Elle est le fait d’un ou de plusieurs élèves à l’encontre d’une victime qui ne peut se défendre et se retrouve rapidement isolée. Le harcèlement  se fonde sur le rejet de la différence et la stigmatisation de certaines caractéristiques telles que le physique, l’orientation sexuelle ou supposée, le handicap, le bégaiement, l’appartenance à un groupe social ou culturel particulier ou encore des centres d’intérêts différents.

Le harcèlement touche 12% des écoliers, 10% des collégiens et 3,4% des lycéens  en France, en particulier dans les établissements scolaires où le climat est dégradé.

Pour les plus grands, un phénomène de cyber-harcèlement apparait via l’utilisation d’internet, des téléphones portables ou encore des réseaux sociaux.

Les conséquences du harcèlement en milieu scolaire peuvent être multiples et graves : décrochage scolaire, désocialisation, anxiété, dépression, somatisation, conduites autodestructrices, voire suicidaires.

Le ministère de l’Éducation nationale se mobilise pour lutter contre ce phénomène et propose un numéro vert disponible pour les élèves et leurs parents, la mise en place de formations d’équipes ressources, des documents pédagogiques pour les enseignants, un clip de sensibilisation, un concours national d’affiches et de films, une page acebook et la mise en place d’une journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire.

La circonscription de Bagneux s’est fortement impliquée dans cette initiative depuis l’année dernière et les écoles commencent à se saisir des outils mis à leur disposition pour qu’enfin la parole des élèves se libère et qu’ensemble, nous puissions tous dire « Non au harcèlement ».

Youmna TOHMÉ