Dans le cadre du Prix Littéraire, les élèves de CE1-CE2 ont reçu la visite de Mickaël El Fathi, auteur et illustrateur de l’album "Moabi", l’occasion pour eux de l’interroger sur son métier et son œuvre.

 

Hédia : Quand vous étiez petit, rêviez-vous déjà d’une telle carrière ?

Mickaël El Fathi : Non, je voulais devenir astronaute ou aventurier.

Nayla : Quand avez-vous commencé à écrire ?

Mickaël El Fathi : Après un long voyage à pieds en Mongolie.

Omar : Est-ce que vous aimez votre métier ?

Mickaël El Fathi : Je le déteste ! (Rires) Je l’adore !

Omar : Quelles choses vous plaisent dans votre métier ?

Mickaël El Fathi : C’est surtout la liberté. Aucun jour ne ressemble à un autre. Je décide chaque matin de ce que je vais faire dans la journée. Cela peut être fatigant car il faut toujours trouver une idée, cela demande beaucoup de temps. J’ai plein de projets. Ce métier me permet aussi de rencontrer des enfants tels que vous et de voyager énormément. Je m’amuse beaucoup !

Ranym : Comment vous vous inspirez pour vos livres ?

Mickaël El Fathi : J’écris sur ce qui m’intéresse ou alors au contraire sur ce que je n’aime pas du tout, par exemple les licornes, les princesse…

Amine : Combien avez-vous écrit de livres ?

Mickaël El Fathi : J’oublie toujours... Une douzaine, certains que j’ai écrit et illustré entièrement, d’autres pour lesquels je n’ai fait que les illustrations.

Noham : Est-ce que vous écrivez aussi pour les adultes ?

Mickaël El Fathi : Oui.

Fatoumata : Êtes-vous en train d’écrire un autre livre ?

Mickaël El Fathi : Un auteur m’a présenté un texte, où il y aura des photos et mes dessins.

Christian :  Pourquoi avez-vous écrit Moabi ?

Mickaël El Fathi : J’aime savoir dans quel ordre les choses sont arrivées. Les arbres étaient là bien avant nous, et s’ils n’étaient pas là, nous non plus.

Alice :  Est-ce que votre histoire est vraie ?

Mickaël El Fathi : J’ai triché... car j’imagine que Moabi a 250 millions d’années, ce qui n’est pas vrai.

Lucas :  Était-ce difficile de faire les illustrations ? 

Mickaël El Fathi : Oui, j’ai eu beaucoup de mal à trouver comment faire car pour chaque livre je veux utiliser une technique différente. Pour Moabi, je suis parti de la vue d’une feuille au microscope qui faisait apparaître les cellules végétales. J’en ai récupéré des photos que j’ai collé sur mes dessins faits aux pastels.

Lamia :  Avez-vous aimé être dans la peau du Moabi ? 

Mickaël El Fathi : Oui, j’ai trouvé agréable de me mettre à sa place.

Djiby :  Avez-vous vu le Moabi ? 

Mickaël El Fathi : Non, jamais.

 

Suite à cet échange, Mickaël El Fathi a proposé aux élèves de réaliser une fresque collective.

 

 

 

 

 

 

Merci beaucoup à Mickaël El Fathi pour nous avoir fait passer un agréable moment, ponctué par son humour et sa gentillesse !

 

Article rédigé par I. Kragbé, enseignante de l’école Maurice Thorez