C’est pourquoi les CM2 des écoles Paul-Vaillant-Couturier et Maurice-Thorez ont (ou vont avoir d’ici la fin de l’année) des séances de sensibilisation à l’italien. Les enfants découvrent cette nouvelle langue grâce aux interventions de Paolo Nusco, professeur d’Italien à Henri-Barbusse, professeur qu’ils retrouveront au collège, l’année prochaine.

 

Quand on lui demande pourquoi choisir d’étudier l’italien, ce professeur répond en mettant en avant de nombreux arguments.

Il y a tout d’abord la richesse de la langue et de la culture italienne. Il précise qu’en apprenant l’italien, on découvre non seulement un nouveau langage mais aussi une nouvelle culture. Et au niveau culturel (les arts, l’architecture, le design, la mode etc), l’Italie est un pays important. Les élèves, durant leur scolarité, apprennent non seulement à communiquer en italien mais ils acquièrent également un bagage culturel, véritable passeport linguistique qui leur permet ensuite d’aller en Italie faire des études et des stages.

Il insiste ensuite sur l’ambiance et la qualité des cours. Les élèves étudiant cette langue sont généralement curieux et avides de découvrir. Ils gardent cette curiosité et sont actifs en classe créant une ambiance très favorable aux apprentissages. En outre, les effectifs généralement réduits, permettent un suivi personnalisé des élèves. Chaque enfant bénéficie d’un temps de parole important et est très sollicité à l’oral.

 

M. Nusco termine en pointant un point très fort de l’italien pour les collégiens : c’est une langue proche du français ne présentant pas de décalage entre l’oral et l’écrit. Quand ils lisent un texte, ils le comprennent facilement. Tout cela conduit à une situation d’apprentissage très favorable et très valorisante pour les élèves.

Témoignage d’une collégienne de 4e passionnée d’italien

Gabrielle avoue sincèrement : « Au départ, j’ai choisi l’italien pour le prof ! ». En effet, celui-ci lui avait paru très sympathique lorsqu’il était venu présenter cette langue en fin de 6e.

Cependant, depuis elle ne regrette pas du tout son choix et s’est même pris de passion pour l’italien. Elle s’est également inscrite en latin et apprécie le lien entre ces langues. Elle envisage désormais, alors qu’elle n’est qu’en classe de 4e, de poursuivre ses études dans un lycée proposant l’Esabac, filière conduisant à l’obtention d’un « double bac » (Baccalauréat français et l’Esame di Stato, l’équivalent du bac en Italie). Elle se réjouit à l’idée de bénéficier d’enseignements non-linguistiques (histoire, géographie …) en italien et de devenir quasiment bilingue. C’est pourquoi elle est allée aux journées portes ouvertes de ces établissements et connait maintenant le lycée qu’elle souhaite intégrer en classe de seconde.

 

Article rédigé par E. Martin-Benoist, coordonnatrice des REP Joliot-Curie et Henri Barbusse