Classement › De mars 1918 au 11 novembre 1918

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9 nov. 2017

III Reprise de la guerre de mouvement

    Les Allemands tentent de nouvelles offensives  le 21 mars 1918 en Picardie mais ils sont arrêtés dans leur progression par les armées franco britanniques sous commandement unique du général Foch, par les 2 millions de soldats américains désormais sur le sol français et par l'usage du tank qui permet la reprise de la guerre de mouvement en parvenant à franchir le no man's land.

   La signature de l'armistice le  11 novembre 1918 marque la fin des combats. La France sort terriblement éprouvée du conflit. 8 millions d'hommes mobilisés. 1,35 million d'hommes sont morts 900 000 au feu les autres ayant succombé à leurs blessures ou aux maladies contractées au front. Feucherolles compte aussi ses morts 34 hommes sont morts au cours de ces 4 années de conflit.

Le cours :
Introduction
I La guerre de mouvement
II La guerre des tranchées
III Reprise de la guerre de mouvement

 

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10 : DOUIN Jacques Constant Étienne (Saint-Nom-la-Bretèche)

 
   Jacques naquit le 3 août 1883 ou 1882 selon les documents à Luplanté. Sur le 1er document il est écrit mesnil le roi (Seine et Oise). Il était le fils d'Alexis Désiré Émile et Legroux Armandine. Il  était marié à Marie-Laure avec qui il eut 2 enfants. Il avait les cheveux et sourcils châtains, les yeux bleu clair, le front   découvert, le nez épaté, la bouche moyenne, le menton rond, le visage  ovale et mesurait 1,67m. Il avait un niveau d’instruction 2, il savait lire et écrire, il exerçait la profession de maçon.
   
   Il fut incorporé le 14 novembre 1904 au 153ème régiment d’infanterie et immatriculé 1795 au Recrutement. Il fut envoyé dans la disponibilité le 23 septembre 1909 puis rappelé par la mobilisation générale le 11 août 1914. Il passe dans le 5ème régiment d’infanterie le 10 février 1915. Un an après il est incorporé dans le 412ème régiment d’infanterie le 4   février 1916. Il fut blessé 3 fois entre 1914 et 1918. Il est  nommé caporal le 7 juin 1917 puis sergent un an après.
   
   Il mourut le 26 juillet 1918 des suites d’une blessure de guerre à Gouvieux, dans l’Oise. Il a été cité « Dévoué, toujours prêt  pour les missions difficiles. » « Mort pour la France.». Il a été décoré de la Médaille militaire, croix de guerre, de l’étoile de bronze et a eu une citation « excellent fusillé ,courageux et dévoué toujours prêt pour les missions difficiles , et  a été 3 fois blessé au cours de la campagne.
 
Document réalisé par :BASSI Vittorio, CORON François ,TITOUAN CAHOREAUet THEROUENNE-DAYET Theo, classe de 3-1 2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Acte de Décès, Source : Mairie du lieu de décès à la date de transcription de l’acte (non consultable en ligne)
Livre d'or, lien : 
Journal de marche du jour du décès : 

 

12 : FIÉVEZ Émile Florentin (Saint-Nom-la-Bretèche)

 
   Fievez Emile Florentin, un jeune homme aux yeux bleus, sourcils blonds, menton rond, nez ordinaire et au visage ovale, sa taille était de1m71, et il était né à Saint-Nom-la-Bretèche, en Yvelines (autrefois appelée Seine-et-Oise) le 22 novembre 1887. Il était journaliste et il était le fils de Carolus Fievez Aquilas et de L'ainé Marie Josephine. Les possibles traces d'un frère ou d'une soeur ne sont pas recensées.
 
   Il était soldat de 2ème classe lors de sa première incorporation et était devenu un soldat de 1ère classe le 7 Octobre 1910. Il avait ensuite été immobilisé le 1er Avril 1914, pour enfin être classé le 23 mars 1917 au régiment d'artillerie lourde pour avoir le rôle de  2ème cannonier pendant la Grande Guerre. Il lui fut accordé le certificat de la bonne conduite. Son numéro de matricule était 14122. Il avait été noté niveau 3 d'instruction (possède une instruction primaire plus développée).
 
   Malgré le fait qu'il eu héroïquement servi son pays et survécu à la première Guerre Mondiale, il fut évacué et déclaré malade le 17 octobre 1917. Il fut malheureusement déclaré mort le 26 juin 1919 suite à une maladie appelée tuberculose à l'âge de 31 ans à l'hôpital de Bligny. En tout il y a eu environ 40 000 morts sur 400 000 suspects de la tuberculose entre 1914 et 1918. Pour l'honorer, il a été inhumé et placé à la douzième place du monument aux morts de Saint-Nom-la-Bretèche, là où il naquit et avait grandi pour ainsi laisser une trace indélébile dans ce Village. Il fait donc parti des 40 000 morts sur les 400 000 cas suspectés.
 
Document réalisé par :  LAVIROTTE  Renan, LOTFI Idriss, DESPREZ Pierre Madani et CUVELLIER Noa, classe de 3-3   2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Acte de Décès, Source : Mairie du lieu de décès à la date de transcription de l’acte (non consultable en ligne)
Journal de marche du jour du décès : 
 
 

21 LE MÉZEC Georges Louis (Saint-Nom-la-Bretèche)

 
   Georges louis Camille LE MÉZEC est né le 4 septembre 1895 à 18h30 à Saint-Nom-La-Bretèche en Seine-et-Oise (aujourd'hui les Yvelines, 78). Il était le fils de Auguste Gérôme LE MÉZEC et de Alexandrine MILLET. Il avait deux frères, Auguste et André, ainsi qu’une sœur, Laure Augustine. Il avait un niveau d’instruction générale de 3, c’est à dire qu’il possède une instruction primaire plus développée. Il était châtain avec des yeux gris, avait un visage allongé avec un front moyen, un nez rectiligne et un menton saillant. Il mesurait 1,73m et avait un tatouage sur la main droite. Il était charpentier.
 
   Il fut incorporé 19 décembre 1914, arrivé 2 jours après soit le 21 décembre, au 416ème Régiment d'infanterie et immatriculé à Versailles sous le numéro 122 au Corps et 104 au Recrutement. Il était Soldat de 2ème Classe et il a participé à la campagne contre l'Allemagne. Il n'a pas été décoré durant sa courte intervention.
         
   Il participa à la première vague de l’assaut contre les allemands à Tahure (commune détruite lors de la Guerre dans le département de la Marne), qui avait pour but d’atteindre un réseau de fils de fer appelé le Pont rouge, le 27 septembre 1915, date à laquelle il fut rayé des contrôles par les autorités donc déclaré décédé. Certains documents disent qu’il est mort le 26 septembre lors d’un autre assaut. Son décès fut enregistré le 8 juillet 1921 à Saint-Nom-la-Bretèche. L’armée le déclara « tué à l’ennemi » et lui accorda la mention « mort pour la France » sur son acte de décès. Son nom est actuellement inscrit sur le monument mort de Saint-Nom-la-Bretèche.
 
Document réalisé par :  MILLET Nino, KAUFFMANN Maela, CALMELS Alexiane, classe de 3-2 2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Acte de Décès, Source : Mairie du lieu de décès à la date de transcription de l’acte (non consultable en ligne)
Recensement de 1911, Lien : (Absent du recensement)
    

 

25 : LEPLADEC Joseph Paul (Saint-Nom-la-Bretèche)

 
   Joseph Paul Lepladec est né le 18 avril 1877 à Sèvres dans les hauts de Seines. Son père Joseph Alexandre Macaire Lepladec a 31 ans lors de sa naissance et sa mère avait 29 ans, ils étaient respéctivement Jardinier et Cuisinière. Joseph était fils unique.Il travaillait en tant que maraîcher. Son niveau d'instruction était de 3, il possedait une instruction primaire assez développée, il savait lire et compter. Il avait les cheveux et les sourcils noirs, les yeux gris, le nez et la bouche de taille moyenne, son front était ordinaire, son menton rond et son visage ovale, il mesurait 1m74cm. Il avait une femme nommée Henriette, née à Feucherolles en 1884. Celle ci ne travaillait guère. Avant de partir au front il résidait avec son épouse à Saint Nom la Breteche, rue de Saint Germain. 
   
   Il fut incorporé le 16 Novembre 1898 à Versailles au 228° régiment d'infanterie, il est immatriculé sous le numéro 1735 au recrutement. Sa classe d'incorporation porte le numéro 1897. Ce fut un soldat de 2ème classe. Il partit aux armées le 7 Août 1914. Joseph participe à l'offensive de la bataille de la Marne puis à l'offensive d'Artois le 15 mai 1915 où son régiment et lui ont pris part à l'attaque des tranchées au Nord Ouest de Neuville-Saint-Vaast, ils perdent 1/6 de leur effectif. Du 25 septembre au 16 octobre 1915 il collabore à l'offensive de Champagne qui selon son bataillon fut la plus dure et la plus meurtrière des batailles réalisée jusqu'à lors. 
   
   Extrait du journal de marche du 228° régiment d'infanterie de Versailles:  "Le 5 et 6 Juillet 1916, lorsque son régiment s'empare successivement des fortes positions que l'ennemi tient en avant d'Estrées". Joseph se blesse et a de nombreuses plaies causées par un obus. Néanmoins pour sa bravoure et son courage il fut décoré d'une croix de guerre et d'une étoile d'argent. Il dut quitter le front et fut accueilli à l'hôpital bénévole de Neuilly sur Seine où il mourut deux ans plus tard, le 26 septembre 1918 alors âgé de 41 ans. Il fut transcrit le jour même à Saint Nom la Bretèche. Il n'est pas mort au combat mais de maladie consécutive à ses blessures de guerre. Joseph Lepladec est inhumé à Neuilly sur Seine dans le carré militaire du cimetière communal, au carré 4, rang 13 et tombe 18. Celui-ci est présent sur le monument aux morts de Saint-Nom la Bretèche. Il porte la mention "mort pour la France".
 
Document réalisé par : VEILLARD Milla, VEILLARD Manon et Deschamps Camille, classe de 3-3  2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Acte de Décès, Source : demande réalisée à Neuily sur Seine mais pas de possibilité de transmission
Journal de marche du jour du decès : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6352673w/f19.item (page 21)

 

36 : RICARD Edmond (Saint-Nom-la-Bretèche)

 
   Ricard Edmond est né le mercredi 10 Octobre 1897 à sept heures du soir, aux Clayes-sous-bois, à Versailles (département de Seine-et-Oise, aujourd'hui les Yvelines). Il était charretier agricole. Il était le fils de Ricard Eugène qui était journalier âgé de 27 ans et de Schimid Marie Madeleine âgée de 25 ans (au moment de sa naissance). Il était fils unique et avait des cheveux couleur châtaigne, des yeux verdâtres, le front de hauteur moyenne, le visage roux, la bouche grande, les lèvres épaisses et le menton fuyant. Il mesurait 1m68. Il n'était pas marié. Il était domicilié aux Clayes dans le département de Seine-et-Oise. Son niveau d'instruction générale est de 3.
  
   Il a reçu une médaille militaire conférée le 7 juin 1917, une  croix de guerre avec palme. Il a été cité à l'ordre de l'armée n°1752 du 31 juillet 1920: " Excellent chasseur brave et dévoué ,il était Chasseur, 71e B.C.P.  [Infanterie], B.C.P. Bataillon de Chasseurs à Pied.
 
Blessé très grièvement par balle le 2 juin 1918 en faisant courageusement tout son devoir".  Il a démarré ces campagnes  le 1er octobre 1916 et les a terminé 9 juin 1918.
 
Richard Edmond est mort à l'âge de 21 ans le 9 juin 1918 à l'hôpital temporaire d'Ognon (60) dans l'Oise (aujourd'hui Villers-Saint-Frambourg-Ognon) d'une blessure de guerre . 
Sa transcription était le 3  octobre 1918 au Clayes-sous-Bois et oui il a eu une mention de mort et il est présent sur les monument aux mort de Saint-nom-la-bretèche.
 
Extrait du journal de marche : "une marche de sous bois de plus de 5km, face à son objectif et attaque."
 
 Réalisé par : MATASSA Antonio, CHAMBE Sofaïa et MANDON Laurent, classe de 3-2 2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Registre d’incorporation Militaire, lien :https://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s005c77b774900d6/5f7eb40d1cf48  
Acte de Décès, Source : Mairie du lieu de décès à la date de transcription de l’acte (non consultable en ligne)
Recensement de 1911, Lien :  (Absent du recensement) non trouvable
Livre d'or, lien : 

 

20 : MORET Georges Alfred (Feucherollles)

 

   Georges Alfred MORET naquit le 7 juin 1897 à Davron et il est le fils d’Edouard Julien Moret qui était domestique de nationalité suisse et de Stéphanie Jégu  sans profession. D'après le registre d'incorporation, Georges- Alfred était blond aux yeux gris, il avait un front de hauteur moyenne, un visage rond, des lèvres minces et mesurait 1,63 m. 

  Avant d'être incorporé, il vivait à Davron, était charcutier et avait un bon niveau d'instruction: un niveau 3, il savait donc lire et écrire. Il n'était pas marié et n'avait pas d'enfants.  Il est incorporé le 11 janvier 1916 au 74ieme régiment d’infanterie comme soldat de 2ieme classe avec le matricule 141 au bureau de Versailles. Le 9 novembre 1916, il passe au 159ieme régiment d’infanterie. Il combattit dans les rangs français contre l'Allemagne du 11 Janvier 1916 au 30 Mars 1918 et fut décoré d'une croix de guerre avec palme et étoile de bronze. Il fut cité à l’ordre du régiment pour s’être comporté vaillamment le 3 mars 1917 dans l’exécution d’un coup de main auquel il prenait part comme volontaire

   Malheureusement, il mourut suite à de graves blessures le 30 Mars 1918 à l'âge de 20 ans à Lassigny, dans le département de l'Oise (60), mais il fit  preuve de beaucoup de courage car il préféra mourir plutôt que de se rendre à l'ennemi. Il ne fut pas inhumé mais fut enterré à Feucherolles et apparaît sur le monument aux morts. Il  a été déclaré "Mort pour la France".

Document réalisé par : SAINT-DENIS Natacha et DUPRAT Emma 2017

 

Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Photo du soldat : https://monnuage.ac-versailles.fr/s/HR2eRgjQnEpKNF4
Mort pour la France, lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f88b9b055/5242bf6de8fe1
Registre d’incorporation Militaire, lien : http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d26dc1b0842/53d26dc376bb0
Acte de naissance, lien : http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s005421d1575ca8b/5421d1583323f
Acte de Décès, Source : Mairie du lieu de décès à la date de transcription de l’acte (non consultable en ligne)
Lieu de sépulture, lien : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=391433
Recensement de 1911, lien : http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ebaa7c1d807/53ebaa7c1e6ba P5

 

13 : LAURENT Paul Télésphore (Feucherollles)

 

   Paul Télesphore LAURENT naquît le 13 Octobre 1894 à Paris, dans le département de la Seine, dans le 13ème arrondissement. Etant célibataire, il vivait seul. Ses parents se nommaient Anastase Télesphore et Cougny Marthe. Sa mère le mit au monde à 35 ans. Paul exerçait le métier de mécanicien . Son degré d'instruction était de 2, il avait donc les bases en lecture et écriture.. D'après le registre d'incorporation, il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, le front large, un nez rectiligne, un menton à fossette, une petite bouche, des lèvres "musclées". Il faisait 1m73.  Son dernier lieu d'habitation au moment de sa mobilisation était Feucherolles.

   Sa classe d'incorporation était 1914 et il a été incorporé à Versailles. Son numéro de matricule était 96. Son grade était deuxième canonnier conducteur. Son unité (corps) était 215e régiment d'artillerie de campagne. Il est passé le 20 juin au 144ieme Régiment d’infanterie puis le 11 mars 1918 au 215ème régiment d’artillerie de campagne. Il a combattu les Allemands du 8 septembre 1914 au 15 juillet 1918. Malgré tous ses efforts, il ne fut pas décoré.

   Il mourut à 24 ans le 15 juillet 1918 tué à l’ennemi entre 18h et 2h du matin, succombant à ses blessures. Il décéda à la Chapelle-Monthaudon dans la Marne. Ses blessures lui avaient été infligées par un éclat d'obus. Il n'a pas été inhumé. Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Feucherolles dans les Yvelines à la mairie. Il  possède  la Mention "Mort pour la France".

Document réalisé par : PAREL Margaux 2017

 

Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Mort pour la France, lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m005239f1e8b8f2e/5242beac7bbcd
Registre d’incorporation Militaire, lien :  http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053d0041ea042f/53d0041f2f043
Acte de naissance, lien : http://archives.paris.fr/arkotheque/visionneuse/visionneuse.php?arko=YTo2OntzOjQ6ImRhdGUiO3M6MTA6IjIwMTctMTAtMDMiO3M6MTA6InR5cGVfZm9uZHMiO3M6MTE6ImFya29fc2VyaWVsIjtzOjQ6InJlZjEiO2k6NDtzOjQ6InJlZjIiO2k6MjUwMjE4O3M6MTY6InZpc2lvbm5ldXNlX2h0bWwiO2I6MTtzOjIxOiJ2aXNpb25uZXVzZV9odG1sX21vZGUiO3M6NDoicHJvZCI7fQ==#uielem_move=-25%2C-573&uielem_islocked=0&uielem_zoom=183&uielem_brightness=0&uielem_contrast=0&uielem_isinverted=0&uielem_rotate=F P4
Acte de Décès, Source : https://monnuage.ac-versailles.fr/s/mmcJnsTyMHL8Sb9   https://monnuage.ac-versailles.fr/s/8kyGSwGD6kiHZqz
Lieu de sépulture, lien : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=391424
Recensement de 1911, lien : http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ebaa7c1d807/53ebaa7c1e6ba P7

 

27 : SIMON Eugène Marie (Feucherollles)

 

    Je m'appelle Simon Eugène Marie né le 17 octobre 1884 à Plouagat (22). Mon père s'appelait Charles-Marie SIMON, il est âgé de 32 ans à ma naissance. Il pratiquait le métier de laboureur. Ma mère s'appelait Marie Françoise GALLOUET, elle est âgée de 32 ans à ma naissance, Elle travaillait comme ménagère, ils demeuraient à Plouagat (22). En 1904, j’exerçais le métier de cuisinier.

   Le jour de la mobilisation je vivais à Perriers sur Gudelle. Je fus recruté au bureau de Saint Brieuc sous le matricule 2121 au grade de soldat de seconde classe. Le 8 octobre 1907, je fus affecté au 41ème Régiment d’infanterie puis renvoyé chez moi à la fin de mon service militaire. Je fus rappelé à l’active le 11 juillet 1914 et partis aux armées le 8 aout 1914. Je fus placé le 30 avril 1915 dans le 43ème régiment d’infanterie coloniale.

   Je suis mort dans l’ambulance à la suite de blessure de guerre le 25 juillet 1918 à l'âge de 34 ans à Chalons sur Marne. La transcription de mon décès été faite le 20 octobre 1919 à Plélo (22). Mon nom a été mentionné comme mort pour la France.

Document réalisé par : NASTORG Audrey et ZAMET François 2017

 

Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Mort pour la France, lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a00e49b27a/5242c0761c0bc
Registre d’incorporation Militaire, lien : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/RM/rmx/consult.aspx?image=140296142207443 P226 227
Acte de naissance, lien : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/EC/ecx/consult.aspx?image=090025537238851
Acte de Décès, Source : https://monnuage.ac-versailles.fr/s/n5sGYbW4mFnNzp3
Lieu de sépulture, lien : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=205924
Recensement de 1911, lien : http://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053ebaa7c1d807/53ebaa7c1e6ba P4

 

11 : HILLION Victor Marie (Feucherollles)

 

   Victor Marie HILLION est né le 14 aout 1880 en la commune de Boquého (22), il est le fils légitime de Jean Mathurin et de Marie-Françoise Arivo. (Sa naissance semble avoir été déclarée plus tard d'après un jugement du 4 décembre 1900). Il est cultivateur au moment de son incorporation. Ses cheveux et ses sourcils sont châtains, ses yeux gris, son nez et sa bouche moyens son front ordinaire, son menton rond et son visage plein. Il mesure 1m62. Il sait lire et écrire et est instruit. Il habitait Feucherolles (78) en 1903, puis Paris (75) en 1906 dans plusieurs arrondissements, il est dans le 5eme arrondissement au moment de son appel sous les drapeaux.

   Il a passé ses classes à Saint-Brieuc (22) en 1900 sous le numéro de matricule1668 au grade de soldat de 2eme classe. Il est rattaché au 7eme régiment d'artillerie de campagne le 14 novembre 1901 (7e RAC) (il passe dans la disponibilité le 2 septembre 1902, reçoit un certificat de bonne conduite, passe dans la réserve le 1 novembre 1904 puis dans l'armée territoriale le 1 octobre 1914). Il est mobilisé le 7 aout 1914 dans le 50eme régiment d'artillerie de campagne. Il entre en campagne contre l’Allemagne du 11 aout 1914 jusqu'au 11 mai 1917. Après avoir été reformé le 24 septembre 1914 pour hémoptysies répétées bacillose, il est reconnu apte le 21 juin 1915.  Il arrive à Rennes le 28 septembre 1915. Blessé à la tête par un éclat d'obus aux combats de l'Argonne (55) le 29 octobre 1915, il est proposé à la reforme le 11 septembre 1917 puis reformé pour hémoptysies répétées bacillose suite de fatigue de guerre le 1 mai 1919.

   Il est mort de tuberculose pulmonaire bilatéral avec localisation pleurésie le 25 juillet 1919 à "l'hôpital camps" de Bligny (78). Son acte de décès a été transmis à Feucherolles (78). Victor Marie n'a pas été déclaré "mort pour la France" mais d'une maladie aggravée ou non imputable au service. On ne sait pas où il est inhumé.

Document réalisé par : Mme L'HOSTIS 2017

 

Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Mort pour la France, lien : http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/m00523a9c40bfe97/5242c732b87f4
Registre d’incorporation Militaire, lien : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/RM/rmx/consult.aspx?image=140296141670627
Acte de naissance, Lien : http://sallevirtuelle.cotesdarmor.fr/EC/ecx/consult.aspx?image=090025549216445 (sur la gauche, écrit verticalement)
Acte de Décès, Source : https://monnuage.ac-versailles.fr/s/QanX3sHKgL9wjkp
Lieu de sépulture, lien : http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/complementter.php?table=bp&id=391423
Recensement de 1911, lien : (Absent du recensement à Feucherolles)

 

31 : TAILLEFER Théophile (Crespières)

 
   Théophile TAILLEFER est né le lundi 29 décembre 1884 à 16h à Orgeval (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)), il était cultivateur, comme son père Narcisse Charles TAILLEFER. Sa mère s'appelait Léontine DUBREUIL, elle était couturière et son père Charles. Théophile était marié à Gabrielle. Il avait une soeur : Odélina née à Crespières en l'an 1891 qui habitait avec lui. Gabrielle est née en l'an 1886 aux Alluets-le-Roi, soit 2 ans après Théophile. Odélina et Gabrielle étaient couturières. Ils habitaient au 174 rue des Flambertins à Crespières. En l'an 1911, ils avaient pour voisins la famille Marchand et la famille Haussegoied. Théophile avait des cheveux et des sourcils noirs, le front couvert et les yeux gris. Il avait un nez ordinaire, une petite bouche, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1m 75, ce qui était plutôt grand pour l'époque (la taille moyenne en l'an 1904 était de 1m 66 environ). Il avait un degré d'instruction de 2, ce qui signifie qu'il savait lire et écrire.
 
   Théophile est enrôlé dans l'armée en l'an 1904 au bureau de recrutement de Versailles. Il rentre dans l'armée en 1904 au Corps et avait le matricule numéro 2305 au Recrutement de Versailles. Il était soldat de grade 1 et avait plusieurs choix notamment dans la réserve de l'armée active : il aurait pu être soldat dans le 3ème ou le 9ème Escadron du Train des Équipages (E.T.E.M.), dans le 39ème Régiment d'Infanterie (R.I.) ou encore dans le 103ème, 117ème ou 306ème Régiment d'Artillerie Lourde Hippomobile (R.A.L.H.). Il sera dans le 306ème Régiment d'Artillerie Lourde Hippomobile (306ème R.A.L.H.) et deviendra Canonnier. 

   Cet extrait provient du JMO (Journal de Marche et des Opérations) de la 7ème batterie : " Le 1er novembre 1918, de 15h à 16h, la batterie effectue des tirs sur une zone d'abris. Le lendemain, de 6h à 7h du matin, un total de 60 obus sont tirés au Nord de Lesquielles-St-Germain dans l'Aisne, en région Hauts-de-France et, dans l'après-midi, plus de 200 coups sont tirés sur une zone d'abris. Le 3 novembre, à 12h, la batterie exécute des tirs de destruction sur la ferme Beaufort qui dureront jusqu'à 16h et, de 16h à 21h, la 7ème batterie enchaîne avec la destruction d'une zone d'abris en tirant un total de 200 obus. Le lendemain, la 7ème batterie du 306ème R.A.L.H. et la 64ème D.I. (Division d'Infanterie) attaquent devant Lesquielles. La batterie exécute une série de tirs sur Lesquielles et construit un barrage. La bataille dura de 5h45 du matin à 12h05 et le régiment a tiré un total de 728 obus. Le régiment progressera et les tirs seront arrêtés le soir. Le 5 novembre au matin, un total de 100 coups est tirés sur la ferme Bous et le 6 novembre, la batterie réussie à se mettre hors de portée des tirs allemands. Le lendemain, soit le 7 novembre, la batterie se repose à Grougis puis repart le jour suivant sur la ligne de front. L'Armistice est signé le 11 novembre 1918, les hostilités continueront jusqu'à 11h puis seront arrêtées. Les Allemands sortiront le drapeau blanc et iront rejoindre les lignes françaises pour donner une grosse fête."

 
   Théophile est mort le 10 novembre 1918, à l'âge de 33 ans, 10 mois et 13 jours, un jour avant l'Armistice, à l'hôpital mixte de Saint-Germain-en-Laye (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)). Il est mort d'une maladie aggravée en service. Il avait une bronchopneumonie grippale qu'il a attrapée au cours d'une PT (Permission Temporaire). Sa transcription a été faite à Chambourcy (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)). Théophile n'a pas de sépulture. Son nom est inscrit sur le monument aux Morts de Crespières (78 - Yvelines (ex Seine-et-Oise)), à la 31ème place. Théophile TAILLEFER n'a pas reçu de médailles et ne porte pas la mention "Mort pour la France" car il est mort dans l'hôpital et non sur le terrain.
 
Document réalisé par : Thomas BLANC, Guillaume MERLANT et Antony PEIXOTO DA SILVA, classe de 3-2 2020
 
 
Sources : (Il est recommandé de faire un clique droit sur le lien puis "Ouvrir le lien dans un nouvel onglet")
Recensement de 1911, lien : https://archives.yvelines.fr/ark:/36937/s0053dbc3b9aef7f/53dbc3b9bf7cd (page: 21, numéro d'individu: 599)
Livre d'or, lien : Théophile TAILLEFER n'est pas inscrit sur le Livre d'or des Morts pour la France car il est mort en hôpital.
Le 306ème R.A.L.H. a quatre subdivisons: seul le JMO (Journal de Marche et des Opérations) de la 7ème batterie du 306ème R.A.L.H. va jusqu'à la date de l'Armistice, donc on peut en conclure que Théophile TAILLEFER faisait partit de la 7ème batterie du 306ème R.A.L.H.
   Le 3ème groupe, JMO: https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e00528f4780a9991/528f4780abc47
   La 7ème batterie, JMO: https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052e816d585503/52e816d58707d
   La 2ème section de munitions, JMO: https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052e816d80b69f/52e816d80cfcb
   La 3ème section de munitions, JMO: https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/ark:/40699/e0052e816dcbbf7d/52e816dcbd899