L’objet de l’atelier est de jouer avec des notions dites «abstraites» pour imaginer un spectacle fait de matières et de surgissements, de rêves et de partitions chorégraphiques et musicales imaginées avec les enfants.

La compagnie a conçu un travail collaboratif avec les élèves pour créer une œuvre poétique qui raconte leur monde, leurs sensations, leurs perceptions et
 leurs obsessions. Le processus de création s’appuie sur les notions de 
matières, d’espace, de couleurs propres à la fois au monde de l’enfance et au courant de l’art abstrait. Une pédagogie de la rêverie et de la création !

Les classes ont donc accueilli les artistes tout au long de l’année, 25 h au total, mais le projet s’est développé et a continué dans la classe quand les artistes n’étaient pas présents.

Une des enseignantes a dit ces quelques mots avant le spectacle :

« Depuis 2 ans j’ai la chance de collaborer avec Daniela et le collectif dans le cadre du  projet mené à l’école Henri Wallon. Cette expérience m’a permis de faire découvrir l’art à mes élèves en leur faisant vivre une expérience artistique forte. J’ai vu leur attitude se modifier petit à petit pendant les ateliers et en classe. Je les ai vus s’épanouir, s’ouvrir, laisser libre court à leur créativité et développer leur concentration. Parallèlement, j’ai vu se former un groupe solidaire et uni jusque dans les apprentissages scolaires. Je suis émerveillée de voir ce qu’ils sont capables de faire. Ce projet m’a permis de les découvrir sous un autre angle et de mieux les comprendre en tant qu’enseignante. »

À la fin du spectacle, les applaudissements furent longs et soutenus, significatifs d’un public conquis.

Sébastien Greco

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