22 mars 2017
" Phèdre " Jean Racine - 1677 Acte I, scène 3 - L'aveu de Phèdre à Œnone
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:30
22 mars 2017
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:30
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:29
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:28
Une fiche de lecture de Phèdre, la tragédie de Jean Racine !
Mediaclasse.fr vous propose un résumé avec quelques informations culturelles, et une analyse personnelle de l'oeuvre complète :)
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:20
Difficile de voir aujourd’hui "À bout de souffle" en faisant abstraction de sa réputation de film décisif dans l’histoire du cinéma. En effet, le premier long métrage de Godard, sans doute son plus célèbre avec "Le Mépris", est généralement considéré comme un monument historique qu’on ne revisite finalement que très rarement. Pourtant, revoir "À bout de souffle" au présent réserve quelques surprises. La première c’est que le film est tout l’inverse d’un chef-d’oeuvre monumental. C’est, au contraire, un petit film nerveux, lyrique, désinvolte, d’une fraîcheur toujours resplendissante malgré les 57 ans qui nous séparent de son année de réalisation. Dédié à la Monogram Pictures, une firme américaine spécialisée dans la série B, le film de Godard frappe par son mélange de naturel et d’artifice, d’innocence et de conscience de soi. Le naturel c’est celui avec lequel le plus français des cinéastes suisses raconte cette histoire d’une simplicité absolue – un meurtre, une histoire d’amour – au mépris de toute vraisemblance et de toute convention. L’innocence c’est aussi celle avec laquelle les comédiens promènent leur silhouette dans un Paris éblouissant et tellement charmant, sans avoir aucune conscience de faire partie de l’histoire du cinéma. Et c’est encore cette liberté de ton dans le jeu, cette insolence dans les dialogues truffés, comme il se doit, de citations et d’aphorismes et cette manière de remettre les compteurs à l’heure exacte en ce qui concerne les moeurs, une certaine aisance de la jeunesse d’alors avec la sexualité que le cinéma n’avait jamais encore photographiée. L’artifice, lui, est surtout visible dans les regards-caméras, les adresses au spectateur, les raccords à l’emporte-pièces et les fameux jumps-cut (littéralement sautes dans le plan) qui sautent aux yeux, même si, depuis, on en a vu bien d’autres. Et c’est aussi ce sentiment que Belmondo et Seberg jouent en permanence à être des personnages de cinéma. Tout particulièrement, Belmondo, alias Michel Poiccard, amoral, misogyne, charmeur, gigolo, jaloux, qui a vu trop de films, a trop regardé la gestuelle d’Humphrey Bogart (et tout particulièrement ce pouce qu’il se passe si fréquemment sur les lèvres) pour que cette cinéphilie latente n’influence pas fondamentalement son comportement.
Pour en savoir plus, site de l'ACRIF (Association des cinémas de recherche d'Île-de-France).
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 mars 2017, 11:02
Réalisé au tout début des années 80, "Blow Out" est à la fois le dernier film d’une période particulièrement faste dans la filmographie de Brian De Palma – période qui avait débuté quelques années plus tôt avec "Soeurs de sang" – et très certainement son point culminant. Directement inspiré, comme son titre l’indique, par le dispositif du mythique "Blow Up" d’Antonioni, ici transposé sur un plan purement sonore, "Blow Out" est en effet un concentré du cinéma maniériste de Brian De Palma. À l’époque, beaucoup de cinéphiles considèrent encore De Palma comme un petit maître, un imitateur de Hitchcock, ou ici d’Antonioni, sans voir que son projet est précisément de retravailler des figures, des formes pour aller ailleurs. Précisément, ce qu’on nomme maniérisme sans pour autant que le terme, inspiré par l’histoire de l’art et la période qui suit immédiatement la Renaissance italienne, ait la moindre connotation péjorative. Dans "Blow Out", les références et autres allusions sont évidemment nombreuses : "Blow Up" donc, mais aussi "Psychose" et "Vertigo" sans oublier l’assassinat de Kennedy et les théories du complot qui en ont découlé. Sur ce fond très riche, voire un peu chargé, De Palma réalise une sorte de rêve : faire une oeuvre entièrement théorique qui soit, en même temps, un pur film de genre.
Pour en savoir plus, site de l'ACRIF (Association des cinémas de recherche d'Île-de-France).
Les élèves de Terminale littéraire du lycée Marguerite Yourcenar vous livrent leurs commentaires sur le film.
01 mars 2017
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 01 mars 2017, 11:51
Quand il tourne L’homme qui tua Liberty Valance au début des années 60, John Ford a derrière lui une oeuvre considérable et une série de chefs-d’oeuvre au compteur. Dans le sprint final qui va le mener en 1966 à son ultime film, Frontière chinoise, il ne décélère pas, bien au contraire, mais on sent chez lui le désir de se retourner sur l’histoire de cet Ouest qu’il a tellement « légendé » tout au long de sa trajectoire. C’est notamment visible dans des films comme Le sergent noir, Les deux cavaliers ou Les Cheyennes où Ford conjure, avec une confondante intelligence, les pulsions racistes qui traversent l’histoire du western. Et c’est encore plus vrai, mais d’une toute autre manière, dans L’homme qui tua Liberty Valance qui révèle en quelque sorte l’envers du décor ou, plus précisément, la part de secret et d’illusion, si ce n’est d’imposture, que contient toute écriture de l’Histoire. Western de chambre aux accents presque borgésiens (relire à ce sujet la nouvelle Thème du traître et du héros), L’homme qui tua Liberty Valance ne montre ni chevauchée fantastique, ni charge héroïque. C’est un film réflexif, sans action ou presque, dont les décors sont pratiquement réduits à un saloon et une rue mais qui, pourtant, apparaît comme une sorte de western au carré. L’histoire de cet avocat, incarné par un James Stewart déjà vieillissant, venu dans l’Ouest dans l’espoir d’imposer la Loi à toutes et surtout à tous, offre à Ford l’occasion d’une sublime épure où l’émotion affleure au moindre geste.
Pour en savoir plus, site de l'ACRIF (Association des cinémas de recherche d'Île-de-France).
Les élèves de Terminale littéraire du lycée Marguerite Yourcenar vous livrent leurs commentaires sur le film.
22 février 2017
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 22 février 2017, 19:58
Travail de groupe : vous écrirez dans les commentaires de ce billet les réponses synthétiques aux questions qui portent sur les versions d'Œdipe roi de Sophocle et Pasolini. Après avoir choisi les questions qui vous intéressent et fourni les réponses attendues, illustrez vos réponses par des citations caractéristiques tirées de l'œuvre de Sophocle ou des commentaires d'extraits du film de Pasolini. Démarche de travail : 1. Questions 2. Réponses synthétiques 3. Citations ou extraits 4. Explications des citations ou commentaires des extraits. Contrainte d'écriture : vous ne devez pas traiter une question qui a déjà été traitée par un autre groupe.
20 février 2017
Par morboi le 20 février 2017, 18:30
Le premier titre de Beaumarchais était La Folle Journée : l'action commence dans la matinée, rebondit d'heure en heure et se termine tard dans la nuit. Chacun des personnages court éperdument après son bonheur. Figaro veut épouser Suzanne, le Comte voudrait en faire sa maîtresse. Chérubin courtise toutes les filles et femmes du château, il aime par dessus tout la Comtesse qui est sa marraine. Bazile a des vues sur Marceline qui, elle, veut épouser Figaro. La pièce compte cinq actes et finit en apothéose sous les grands marronniers, dans le parc du château, où à la faveur de la nuit, chacun trouvera son compte et son bonheur mais pas forcément comme il l'avait d'abord imaginé.
Mise en scène de Christophe Rauck. Un film de Don Kent. Un spectacle de la Comédie-Française. Représentation de décembre 2008.
19 février 2017
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 19 février 2017, 11:27
Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile, représentée pour la première fois le 23 février 1775.
Mise en scène : Gérald Marti. Créé et filmée au Théâtre Royal du Parc à Bruxelles. Date de tournage : octobre 1997. Avec : Damien Gillard, Daniel Hanssens, Micheline Goethals, Thierry Lefevre, Jean-Claude Frison, Daniel Ajenzer, Antonio Lo Presti, Olivier Monneret, Jean-Paul Landresse. Décor et costumes : Sylvie Deschampheleire. Direction technique et éclairages : Serge Daems. Arrangements musicaux : Damien Gillard. Réalisation : Mike Roeykens.
14 février 2017
Par morpie le 14 février 2017, 13:10
14 février ! Dans de nombreux pays, cette date est marquée par la Saint-Valentin, fête des amoureux. C'est le moment idéal pour faire chavirer les cœurs et pour écrire un texto pour déclarer votre flamme à la personne que vous aimez. Rédigez également la réponse que vous aimeriez recevoir.
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