 inclus.secteur de centre du promontoire de 180 au neuvième de l'Etang au deuxième colonel Jeannot du vingts-quatrième.secteur de droite colonel Raymond (huitième de cavalerie) des pierres des ponts des marrais jusquà la route de Cerney en Dormois."
Document réalisé par : Raphaël CHAUVELON, Dan FRANC et Louis PONIAS, classe de 3-2 2020
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Léon Boyer naquit le 11 juillet 1882 dans la commune de Crespières en Yvelines(ex : Seine-et-Oise). Il était le fils de Joseph Béllesin et de Marie-Emilie Béllesin. Il travaillait en tant que journalier. Son degré d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait des cheveux et des sourcils châtains, des yeux gris, un front haut, un nez ordinaire, une bouche moyenne, un menton haut et un visage ovale. Il faisait 1m62.
Il fut incorporé le 16 novembre 1903 au 151e régiment d'infanterie et immatriculé sous le numéro 6659. Lorsqu'il commença son service dans l'armée active, il fut soldat de 2ème classe. Il fut ensuite envoyé dans la disponibilité de l'armée active (ce qui signifia qu'il pouvait être rappelé et retourner dans son régiment) le 18 septembre 1906 au vu d'un certificat de bonne conduite "accordé". Il fut rappelé a l'activité par ordre de mobilisation générale du 1er Août 1914, arrivé lé 12 août et reparti en campagne le 18 août 1914.
Il disparut malheureusement en septembre 1914 à Monceau, il est déclaré décédé en septembre 1914 par jugement déclaratif de décès rendu par le tribunal de Versailles le 24 mai 1921. Il a combattu contre l'Allemagne du 12 août 1914 jusqu'en septembre 1914. Il n'a pas été décoré mais son acte de décès porte la mention "Mort pour la France".
Document réalisé par : MAILLARD Nathan, GUILLOT Henri, LAFON Pierre et HEDEBEAUX Alex, classe de 3-4 2020
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Je m'appelle Eugène Adolphe Prunier. Ma mère, Merhet Anne Marie Françoise m'a mis au monde le 6 Août 1888 à Feucherolles. Mon père s'appelle Louis Eugène Prunier et est militaire. Mes cheveux et mes sourcils sont châtains. J'ai les yeux bleus, j'ai un front ordinaire, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale. Contrairement aux hommes de mon âge, je suis relativement grand. Je mesure 1m66. Mon niveau d'instruction est de 3. Je sais lire, compter et écrire. Avant de partir à la guerre, j'ai été charcutier et j'ai habité à Feucherolles.
Lors de la mobilisation, j'ai été incorporé au 20eme bataillon de chasseurs à pied et j'ai été immatriculé sous le numéro 683, dans le canton de Marly-le-roi. Mon numéro de matricule dans le corps est 2150. Ensuite, j'ai fait partie du 23eme régiment d'infanterie coloniale en tant que soldat trompette de 2eme classe. J'ai participé à la campagne contre l'Allemagne à partir du 3 Août 1914 au début de la guerre de mouvement. Celle-ci s'est déroulée en Belgique.
Malheureusement, je suis mort le 22 Août 1914 à l'âge de 26 ans à Neufchâteau. Pour moi la guerre n'aura pas duré très longtemps, nul ne connaît les causes exactes de mon décès. Personne n'a retrouvé mon corps. Aujourd'hui, mon nom figure parmi les disparus sur le monument aux morts de Feucherolles. Malgré ma disparition, on m’a attribué la mention Mort pour la France.
Document réalisé par : COMERT Léonie et BOITELLE Noha 2017
Je naquis le 5 août 1889 à Feucherolles, mes parents François CLAREC et Constance FADEL m’appelèrent Edouard Gustave CLAREC. J’avais les cheveux et les sourcils châtains, des yeux noirs, un front dit ordinaire, un nez et une bouche de taille moyenne, un menton rond et un visage ovale. Je n’étais point très grand, je mesurais à peine 1m59. J’étais enfant unique et n’avais pas de femme.
Le 1er août tout a changé, la guerre éclata et je fus mobilisé. Le 3 août j’arrivai au 2ème Régiment d’Infanterie Coloniale. J’étais journalier et je savais lire, écrire et même compter mais cela ne m’aida point : je fus soldat de 2ème classe. Mon matricule était 2231
Le 22 août 1914, à 25 ans je mourus. L’officier Aris constata que j’étais mort à Neufchâteau en Belgique comme beaucoup de mes camarades d’Infanterie. Mon corps ne fus jamais retrouvé et mon acte de décès fus transcris le 19 juin 1920 dans ma ville.
Document réalisé par : MARTIAL Jeanne et VERNAT Mariane 2017
Lucien Joseph Hiaux est né le 27 juin 1893 à Feucherolles en Seine-et-Oise (78). Il avait les cheveux et les yeux bruns. Son visage large comportait un grand nez, un front assez haut, une bouche moyenne et des lèvres épaisses. Son teint était coloré et il mesurait 1m69. Il avait aussi une tâche naturelle sur le bras droit. Son père (né en 1842) s'appelait Pierre Victor Hiaux. Il était journalier, ce qui veut dire qu'il faisait beaucoup de petits travaux (pour l'entreprise Fontelle). Quant à sa mère, elle se prénommait Clémentine Hiaux et est née à Feucherolles en 1852. Elle était journalière dans la même entreprise que son mari. Lucien Joseph était d'instruction 0, ce qui veut dire qu'il n'en avait aucune, il ne sait ni lire ni écrire. Il était lui aussi journalier comme ses parents mais n'avait pas d'entreprise attitrée (divers). Lors du recensement de 1911, ils habitaient à Feucherolles dans "Grande Rue Saint Gemme" au numéro 135. Sa famille était composée de 5 autres garçons et d'une fille (aucun n'était présent lors du recensement) : Clément Léon Joseph Hiaux, Ernest Jules Constant Hiaux, Louis Arsène Hiaux, Adrien Désiré Victor Hiaux (mort à sa naisance), Albert Félix Hiaux et Victorine Pauline Félicie Hiaux. Il n'a pas eu de femme durant son vivant.
Lucien Joseph fût incorporé dans la classe d'incorporation de 1913 au 21e régiment d'infanterie et a évolué jusqu'au 28e régiment d'infanterie. Il fut incorporé à Versailles, il était immatriculé au numéro 906 au Recrutement et numéro 5862 au Corps. Son grade était "seconde classe". Il partit en campagne peu de temps après les nombreuses déclarations de guerres successives: le 2 août 1914. Il n'y a inscrit aucune blessure ni aucune décoration ni même la fin de sa campagne contre les Allemands sur la fiche d'incorporation militaire, puisqu'il fût porté disparu à partir du 28 août 1914 (tué à l'ennemi ) à Guise dans le département d'Aisne ( le 28 août a été un des jours le plus meurtrier de la première guerre mondiale, 27 000 morts en une journée seulement ).
Lucien est mort le 28 août 1914 donc à 21 ans à Guise dans l´Aisne. Il a été transcrit le 2 août 1920, 5 ans après sa mort, à Feucherolles dans le département de Seine et Oise. Ce soldat a été tué à l'ennemi et il porte la mention "Mort pour la France". Jour-passé le 3 juin 1914 au 28e régiment d'infanterie, Lucien a était porté disparu le 28 aout 1914 donc le jour de décès à Guise (Oise) par le ministère de le guerre du 7 janvier 1915. Il a été déclaré mort pour la France par jugement déclaratif du décès rendu le 16 juin 1920 par le tribunal de Versailles. Le décès a été fixé aux dates et lieu de sa disparition. Lucien Joseph Hiaux est inscrit sur le monument aux mort de Feucherolles car c'est ici qu'il y est né et que ses parents y habitaient, dans le département de Seine et Oise et dans la commune de Feucherolles. Il n'y a aucune information sur l'inhumation et les journaux de marche du 6 août 1914 au 10 février 1915 , nous savons juste qu'il a été enterré à Feucherolles dans les Yvelines .
Document réalisé par : Lana ELOFER, Emmy LAURENT et Louna GALICIER, classe de 3-2 2020
Je m'appelais Lucien-Joseph HIAUX. Je suis né le 27 juin 1893 à Feucherolles. Mes parents s'appelaient Pierre-Victor HIAUX et Marie-Clémentine DANEME épouse HIAUX. Je n'avais ni frères, ni sœurs. J'étais brun. J’avais les yeux marron, le front haut, le nez grand, le visage large, la bouche moyenne, les lèvres épaisses, le teint coloré, une tâche de naissance sur le bras et je mesurais seulement un mètre soixante-neuf. Je travaillais dans le même domaine que mes parents, eux étaient journaliers, moi j'étais ouvrier agricole.
Je fus incorporé le 28 novembre 1913 comme soldat de 2eme classe au 21ème régiment d’infanterie sous le matricule 906 au bureau de Versailles. Le 3 juin 1914, je passe au 28eme régiment d’infanterie. A l'âge de vingt et un ans, je partis à la guerre contre les Allemands.
Je disparus à Guise le 28 août 1914 à 21 ans. Je suis déclaré mort par le tribunal de Versailles le 2 août 1920. En mourant je n'abandonnai ni femme, ni enfants seulement mes parents qui étaient ma seule famille. Je suis mort pour la France, mon nom est sur le monument aux morts de Feucherolles.
Document réalisé par : GUILLOT Eléonore et GUEDELYS Enora 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Marie Léon naquit le 8 avril 1887 en Yvelines (ex : Seine-et-Oise) à Crespières. Son père s'appelait Emilien Marie, sa mère, Adrienne Léontine Leroy Marie. Léon Marie avait les cheveux et les sourcils châtains, des yeux marron, un front couvert, un nez ordinaire, une petite bouche ainsi qu'un visage ovale et un menton rond. Il était de petite taille (1m67). Léon avait comme niveau d'instruction général 2( sait lire et écrire), il était marié et sans enfant, il résidait à Feucherolles (il a déménagé en décembre 1912 de Crespières) pendant la mobilisation. Il exerçait le métier de journalier agricole.
Léon avait déja été soldat dans l' armée il avait été incorporé le 08 octobre 1908 et fait caporal le 26 septembre 1909. Léon fut envoyé en disponibilité de l' armée le 25 septembre 1910 et devint réserviste le 1er octobre 1910) mais mis à la disponibilité de l' armée le 25 septembre 1910, ila été incorporé à Versailles dans le 274e régiment d'infanterie,dans la classe d'incorporation 1907 en tant que Caporal, le 1er août 1914 mais rejoins le corps armée le 4 août 1914 avec comme numéro de matricule 2248. Avant cela il avait effectuer un service dans la même i infanterie en du 11 novembre au 3 décembre 1912. Léon avait reçu un certificat de bonne conduite.
Il a été tué par l'ennemi dans le combat de la ferme Le Godel près de Reims, à Courroy lès Hermonvilles, le 15 septembre 1914 à 27 ans et 5 mois pendant la guerre 14/18. Il est sur le monument aux Morts à Feucherolles et Crespières. Léon n'a pas de décoration mais a la mention Mort pour la France.
Document réalisé par : Manon MOTTET, Clara BACIOIU et Enio TRESOLDI, classe de 3-3 2020
Léon MARIE naquit le 8 Avril 1887 à Crespières. Il était fils d'Emilien et d'Adrienne Léontine MARIE née Leroy. Il exerçait le métier de journalier agricole. Il possédait un niveau d'instruction générale de 2, c'est-à-dire qu'il savait à peu près lire et écrire. Il avait les sourcils châtains ainsi que les cheveux et les yeux marron, un front couvert, un nez ordinaire, une petite bouche, un visage ovale, un menton rond et il mesurait 1m67.
Il avait été incorporé à Rouen dans le 74è régiment d'infanterie dans la classe 1908. Il porta le grade de Caporal et son numéro de matricule était le 2448. Il effectua une seule campagne, contre l'Allemagne du 4 Août au 15 Septembre 1914.
Il a été tué à l'ennemi le 15 Septembre 1914, il avait alors 27 ans, lors du combat de la Ferme le Godal à Cauroy-lès-Hermonville près de Reims. Nous supposons qu'il est mort sur le coup car il n'a pas été soigné ou en tous les cas il n'y en a aucune trace. Nous ne connaissons pas le lieu d'inhumation. Il fut "tué à l'ennemi".
Document réalisé par : MISCHKE Eva et DUROCHER Ninon 2017
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Je m’appelle Albert Léon louis. Je suis né le 17 septembre 1886 à Feucherolles, en Seine-et-Oise. Je suis le fils de Albert Victorien Nogret et de Jeanne Cacho, qui se faisait appeler Augustine. J’habitais à Feucherolles rue de l’étang, canton de Marly le roi. J’avais les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, un haut front, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond, un visage ovale et je mesurais un mètre soixante-cinq. J’ai été marié à marie Catherine. J’ai eu une sœur nommée Germaine Nogret née en 1898. Nous avions douze ans d’écart. Mon niveau d’instruction était évalué à 3 et j’exerçais la profession de maçon.
J’habitais, au moment de la mobilisation, à Feucherolles. Je fus incorporé dans le 3ème régiment de Zouaves puis le 4ème Zouaves. Mon numéro de matricules était le 2001 au corps classe 1906 et le numéro 2049 au recrutement à Versailles. Mon grade était soldat de 2ème classe.
Je fus gravement blessé, le jour de mon 28éme anniversaire. Je fus touché à la tête et à la poitrine pendant une charge près de Craonme. Ce même jour, je disparus le 17 septembre 1914, ce fut aussi le jour de mon décès, mais mes proches ne le surent que plus tard. Mon décès fut transcrit le 9 juillet 1920 à Feucherolles dans les Yvelines. On me mentionna Mort pour la France le 17 septembre 1914 à la Creute dans l’Aisne. Mon nom fut inscrit sur le monument aux Morts de Feucherolles, par Jean-Pierre Huguet.
Document réalisé par : PERRAULT Méloée et TRAN DUC Emilie 2017
Adolphe COLLON naquit le 16 mars 1892 à Feucherolles dans le département des Yvelines anciennement appelé Seine-et-Oise. Il est le fils de Paul Edouard COLLON et de Marie Rose MEURO. Son père travaillait comme laitier et sa mère n'avait pas de profession. Il était charcutier en 1912. Son niveau d'instruction générale était de 3.
Il est incorporé le 9 octobre 1913 à Versailles pour effectuer son service militaire. Il passe le 24 janvier 1914 dans le 16eme Bataillon des chasseurs à pied. Il était soldat de 2ème classe. Son numéro de matricule était le 3678 au corps et 406 au recrutement. Il a fait campagne le 2 août 1914 jusqu'au 1er octobre 1914 contre l'Allemagne.
Il mourut malheureusement à 22 ans, le 1 octobre 1914 à Epernay (Marne) en succombant à ses blessures. Son nom est gravé sur le monument aux morts de la commune de Feucherolles. Il n'a pas été décoré mais son acte de décès porte la mention "MORT POUR LA FRANCE".
Document réalisé par : GUERIN Arielle, GUILHEM Marylis, VERCAMBRE Margaux et MACHADO Léana, classe de 3-1 2020
COLLON Adolphe naquit le 16 mars 1892 à Feucherolles. Ses parents étaient Edmond Paul qui exerçait la profession de laitier et Marie Rose Meuro. Il habitait chez son employeur Lemaigre à Feucherolles (78) et était charcutier. Son niveau d'instruction était de 3, c'est-à-dire qu'il savait lire et écrire. Nous ne connaissons pas ses caractéristiques physiques, car elles n'ont pas été transcrites sur la fiche d'enrôlement.
Son incorporation a eu lieu le 9 octobre 1913 à Versailles. Il fut chasseur de la 2ème classe infanterie du 25ème bataillon sous le numéro de matricule 3081 puis au 16ème bataillon sous le numéro de matricule 3678.
Il meurt lors d'une bataille contre l'Allemagne le 15 octobre 1914 des suites d'une blessure de guerre à Epernay dans la Marne (51) (avec la mention Mort pour la France).
Document réalisé par : DIET Martin et FLEURY Lucas 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Ernest André Fouque est né le 17 juillet 1892 à Feucherolles dans le département de la Seine-et-Oise .Il était le fils de François Fouque, cultivateur, et Sylvie Fouque, elle aussi cultivatrice, elle aidait son mari dans les champs avant qu'il ne décède . Le métier de cultivateur était à cette époque,un métier de père en fils .Toute sa famille vivait à Feucherolles Il avait les cheveux blonds, les yeux gris bleu , un front vertical, son nez et son dos étaient parfaitement rectilignes. Il avait aussi le visage rond , une petite bouche,des lèvres minces , un menton saillant et mesurait 1m70. Son niveau d'instruction était de 2 ce qui signifiait qu'il savait lire et écrire . Ernest ne s'est pas marié et n'a pas eu d'enfant.
Il était inscrit sous le numéro 74 de la liste du canton de Marly le Roi et Il arriva le 8 octobre 1913 à Versailles, sous le numéro 7718. Le 9 octobre 1914 il fut incorporé sous le numéro de matricule 433 au 37ème régiment d'infanterie et était soldat de deuxième classe.
Il mena la campagne contre l'Allemagne du 2 Août 1914 au 8 Octobre 1914, date à laquelle il décèda suite de ses blessures à l'Hotel de Dieu à Paris . Il n'a pas eu de décoration mais a eu la mention "Mort pour la France". Son nom figure sur le monument aux morts de sa ville natale, Feucherolles.
Document réalisé par : Baptiste BARTHELEMY, Arthur CALMELET, Jacques VERNAT et Cédric ZHENG, classe de 3-1 2020
Ernest André FOUQUE naquit le 17 juillet 1892 à Feucherolles. Son père s'appelait Francois FOUQUE et sa mère Sylvie Flore Adélaïse née ROCHARD, ils étaient tous les deux cultivateurs. Il n'avait pas de femme et n'avait pas non plus de frères et sœurs. Il était blond, avait des yeux bleu-gris, le dos rectiligne, les lèvres minces, une petite bouche, un menton saillant et il mesurait 1 mètre 70. Avant la mobilisation, il était cultivateur comme son père et demeurait à Feucherolles avec sa mère. Il avait le niveau 2 d'instruction générale, c'est-à-dire qu'il savait à peu près lire et écrire.
Il fut incorporé à Versailles en 1912. Son numéro de matricule était 433 au recrutement 7718 au corps. Il était soldat 2nde classe dans le 37e régiment d'infanterie. Il combattit contre l'Allemagne du 2 août au 8 octobre 1914. Il fut blessé et transporté à l'hôtel Dieu de Paris.
Il mourut le 8 octobre 1914 à 22 heures à l'Hôtel Dieu de Paris (75) des suites de ses blessures. Il est présent sur le monument aux morts de Feucherolles mais son lieu d'inhumation est inconnu. Il n'a pas été décoré mais son acte de décès porte la mention "Mort pour la France".
Document réalisé par : CORREGE Achille et STEPHANT-GUYON Joris 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Louis-Marie DOMALAIN naquit le 4 avril 1878 à Cohiniac dans les Côtes du Nord (22).Son père était laboureur et sa mère ménagère. Il exerçait le métier de journalier chez Euvé. Il était père de famille, avait une femme, Amandine, et trois filles. D'après le registre d'incorporation son niveau d'études était de 0 (il ne savait ni lire ni écrire) en revanche c'était un militaire exercé. Toujours d'après le registre d'incorporation pour sa description physique, Louis Marie Domalain possédait: un menton rond, une bouche moyenne, des yeux définis comme "roux" et ne possédait pas de cheveux, un front ordinaire, une bouche moyenne, des sourcils bruns un nez moyen et mesurait 1m66. Avant d'être engagé dans l'armée, il résidait à St Donan dans les Côtes du Nord (22).
Sa classe d'incorporation était 1898.Son numéro de matricule était le 232 au bureau de Saint Brieuc et il était soldat de 2eme classe. Il est passé dans la réserve de l'armée active en 1902 et il a accompli une première période d'exercices à Saint Brieuc dans le 71eme régiment d'infanterie du 23 août au 19 septembre 1908 .Il accomplit une deuxième période d'exercices dans le 71ème régiment d'infanterie du 28 avril au 14 mai 1909.Il passe dans l'armée territoriale le 1er Octobre 1912. Il fut mobilisé à la guerre le 4 août 1914 et affecté au 74ème régiment d’infanterie territoriale.
Louis Marie DOMALAIN est mort le 17 novembre 1914 tué à l’ennemi suite à ses blessures de guerre à Langemarck en Belgique. (Il avait 36 ans). Il a reçu la mention « Mort Pour La France ». Sa mort fut officialisée le 14 mai 1915. Son nom est aujourd'hui présent sur le monument aux morts de Feucherolles (78) mais son lieu d'inhumation est inconnu. Nous avons pu rencontrer son petit fils lors de la commémoration du 11 novembre.
Document réalisé par : VANDEKERKHOVE Stanislas et GERARD Paul 2017
Les combattants s'enterrent et observent une attitude généralement défensive. Il faut se faire à l'idée que la guerre sera longue.Les conditions de combat évoluent et l'armement en conséquence. Si le soldat conserve son fusil, son rôle devient secondaire au profit de la grenade lancée dans la tranchée adverse. On voit aussi se multiplier les engins à tirs courbes (le crapouillot). L'artillerie installée à l'arrière joue un rôle décisif pour préparer les assauts en écrasant au préalable les positions ennemies.
Tout au long de l'année 1915, l'artillerie allemande est en nette supériorité et rend les tentatives de percées inutiles et meurtrières :
- La Champagne - L'Artois - Les Vosges - L'Argonne
A l'est , l'empire ottoman entré aux côtés des puissances centrales isole la France et le Royaume-Uni de son allié russe. A partir de fevrier 1915, les Anglais et les Français mènent une offensive pour maintenir le contrôle des détroits du Bosphore et des Dardanelles qui se révèle un échec. L'année 1916 est marquée par l'offensive allemande sur Verdun à partir du 21 février jusqu'en décembre 1916 face à une armée française qui tient bon sous le commandement de Pétain et l'offensive franco britannique sur la Somme à partir de juillet jusqu'à octobre 1916.
L'année 1917 est notamment celle de l'échec de l'offensive du Chemin des Dames à partir du 16 avril 1917 l'Oise à la montagne de Reims et du début d'un mouvement de mutineries. Des combats continuent en Flandres ou les Anglais reprennent les crêtes de Messines le 7 Juin , à Verdun où les troupes allemandes sont repoussées à leurs positions de fevrier 1916. 1917 est aussi l'année qui voit l'entrée des Etats unis dans le conflit au côtés de l'Entente mais aussi la sortie de la Russie du conflit confronté à deux révolutions.
Alphonse Louis GORON est né le 20 janvier 1875 à Dugny dans le département de Seine-Saint-Denis (93). Il était le fils d'Alphonse Louis GORON et d'Augustine Désirée Bronard. Il était l'aîné de 8 frères et soeurs. Son niveau d'instruction générale était de 2, c'est-à-dire qu'il savait lire et écrire, celui-ci était aussi militaire exercé. Il avait des cheveux et des sourcils châtains, des yeux bleus, un grand front, un nez et une bouche "moyens". Son visage était "pleins", son menton rond et mesurait 1m61. Alphonse Louis était marié à Juliette Bude. Il était employé de commerces dans le domaine des fourrures.
Monsieur Goron fut appelé à l'activité par suite de mobilisation générale du 1er août 1914. Il fut incorporé dans la 1ère compagnie du 18ème régiment Territorial d'Infanterie à Versailles. Son numéro de matricule était 2831 et sa classe d'incorporation le numéro 1895. Il fut récompensé par sa nomination en tant que caporal le 15 novembre 1915. Monsieur Goron a participé aux campagnes militaires contre l'Allemagne du 4 août 1914 jusqu'en 1917. En effet le 17 octobre 1917 à 13h30, il est tué aux carrières d'Haudremont (Meuse) par éclats d'obus. Sa mort le libère administrativement de son service militaire( le 10 novembre 1924). Il n'a reçu aucune décoration durant la Grande Guerre.
Goron Alphonse Louis est malheureusement mort à 13h30 le 17 octobre 1917 (il avait 42 ans et presque 4 mois ) aux carrières d'Haudremont ( Meuse 55).Il est décédé sur le coup après avoir reçu des éclats d'obus .Aucun prénom n'est inscrit sur le monument aux morts de Saint-Nom-La-Bretèche ,mais le prénom "Louis" est inscrit sur la plaque commémorative de l'église de Saint-nom-La-Bretèche .
Document réalisé par: Nora MASFRAND, Noémie VERDIER et Juliette PALLOIS, classe de 3-2 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Journal de marche du jour du decès : Notre soldat est introuvable dans le journal de marche, cela s'arrête à 1916 hors celui-ci est mort en octobre 1917.
Gustave DHOUAILLY est né le 3 février 1880 à Crévecoeur-Sur-L'escaut, fils de Edouard DHOUAILLY (Son père) et Aurélie Gamière (Sa mère).Gustave DHOUAILLY était un homme de 1 mètre 73 aux yeux gris-bleu et aux cheveux chataîn clair. Il a été charpentier puis maçon. Avant de partir à la guerre, il s'est marié avec Berthe Albertine Guyard avec laquelle il a eu une fille née le 22 novembre 1912. Il était domicilé à St-Nom-La-Bretêche par suite de mobilisation générale par decret présidentiel du 3 août 1914,Gustave DHOUAILLY est arrivé au 5 ème régiment d'infanterie le 13 août 1914 et passé au 24 eme régiment d'infanterie le 2 juin 1915.
C'était un soldat d'élite toujours prêt pour les missions périlleuses et il s'est distingué en maintes circonstances notamment au combat du 25 semptembre 1915 ou il a été tué en mettant sa mitrailleuse en batterie devant la première ligne d'attaque
Il a reçu la croix de guerre et a été inhumé à Vierzy dans l'Aisne, son nom est sur le monument aux morts de St-Nom-La-Bretêche.Il est mort pour la France, il avait 35 ans, 7 mois et 2 jours.
Document réalisé par : LAFON Victor et KOEHLER Evan, classe de 3-3 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
CHARLOT Robert naquit le 27 janvier 1897 à Argenteuil dans le département du Val-d'Oise (95).Il était fils de FORTUNE Auguste et de FOULLON Julia. Son niveau d'instruction était de 4, il possédait donc une instruction primaire très développée. Il avait les cheveux châtains foncés, les yeux verdâtres, le front de hauteur «moyen», un grand nez, un visage assez long, il avait aussi une grande bouche et des lèvres épaisses. Il mesurait 1m71. A la limite de la main gauche et au poignet de la main droite s'y trouvaient des cicatrices de coupures. Avant la guerre, sa profession était Elève-maitre à l’école normale (il allait devenir instituteur).
Il fut incorporé sous-lieutenent au 65ème régiment d'infanterie en 1916 à Versailles (78). Son numéro de matricule était le 32, il était contre l'Allemagne ( du 11 janvier 1916 jusqu'à sa mort le 20 juillet 1917). Il a eu la médaille militaire.
CHARLOT Robert est malheureusement mort le 20 juillet 1917 au cours de la bataille de Moulin-sous-Touvent (dans l'Oise) à l'âge de 20 ans , 5 mois et 24 jours, il a été tué par l'ennemi par balle au ventre, aujourd'hui son nom est inscrit sur le monument aux morts de Saint Nom la Bretèche et son acte de décès porte la mention Mort pour la France
Document réalisé par : MOREAU Whitney, LORTET Calliste et HAMON Julie, classe de 3-4 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Henri Charles Marie BOSSARD est né le 1er Janvier 1890 à St-Nom-La-Bretèche dans le département de la Seine-et-Oise (78). Il était le fils de Théophile Arnaud BOSSARD, cultivateur de profession (il était lui même le patron) et de Marie Josèphe DUBOIS, cultivatrice de profession elle aussi. Henri travaillait en tant que menuisier chez Bude. Son niveau d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée.Henri Charles Marie avait les cheveux noirs, les yeux châtains verdâtres, son front était vertical, grand en hauteur et moyen en largeur, visage plein, un dos réctiligne, un nez avec une base horizontale, une hauteur et une largeur moyenne. Il faisait 1m72.Son épouse s'appelle Berthe Louise Julie Le PECARD et ils se sont mariés le 1er février 1914 devant la mairie de Saint-Nom-la-Bretèche. Lors du recencement de 1911, Henri Charles Marie Bossard n'avait ni frère ni soeur, il était donc fils unique.
Henri Charles Marie Bossard fut incorporé en 1910 à Versailles au 21°régiment d'infanterie coloniale (21°RIC) sous le matricule 2026. Lors de la guerre, il fut soldat de deuxième classe et son grade était Marsoin. Son régiment participa à de nombreuses batailles mais lui ne fit malheureusement que : Neufchateau (22 août 1914), la célèbre bataille de la Marne (6 septembre 1914), Bois de Ville (25 septembre 1914) et enfin et très malheureusement, Massiges le 3 février 1915 où il sera porté disparu en combattant courageusement lors d'une bataille épique.
Extrait du journal de marche du 21° le 3 février 1915 : "La Main de Massiges (3 février). -Le 3 février à 10 heures, après une forte préparation d'artillerie, l'ennemi donne l'assaut sur la Main de Massiges avec trois régiments de front. Le 21° supporte le gros de l'attaque, qui débute par l'explosion de trois gros fourneaux de mine sur les tranchées de l'annulaire, occupées par nos éléments de 1er ligne. [...] Le tir de l'artillerie allemande s'allonge et son infanterie débouche, se précipitant sur les entonnoirs dont elle réussit à déloger, malgré leur résistance, les quelques survivants encore étourdis par les explosions [...]. Le commandant Moreau et le capitaine Delasalle tentent un dernier effort et ramènent vers les 1eres lignes quelques hommes encore disponibles. Tout deux sont grièvement blessés et tombent aux mains de l'ennemi. Au Médius tenu par le 2ème bataillon et son énergique chef, le capitaine Bonnard, les vagues sont reçues par une vive fusillade qui déconcerte les assaillants et le combat s'engage dans les boyaux où les Allemands sont arrêtés n'ayant réussi à progresser que sur les points d'explosion de leurs mines. Mais la position de l'annulaire a cédé, prise de front, enfilée à droite et à gauche et barrée au sud par une concentration puissante d'artillerie. [...] La situation devient critique. [...] les Allemands déciment les défenseurs du Ravin des Abeilles. Toutes les liaisons téléphoniques sont coupées. Des barrages sont établis et nos réserves engagées, les défendent avec fureur malgré la supériorité en nombre et en armemant de l'ennemi, qui dispose d'une grande quantité de grenades, engin presque encore inconnu de nos hommes. Enfin notre résistance acharnée réussit à enrayer la progression des colonnes d'attaque qui s'arrêtent à bout de souffle mais se maintiennent sur l'annulaire et sur les premières tranchées du médius et du Cratère. Vers le Sud, les renforts demandés par le colonel van Vatermeulen arrivent au promouvoire: 2 compagnies des 8°et 22° Calonial. 3 compagnies du 24° Colonial [...] . Trois contre-attaques sont décidées sur les positions ou portions de positions conquises par l'ennemi. Elles se déclanchent à minuit 30, dans la nuit du 3 au 4. L'attaque de droite, sur le Cratère, échoue [...] . La contre-attaque du centre menée par le bataillon Barbazan et les débris du 1er bataillon enlève les 1ère et 2ème lignes occupées par l'ennemi. Sur le Médius, les Allemands sont rejetés jusqu'à notre ancienne première ligne."
Henri Charles Marie Bossard combattit courageusement contre l'Allemagne du 7 août 1914 au 3 février 1915, lors de sa campagne il n'eut aucune blessure connue et ne fut pas décoré ,et son acte de décés ne porte même pas la mention "Mort pour la France". Il repose aujourd'hui à Massiges (dans une tombe vide).
Document réalisé par : RAULIN Alexis, BATISTA Vasco, COLIN Bastien et BROCHET Maxime, classe de 3-3 2020
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BLAVETTE Marius naquit le 30 septembre 1896 à Saint-Nom-la-Bretèche et possédait le numéro 25 comme numéro d'ordre. Il n'était pas marié , il avait les cheveux bruns, les yeux marrons clair, un front large, un nez droit , un visage plein allongé avec une grande bouche et des lèvres épaisses ainsi qu'un menton fuyant à fossettes il mesurait 1m74. Il était charron forgeron .
Marius fut incorporé a Versailles et avait comme numéro de matricule 1942. Il était soldat de 2eme classe. Il était scarifié au niveau de la poitrine. Celui ci possédait une médaille militaire et une croix de guerre.
Malheureusement Marius BLAVETTE mourut le 15 décembre 1916 à l'âge de 20 ans à Louvemont-Côte-du-Poivre (dans la Meuse), village détruit lors de la Première Guerre mondiale. Village proche de Verdun . La date et le lieu de sa transcription est le 18 mars 1921 à Saint-Nom-la-Bretèche. Il fut tué par l'ennemi. il fait partie de la mention mort pour la France le 15 décembre 1916 et sera présent sur le monument aux morts de Saint-Nom-la-Bretèche
Document réalisé par : BERDUGO Sarah, VILLARD Alicia et POLONSKY Eva, classe de 3-4 2020
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Joseph René Louis Bannier naquit le 15 mai 1893 à St Nom La Bretèche dans le département de la Seine-et-Oise (78). Il était le fils de Louis Bannier, restaurateur de profession chez Patroi au restaurant "Glycine restaurant" (aujourd'hui l'auberge de St Nom) avec sa femme Maria Stalin. Il travaillait en tant que menuisier chez Paul Bude et avait un frère Albert qui était serrurier. Son niveau d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait les cheveux châtains, les yeux marron clair , le front vertical, un nez moyen et un visage plein et large. Sa bouche était grande, il avait des lèvres épaisses et un teint coloré. Il faisait 1,73 m et avait des cicatrices dont une à la main gauche, une à la jambe droite et une au front. Il n'était pas marié et n'avait donc pas d'enfants.
Il fut incorporé le 28 novembre 1913 au 1er régiment du Génie et immatriculé à Marly Le Roi sous le numéro 3177 au corps et 827 au recrutement. Lorsqu'il arriva au corps, il fut soldat de 1ère classe et son grade était brigadier. Il fut envoyé pour se battre contre l'Allemagne du 2 août 1914 au 16 juin 1917.
Blessé le 15 juin 1917 à Vailly sur Oisne par éclats d'obus, il succomba à ses blessures le 16 juin 1917 dans l'ambulance. Il fut inhumé dans l'Aisne, dans la nécropole de Vauxbuin. Son nom est gravé sur le monument aux morts de st Nom La Bretèche (78). Il a été décoré de la médaille militaire en 1919 et son acte de décès porte la mention "Mort pour la France".
Document réalisé par : BANNIER Clara, BANNIER Romane et LANDA Chloé, classe de 3-1 2020
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Léon Ernest Constant Lefèvre, né le 18 juillet 1881 à Villeparisis, 77 Seine-et-Marne en France était un homme assez petit, brun, avec des yeux marron, un front ordinaire, un nez fort, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale. Ses parents étaient épiciers mais son père, Louis Jules Lefèvre est mort le 5 mai 1898.Il habitait avec sa mère, Henriette Pauline Victorine (celle-ci se faisait appeler Victorine) et ses frères et soeurs en 1901 (Georges, Paul, Juliette et Victorine). Entre 1906 et 1911, sa mère habitait toujours à Crespières, mais pas lui, il devait sans doute habiter ailleurs. Il était charretier avant d'être appelé pour la guerre. Il avait un niveau général d'instruction 2.
Il avait comme numéro de matricule 3054 au Corps et 018850 bis au Recrutement. Il a été incorporé au 24e régiment d'infanterie et était soldat de seconde classe. Il s'est battu contre l'Allemagne le 12 août 1914 et a été capturé.
Il est mort le 11 mai 1915 en captivité suite à une maladie et a été enterré à Sarrebourg. Il est sur le monument aux Morts de Crespières et à la mention "Mort pour la France" mais il n'a pas reçu de décorations.
Document réalisé par : Flora COULON, Faustine LE BIHAN et Tiphaine BENTZ, classe de 3-1 2020
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Marcel Albert Célestin FERET est né le 14 septembre 1895 à Davron dans le département de la Seine-et-Oise (78). Il était le fils d'Augustin Louis François FERET, journalier et de Célanie Estelle BILLARD, journalière. Il travaillait en tant qu'ouvrier agricole pour M. ROUSSEL et était fils unique. Son niveau d'instruction était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait des cheveux et des sourcils châtain foncé, des yeux marron, un front bas, un nez "fort". Son visage ovale et il mesurait 1m61.
Il fut incorporé au 82e régiment d'infanterie et immatriculé à Versailles sous le numéro 5433 au Corps et 7738 au Recrutement.Lorsqu'il fut mobilisé, il fut soldat de seconde classe.Il combattit contre les Allemands du 19 décembre 1914 au 27 septembre 1915.Les différentes campagnes qu'il menait furent celles du 19 décembre 1914 au 27 septembre 1915 contre l'Allemagne.
Marcel Albert Célestin FERET mourut malheureusement le 27 septembre 1915, à 20 ans, à La Fille Morte dans le département de la Meuse âgé de 20 ans. Il fut tué à l'ennemi. Il fut inhumé au cimetière militaire de la forestière à la Chalade (Meuse) le 7 mars 1924. Il reçut la mention Mort pour la France pour son sacrifice suprême. Son nom est gravé sur le monument aux Morts de Crespières (78).
Document réalisé par : Louise COLAS-FOUCHARD, Diane MOREAUX et Marie LE MAU DE TALANCE, classe de 3-5 2020
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DALIFARD Louis Ernest naquit le 24 août 1895à St-Germain en Laye dans le département des Yvelines (78). Il était fils unique d'Ernest DALIFARD et de Louise Caroline JAFFRAY et il n'avait ni femme ni enfant. Il travaillait en tant que cultivateur. Son niveau d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait des cheveux châtains clairs, des yeux de couleur "gris bleu", un front haut et un petit nez, son menton était rond, son visage plein, des lèvres minces et il mesurait 1m70.
Il fut incorporé le 19 décembre 1914, au 3ème régiment du Génie et immatriculé à Poissy sous le numéro 11130 au Corps et 5404 au Recrutement. Lorsqu'il arriva au Corps le 20 décembre 1914, il fut soldat de 2nd classe et son grade était sapeur. Il fut envoyé aux armées le 5 avril 1915. Il combattit les Allemands du 20 décembre 1914 au 8 juin 1915. Les différentes campagnes qu'il menait furent celles du 20 décembre 1914 au 8 juin 1916 contre l'Allemagne
DALIFARD Louis Ernest nous quitta le 8 juin 1916 aux Eparges dans le département de la Meuse âgé de 20 ans. Il fut tué par l'ennemi, il reçut la mention Mort pour la France pour son sacrifice suprême.
Document réalisé par : Jonah RUBIN, Mathis DUPUIS et Malo CAPPELE, classe de 3-2 2020
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André Avisse naquit le 20 juin 1895 dans la commune de Beynes en Seine-et-Oise (aujourd'hui les Yvelines, 78). Il était le fils d'Eugène Avisse né en 1857, charreteur de profession et de Paule Gauthier, couturière de profession. Il était fils unique et travaillait en tant que journalier agricole. Il avait un visage ovale, des cheveux châtain clair, des yeux gris orangés, un front de taille moyenne, un nez rectiligne et mesurait 1m 65cm. Il avait un niveau d'éducation générale de 3, il possédait donc un bon degré d'instruction, il n'a jamais eu d'épouse ni d'enfants. Sur le recensement de 1911, il habitait à côté de ses parents dans la rue Galon (qui n'existe plus aujourd'hui) au numéro 134 dans la petite commune de Beynes.
Recruté dans l'armée le 19 décembre 1914 à Versailles (78), il est incorporé au 131e régiment d'infanterie le jour même. Immatriculé 1080 au Recrutement, 8349 au Corps en tant que soldat de 2nd classe lorsqu'il arriva au régiment. Combattant dans la forêt d'Argonne, il vécut un calvaire sous les bombardements allemands, les tirs d'obus et autres atrocités.
Avisse André est mort le 13 juillet 1915 tué par l'ennemi dans la forêt d'Argonne (chevauchant la Marne) lors d'une attaque des Allemands avec de l'artillerie lourde, des liquides enflammés, et des bombes asphyxiantes. L'artillerie française riposte et fait reculer les Allemands. Plus tard dans la journée l'attaque française est lancée mais se fait arrêter par les mitrailleuses allemandes. Il y a eu beaucoup de morts dont Avisse André à l'âge de 20 ans. Il figure sur les monuments aux Morts de Crespières, Beynes et de Chavenay, la date de sa transcription est le 15 janvier 1916. Il a eu comme décoration la mention Mort pour la France. Nous n'avons pu avoir d'informations sur son inhumation.
Extrait du journal de marche du 131ème R.I. le 13 et le 14 juillet 1915 (date de mort d'Avisse André): "On prévoit une attaque et des ordres sont donnés pour y parer le 131ème régiment d'infanterie est fractionné et porté [...] Les Allemands arrosent d'obus de gros calibres, les ravins et les crêtes et son tir se précise. Ils ont réussi à passer à la Courdine mais sont arrêtés devant les ouvrages 12a, 12b, 12c par les défenseurs. Les éléments de renfort du 131ème RI gravissent les crêtes de la Fille-l'iorde les pentes Sud du plateau de Bolande, et sont engagées successivement. Les tentatives d'avances sont empéchées par le feu très nourri de l'adversaire. L'artillerie francaise répond énergiquement au feu des pièces ennemies: son action est très efficace et prépare le terrain pour une contre-attaque. Elle se produit vers 17h30 quand la préparation par l'artillerie est jugée suffisante. Malgré un terrain des plus difficile, des souffrances très grandes provoquées par les gaz délétères et de très sérieuses pertes, les fantassins s'élancent à l'assaut du plateau d'où l'ennemi est chassé et le rejettent vers le ravin des Lieurissons. Notre progression est arrêtée par le tir de mitrailleuses qui nous prennent d'enfilade. Nous nous installons sur les pentes du plateau."
Document réalisé par : Erwin Thomas-Beaulieu, Victor BILLET et Antoine KIM, classe de 3-2 2020
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Charles François Bizé est né le 7 février 1875 dans la communes Chavenay dans le département Seine-et-Oise (aujourd'hui les Yvelines, 78). Il est le fils de Charles-Jean Bizéet D'adelphine Mathilde Herse. Charles François avait les cheveux et sourcils blonds, ces yeux étaient bleus, il avait un front ordinaire, un nez et une bouche de taille moyenne, un menton rond et un visage allongé. Il mesurait 1m82.
Charles François Bizé fut incorporé le 16 novembre 1896. Il fut convoqué le 1er août 1914 suite à la mobilisation générale. Arrivé le 4 août 1914 au 4ème régiment d'artillerie à pied, il passe le 16 avril 1916 au 6ème régiment d'artillerie a pied. Son numéro de matricule au recrutement est 2745.
Il a mené un campagne contre l'Allemagne du 9 aout 1914 au 9 février 1917.
Il est malheureusement mort le 3 février 1917 à 41 ans suite à une maladie contractée en service. Prénom "C" inscrit sur le monument aux morts de Chavenay.
Document réalisé par : Jeanne LERCERF, Danai ANDREOPOULOU, Vita VEZINA, classe 3e2 2020
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Eugène Charles Rault, un soldat d'origine Française (qui a combattu dans l'armée Française pendant la première guerre mondiale) est né le 10 janvier 1877 à Feucheurolles, un petit village dans la Seine-et-Oise maintenant appelée les Yvelines (78).
Il a été recruté pour la première guerre mondiale à Versailles, une ville proche de Feucherolles (dans le 78), son matricule au Recrutement était le numéro 2877, c'était un soldat de 2nd classe qui était au 228 Régiment d'Infanterie (228e RI). Il était de la classe d'âge 1897.
Son nom a été transcrit le 14 mai 1915 sur le monument aux Morts de Feucheurolles dans la Seine-et-Oise maintenant appelée les Yvelines (78). Il a vécu a Feucherolles, un petit village dans les Yvelines appelé avant la Seine-et-Oise (78). Il a lâché son dernier souffle dans l'ambulance numéro 3 de la 53ème division de réserve de la Somme suite à de malheureuses blessures de guerre. Il est donc malheureusement décédé le 02/12/1914 à l'âge de 37 ans à Etinehem qui se situe dans le département de la Somme (80).
Document réalisé par : CARABOT Eden, STIENNE Athénaïs, classe de 3-4 2020
Je naquis le 10 janvier de l’année 1877 en Seine et Oise sous le nom de « Eugène Charles Rault ». Etant fils de Louis Marie Rault et de sa femme Anne Marie Roichonne, je vécus à Feucherolles la majeure partie de ma vie. C’est dans ce petit village que je me mariai avec ma femme, Léonie Rault. J’eus une fille, Marcelle Rault qui fut ma fierté et ma joie. J’étais encore manouvrier, lorsque je dus accomplir mon devoir en me rendant à la guerre. A cette époque je mesurais 1m57, portais les cheveux châtains et possédais des yeux gris sur un visage ovale terminé par un menton rond. J’étais également doué du niveau trois d’instruction, autrement dit, je savais lire, écrire et compter.
Je suis incorporé le 14 novembre 1898 soldat de 2ieme classe et envoyé en disponibilité le 24 septembre 1899 dispensé selon l’article 21 car j’étais l’aîné d’orphelins et passé dans la réserve de l’armée d’active le 1er novembre 1901. J’ai été rappelé le 3 Aout 1914 après l’avis de mobilisation générale. Je me rendis donc à Versailles où j’obtins mon nouveau statut de soldat de deuxième classe matricule 2 877.
Je fus blessé sur le front lors de la guerre des tranchées le 2 décembre 1914 à Etinchem et je mourus à la suite de mes blessures dans l’ambulance qui me ramenait à l’Arrière le 2 décembre 1914 à l’âge de 37 ans.
Document réalisé par : RICHARD Louis et RUSSO Nicolas 2017
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Auguste Emile LIEGE est né le 14 mai 1892 à Bernoyer Ponthieu dans la Somme. Il n’a pas connu son père. Auguste Emile a les cheveux châtains, les yeux gris, la bouche petite et le menton à fossettes. Il est de petite taille : 1,62 mètre. Il porte une cicatrice au menton. En 1912, il est condamné à un mois de prison avec sursis pour violence. Au moment de son incorporation il habite Feucherolles et exerce le métier de briquetier.
Il est incorporé le 8 octobre 1914 avec le matricule 487 au bureau de recrutement de Versailles dans le 165ème Régiment d’infanterie. Il a fait campagne contre l’Allemagne du 2 aout au 14 décembre 1914. Il est noté sur son registre militaire qu’il a toujours eu une belle conduite au feu.
Il est tué à son poste de combat aux Jumelles d’Ornes le 14 décembre 1914. Il est décoré de la croix de guerre avec étoile de bronze.
André Lavault est né le 7 octobre 1896 à Feucherolles dans le département de la Seine et Oise (78). Il était le fils de Marie Louis Lavault, marchant laitier et sa mère Marie Fanny qui n’avait pas de profession. André était cultivateur et il n’avait aucun niveau d’instruction. Il avait des cheveux et des yeux châtains, un front moyen, un nez rectiligne, un visage ovale et il mesurait 1m66.
Il s’est engagé volontairement pour la durée de la grande guerre le 7 septembre 1914 à la mairie de Versailles. Il est arrivé au corps le 11 septembre 1914.Il était tirailleur de seconde classe et il appartenait au 13ème bataillon de chasseur à pied puis au 6ème bataillon de chasseur alpins.
Son numéro de matricule est le 437 au recrutement à Versailles. Ensuite une fois intégré au Corps, son matricule est le 4393 de classe 1916.
André Lavault mourut malheureusement le 27 décembre 1914 à l’âge de 18 ans. Il fut tué à l’ennemi dans la commune de Mont Saint-Eloi, dans la forêt de Berthonval dans le département du Pas-De-Calais en France.
Il se fit enterrer au cimetière de Feucherolles. André Lavault est inscrit sur le monument au mort de Feucherolles avec mention « mort pour la France »
Document réalisé par : Alex BRUYANT, Maxime PETIN, Romain DAVID, Axel ROUVROY, classe de 3-5 2020
André Louis LAVAULT est né le 7 octobre 1896 dans la commune de Feucherolles(78), fils légitime de Marie Louis et de Marie Fanny Villot. Il est cultivateur au moment de son incorporation. D'après le registre incorporation, il avait des cheveux châtains; des yeux "châtains"; un front moyen et un visage ovale. Il avait aussi un nez rectiligne et il mesurait 1m66.
Il s'était engagé volontairement pour la durée de la guerre le 7 septembre 1914 à la mairie de Versailles. Il est arrivé au corps de régiment le 11 septembre 1914 dans la classe 1916, matricule de recrutement 437; il était tirailleur de 2eme classe appartenant 13e bataillon de chasseurs à pied (13e BCP) puis 6eme bataillon de chasseur alpin.
Il est mort au combat le 27 décembre 1914 au bois de Berthonval (62). Il a reçu le titre de "Mort pour la France". Son acte de décès a été transmis à Feucherolles(78).
Document réalisé par : Olivier BOURDON et LE GALL Victor 2017
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Raymond Alfred MEURO naquit le 8 Juillet 1896 à Davron dans le canton de Poissy et dans le département de la Seine-et-Oise (aujourd'hui les Yvelines). Raymond à pour mère GLENUS Marie Aude Madelaine Adeline (qui accoucha de lui à 20 ans, à 10h du soir). Elle était blanchisseuse. Son père biologique est inconnu mais il a été légitimé en octobre 1897 par l’époux de Marie, Alfred Meuro. Raymond exerçait le même emploi que son père adoptif chez le même employeur, c’est-à-dire maçon chez Solaire. Ses sœurs se nommaient Marthe (née en 1900), Raymonde (née en 1902) et Renée (née en 1904). Le jeune homme avait des cheveux châtains, un nez rectiligne, un front de taille moyenne et un visage de forme ovale. Il mesurait 1m67. Il n'avait jamais fait d'études (il ne savait ni écrire ni lire). Son dernier lieu d'habitation ( au moment de sa mobilisation) était à Feucherolles
Sa classe d'incorporation était 1916 mais il fut engagé volontaire pour 4 ans le 7 septembre 1914 comme chasseur de 2ieme classe à Versailles et son numéro de matricule est 441 au recrutement de Versailles. Malgré son dévouement, il n'a pas reçu de décorations.
Il mourut le 27 Juillet 1914, tué à l'ennemi dans le Nord-Pas-de-Calais au Bois de Berthonval dans la commune de Mont-Saint-Eloi à 18 ans. Sa mort fut officialisée le 7 novembre 1915 à Feucherolles. Il ne fut pas inhumé. Après sa mort, son nom fut inscrit sur le monument aux morts (son numéro d'ordre est 17) à Feucherolles, devant la mairie. Il a été déclaré "Mort pour la France".
Document réalisé par : PASCO Chloé et PAREL Margaux 2017
Je naquis le 28 août 1895, dans le village de Chavenay, en Seine-et-Oise. Mes parents, nommés Jules Octave Connen et ma Marie Colloëe m’appelèrent Augustin. Je grandis, j’appris à lire et à écrire, et j’appris le métier de mon père : charretier, tandis que ma mère restait à la maison pour s’occuper de moi. Je n’eus ni frère, ni sœur et je devins tranquillement l’homme que je suis aujourd’hui : les cheveux châtains clairs, les yeux bleus clairs dans un visage étroit, avec un menton fuyant, un front haut moyen, un nez cave et petit et des petites lèvres épaisses. Je mesurais un mètre cinquante-neuf, donc j’étais de petite taille. Je portais une cicatrice au poignet gauche, un vieux souvenir de brûlure.
J’habitais depuis peu à Feucherolles, un village près de Chavenay, lorsque la guerre commença. Je fus incorporé le 19 décembre 1914 Comme tous les hommes de mon âge, je dus partir à la guerre, en tant que soldat de 2e classe. Je le concède, je ne pensais pas que la guerre durerait aussi longtemps : c’était tout simplement l’horreur, les combats, la peur, la boue, les blessures : tout cela était insupportable. Je n’en pouvais plus.
Le 19 décembre 1914, mon régiment, c’est à dire le 176eme régiment d’infanterie fut déplacé pour combattre en Turquie, à Seddul Bahr le 21 juin 1915. C’est là que je suis mort. Lors d’un assaut je reçus une balle dans les reins. La douleur fut atroce et je restai longtemps. Allongé dans ma boue, me vidant de mon sang, je pensai une dernière fois à mes parents avant de fermer les yeux pour toujours. Je suis depuis porté disparu. Mon corps n’a jamais été retrouvé.
Document réalisé par : PALLOIS Charlotte et KUOCH Lorie 2017
Léon Ménager naquit le 3 février 1897 à Evreux dans l’Eure. Sa mère était domestique à sa naissance. Il a été adopté par le conjoint de sa mère en juin 1897.Il réside à Thiverval en Seine et Oise au moment de son incorporation et est célibataire. Il mesurait 1.57m, était blond avec des yeux marron. Il avait une grande bouche mais des lèvres minces et un menton à fossettes.
Il est incorporé le 11 janvier 1916 comme soldat de 2ieme classe dans le 39ieme régiment d’infanterie sous le matricule 15951 puis le 12 novembre il passe dans le 74ème Régiment d’infanterie.
Le 23 Juillet 1918 il meurt « tué à l’ennemi » à Oulchy la ville dans l’Aisne à 21 ans. Il porte la mention mort pour la France.
Anatole Edmond Solaire naquit le 3 juillet 1888 à Feucherolles dans le canton de Marly le Roi et le département de Seine-et-Oise à l'époque, aujourd'hui les Yvelines. Son père Jules Solaire était cultivateur, il ne faisait donc pas spécialement partie d'une entreprise et sa mère Mathilde Ollivon était femme au foyer (leurs niveaux d'instruction étaient respectivement de 2 et de 3). Ils habitaient tous deux à feucherolles et y sont restés jusqu'à leur mort. Le 5 janvier 1913, à 25 ans, Anatole Edmond habitait à . Et le 3 janvier 1914 (un an avant sa mort), il se maria avec Hélène Felicie Berseron.C'est seulement quelques mois avant sa mobilisation ( 14 mai 1914) qu'Anatole Edmond et sa femme déménagèrent à Billancourt, 103 rue de La Plaine pour ensuite déménager à nouveau le 25 juillet 1914 à Billancourt, 73 avenue Victor Hugo. Anatole Edmond avait plusieurs soeurs ainsi que de nombreux frères. Avant d'être soldat, il était journalier et son niveau d'instruction général était de 2. Il était brun et avait les yeux marron. Il avait un visage ovale, un nez moyen, une bouche moyenne, un front ordinaire et un menton rond. Il mesurait 1,68m, ce qui était, même à l'époque, en dessous de la moyenne nationale.
Il a été mobilisé à Feucherolles le 3 août 1914, a été recruté à Versailles (numéro de matricule 2132) et son numéro de classe était 1908. Le 15 juin 1912, il a été condamné par jugement contradictoire du tribunal correctionnel à Versailles à trois mois de prison pour coups et blessures. Il a d'abord été affecté au 40eme régiment d'Artillerie (numéro de matricule: 2380 ) puis au 22eme régiment d'artillerie. Et c'est le 10 mars 1914 qu'il est passé au 3e régiment d'artillerie coloniale (RAC), au grade de 2e canonnier servant et son numéro de matricule était 2132 de nouveau. Anatole Edmondà débuté les campagnes militaires le jour de sa mobilisation et les a arrêté le 24 septembre 1915(jour de sa mort) et a participé aux contre-offensives . Aucune décoration ne lui a été remise par la suite.
Malheureusement, il succombât au front et mourut le 24 septembre 1915 (la même année que le génocide des Arméniens) à l'âge de 27 ans 2 mois et 21 jours précisément à Souin-Perthes-Lès-Hurlus en Marne (51) tué par l'ennemi pendant l'offensive des Allemands ,durant la bataille de Champagne.Hélène Berseron, elle, habitait à Feucherolles le jour de la mort de son mari. Il a obtenu la mention Mort pour la France et il a été inhumé dans la Marne (51) à Somme Suipe à la nécropole nationnale, son numéro de tombe est le 3410. Tous ces faits énoncés sur sa vie de soldats meurtri explique sa présence sur le monument aux mort de Feucherolles. L'acte de Décès de SOLAIRE Anatole Edmond a été transcrit le 24 décembre 1915 (3 mois précisément après sa mort) par le maire de Feucherolles de l'époque.
Extrait du journal de marche, l'anné de mort de notre soldat:" Combat du 15 mai 1915 (ouvrage Pruneau).Le 15 mai, à 18heure 30, après avoir fait jouer trois fourneaux de mine devant l'ouvrage Pruneau (à l'ouest de Ville-sur-Tourbe, {...}) , l'ennemi envahit l'ouvrage et veut déboucher sur la Tourbe. Les réserves accourent et arrêtent l'ennemi qui est ensuite décimé par une pièce de 75 placée en caponnière dans l'ouvrage du Calvaire.A la faveur de son hésitaion, une contre-attaque est montée. L'artillerie de la 3e D.I.C comprenant le groupe Guerrini {...} exécute un engagement parfaitement réussi grâce auquel nos fantassins réoccupent le terrain perdu et font 400 prisionners.A cette attaque, se distingua particulièrement la 121e batterie du 3eme R.A.C., batterie de bombardiers {...}, engagée pour la première fois, qui perdit le lieutenant Geoffroy, mais où le canonnier Spekaert fit deux prisonniers"
Document réalisé par : RUSSO Clémence, SERIGNAC Esteban, CORREGE Gaspard, classe de 3-1 2020
Je suis né le 3 juillet 1888 à Feucherolles. J'étais le fils d'un cultivateur patron, Jules Solaire et de Mathilde Ollivon. J’étais marié avec Hélène Berseron depuis janvier 1914. J'avais les cheveux bruns et les sourcils bruns, les yeux bruns également, un visage ovale et le menton rond. J'étais journalier et j'habitais à Feucherolles. Mon niveau d'instruction est de 2, je savais donc seulement lire et écrire. Je n'avais ni frères, ni sœurs.
Lorsque je fus admis dans l'armée , on m'attribua le poste de canonnier servant dans le 3ieme régiment d’artillerie coloniale immatriculé sous le matricule 2132 au bureau de Versailles..
Malheureusement, le 24 septembre 1914, je mourus tué à l'ennemi à 28 ans. Je suis inhumé dans la nécropole nationale à Somme-Suipe , tombe 3410.
Document réalisé par : CORON Hector et DOYUYUR Can 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Je naquis le 23 juillet 1883 en Dordogne, fils de deux cultivateurs : Hypolite et Marie Lapierre. J’avais des cheveux châtains, des yeux bruns et un visage ovale. Je n’étais pas très grand car adulte, je mesurais 1m63. Durant mon enfance, j’avais suivi une instruction qui m’avait permis d’apprendre à lire, écrire et compter donc mon niveau d’enseignement était de type 3.
Au moment de la mobilisation, je n’avais qu’une trentaine d’années. A cette époque, je vivais à Périgueux et c’est d’ailleurs là-bas que je fus incorporé dans l’armée comme soldat de 2eme classe sous le matricule 710 au bureau de recrutement.
Malheureusement, je ne survécus que quelques mois à cette guerre car je mourus en septembre 1915, à Massiges, à cause d’un obus ennemi. On n’a jamais retrouvé mon corps A présent, mon nom figure sur le monument aux morts de Feucherolles, ville dans laquelle je vivais de 1902 à 1908. Mon acte de décès porte la mention mort pour la France.
Document réalisé par : ANSEAUME Matthias et DUQUET Léo 2017
Narcisse Désiré Raoul est né le 27 septembre 1895, à deux heures du soir dans le hameau de St Gemme, en haut de la ville à Feucherolles,canton de Marly-le-roi dans les Yvelines anciennement appelée Seine-et-Oise.Il est soldat d'origine française ayant combattu pendant la Première Guerre Mondiale, de 1914 à 1918. Né d'une union entre Ernest Eugène et Louise Victoria Raoul, de son nom de jeune fille Dujardin, travaillaient tous deux en tant que maçons pour Lenôt ainsi que Narcisse,avant d'aller à la guerre leur patron.Son niveau d'instruction étant de 3, signifie qu'il savait écrire, lire et compter, il possède une instruction primaire plus développée. Nous n'avons pas d'information sur sa situation familiale, s'il avait une femme ou des enfants au moment de partir à la guerre (sûrement car il était trop jeune, 19 ans, pour avoir une vie de famille) il avait en revanche une grande famille car il faisait partie d'une fratrie de 4 frères et 5 soeurs. Il avait les cheveux noirs, des yeux gris et un nez ordinaire. Son visage et son menton étaient ronds, il avait une petite bouche mais de grosses lèvres.
Sa classe d'incorporation était 1915, 1re partie de la liste de 1914, mais le lieu n'est pas indiqué. Son numéro de matricule était 153 à Versailles, son lieu de recrutement, puis est devenu 9815 au corps en 1915. Il a été décoré d'une Médaille Militaire et d'une croix de guerre. Il n'avait aucun antécédent judiciaire. Durant la guerre, aucune blessure n'a été déclarée mais plusieurs campagnes comme celle contre l'Allemagne du 19 décembre jusqu'au 28 septembre 1915 l'ont été. Il était soldat de la 12e Compagnie du 21ème Régiment de l'infanterie Coloniale et était de 2nd classe, de grade Marsouin. Il a été incorporé le 19 décembre 1914 et arrivé au corps le jour même.
Raoul Narcisse est décédé le 28 septembre 1915 à l'âge de 20 ans et 1 jour à Massiges dans la Marne (51) dans la commune de Virginy, rayé des contrôles le 29 septembre 1915. Il n'a donc combattu que la première année de la guerre et possède la mention Mort pour la France.La transcription a été faite le 17 septembre 1916 à Feucherolles. Sa mort est due à l'ennemi, il est mort des suites de blessures. Il demeure maintenant au cimetière communal de Feucherolles, dans les Yvelines, dans une tombe.
Extrait du journal de marche du 28 septembre 1915, du 21è régiment d'infanterie coloniale, le jour du décès de notre soldat, : "Le 28, la 3ème ligne, à Münsterberg, sur laquelle les Allemands s'étaient désepérément accrochés, est enlevée. Le commandant Le Boulanger qui a fait dégager une pièce de 77 abandonnée par l'ennemi au Cratère la fait mettre en action contre les lisières du Bois de Ville et les tranchées du Calvaire, prise d'enfilade. Son tir précis fait la joie de nos braves Marsouins et Bigors, heureux de renvoyer à l'ennemi les 1500 obus qu'il nous a abandonnés."
Pièce de 77 : le canon de 77 mm modèle 1896, en allemand 7,7 cm FK 96 (FK, Feldkanone : canon de campagne), est une pièce d'artillerie développée et produite par l'entreprise allemande Krupp tout à la fin du XIX e siècle.
Document réalisé par : GALLOIS Manon ,LASCOUX Soline, COINTRE Philippine et SAGEOT Ninon, classe de 3-3 2020
Narcisse RAOUL est né le 24 septembre 1895 à Feucherolles. Il est le fils légitime d’Ernest Eugène Raoul qui exerce la profession de laitier et de Louise Victoria Dujardin. Il a les yeux gris, les cheveux noirs, une petite bouche, des lèvres épaisses. Il mesurait 1,63 mètre. En 1911, j’habite chez mes parents à Feucherolles avec mes 8 frères et sœurs et j’exerce la profession de laitier.
Il a été recruté au bureau de Versailles sous le matricule 153 et incorporé au 21ème régiment d’infanterie coloniale sous le matricule 9815 le 19 décembre 1914 comme soldat de 2ème classe.
Il est tué à l’ennemi le 29 septembre 1915.
Document réalisé par : BERGERON Margaux et BACIOIU Justine 2017
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Monsieur Zimmermann, Jean Henri de son prénom, est né le 11 mai 1883 à Paris, dans le 10e arrondissement rue de Maubeuge. Il est le fils de Jules Alexandre Devismes qui ne le reconnait pas, officier de l'état civil du 10e arrondissement de Paris, et de Célestine Zimmermann. Sa mère Célestine a 23 ans à sa naissance, elle exerce le métier de domestique. Il s'est marié le 22 mai 1909 avec Adrienne (Philomène Charlotte) Bazier. Nous ne connaissons pas plus de ses caractéristiques physiques ni de son métier car il est absent du Registre d'Incorporation Militaire.
Il est recruté au 4ème bureau de la Seine sous le matricule 1948. Il a combattu comme soldat de 2eme classe dans le 405ème régiment d’infanterie qui est est un régiment créé provisoirement. Il est incorporé dans la classe 1903.
Jean Henri est porté disparu au combat le 28 septembre 1915 à Neuville Saint Vaast dans le Pas-de-Calais à l'âge de 32 ans, sûrement pendant les batailles de l'Artois. Il a été transcrit le 8 février 1921 à Feucherolles dans les Yvelines (anciennement Seine-et-Oise). Il porte la mention de "Mort pour la France". Nous ne connaissons aucune information sur son inhumation. Il est présent à la 30e place sur le monument aux Morts de Feucherolles, dans les Yvelines, et sur celui du 10e arrondissement de Paris. Paix à son Âme et hommage à tous les soldats tombés pendant cette guerre.
Document réalisé par : DEMEULENAERE Vincent, MARQUES Laurène, KARMANN Clara, RIGAUD Axel, classe de 3-4 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Marie Louis Lavault est né le 30 Aout 1887 à Dommartin dans la Nièvre . Son père Claude était sabotier et sa mère Marie Louise Raneuré sans profession. Son registre d’incorporation militaire le décrit assez petit (1.60m), il présente un visage ovale, une bouche et un nez moyen, des cheveux châtains et des yeux gris bleus .Il a une assez bonne instruction ( niveau 3) En 1913, il se marie avec Rose Solaire et exerce la profession de cultivateur à Feucherolles.
Il appartient à la classe 1907. Il est incorporé au 134ieme régiment d’infanterie le 8 octobre 1908 sous le matricule 9410 comme soldat de 2ieme classe. Le 28 septembre 1909 il passe caporal puis est envoyé dans la disponibilité le 25 septembre avec un certificat de bonne conduite. Il est rappelé à l’activité au moment de la mobilisation générale. Il est blessé le 2 février 1915 à Cambrin « plaie de la face par balle ». Le 10 octobre il est cité à l’ordre de la division car il s’est offert volontairement à plusieurs reprises pour aller reconnaitre les passages dans les réseaux de fils de fer ennemis et a toujours rapporté des renseignements très précieux. Il reçoit la croix de guerre avec étoile d’argent. Il passe au 151ieme régiment d’infanterie le 24 juillet 1915
Il meurt au grade de sergent tué à l’ennemi le 12 octobre 1915 à Mourmelon le Grand et porte la mention Mort pour la France.
Théophile Marie CRÉNO naquit le 7 février 1887 à Magoar, village des Côtes-d'Armor, anciennement appelées les Côtes-du-Nord (22), en Bretagne. Il était le fils de Jean CRÉNO et de Marguerite FLOHIR.
Son père travaillait comme sabotier et sa mère comme ménagère. Son niveau d'instruction est inconnu ainsi que ses caractères physiques. Sa situation familiale n'étant pas décrite, on peut supposer qu'il n'avait pas de femme ni d'enfant. Pour ce qui est de son parcours professionnel, nous n'avons aucune information.
Il fut incorporé dans la classe d'incorporation de 1907 au 50ème Régiment d'Artillerie de Campagne (R.A.C.) et fut recruté à Saint-Brieuc sous le numéro de matricule 1341. Il était canonnier, au grade de soldat de 2ème classe. Il évolua ensuite en 1915 dans le 6ème régiment d'artillerie à pied, 42ème batterie.
Théophile Marie CRÉNO est malheureusement mort des suites d’une maladie qu’il contracta en service : la tuberculose pulmonaire. Il fut évacué du front et hospitalisé une première fois de juin à septembre 1915 et obtint un congé de convalescence de 2 mois. Puis, le 15 août 1916, la Commission spéciale de réforme de Bordeaux le proposa à la réforme avec gratification en raison de son état de santé (« état cachectique prononcé »). Il mourut à Feucherolles moins de 3 semaines plus tard, le 3 septembre 1916, à l’âge de 29 ans. Il ne nous est pas possible de savoir où se trouve son lieu d’inhumation. Il reçut la Mention « Mort pour la France ».
Son nom figure sur le Monument aux Morts de Feucherolles.
Document réalisé par : Sacha COITO, Julien DE LA FOSSE, Julian FORTIN-SANCHEZ et Sacha MOIROUD, classe de 3-5 2020
Théophile Marie Créno naquit le 7 février 1887 à Magoar dans le département de Côtes du Nord. Il était le fils de Jean Créno, sabotier et de Marguerite Flohic, ménagère .Il fut l'époux de Gromy Marie Françoise, âgée de 29 ans résidant à Feucherolles. Ils n'eurent pas d'enfants. Sa description physique n'est pas inscrite sur nos documents et sur nos sources.
Il est de la classe 1907 et a été recruté au bureau de Saint Brieuc sous le matricule 1341 comme soldat de 2ieme classe. Il est incorporé dans le 6ieme régiment d’artillerie en 1915 puis passe dans le 50eme . Il est sur front du 15 juin au 24 août 1915. Il fut atteint de la tuberculose pulmonaire, il se retrouva dans un état cachectique au vu de son amaigrissement considérable, puis il fut conduit à l'hôpital militaire de la Rochelle du 26 août au 1 er septembre 1915.
Il obtint un congé de 2 mois mais malheureusement suite à sa maladie, il mourut le 3 septembre 1916 en Seine et Oise à Feucherolles à l'âge de 30 ans. Il mourut donc extrêmement jeune avec la mention « Mort pour la France »
Document réalisé par : BENARIES Lilas et RAMOS Camille 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Brajeul Yves Marie naquit le 1er février 1880 à Trévé dans le 22, département des Côtes-d'Armor (ex Côtes-du-Nord) en France. Il était le fils de Jean-Francois Brajeul, laboureur de profession, âgé de 44 ans et sa mère Marie-Joseph Laîné, âgée de 28 ans, ménagère de profession. Il avait les cheveux et les sourcils châtains, des yeux noirs, un front ordinaire, un nez moyen et une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1m59. Il n'a pas eu la chance de bénéficier d'une instruction scolaire, son degré d'instruction générale était de 0. Toutefois, il a bénéficié d'une instruction militaire. Il a quitté sa famille pour aller en 1909 à Bois d'Arcy où il exerçait la profession d'ouvrier agricole (cultivateur) et il travaillait pour Monsieur Laureau. Il habitait la maison n°11 quartier de la Mare Longchamps avec 14 autres personnes. Dans la maison, il y avait 10 autres ouvriers agricoles, 2 domestiques, 1 bouvier et 1 commis de culture. En 1912, il vient habiter à Feucherolles.
Brajeul Yves Marie a intégré le 41ème régiment d'infanterie dans l'armée active le 16 novembre 1901 pour effectuer son service militaire d'une durée de trois ans. Son régiment d'infanterie était à Saint Brieuc. Il a été envoyé en "corrigé" le 18 septembre 1904 et a reçu ultérieurement un certificat de bonne conduite. Il est passé dans la réserve de l'armée active le 1er novembre1904. Il a été mobilisé au 47ème régiment d'infanterie le 20 aout 1914 et a rejoint le 255ème régiment d'infanterie le 1er mai 1916. Il avait le numéro de matricule de recrutement 128, son grade était 2ème classe. Il a participé à quatre campagnes contre l'Allemagne : du 20 aout au 12 octobre 1914 en intérieur (soit au dépôt, sot hors zone des armées), du 13 octobre 1914 au 10 juin 1916 aux armées (en zone de combat), du 11 juin 1916 au 8 octobre 1916 en intérieur et du 9 octobre 1916 au 23 décembre 1916 aux armées. Il n'a pas reçu de décorations.
Il mourut malheureusement le 23 décembre 1916, à l'âge de 36 ans, 10 mois et 22 jours dans l'ambulance 226 à Verdun dans la Meuse succombant à ses blessures de guerre reçues à Côte du Poivre. Il fut inhumé au cimetière communal de Bois-d'Arcy dans le 78. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Feucherolles. Sa mort a été mentionnée "Mort pour la France".
Informations sur la bataille au moment du décès: Le 15 décembre, à 10 heures du matin, le régiment montait à l'assaut de la côte du Poivre; il semblait qu'une minutieuse préparation d'artillerie de cinq jours eût dû abattre tous les obstacles dont la ligne allemande était hérissée; sur le front d'attaque du 255°, le travail de destruction avait été malheureusement incomplet. Tandis qu'à l'est, les 22ème et 23ème compagnies, dans un splendide élan, parvenaient d'un seul bond jusqu'aux limites fixées de leur progression, la 21ème compagnie était arrêtée dès le départ par un nid de mitrailleuses demeurées intactes sous leur blockhaus et semant la mort en avant d'elles. Il ne fallut pas moins de la nuit du 15 décembre, au 2ème bataillon, pour contourner l'obstacle, le réduire au silence, s'en emparer. Le 16 décembre à l'aube, le 255ème régiment d'infanterie avait atteint tous ses objectifs. La vaillance des troupes fut exaltée en divers ordres du jour; une citation à l'ordre de l'armée récompensa la magnifique conduite de la 21ème compagnie, dont tous les chefs étaient tombés et la section Delord, anéantie sous un barrage d'artillerie.
Document réalisé par : GROLLERON-PASCAL Karl, TEMPIER Baptiste, LECERF Victor et MANUEL Evan, classe de 3-5 2020
Yves Marie Brajeul naquit le 1er Février 1880 à Trèvé dans les Côtes du Nord (22). Son père Jean François Brajeul était laboureur et sa mère Marie Joseph Lainé, ménagère. Yves Marie avait des cheveux et des sourcils châtains, des yeux noirs, un front ordinaire, un nez moyen, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1m59cm. Brajeul exerçait le métier de cultivateur. Il ne savait ni lire ni écrire mais avait reçu une instruction militaire. Yves Marie ne se maria pas, il n'eut pas d'enfant. Il vivait à Feucherolles (78) au moment de sa mobilisation.
Il est de la classe 1900 et a été incorporé au 48ème régiment .d’infanterie en 1901 comme soldat de 2ieme classe sous le matricule 128 au Recrutement de Saint Brieuc et libéré le 18 septembre 1904 avec un certificat de bonne conduite puis placé dans la Réserve de l’armée active Il est mobilisé le 20 Août 1914 et affecté au 47ème régiment d’infanterie. Il part en campagne le 13 octobre 1914, est évacué le 11 juin 1915, rentre au dépôt le 30 juin 1915, repart en renfort le 9 octobre 1915. Il est finalement blessé à la Cote du Poivre sous Verdun (55) le 22 décembre 1916, un des villages entièrement détruit pendant la guerre.
Il meurt le lendemain, le 23 décembre 1916 à l'âge de 36 ans dans l'ambulance 226 à Verdun, suite à des blessures de guerre. Il fut inhumé à Bois d'Arcy (78), dans une tombe familiale du cimetière communal. Yves Marie Brajeul a été déclaré "mort pour la France"
Document réalisé par : GUEGUEN Enora et DURAND Tess 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Je m'appelle Jean Marie Theffo, je suis né le 14 juin 1872 à Boqueho dans les Côtes du Nord. Je n'ai pas connu mon père, mais ma mère s'appelait Marie Francoise Theffo, elle avait 19 ans et était ménagère. J'avais les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bruns, le front bas, le nez fort, la bouche grande, et le visage ovale, je mesurais 1m57.
Le 21 Janvier 1892, on m'a appelé pour la guerre, je n'ai pas voulu y aller, ne voulait pas quitter ma femme, Mélanie et mes 3 enfants. Alors je suis allé en prison 3 mois. Ensuite, en 1914, j'ai été mobilisé le 2 aout et été soldat 2eme classe dans le 61ieme régiment d’infanterie territoriale. La guerre était très dure, les équipements étaient lourds. C'était difficile mais je devais le faire pour sauver la France.
J' ai eu de graves blessures de guerre suite à une explosion d'obus. Mon membre supérieur a été arraché et ma colonne vertébrale a été broyée j'ai été transporté à l'hôpital. Malheureusement, je suis décédé à 43 ans à l'hôpital de Evigny, le 7 Mars 1916. Je suis fier de moi, mon nom est gravé sur le monument aux morts de Feucherolles à Feucherolles, à la mairie. Je suis mort pour la France
Document réalisé par : BOUCHINDOME Léna et QUERHAMMER Sérafima 2017
Henri Emile Chambrin. Il est né le 13 avril 1895 à Feucherolles. Le père d’Henri, Yves Marie Louis Chambrin qui était charretier et sa mère, Aimée Virginie Tremblay était couturière. Henri avait les cheveux châtains, des yeux bleus, un front haut, un nez rectiligne et il mesurait 1m72. Il travaillait dans le domaine de la maçonnerie et son niveau d'instruction était de 3, c'est-à-dire qu'il savait lire et écrire.
Au moment de la mobilisation, il vivait à Feucherolles puis il fut incorporé comme soldat de 2ème classe au bureau de Versailles immatriculé 26. Son régiment d'incorporation était celui de Zouaves (4ème, 1er, 3ème). Il était gradé 2ème classe, soldat -3e R.M.Z.T [infanterie]. Il a participé à la campagne contre l'Allemagne du 19 décembre au 18 avril 1917; durant cette campagne il fut blessé le 18 mai 1916 à la côte droite par un éclat d'obus. Il n'a jamais été décoré.
Il est mort le 18 avril 1917, à 22 ans, à Mont Haut (51 Marne:). Il a été tué par ensevelissement d’obus. Son acte de décès porte la mention "Mort pour la France", et il est présent sur le monument aux morts de Feucherolles (78).
Document réalisé par : SELVA-ABRIL Louka et DIARRA Mamadou 2017
Je m’appelle Jean-François Auffray. Je suis né le 18 janvier 1878 à Feucherolles. Ma mère est Françoise Rosalie Mollier sans profession et mon père François Jean Auffray est journalier. Mon père s’est remarié avec Valentine à la mort de ma mère. Ils ont une fille nommée Lucie Brière. J’ai les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, un gros nez, un front ordinaire, une bouche moyenne le menton rond et le visage ovale avec des taches de rousseurs. Je suis assez petit de taille car je mesure 1,57 m. Dans ma vie de tous les jours, je suis menuisier. Je suis assez instruit : je sais lire, écrire et compter.
J’ai été recruté à Versailles le 16 novembre 1899 sous le matricule 2318, en tant que soldat de seconde classe. Mis en disponibilité le 20 septembre 1902, je suis rappelé à l’activité par suite de la mobilisation. J’arrive le 4 aout 1914 au 17ème régiment d’infanterie territoriale et passe au 403ème régiment d’infanterie le 20 septembre 1915.
Je suis mort le 22 avril 1917 à 45 ans dans la commune de Bouleuse dans la Marne de ses blessures de guerre. Je suis mort à cause d’une plaie latérale profonde de la partie-abdominale. Voici les coordonnées de ma tombe : commune à Bliny à la nécropole nationale Croix Herlin. La tombe est la 963.
Je suis né le 5 Mars 1881 à Ploermel dans le Morbihan, je m'appelais François Marie Poisneuf, j’étais fils de Mathurin laboureur et de Marie Anne Guyot. Agé de 23 ans je me suis installé après une enfance bretonne dans la banlieue parisienne à Montreuil. Trois ans plus tard, en 1907 à Paris et je devins journalier. Quelque temps plus tard, en 1911, je m'installais à Davron, dans une petite campagne non loin de Paris. Quelque mois plus tard seulement, à partir du 20 novembre 1911, je déménageais dans le village voisin de Feucherolles, encore comme journalier. Je faisais 1m67, un visage plutôt ovale, une grande bouche, un petit nez, des yeux gris, des cheveux noirs.
Je suis recruté au bureau de Vannes en 1902 sous le matricule 1109. En 1903, je passe dans la disponibilité de l’armée active. J’ai un comportement un peu violent et insoumis. En effet, le 26 janvier 1905 je suis condamné à 8 jours de prison pour coups et blessures volontaires et je suis recondamné en appel à deux mois de prison. En 1908, je n’ai pas répondu à la convocation pour ma première période d’exercices de réserviste et je suis déclaré insoumis en juillet 1908 puis arrêté le 29 aout 1908 et condamné à 2 jours de prison pour insoumission. Rappelé le 1 er Aout 14, je suis renvoyé le 28 aout 14 chez moi . Le 11 septembre, je suis rappelé et je passe dans le 51ème régiment d’artillerie le 23 mars 1915 comme 2ème canonnier conducteur.
Un jour, le 26 Juin 1917 un camion allié m'a renversé accidentellement sur la route de Dury à Aubigny, je ne suis pas déclaré mort pour la France.
Document réalisé par : DUCOS Mattéo et SEGERS Gabriel 2017
Il naquit le 29 Septembre 1876 à Boqueho, un village qui se situe dans les Côtes du Nord (22). Il est le fils de Charles Dano, cultivateur chez Solaire, et de Constance Allée, ménagère. Il se maria avec Constance Dano, elle aussi ménagère. Ensemble ils eurent un fils, Henri Dano. Yves Dano est, comme son père, cultivateur chez Solaire
Il fit des études générales et effectua son service militaire. En 1912 on savait qu'il vivait à Feucherolles et travaillait à la briqueterie de chez Euvé. D'après le registre d'incorporation, il avait les cheveux et les sourcils châtains, les yeux bleus, le front bombé, le nez "moyen“, la bouche "moyenne", le menton rond et le visage ovale. Il mesurait 1m62. Au moment de l'enrôlement, il demeurait à Boqueho. Il fut incorporé à St Brieuc dans la classe 1896. Son numéro de matricule était 126, il appartenait au 223ème régiment d'infanterie Territoriale en tant que soldat. Il fit campagne en Allemagne du 04 Aout 1914 au 27 Juillet 1916.
Yves Marie Pascal mourut le 27 Juillet à cause d'une maladie contractée en service. Il porte la mention" Mort pour la France".
Document réalisé par : BERQUIER Maxime et MARICOT Martin 2017
François Victor Xavier HERVE naquit le 2 octobre 1887 à Pommerit-Le-Vicomte dans les Côtes-du Nord (22). Il était laboureur et son niveau d'instruction générale était 5 ( a fait des études ). Il était fils de Jean et Jeanne Brient et se maria à Hélène Claire Padel le 25 juillet 1913. Il avait les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, un front moyen, un menton rond, un nez ordinaire, une bouche moyenne, un visage ovale, il mesurait 1m69.
Il fut incorporé le 7 octobre 1908 dans le 115ieme régiment d'infanterie et était soldat de deuxième classe avec le matricule 8576. Il a reçu des brûlures aux mains à la face à Tavannes le 8 août 1916. Il meurt le 31 Août 1916 à l’hôpital auxiliaire de Montereau. Il fut décoré avec une croix de guerre avec l'étoile de bronze. Brancardier, il a fait preuve du plus grand dévouement dans l’attaque du 25 avril 1915 en allant chercher les blessés sous le feu après l’attaque sans prendre un instant de repos et a passé la journée entière à évacuer les blessés et à porter en arrière les cadavres français et allemands
Il fut enterré au carré militaire à Montereau Fault Yonne (77) , au rang 2, à la tombe 118 et fut déclaré "Mort Pour La France".
Document réalisé par : GIERA Emma et Floriane MIGNARD 2017
Emile Charles LEROY naquit le 7 décembre 1887 à Feucherolles dans le département de la Seine-et-Oise (78). Il était le fils d'Emile Gustave LEROY, maçon de profession chez Roblet et d'Ernestine GOIFFAIT, journalière de profession chez Desiers. Il travaillait en tant que maçon chez Roblet, comme son père, et était fils unique. Son niveau d'instruction générale était de 3, il possédait donc une instruction primaire assez développée. Il avait des cheveux et des sourcils blonds, des yeux bleus, un front ordinaire, un nez et une bouche "moyens". Son menton était rond, son visage ovale et il mesurait 1m69. Emiles Charles s'était marié le 6 mai 1911 à Feucherolles avec Marie Eugénide LEMAINGRE et a eu une fille en 1914.
Il fut incorporé le 6 octobre 1908 au 3ème régiment du génie et immatriculé à Marly-le-Roi sous le numéro 2158 au Corps et 2164 au Recrutement. Lorsqu'il arriva au Corps, il fut soldat de 2ème classe et son grade était sapeur (mineur). Il fut ensuite envoyé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1910 puis rappelé à l'activité le 1er août 1914. Il revient au corps le 3 août 1914.Il partit aux armées le 7 août 1914, fut blessé et évacué le 25 juin 1916 et rentra au dépôt le 6 septembre 1916. Il repartit finalement aux armées le 29 septembre 1916 mais il fut de nouveau blessé (par balle de shrapnell) au thorax et évacué le 3 septembre 1917 à Montzéville dans la Meuse (55). Emile Charles LEROY a combattu les Allemands du 30 août 1914 au 6 septembre 1917.
Il mourut malheureusement le 6 septembre 1917, à 29 ans, à l'hôpital d'évacuation 38 à Froidos (Meuse), succombant à ses blessures de guerre. Il fut inhumé au cimetière de Froidos, et grace à sa petite fille rencontrée lors de l'exposition, nous savons que son corps a rapatrié sur le cimetière de Feucherolles. Son nom est gravé sur le monument aux morts de Feucherolles (78). Il n'a pas été décoré mais son acte de décès porte la mention "Mort pour la France".
Document réalisé par : CALS Romane et LACOSTE Julia 2017
Paulet Mathurin Marie est né le 13 Août 1887, plus précisemment à 10 heures du matin. Il vint au monde dans la commune de St-Uniac comté de Montauban, arrondissement de Monfort, dans le département d'llle et Vilaine (35). Né d’une union entre Mathurin Paulet et Anne Marie Martin. Il avait les cheveux et les sourcils noirs, des yeux bleus, un nez et une bouche moyenne. Il avait un menton rond et un visage ovale. Il faisait un mètre 69. Il se marie le 14 février 1914 à Feucherolles avec Marie Jeanne. Avant de partir combattre il était forgeron. Il avait un frère mort comme lui au combat appelé Adrien (nous n'avons pu trouver aucune autre information sur son frère). Paulet Mathurin a vécu dans différentes villes , c'est pourquoi nous n'avons pas trouvé plus d'information sur lui. Il est le numéro d'ordre 22 sur le monument aux morts. Il possède un degrés d'instruction générale de 3, c'est à dire qu'il sait lire, écrire et possède une instruction primaire plus développée.
Paulet Mathurin Marie a été incorporé à Rennes (35000) le 6 octobre 1908 dans la classe d'incorporation 1907 sous le numéro de matricule de recrutement 09367 et sous le numéro 494 comme numéro de matricule au corps. Il arrive au corps le 4 aout 1914 et part au combat le 7 aout 1914, soit 3 jours plus tard. Il commença par être Sapeur dans le 6è régiment de Génie (6è RG). Il fut d'abord disparu et prisonnier par l'armée allemande le 8 septembre 1915. Il reçu ensuite un certificat de bonne conduite lorsqu'il fut affecté au 10è régiment du Génie pendant la réserve de l'armée active. Il a contracté des maladies en service ce qui a provoqué sa mort.Les informations concernant le soldat et les batailles du jour de sa mort ne sont pas disponibles sur internet.(Seules les archives bretonnes pourraient nous donner cette information)
Mathurin Marie Paulet est mort le 4 février 1918 âgé de 30ans, 5 mois et 22 jours précisément. Il a combattu pour la France pendant la première guerre mondiale et est mort à Francfort-sur-le-Main à Lazaret du camp des suites de différentes maladie dont la péritonite (infection du péritoine pouvant causer la mort) puis d'une appendicite qui aura donné raison à ses dernières forces. Il reçoit la mention "Mort pour la France" pour avoir combattu aux côtés de nombreux autres hommes partis au front comme lui. Sa sépulture se trouve dans la 'Nécropole nationale des prisonniers de guerre à Sarrebourg (57 400) en Moselle, Il repose dans une tombe individuelle, la 11 637. Sa transcription a été faite le 17 mars 1921 à Feucherolles et est mentionné sur le monument aux mort de notre village. Il est aussi présent sur une stèle de l'église de St-Uniac, là où il est né.
Document réalisé par : TANCREZ Chloé,LE GALL Agathe,JACQUIN Claire, classe de 3-2 2020
Il fut un temps où la paix régnait encore. Où la vie était encore censée et heureuse. Mais la guerre vint très vite tout bouleverser. Je me nomme Paulet Mathurin Marie, je suis né le 13 Août 1887 à Saint-Uniac (35). Mes parents se nommaient Mathurin et Anne Marie Martin. Mon père exerçait la profession de laboureur et ma mère était cultivatrice. J’ai les cheveux et les sourcils noirs et j’ai des yeux bleus, le front large, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond, un visage ovale et enfin je mesure 1,69m. Mon niveau d’instruction est de 3, ce qui veut dire que je sais compter, lire et écrire. J’ai aussi un frère qui se nomme Adrien Paulet. J’habite à Feucherolles. Je me suis marié avec Marie-Jeanne Leroche le 18 février 1914 à Feucherolles.
Quelques mois plus tard, je m’engage en tant que Sapeur sous le matricule de 09367 au corps, H94 au recrutement de Versailles.
Je décéderai le 4 février 1918 à Francfort-sur-Main en Allemagne à l’âge de 30 ans suite à des maladies contractées en service, j’aurai une mention Mort pour la France et mon nom sera inscrit sur les monuments aux morts de Feucherolles de Saint-Uniac et de Sarrebourg. Je serai inhumé en Moselle comme je le souhaitais.
Document réalisé par : GUIGNOT-MU Célian et DEMACHY Samuel 2017
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Les Allemands tentent de nouvelles offensives le 21 mars 1918 en Picardie mais ils sont arrêtés dans leur progression par les armées franco britanniques sous commandement unique du général Foch, par les 2 millions de soldats américains désormais sur le sol français et par l'usage du tank qui permet la reprise de la guerre de mouvement en parvenant à franchir le no man's land.
La signature de l'armistice le 11 novembre 1918 marque la fin des combats. La France sort terriblement éprouvée du conflit. 8 millions d'hommes mobilisés. 1,35 million d'hommes sont morts 900 000 au feu les autres ayant succombé à leurs blessures ou aux maladies contractées au front. Feucherolles compte aussi ses morts 34 hommes sont morts au cours de ces 4 années de conflit.
Ricard Edmond est né le mercredi 10 Octobre 1897 à sept heures du soir, aux Clayes-sous-bois, à Versailles (département de Seine-et-Oise, aujourd'hui les Yvelines). Il était charretier agricole. Il était le fils de Ricard Eugène qui était journalier âgé de 27 ans et de Schimid Marie Madeleine âgée de 25 ans (au moment de sa naissance). Il était fils unique et avait des cheveux couleur châtaigne, des yeux verdâtres, le front de hauteur moyenne, le visage roux, la bouche grande, les lèvres épaisses et le menton fuyant. Il mesurait 1m68. Il n'était pas marié. Il était domicilié aux Clayes dans le département de Seine-et-Oise. Son niveau d'instruction générale est de 3.
Il a reçu une médaille militaire conférée le 7 juin 1917, une croix de guerre avec palme. Il a été cité à l'ordre de l'armée n°1752 du 31 juillet 1920: " Excellent chasseur brave et dévoué ,il était Chasseur, 71e B.C.P.[Infanterie], B.C.P. Bataillon de Chasseurs à Pied.
Blessé très grièvement par balle le 2 juin 1918 en faisant courageusement tout son devoir". Il a démarré ces campagnes le 1er octobre 1916 et les a terminé 9 juin 1918.
Richard Edmond est mort à l'âge de 21 ans le 9 juin 1918 à l'hôpital temporaire d'Ognon (60) dans l'Oise (aujourd'hui Villers-Saint-Frambourg-Ognon) d'une blessure de guerre .
Sa transcription était le 3 octobre 1918 au Clayes-sous-Bois et oui il a eu une mention de mort et il est présent sur les monument aux mort de Saint-nom-la-bretèche.
Extrait du journal de marche : "une marche de sous bois de plus de 5km, face à son objectif et attaque."
Réalisé par : MATASSA Antonio, CHAMBE Sofaïa et MANDON Laurent, classe de 3-2 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Joseph Paul Lepladec est né le 18 avril 1877 à Sèvres dans les hauts de Seines. Son père Joseph Alexandre Macaire Lepladec a 31 ans lors de sa naissance et sa mère avait 29 ans, ils étaient respéctivement Jardinier et Cuisinière. Joseph était fils unique.Il travaillait en tant que maraîcher. Son niveau d'instruction était de 3, il possedait une instruction primaire assez développée, il savait lire et compter. Il avait les cheveux et les sourcils noirs, les yeux gris, le nez et la bouche de taille moyenne, son front était ordinaire, son menton rond et son visage ovale, il mesurait 1m74cm. Il avait une femme nommée Henriette, née à Feucherolles en 1884. Celle ci ne travaillait guère. Avant de partir au front il résidait avec son épouse à Saint Nom la Breteche, rue de Saint Germain.
Il fut incorporé le 16 Novembre 1898 à Versailles au 228° régiment d'infanterie, il est immatriculé sous le numéro 1735 au recrutement. Sa classe d'incorporation porte le numéro 1897. Ce fut un soldat de 2ème classe. Il partit aux armées le 7 Août 1914. Joseph participe à l'offensive de la bataille de la Marne puis à l'offensive d'Artois le 15 mai 1915 où son régiment et lui ont pris part à l'attaque des tranchées au Nord Ouest de Neuville-Saint-Vaast, ils perdent 1/6 de leur effectif. Du 25 septembre au 16 octobre 1915 il collabore à l'offensive de Champagne qui selon son bataillon fut la plus dure et la plus meurtrière des batailles réalisée jusqu'à lors.
Extrait du journal de marche du 228° régiment d'infanterie de Versailles: "Le 5 et 6 Juillet 1916, lorsque son régiment s'empare successivement des fortes positions que l'ennemi tient en avant d'Estrées". Joseph se blesse et a de nombreuses plaies causées par un obus. Néanmoins pour sa bravoure et son courage il fut décoré d'une croix de guerre et d'une étoile d'argent. Il dut quitter le front et fut accueilli à l'hôpital bénévole de Neuilly sur Seine où il mourut deux ans plus tard, le 26 septembre 1918 alors âgé de 41 ans. Il fut transcrit le jour même à Saint Nom la Bretèche. Il n'est pas mort au combat mais de maladie consécutive à ses blessures de guerre. Joseph Lepladec est inhumé à Neuilly sur Seine dans le carré militaire du cimetière communal, au carré 4, rang 13 et tombe 18. Celui-ci est présent sur le monument aux morts de Saint-Nom la Bretèche. Il porte la mention "mort pour la France".
Document réalisé par : VEILLARD Milla, VEILLARD Manon et Deschamps Camille, classe de 3-3 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Georges louis Camille LE MÉZEC est né le 4 septembre 1895 à 18h30 àSaint-Nom-La-Bretèche en Seine-et-Oise (aujourd'hui les Yvelines, 78). Il était le fils de Auguste Gérôme LE MÉZEC et de Alexandrine MILLET. Il avait deux frères, Auguste et André, ainsi qu’une sœur, Laure Augustine.Il avait un niveau d’instruction générale de 3, c’est à dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il était châtain avec des yeux gris, avait un visage allongé avec un front moyen, un nez rectiligne et un menton saillant. Il mesurait 1,73m et avait un tatouage sur la main droite. Il était charpentier.
Il fut incorporé 19 décembre 1914, arrivé 2 jours après soit le 21 décembre, au 416ème Régiment d'infanterie et immatriculé à Versailles sous le numéro 122 au Corps et 104 au Recrutement. Il était Soldat de 2ème Classe et il a participé à la campagne contre l'Allemagne. Il n'a pas été décoré durant sa courte intervention.
Il participa à la première vague de l’assaut contre les allemands à Tahure (commune détruite lors de la Guerre dans le département de la Marne), qui avait pour but d’atteindre un réseau de fils de fer appelé le Pont rouge, le 27 septembre 1915, date à laquelle il fut rayé des contrôles par les autorités donc déclaré décédé. Certains documents disent qu’il est mort le 26 septembre lors d’un autre assaut. Son décès fut enregistré le 8 juillet 1921 à Saint-Nom-la-Bretèche. L’armée le déclara « tué à l’ennemi » et lui accorda la mention « mort pour la France » sur son acte de décès. Son nom est actuellement inscrit sur le monument mort de Saint-Nom-la-Bretèche.
Document réalisé par : MILLET Nino, KAUFFMANN Maela, CALMELS Alexiane, classe de 3-2 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Fievez Emile Florentin, un jeune homme aux yeux bleus, sourcils blonds, menton rond, nez ordinaire et au visage ovale, sa taille était de1m71, et ilétait né à Saint-Nom-la-Bretèche, en Yvelines (autrefois appelée Seine-et-Oise) le 22 novembre 1887. Il était journaliste et il était le fils de Carolus Fievez Aquilas et deL'ainé Marie Josephine.Les possibles traces d'un frère ou d'une soeur ne sont pas recensées.
Il était soldat de 2ème classe lors de sa première incorporation et était devenu un soldat de 1ère classe le 7 Octobre 1910.Il avaitensuite été immobilisé le 1er Avril 1914, pour enfin être classé le 23 mars 1917 au régiment d'artillerie lourde pour avoir le rôle de 2ème cannonier pendant la Grande Guerre. Il lui fut accordé le certificat de la bonne conduite.Son numéro de matricule était 14122.Il avait été noté niveau 3 d'instruction (possède une instruction primaire plus développée).
Malgré le fait qu'il eu héroïquement servi son pays et survécu à la première Guerre Mondiale, il fut évacué et déclaré malade le 17 octobre 1917. Ilfut malheureusement déclaré mort le 26 juin 1919 suite à une maladie appelée tuberculose à l'âge de 31 ansà l'hôpital de Bligny. En tout il y a eu environ 40 000 morts sur 400 000 suspects de la tuberculose entre 1914 et 1918. Pour l'honorer,il a été inhumé et placé à la douzième place du monument aux morts de Saint-Nom-la-Bretèche, là où il naquit et avait grandi pour ainsi laisser une trace indélébile dans ce Village. Il fait donc parti des 40 000 morts sur les 400 000 cas suspectés.
Document réalisé par : LAVIROTTE Renan,LOTFI Idriss, DESPREZ Pierre Madani et CUVELLIER Noa, classe de 3-3 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Jacques naquit le 3 août 1883 ou 1882 selon les documents à Luplanté. Sur le 1er document il est écrit mesnil le roi (Seine et Oise). Il était le fils d'Alexis Désiré Émile et Legroux Armandine. Il était marié à Marie-Laure avec qui il eut 2 enfants. Il avait les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleu clair, le front découvert, le nez épaté, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale et mesurait 1,67m. Il avait un niveau d’instruction 2, il savait lire et écrire, il exerçait la profession de maçon.
Il fut incorporé le 14 novembre 1904 au 153ème régiment d’infanterie et immatriculé 1795 au Recrutement. Il fut envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1909 puis rappelé par la mobilisation générale le 11 août 1914. Il passe dans le 5ème régiment d’infanterie le 10 février 1915. Un an après il est incorporé dans le 412ème régiment d’infanterie le 4 février 1916. Il fut blessé 3 fois entre 1914 et 1918. Il est nommé caporal le 7 juin 1917 puis sergent un an après.
Il mourut le 26 juillet 1918 des suites d’une blessure de guerre à Gouvieux, dans l’Oise. Il a été cité « Dévoué, toujours prêt pour les missions difficiles. » « Mort pour la France.». Il a été décoré de la Médaille militaire, croix de guerre, de l’étoile de bronze et a eu une citation « excellent fusillé ,courageux et dévoué toujours prêt pour les missions difficiles , et a été 3 fois blessé au cours de la campagne.
Document réalisé par :BASSI Vittorio, CORON François ,TITOUAN CAHOREAUet THEROUENNE-DAYET Theo, classe de 3-1 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Georges Alfred MORET naquit le 7 juin 1897 à Davron et il est le fils d’Edouard Julien Moret qui était domestique de nationalité suisse et de Stéphanie Jégu sans profession. D'après le registre d'incorporation, Georges- Alfred était blond aux yeux gris, il avait un front de hauteur moyenne, un visage rond, des lèvres minces et mesurait 1,63 m.
Avant d'être incorporé, il vivait à Davron, était charcutier et avait un bon niveau d'instruction: un niveau 3, il savait donc lire et écrire. Il n'était pas marié et n'avait pas d'enfants. Il est incorporé le 11 janvier 1916 au 74ieme régiment d’infanterie comme soldat de 2ieme classe avec le matricule 141 au bureau de Versailles. Le 9 novembre 1916, il passe au 159ieme régiment d’infanterie. Il combattit dans les rangs français contre l'Allemagne du 11 Janvier 1916 au 30 Mars 1918 et fut décoré d'une croix de guerre avec palme et étoile de bronze. Il fut cité à l’ordre du régiment pour s’être comporté vaillamment le 3 mars 1917 dans l’exécution d’un coup de main auquel il prenait part comme volontaire
Malheureusement, il mourut suite à de graves blessures le 30 Mars 1918 à l'âge de 20 ans à Lassigny, dans le département de l'Oise (60), mais il fit preuve de beaucoup de courage car il préféra mourir plutôt que de se rendre à l'ennemi. Il ne fut pas inhumé mais fut enterré à Feucherolles et apparaît sur le monument aux morts. Il a été déclaré "Mort pour la France".
Document réalisé par : SAINT-DENIS Natacha et DUPRAT Emma 2017
Paul Télesphore LAURENT naquît le 13 Octobre 1894 à Paris, dans le département de la Seine, dans le 13ème arrondissement. Etant célibataire, il vivait seul. Ses parents se nommaient Anastase Télesphore et Cougny Marthe. Sa mère le mit au monde à 35 ans. Paul exerçait le métier de mécanicien . Son degré d'instruction était de 2, il avait donc les bases en lecture et écriture.. D'après le registre d'incorporation, il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, le front large, un nez rectiligne, un menton à fossette, une petite bouche, des lèvres "musclées". Il faisait 1m73. Son dernier lieu d'habitation au moment de sa mobilisation était Feucherolles.
Sa classe d'incorporation était 1914 et il a été incorporé à Versailles. Son numéro de matricule était 96. Son grade était deuxième canonnier conducteur. Son unité (corps) était 215e régiment d'artillerie de campagne. Il est passé le 20 juin au 144ieme Régiment d’infanterie puis le 11 mars 1918 au 215ème régiment d’artillerie de campagne. Il a combattu les Allemands du 8 septembre 1914 au 15 juillet 1918. Malgré tous ses efforts, il ne fut pas décoré.
Il mourut à 24 ans le 15 juillet 1918 tué à l’ennemi entre 18h et 2h du matin, succombant à ses blessures. Il décéda à la Chapelle-Monthaudon dans la Marne. Ses blessures lui avaient été infligées par un éclat d'obus. Il n'a pas été inhumé. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Feucherolles dans les Yvelines à la mairie. Il possède la Mention "Mort pour la France".
Je m'appelle Simon Eugène Marie né le 17 octobre 1884 à Plouagat (22). Mon père s'appelait Charles-Marie SIMON, il est âgé de 32 ans à ma naissance. Il pratiquait le métier de laboureur. Ma mère s'appelait Marie Françoise GALLOUET, elle est âgée de 32 ans à ma naissance, Elle travaillait comme ménagère, ils demeuraient à Plouagat (22). En 1904, j’exerçais le métier de cuisinier.
Le jour de la mobilisation je vivais à Perriers sur Gudelle. Je fus recruté au bureau de Saint Brieuc sous le matricule 2121 au grade de soldat de seconde classe. Le 8 octobre 1907, je fus affecté au 41ème Régiment d’infanterie puis renvoyé chez moi à la fin de mon service militaire. Je fus rappelé à l’active le 11 juillet 1914 et partis aux armées le 8 aout 1914. Je fus placé le 30 avril 1915 dans le 43ème régiment d’infanterie coloniale.
Je suis mort dans l’ambulance à la suite de blessure de guerre le 25 juillet 1918 à l'âge de 34 ans à Chalons sur Marne. La transcription de mon décès été faite le 20 octobre 1919 à Plélo (22). Mon nom a été mentionné comme mort pour la France.
Document réalisé par : NASTORG Audrey et ZAMET François 2017
Victor Marie HILLION est né le 14 aout 1880 en la commune de Boquého (22), il est le fils légitime de Jean Mathurin et de Marie-Françoise Arivo. (Sa naissance semble avoir été déclarée plus tard d'après un jugement du 4 décembre 1900). Il est cultivateur au moment de son incorporation. Ses cheveux et ses sourcils sont châtains, ses yeux gris, son nez et sa bouche moyens son front ordinaire, son menton rond et son visage plein. Il mesure 1m62. Il sait lire et écrire et est instruit. Il habitait Feucherolles (78) en 1903, puis Paris (75) en 1906 dans plusieurs arrondissements, il est dans le 5eme arrondissement au moment de son appel sous les drapeaux.
Il a passé ses classes à Saint-Brieuc (22) en 1900 sous le numéro de matricule1668 au grade de soldat de 2eme classe. Il est rattaché au 7eme régiment d'artillerie de campagne le 14 novembre 1901 (7e RAC) (il passe dans la disponibilité le 2 septembre 1902, reçoit un certificat de bonne conduite, passe dans la réserve le 1 novembre 1904 puis dans l'armée territoriale le 1 octobre 1914). Il est mobilisé le 7 aout 1914 dans le 50eme régiment d'artillerie de campagne. Il entre en campagne contre l’Allemagne du 11 aout 1914 jusqu'au 11 mai 1917. Après avoir été reformé le 24 septembre 1914 pour hémoptysies répétées bacillose, il est reconnu apte le 21 juin 1915. Il arrive à Rennes le 28 septembre 1915. Blessé à la tête par un éclat d'obus aux combats de l'Argonne (55) le 29 octobre 1915, il est proposé à la reforme le 11 septembre 1917 puis reformé pour hémoptysies répétées bacillose suite de fatigue de guerre le 1 mai 1919.
Il est mort de tuberculose pulmonaire bilatéral avec localisation pleurésie le 25 juillet 1919 à "l'hôpital camps" de Bligny (78). Son acte de décès a été transmis à Feucherolles (78). Victor Marie n'a pas été déclaré "mort pour la France" mais d'une maladie aggravée ou non imputable au service. On ne sait pas où il est inhumé.
Théophile TAILLEFER est né le lundi 29 décembre 1884 à 16h à Orgeval (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)), il était cultivateur, comme son père Narcisse Charles TAILLEFER. Sa mère s'appelait Léontine DUBREUIL, elle était couturière et son père Charles. Théophile était marié à Gabrielle. Il avait une soeur : Odélina née à Crespières en l'an 1891 qui habitait avec lui. Gabrielle est née en l'an 1886 aux Alluets-le-Roi, soit 2 ans après Théophile. Odélina et Gabrielle étaient couturières. Ils habitaient au 174 rue des Flambertins à Crespières. En l'an 1911, ils avaient pour voisins la famille Marchand et la famille Haussegoied. Théophile avait des cheveux et des sourcils noirs, le front couvert et les yeux gris. Il avait un nez ordinaire, une petite bouche, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1m 75, ce qui était plutôt grand pour l'époque (la taille moyenne en l'an 1904 était de 1m 66 environ). Il avait un degré d'instruction de 2, ce qui signifie qu'il savait lire et écrire.
Théophile est enrôlé dans l'armée en l'an 1904 au bureau de recrutement de Versailles. Il rentre dans l'armée en 1904 au Corps et avait le matricule numéro 2305 au Recrutement de Versailles. Il était soldat de grade 1 et avait plusieurs choix notamment dans la réserve de l'armée active : il aurait pu être soldat dans le 3ème ou le 9ème Escadron du Train des Équipages (E.T.E.M.), dans le 39ème Régiment d'Infanterie (R.I.) ou encore dans le 103ème, 117ème ou 306ème Régiment d'Artillerie Lourde Hippomobile (R.A.L.H.). Il sera dans le 306ème Régiment d'Artillerie Lourde Hippomobile (306ème R.A.L.H.) et deviendra Canonnier.
Cet extrait provient du JMO (Journal de Marche et des Opérations) de la 7ème batterie : " Le 1er novembre 1918, de 15h à 16h, la batterie effectue des tirs sur une zone d'abris. Le lendemain, de 6h à 7h du matin, un total de 60 obus sont tirés au Nord de Lesquielles-St-Germain dans l'Aisne, en région Hauts-de-France et, dans l'après-midi, plus de 200 coups sont tirés sur une zone d'abris. Le 3 novembre, à 12h, la batterie exécute des tirs de destruction sur la ferme Beaufort qui dureront jusqu'à 16h et, de 16h à 21h, la 7ème batterie enchaîne avec la destruction d'une zone d'abris en tirant un total de 200 obus. Le lendemain, la 7ème batterie du 306ème R.A.L.H. et la 64ème D.I. (Division d'Infanterie) attaquent devant Lesquielles. La batterie exécute une série de tirs sur Lesquielles et construit un barrage. La bataille dura de 5h45 du matin à 12h05 et le régiment a tiré un total de 728 obus. Le régiment progressera et les tirs seront arrêtés le soir. Le 5 novembre au matin, un total de 100 coups est tirés sur la ferme Bous et le 6 novembre, la batterie réussie à se mettre hors de portée des tirs allemands. Le lendemain, soit le 7 novembre, la batterie se repose à Grougis puis repart le jour suivant sur la ligne de front. L'Armistice est signé le 11 novembre 1918, les hostilités continueront jusqu'à 11h puis seront arrêtées. Les Allemands sortiront le drapeau blanc et iront rejoindre les lignes françaises pour donner une grosse fête."
Théophile est mort le 10 novembre 1918, à l'âge de 33 ans, 10 mois et 13 jours, un jour avant l'Armistice, à l'hôpital mixte de Saint-Germain-en-Laye (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)). Il est mort d'une maladie aggravée en service. Il avait une bronchopneumonie grippale qu'il a attrapée au cours d'une PT (Permission Temporaire). Sa transcription a été faite à Chambourcy (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)). Théophile n'a pas de sépulture. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Crespières (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)), à la 31ème place. Théophile TAILLEFER n'a pas reçu de médailles et ne porte pas la mention "Mort pour la France" car il est mort dans l'hôpital et non sur le terrain.
Document réalisé par : Thomas BLANC, Guillaume MERLANT et Antony PEIXOTO DA SILVA, classe de 3-2 2020
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
En 2020, les professeurs de français ont profité de ce projet pour faire rédiger une lettre imaginaire dont un soldat aurait pu être l'expéditeur. Nous avons sélectionné pour vous les meilleures lettres, chacune de ces lettres sera lue dans une classe autour du 11 novembre par son auteur pour rappeler la mémoire de ces soldats, suivit de la biographie du soldat :
En 2017, les élèves ont eu la chance de pouvoir présenter leur travail à deux petits enfants des soldats (Louis Marie DOMALAIN et Emile Charles LEROY) du monument aux morts de Feucherolles que nous avons eu l'honneur de rencontrer lors de l'inauguration de l'exposition le 11 novembre 2017.
« Qui sont les soldats de 14-18 des monuments aux morts des communes de Chavenay, Crespières, Davron, Feucherolles, Saint-Nom-La-Bretèche » Responsable éditorial : Mme L'HOSTIS et M. QUEAU Mentions légales - Signaler un abus - Dane de l'académie de Versailles