Dans Paris, il y a ...
Un poème de Paul Eluard
https://www.youtube.com/watch?v=oNieqs36c3A
Nos productions écrites :
Se repérer dans l'espace :
07 octobre 2019
Par Anne Schoetter le 07 octobre 2019, 10:52 - Littérature
Dans Paris, il y a ...
Un poème de Paul Eluard
https://www.youtube.com/watch?v=oNieqs36c3A
Nos productions écrites :
Se repérer dans l'espace :
27 avril 2019
Par Anne Schoetter le 27 avril 2019, 12:25 - ARTS VISUELS
« Les élèves de l’UPE2A ont imaginé le parcours de deux adolescents, Fanta et Mustafa, contraints de quitter leur environnement familier pour échapper à un destin non désiré. Ce court métrage retrace la rencontre des deux personnages, leur difficile voyage ainsi que l’expérience de leur première scolarisation dans le pays d’accueil. La réalisation de ce film a permis de croiser de nombreux domaines d’apprentissage : la langue française, orale et écrite, la géographie, les Arts et la pratique artistique, l’interculturel, le travail en coopération… et avec la projection lors de la Semaine Internationale, au lycée, d’échanger avec les élèves d’autres classes. »
http://blog.ac-versailles.fr/lespetitesquerelles/public/image_fanta_mustafa_blog_article.JPG
09 février 2015
Par Anne Schoetter le 09 février 2015, 10:06 - Cultures du monde
Contes d'Ici et d'Ailleurs bilingues à lire et à écouter
♥ Les trois fleuves - Portugal - dit par HugoPar Anne Schoetter le 09 février 2015, 09:58 - Cultures du monde
Un travail similaire à celui des adultes a été mené en ULIS et UPE2A au collège l'année passée. Voici le livret réalisé :
Petit à petit
L'oiseau fait son nid
06 octobre 2013
Par Anne Schoetter le 06 octobre 2013, 16:40 - FLS CLA GROUPE I
Je m'appelle Jonathan.
J'ai 11 ans.
Je suis né le 03 12 2000.
Je suis célibataire.
J'ai trois Freebox.
Mes cheveux sont bruns et mes yeux sont noirs.
J'aime jouer.
J'aime manger de frites.
J'aime les lapins.
J'ai peur des piqûres.
Chez moi, il y a trois chiens et trois chats.
J'habite dans une maison.
Avec mes amis, je mange à la cantine.
26 septembre 2013
Par Anne Schoetter le 26 septembre 2013, 12:43 - FLS CLA GROUPE III
Une activité d'écriture proposée par "Les petits carnets d'écriture 1" (SCÉRÉN/Gallimard Êducation) :
"Je me souviens, te souviens-tu ?"
Il s'agissait, à partir d'un tableau de Henri Matisse, La desserte, harmonie rouge (1908)/http://www.musee-matisse-nice.org/
et d'un texte d'Albert Cohen, extrait de Le livre de ma mère,
« Ô mon enfance, gelée de coings, bougies roses, journaux illustrés du jeudi, ours en peluche, convalescence chérie, anniversaires, lettres du nouvel an sur papier à dentelure, dindes de Noël, fables de la fontaine idiotement récitées debout sur la table. »
De se replonger dans ses souvenirs de petite enfance, ses joies, ses chagrins, ses peurs... des bruits... des parfums...
De les exprimer par écrit et de les illustrer en s'inspirant des collages de Matisse :
Ô LA MAISON DE MES VACANCES
Écouter :
Dans la maison de mes vacances,
il y avait la libération de la couleur,
des fruits,
le chant des oiseaux,
le bruit des avions dans le jardin.
Il y avait des bruits d'animaux.
Il y avait des tables, une télévision.
La nuit,
j'avais peur de sortir sur le balcon
parce qu'il n'y avait personne dehors.
Il y avait des jardins avec des légumes et des arbres
. Avec mes grands-parents et ma famille,
on partait en pique-nique
dans la forêt.
Sidika
Ô MA MAISON
Écouter :
Les chants des oiseaux,
Les odeurs de cuisine,
Lorsque je jouais avec mon frère,
Les gens gentils,
Lorsque je jouais avec mes amis de l'école,
Lorsque je jouais à cache-cache,
Lorsque je courais avec mes amis et que j'arrivais le premier,
Lorsqu'on avait fait des bêtises à l'école,
Lorsqu'on grimpait aux arbres de la cour de l'école.
Sulaksan
Ô MA MAISON
Écouter :
L'odeur de cuisine,
Les conversations familiales,
Les joueurs stupides,
Les gens gentils,
La peur de traverser la rue,
La peur des fantômes,
Les chants des oiseaux,
Les grandes fêtes,
Les beaux cadeaux,
Je volais les fruits des autres,
Le plaisir de se baigner avec les copains,
Les bruits du jardin,
Et grimper aux arbres.
Tariqul
Ô ma maison
Écouter :
Dans la maison de ma grand-mère,
il y avait des fleurs,
des arbres.
La maison était peinte en marron et beige.
La maison était bien la journée
mais le soir j'avais peur
parce qu'il y avait des souris.
Ça me faisait peur.
À l’extérieur de la maison,
il y avait des animaux,
des chiens, des cabris et des bœufs.
À l'intérieur de la maison,
il y avait une table,
un lit,
un salon et des tableaux.
J'ai encore un chat qui s'appelle Vava.
Je l'aime beaucoup.
Pour moi, c'est un bébé.
Yvaliska
03 avril 2013
Par Anne Schoetter le 03 avril 2013, 15:51 - FLS CLA GROUPE III
Dans le cadre de la semaine de la langue française, le groupe III de l'UPE2A a travaillé autour des dix mots proposés cette année : http://www.dismoidixmots.culture.fr/
Le mot choisi pour la participation au concours est le mot "équipe". Nous avons recherché les mots appartenant à la même famille :
Puis, suivant une contrainte de l'OULIPO, nous avons recherché tous les mots qu'il était possible d'écrire avec les lettres du mot "équipe". Nous les avons intégrés à de courts récits que nous avons illustrés en vidéo et en photo : http://www.youtube.com/watch?v=o7m9oA6WT68
07 mars 2012
Par Anne Schoetter le 07 mars 2012, 15:49
... selon Gianni Rodari dans Grammaire de l'imagination :
Prendre au hasard deux noms communs dans le dictionnaire et écrire une courte histoire à partir de ces deux mots.
DIRECTION – COURANT
Avant, je ne savais pas ce que voulait dire "une direction" alors j'ai demandé à quelqu'un qui était en train de courir et il m’a dit :
- Ma direction, c’est le stade. C’est que j’ai un match de foot et je suis en retard.
Mais il ne m’a pas dit ce que voulait dire « une direction ». Alors après, j’ai pris le taxi et le chauffeur m’a demandé :
- Quelle est votre direction, M. Karim ?
Et là, j’ai commencé à comprendre ce que voulait dire « une direction ». Ensuite, je suis rentré chez moi pour raconter à mon père ce que voulait dire « direction ». Mais pour parler à mon père ; il me faut l’ordinateur et il n’y avait pas de courant pour alimenter l’ordinateur. Alors j’ai réparé le fil et j’ai raconté ma journée à mon père.
Karim
CAMEMBERT – BRANCHEMENT
Avant, on me parlait de « camembert » mais je ne savais pas ce que c’était. Une fois, le professeur m’a demandé de chercher des mots ; et moi, j’ai trouvé le mot camembert. Maintenant, je sais ce que c’est.
C’est un fromage de vache de forme ronde. Alors j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai acheté un camembert pour connaître son goût, pour savoir si c’était sucré, amer, acide… et j’ai regardé, à la télé, ils parlaient de camembert et disaient :
- Avant de vous parler de ma recette, je voulais vous annoncer…
Branchement : ma mère me disait « branchement » mais je ne faisais pas l’effort de comprendre ce que cela voulait dire. L’autre jour, à la télévision, ils disaient que pour bénéficier du service de la Freebox téléphone, il fallait brancher son combiner à la … Maintenant, je sais ce que veut dire « branchement ».
Jenny
PLACARD – HABIT
Un jour, ma mère m’a offert un cadeau pour Noël. Je l’ai ouvert. Dans la boîte, il y avait une belle robe rouge. J’avais tellement peur de l’abimer que je l’ai rangée au fond du placard.
Quelques mois plus tard, ma famille était invitée à un mariage.
- Quel habit vais-je mettre ?
Soudain, j’ai pensé à ma robe rouge cachée dans le placard. J’ai mis cet habit et on est parti. Tout le monde m’a félicitée pour ma jolie robe.
Mary-Fénina
CHAUFFEUR – CD
Il était une fois un chauffeur qui conduisait un taxi et il dit :
- Il n’y a personne, je m’ennuie. Qu’est-ce qui pourrait me réveiller ?
Soudain, il a une idée en tête.
- Ah ! Le CD que ma mère m’avait offert pour mon anniversaire.
Il ouvre la boîte et met le CD dans le poste. Mais quand il commence à écouter cela ne lui plaît pas. Il retire le CD pour le jeter mais le CD se met à parler et dit :
- Ne me jette pas !
Le chauffeur ne comprend rien. Il regarde à gauche et ne voit personne, il regarde à droite et ne voit personne. Il prend peur et le CD se remet à parler :
- Ohé ! C’est moi qui parle…
Le chauffeur regarde l’objet, de saisissement le jette par terre et dit en bégayant :
- C’est toi qui parle ?
- Oui, c’est moi qui parle. Si tu me protèges pendant une année, je te ferai riche. Mais à une condition, c’est que tu me glisses dans ton lecteur.
- Je ne peux pas faire cela, mes clients n’accepteront jamais de mettre les pieds dans mon taxi avec les chansons que tu chantes. Tes chansons ne sont pas à la mode, elles datent des années 60. ce que les jeunes aiment aujourd’hui, c’est le Hip-Hop et le Rap.
- Tu ne veux pas faire fortune ? Tu as dix enfants, deux femmes et trois enfants adoptés et tu n’es pas riche. Qu’en dis-tu ?
Le chauffeur réfléchit et dit :
- Oui, d’accord. Même si tout le monde se moque de moi !
Et pendant un an, il mit le CD dans sa voiture. Tout le monde détestait cette musique et plus personne ne voulait monter dans son taxi. Le chauffeur ne gagnait plus d’argent et se retrouva vite dans la rue avec ses enfants. Le CD lui dit :
- Écoute, je t’ai promis quelque chose. Tu as respecté ton engagement pendant toute cette année. Mets-moi dans ton lecture et passe le dernier morceau.
L’homme fit ce qu’il lui demandait et tout le monde fut étonné. La musique était tellement douce qu’il fut élu Président de la Musique et très heureux avec sa famille qui ne manqua plus jamais d’argent.
Karim
FORGERON – FORMATION
Une fois, alors que je m’amusais à prendre un peu l’air dans la rue, j’ai entendu des bruits. Je ne savais pas ce que c’était, je me disais que c’étaient peut-être des architectes. En faisant quelques pas, j’ai vu du feu qui s’allumait dans une petite case et je me suis rendu(e) compte qu’il y avait quelqu’un dedans. Parce que la case ne pouvait pas s’allumer toute seule. Je me suis approché(e) pour voir si ce n’était pas grave.
En arrivant, j’ai trouvé un homme qui était assis, il avait un grand marteau et des fers près de lui. Je l’ai salué et lui ai demandé ce qu’il était en train de faire. Il m’a répondu qu’il était forgeron et qu’il fabriquait des bijoux, des bagues, des colliers en les formant de bonne façon.
Alors je me suis dit : « Le forgeron met de l’argent dans le feu mais ne le gâte pas ».
Mamadou
PETIT CONTE ( il n'entre pas dans la consigne mais est bien joli tout de même)
Il était une fois Mahomet et Karim qui voyageaient ensemble. En route, Karim dit à son compagnon :
- Camarade, je serais content de savoir comment vous vous appelez. Moi, je m’appelle Karim.
- Moi, je me nomme Étranger.
Arrivés au village, ils étaient fatigués d’une longue route. Le soir, un serviteur leur apporta une écuelle de riz cuit à point. Le serviteur posa l’écuelle sur le sol en disant :
- Le chef du village envoie le riz aux étrangers.
Karim veut se servir mais Mahomet proteste :
- Le riz n’est pas pour vous, camarade. Il est pour l’Étranger, donc pour moi. Le chef vous a sûrement oublié.
Karim resta donc le ventre vide. Au milieu de la nuit, ayant très faim, il se leva, mit les habits de son compagnon et alla dans le champ voisin. Il se gava de patates, de pommes de terre, d’oranges et de pommes. Le matin, les habitants du village virent leur champ abimé. Furieux, ils allèrent à la case des deux voyageurs en criant d’un ton menaçant. Mahomet se réveilla brusquement :
- Qu’y a-t-il mon ami ?
- Ma foi, je ne sais pas, répondit Karim qui s’éveillait à son tour. Ces gens ne sont pas contents et c’est de vous qu’il s’agit ; ils ne parlent que de l’Étranger.
Le chef du village fit venir les deux compagnons. Voyant que les vêtements de Mahomet étaient couverts de terre, il crut que c’était lui le coupable.
- Dis-nous, Karim, combien de coups de bâton ton ami mérite-t-il ?
- Pas beaucoup, répondit Karim. Cent seulement.
Mahomet leur demande de faire boire un vomitif à son camarade et à lui. Mahomet boit le premier, il ne rend que du riz. Puis c’est le tour de Karim. À peine ce dernier a-t-il avalé le vomitif que le sol est couvert de débris de patates, de pommes de terre, d’oranges et de pommes.
- Dis-nous, Étranger, combien de coups de bâton ton ami mérite-t-il ?
- Pas beaucoup, répondit Mahomet, deux seulement.
Abdoul Aziz
ESPACE – COMBINÉ
Un jour, ma mère est partie dans l’espace dans une fusée. Mais la fusée n’avait plus d’essence et la fusée est restée dans l’espace. Elle m’a téléphoné, j’ai pris le combiné et elle m’a dit :
- L’essence ; c’est fini !
Je vais au bureau de son patron et lui dit que la fusée n’a plus d’essence. Il me dit de monter avec lui dans une autre fusée porter de l’essence à ma mère. Lorsqu’on est arrivé, ma mère était toute gonflée, sa tête ressemblait à un ballon de football. On l’a transportée à l’hôpital mais elle était morte en d’arrivant.
Filipe
HUPPE – CAMÉLÉON
Le roi huppe et le caméléon
Dans le ciel, il y avait de gros oiseaux. Un jour, leur chef qui avait de grosses plumes, arriva dans le nid des oiseaux. Tous les oiseaux tremblaient en silence. Les oiseaux le regardèrent mystérieusement. Il avait tellement de plumes sur la tête qu’on le surnomma « L’oiseau Huppe ». il était le plus fort de tous les oiseaux de la terre. Après des jours, le Roi Huppe devint le roi des oiseaux. Il était si sûr de lui qu’il engagea plus de cent servantes au château. Par une journée très chaude, le Roi Huppe et sa femme décidèrent de faire une promenade à côté de leur arbre. Une des oiseau-servante vit un caméléon et le roi lui dit de le laisser grandir en paix.
Quelques jours plus tard, le caméléon devint une feuille merveilleuse de couleur rose et très parfumée. Son parfum parfumait tout le paysage. La reine décida alors de l’installer dans sa chambre pour ne plus dépenser d’argent en parfum.
Désirelle
MOUSTIQUAIRE – CURE
Moustiquaire dit à la cure :
- Je suis une moustiquaire pour protéger les personnes qui ont besoin de moi. Je les protège de telle manière qu’ils n’attrapent pas toutes sortes de maladies. Les maladies comme le paludisme. Vous ne trouvez pas qu’être moustiquaire c’est bien car nous, les moustiquaires, nous sommes gentilles ? Mais le malheur est que les gens qui nous protègent ne nous remercient pas pour tout ce que l’on fait pour eux, pour leur santé, pour leur vie.
La cure dit à la moustiquaire :
- Eh bien toi, c’est ça ! Et moi, c’est aussi pour leur santé. On a le même travail mais mon travail est mieux que le tien.
Fatimata
MAISON – MALADIE
Une fois, je suis parti dans une maison. Il y avait une dame qui était malade. Elle était avec sa famille en Afrique. Son mari était en France. C’était au Sénégal. Là-bas, il y a beaucoup de monde qui est malade. Et moi, j’étais riche.
Je partais dans tous les villages aider les malades. En plus, le président tue les personnes car ils ne veulent pas qu’il reste président au Sénégal. Il y avait deux candidats mais lui il veut mettre son fils comme président.
Mamadou
GRENIER – POÈME
Il était une fois un enfant simple comme tous les enfants. Il s’appelait Ramez et rêvait de trouver un grand poème du monde et aussi de grandir. Il restait toute la journée au grenier en haut de la maison. Il est resté dix ans. Lorsqu’il a eu trente ans, il a trouvé un poème que tous connaissaient. Sa maison n’avait pas changé et il est toujours resté en haut, dans le grenier, pour écrire ses poèmes.
Derar
PORTEUR – MULOT
Un jour, il y avait un porteur qui racontait une histoire de mulot.
- Il était une fois un mulot. Il habitait dans une petite maison. Quand il pleuvait, il ne sortait pas de chez lui parce qu’il avait peur de la pluie.
Le porteur avait trouvé le mulot dans sa petite maison, il avait très froid. Il l’a emmené vivre avec lui dans une autre maison et était très content.
Carmen
CLOWN – COQ
Un jour, un clown qui n’était plus connu parce qu’il ne faisait plus rire, rencontra un coq un peu particulier puisqu’il savait parler. Le clown prit le coq et l’emmena chez lui. Il décida d’organiser un spectacle de cirque. Le soir, le coq commença à parler et tout le monde se mit à rire. Le coq faisait des blagues au clown. Après cela, le clown devint le clown le plus heureux du monde.
Mohamed
ÉNIGME - RECETTE
Un jour, par un beau soleil, moi qui ne suis qu’une petite Italienne qui vient de naître d’à peine cinq ans, je dois résoudre l’énigme laissée par mon grand-père parti il y a trois mois au Portugal. L’énigme, c’est de trouver la recette des grands-parents de mon grand-père. Au bout de trois mois, je trouve la recette et trois jours après, la petite Italienne est trouvée morte à côté du garage de ses grands-parents.
Conceiçao
LA NUIT ET LE JOUR
Le matin, tôt, je me suis réveillé. J’ai entendu deux personnes se disputer pour savoir s’il fait jour ou s’il fait nuit.
Ils rencontrent quelqu’un et lui demandent s’il fait nuit ou s’il fait jour.
- Je suis désolé, répond l’homme, moi, je suis étranger. Je suis arrivé hier.
Ils rencontrent une autre personne qui est sourde. Ils lui posent la même question. Le monsieur pense qu’on lui demande ce qu’est la nuit et ce qu’est le jour. Il répond :
- La nuit, c’est quand tu ne vois plus et le jour, c’est quand tu travailles.
Les deux hommes continuent à se disputer. Une femme arrive et leur demande :
- Pourquoi vous disputez-vous ?
- Il fait nuit, dit l’un.
- N’importe quoi, dit l’autre. Il fait jour.
- La nuit c’est quand le temps s’écoule entre le coucher et le lever du soleil, explique la femme. Tandis que le jour, le soleil vient de se réveiller. Le jour, c’est le temps pendant lequel le soleil éclaire l’horizon.
- Cela veut donc dire que nous sommes en plein jour, conclut le dernier homme.
Abdoul Aziz
BUTEUR – ALLUMETTE
C’est un butteur qui s’appelle Sébastiao. Quand il tire c’est comme s’il allume une allumette.
Un garçon bizarre vient et veut faire le malin, il se casse la figure. Son frère vient mais a peur parce qu’il fait des bêtises. Il demande ce qu’a fait mais garçon et il répond que ce n’est pas lui. Il n’a rien fait mais son frère est très intelligent et sort. Il avait laissé une caméra sur le mur. Le garçon prend l’allumette allumée et brûle la maison.
- Qui a fait ça ?
Le garçon ment encore. Il dit :
- C’est un voleur.
Son frère prend l’ordinateur et regarde la vidéo. Il se met en colère et attrape l’enfant et lui met des coups de pied et des coups de poing. Il lui demande encore qui a fait ça. Le garçon répond qu’il a joué avec des allumettes.
Sébastiao
ORGANISATEUR – FUGUE
J’étais à l’arrêt de bus ; j’attendais le bus. Il y avait une femme, juste à côté de moi, elle parlait à quelqu’un au téléphone. Elle ne parlait pas toujours en français mais il y avait des choses que je comprenais.
J’ai entendu parler d’une fugue. Elle était un peu apeurée.
Quelques jours plus tard, j’entends parler à la télévision d’un prisonnier qui s’était évadé. Les policiers le cherchaient partout et concluaient qu’il ne pouvait pas s’enfuir seul.
À partir de ce jour, je n’ai plus vu la femme à l’arrêt de bus. J’ai trouvé cela très bizarre et je suis allée parler à un policier. Je lui ai dit tout ce que je savais.
Encore quelques jours plus tard, on annonçait à la télé que le fugitif avait été arrêté ainsi que son complice. Il était l'organisateur de son évasion et la femme de l’arrêt de bus était sa complice et épouse.
Inès
31 janvier 2012
Par Anne Schoetter le 31 janvier 2012, 18:18 - FLS CLA GROUPE I
Nous nous sommes inspirés de deux calligrammes de Guillaume Apollinaire :
Le matin, avant de partir au collège...
il y a tant de choses à faire !!!
Pour lire nos calligrammes :
Des liens vers les adjectifs possessifs :
Un lien vers les verbes pronominaux :
Par Anne Schoetter le 31 janvier 2012, 18:05 - FLS CLA GROUPE II
Faire un vœu, pour des êtres qui nous sont chers, une terre lointaine, ou une victoire... comme Guillaume Apollinaire.
L'exprimer en calligramme...
Voir tous les calligrammes :
http://www.calameo.com/read/000122771962728ca3b86
Une petite animation :
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