26 décembre 2012

VISITE AU LOUVRE

Thème: Etre Egyptien dans l'Antiquité

A l'occasion de la lecture de la nouvelle intitulée Le pied de Momie, de Théophile Gautier, nous avons organisé une visite au Département d'antiquités égyptiennes du Louvre.

Guidés par Jade, notre précieuse assistante pédagogique, passionnée d'histoire et d'égyptologie, nous avons avons fait un extraordinaire voyage dans le temps et dans l'espace, nous glissant, le temps de la visite, dans la peau d'un jeune égyptien d'ascendance noble.

Par ici la visite:

L'avis de Sacha

L'avis de Fatima

Maquillage: les hommes aussi...

Amulettes: C'est cher, Madame?

Déchiffrage des hiéroglyphes: canard-soleil



25 décembre 2012

l'Egypte

Lors de notre visite au Louvre, j'ai découvert le monde égyptien. Mais, il y a trois choses qui m'ont vraiment impressionnée.

La Premier chose, c'est la vraie momie, qu'on a vu, c’était la première fois que je voyais une pareil. La momie est un corps enveloppé dans des bandelettes de lin, et on lui retire ses organes qu'on place dans des vases canopes pour  qu'il puisse traverser des siècles en restant en bon état.

La deuxième chose, c'est leurs bijoux, qui sont vraiment merveilleux, et il n'y a pas que moi qui ai admiré ces objets , les égyptiens adoraient se faire joli , ils ont aussi du maquillage et des beaux vêtements.

La troisième et dernière chose , c'est l'histoire du voyage dans la mort , j'ai été vraiment bouleversée : en fait , les égyptiens pensaient qu'il y avait une vie après la mort , pendant laquelle ils mangeaient et travaillaient . Alors avant d’arrivés dans ce monde , le mort traverse de nombreuse épreuves , mais ce qui m'intéresse , c'est la dernière épreuve "le jour du jugement" quand le défunt est présent devant le dieu Anubis , qui met le cœur dans une balance ,et le cœur doit être plus léger que la plume . Si , il est plus lourd le monstre du dieux Seth mangera le cœur , et le mort ne peux  pas passer dans l'Au-delà .

Cette Sortie m'a beaucoup plu , et j’espère  qu'on en fera une autre , pour découvrir un autre pays .

23 décembre 2012

Amulettes: C'est cher madame?


AMULETTE (n. masc. ou fém.):

Petit objet que l'on porte sur soi et auquel on attribue le pouvoir de préserver des maladies, des accidents, des maux les plus divers.

Remarque: « L'amulette est destiné à préserver du mal, des blessures, de la mort. Le talisman est tout objet auquel des idées superstitieuses font attribuer le pouvoir d'exercer une influence extraordinaire. » (LITTRÉ).


22 décembre 2012

Présenter un conte à l'oral

Consigne:
Cherchez un conte de votre pays. Lisez-le bien de manière à pouvoir le raconter à vos camarades avec vos propres mots.





AGATA - Le Long, le large et l'œil-perçant (Rép. tchèque)

AMINA - La Chemise de l'homme heureux (Italie)

AQUILINO - "Toujours non!" (Portugal)

ELENA - La petite Bourse aux pièces d'or (Roumanie-Moldavie)

FATIMA - Ommi Sissi - (Tunisie)

HALIMA - La Gazelle d'or (Algérie)

OMNYIA - Pinocchio (Italie)

PREETHI – Le Corbeau malin (Inde)

RAGHIBA - Le Miroir (Pakistan)

SACHA - Un coq d'or (Russie)

SARA - Les Amandiers du sud du Portugal (Portugal)

SOUAD - L'astucieuse Fille du paysan (Algérie)

Maquillage: les hommes aussi...

Cuillers à fard - Musée du Louvre


Le fard des Egyptiens, un précieux antibactérien


21 décembre 2012

La momification - Texte d'Hérodote

Lecture : Tout d'abord à l'aide d'un crochet de fer, ils retirent le cerveau par les narines ; ils en extraient une partie par ce moyen, et le reste en injectant certaines drogues dans le crâne. Puis avec une lame tranchante en pierre d'Ethiopie, ils font une incision le long du flanc, retirent les viscères, nettoient l'abdomen et le purifient avec du vin de palme et, de nouveau, avec des aromates broyés. Ensuite, ils remplissent le ventre de myrrhe pure broyée, de cannelle et de toutes les substances aromatiques qu'ils connaissent, sauf l'encens, et le recousent. Après quoi, ils salent le corps en le couvrant de natron pendant septante jours ; ce temps ne doit pas être dépassé. Les septante jours écoulés, ils lavent le corps et l'enveloppent tout entier de bandes découpées dans un tissu de lin très fin et enduites de la gomme dont les Égyptiens se servent d'ordinaire au lieu de colle. Les parents reprennent ensuite le corps et font faire un sarcophage de bois, taillé à l'image de la forme humaine, dans lequel ils le déposent ; et quand ils ont fermé ce coffre, ils le conservent précieusement dans une chambre funéraire où ils l'installent debout, dressé contre un mur".

Hérodote - Histoire, Livre II, 86.

Hapy, Dieu du Nil

Hapy

 

Dieu du Nil et surtout de ses crues fertilisantes. Il irriguait les prairies sur lesquelles paissaient les troupeaux de Rê (les hommes).

Sa poitrine féminine symbolisait le rôle nourricier du Nil.

Il était supposé vivre dans les grottes situées aux cataractes du Nil.

20 décembre 2012

ELENA - La petite Bourse aux pièces d’or

La petite Bourse aux pièces d’or

Il était une fois une vieille et un vieux. La vieille avait une poule et le vieux avait un coq. La poule de la vieille pondait deux fois par jour et sa maîtresse mangeait force œufs, mais jamais elle n’en donnait au vieux. Un jour,elle lui demanda:

- Dis donc, la vieille, tu ne fais que te régaler d’œufs toute la journée ! Donne m’en à moi aussi quelques uns, pour que j’y goûte au moins !

- Si tu as envie d’œufs tu n’as qu’à battre ton coq : il pondra et tu mangeras des œufs !

 Le vieux fit exactement ce que lui conseilla la vieille.

S’échappant des mains du vieux,le coq s’enfuit à toute allure et se mit à courir les chemins et il aperçut une petite bourse contenant deux pièces d’or. Il la prit aussitôt dans son bec et voulut la porter à son maître. Mais, sur le chemin du retour, il rencontra une calèche d’un seigneur.Ce riche a volé la bourse.

Le coq ne se laissa pas faire. Il se mit à courir derrière la voiture, tout en criant à tue tête :

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur,furieux ordonna:

-Attrape donc ce coq insolent et jette le dans le puits !

Le coq se mit à boire l’eau et il réussit à avaler toute l’eau du puits.Il battit des ailes et s’envola ; il se remit aussitôt à courir derrière la calèche, sans arrêter de crier :

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur ordonna le jeter dans le four rempli de braise.Le coq se mit à déverser toute l’eau qu’il venait d’avaler dans le puits.Il courut vers les fenêtres du seigneur tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur,furieux ordonna:

-Débarrasse moi une fois pour toutes de cet animal insolent, et jette le au milieu des vaches et des bœufs de mon troupeau ; peut être un taureau furieux en aura t il raison en le faisant sauter sur ses cornes!

Le coq se mit à  avaler coup sur coup taureaux, bœufs, vaches et veaux, si bien qu’il n’en resta pas un seul !

Il courut vers les fenêtres du seigneur tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur se fâcha tout rouge et ordonna de le jeter dans la chambre au trésor.Le coq se mit tout de suite à avaler le trésor. Ensuite il sortit de la chambre au trésor - par où et comment, lui seul pourrait le dire - et s’en vint à nouveau sous les fenêtres du seigneur,tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Après toutes ces mésaventures, voyant qu’il ne pourrait pas venir à bout de ce drôle de coq, le seigneur décida de lui rendre la petite bourse.

Quand le coq arriva devant la maison du vieux il a versé toutes les richesses.

La vielle a demandé:

-Pourrais tu me donner quelques louis d’or à moi aussi ?

-Te souviens-tu de ta réponse quand je t’ai demandé des œufs ? Eh bien, ton tour est arrivé : va battre à présent ta poule, afin qu’elle t’apporte des jaunets!

19 décembre 2012

SARA - Les amandiers d'Algarve (Portugal)









Il était une fois, un prince maure qui régnait sur le royaume de Silves, à l'époque où tout le sud de la péninsule ibérique était sous occupation arabo-musulmane. On le disait bon, savant, raffiné et aimé de ses sujets.

Un jour, un drakkar viking vint aborder les côtes de ce pays que l'on nomme aujourd'hui l'Algarve. Ces gens venus du nord espéraient obtenir les faveurs du prince et lui amenaient un grand nombre de présents.

Parmi les cadeaux se trouvaient des esclaves et parmi eux il y avait une jeune femme blonde dont la beauté toucha aussitôt le coeur du souverain.

Il s'agissait de Gilda, la fille d'un roi dont les terres avaient été pillées et brûlées...

Ses yeux et ses gestes ne reflétaient pourtant ni colère ni amertume. La princesse était douce et gracieuse. Les jours passant le prince en tomba éperdument amoureux, si amoureux qu'il finit par l'épouser.

On dit que les fêtes données à cette occasion durèrent un mois. Elles firent grande impression et on en parla bien au-delà des frontières.

Le prince et Gilda vécurent heureux pendant toute une année puis le délicat sourire de la jeune femme s'effaça peu à peu et son regard se fit de plus en plus triste.

La princesse murmurait toujours le même mot dans son sommeil et le prince s'en inquiéta.

Il fit venir devant lui, un de ses serviteurs originaire du nord et lui demanda la signification des paroles que prononçait la belle Gilda toutes les nuits lorsqu'elle était endormie.

- " Ce mot, mon seigneur, signifie : neige ! " répondit-il.

La princesse avait donc la nostalgie de son pays enneigé et elle se mourait de mélancolie.

Le prince était malheureux et avait besoin de réfléchir, il prit son plus beau pur sang et alla galoper sur les collines des alentours.

Il chevaucha son étalon pendant des heures, s'enivrant d'air pur et de senteurs. On était à la fin du mois de janvier et le printemps commençait à se montrer.

Lorsque le prince, épuisé, sortit de ses pensées, il ouvrit les yeux et découvrit devant lui des champs d'amandiers à perte de vue. Les pétales de leurs petites fleurs volaient au vent puis se déposaient sur le sol pour former un immense tapis blanc et épais.

Le prince sourit et pensa que Dieu était grand. Il venait de lui apporter la solution pour redonner le sourire à son épouse.

Aussitôt rentré au château il convoqua ses agronomes. Il fit déraciner et replanter les amandiers dans la cour et les alentours de son palais.

Le lendemain dans l'après-midi, lorsque les travaux furent finis, il mena la princesse jusqu'à la plus haute tour de l'Alhambra.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit le sol d'une blancheur infinie.

- De la neige ! s'écria-t-elle.

La princesse mélancolique retrouva toute sa joie de vivre et offrit à son époux de merveilleux enfants blonds qui chaque année à la fin du mois de janvier, découvraient des champs couverts de neige dans un pays où il fait pourtant toujours doux.

On dit que c'est en l'honneur de cette belle et grande histoire d'amour que l'Algarve est aujourd'hui la terre des amandiers.

18 décembre 2012

SOUAD - L'astucieuse fille de paysan (Conte algérien)





               

  Il était une fois, un grand Sultan qui cherchait un vizir et pour le trouver , il posa une énigme à ses sujets : " c'est un arbre qui possède douze branche chacune comporte trente feuilles renferme cinq graines! sera mon vizir celui qui me rapportera la réponse.Il arrivera au palais nu et habillé , transporté et marchant à la fois". Parmi les hommes se trouvait un pauvre paysan , qui avait une fille sage , le Sultan le désigna comme Vizir.Après quelques jours , le Sultan remarqua que ses réponses n'étaient pas le fruit d'une intelligence masculine .Il lui ordonna de dire la vérité .dans ce moment le vizir avoua , que c’était sa fille qui lui donna les réponses , et il demanda le pardon.Le sultan qui n'avait pas trouvé la femme  de ses rêves , lui pardonna et demanda la main de sa fille , à condition qu'elle n'intervienne jamais dans les affaires du royaume , cette dernière accepta .Un jour , un jeune homme se trouva dépossédé de son ânon par un riche , qui disait qu'il était né de sa mule . Or le Sultan donna raison au Marchand , malgré que que tout le monde sache que les mules sont stériles , le pauvre jeune homme quitta le palais triste de l'injustice du Sultan , lorsqu'il entendra une voix d'une femme l'interpella de la fenêtre du palais .Il se retourna et écouta le conseil qu'elle lui souffla , et tout suit il rapporta le parole au Sultan :

                     -Sire, j'ai oublié de vous signaler un autre phénomène dont j'ai été témoin,des poisons passaient dans le champ du marchand.

                     -Quoi? tu te moques de moi ?

                     - Ô! grand Sultan pourquoi vous ne me croyez pas si les mules mettent bas ?

                     -Dis moi ! de qui tiens tu ces répliques ?!

                     - D'une femme de votre palais .

le Sultan se précipita auprès de son épouse :

                      - Tu as rompu le pacte . Emporte avec toi à tout ce à quoi tu tiens et quitta ce palais dés demain!

la jeune fille accepta la décision. pour leur dernier dîner, elle versa une poudre dans le café du Sultan , dés qu'il sombra dans un sommeil profond, elle l'enferma dans un coffre et l'emporta avec elle. Le lendemain , lorsque le Sultan se réveilla , il dit : -Que fais tu encore à mes côtes ? et où suis je? Elle répondit d'une voix tendre : - Monseigneur ! je suis partie , et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi à tout ce à quoi je tenais et quand tu es mon époux , c'est toi que j'ai emporté .

Le Sultan ne put retenir une sourire affectueux , et dit avec douceur : - Mon épouse ! tu es vraiment sage , te je t'aime à cause de cela. retournons chez nous à présent !

                 " Mon histoire a suivi le cours de la rivière et moi je suis restée avec les seigneurs"

- page 18 de 33 -