17 mars 2014

Le passage

Le passage est une pièce théâtrale mise en scène par Philip Vande Weghe. En scène jouent deux comédiens qui ne parlent jamais, accompagnés la plupart du temps par des musiques qui caractérisant le moment. Leurs expressions faciales et corporelles aident beaucoup à comprendre les sensations de l'instant.

L'idée que j'ai retenu de cette pièce est la mort qui vient "chercher" l'âme d'une personne qui est malade ou à les portes de la mort et aussi j'ai compris que le personnage "passager" représentait des gens qui sont passés par des expériences supernaturelles.

L'équipe Carré Curieux, Cirque Vivant a trouvé une forme d'exprimer ce thème pas du tout facile à présenter dans notre société en ajoutant des éléments du cirque et transformer cette pièce en un spectacle incomparable et de très beaux passages,

En termes de scénario la production s'est soigné en faisant tout leur travail, les petits détails qui ont formé une beauté formidable. Comme une forme d'entrée de la pièce ils ont mis une corde jaune qui symbolisait la pulsation du coeur. Puis pendant toute la pièce j'ai vu de très beaux passages et le plus important j'ai senti des bonnes émotions. Les moments qui m'ont plu c'est quand ils ont fait du diable et les balles de caoutchouc, j'ai bien aimé aussi quand le passager a joué avec des avions de papier, dans les premiers secondes je ne croyais pas que c'était possible. Une autre particularité qui m'a plu c'est le moment où ils ont transformé le livre tombé du "ciel" en un projecteur pour le rappeler de ses souvenirs.

Le final de la pièce c'était énorme, prodigieux, stupéfiant. Quand le comédien est entré dans le charriot presque couvert d'eau je n'aurais jamais imaginé qu'ils allaient faire des bulles de savon en plusieurs parties du corps. 

À mon avis cette dernier scène était une purification pour aller au paradis mais après avoir partagé mes impressions avec mes camarades on a supposé que c'était une renaissance ou une chose du genre.

Donc mon impression finale c'est qu'ils ont fait un travail phénoménal, une pièce très jolie!!

João Ferreira

15 mars 2014

Barbara sous la pluie

Voix du narrateur: 
Rue de Seine dix heures et demie le soir.
Au coin d'une autre rue
Un homme titube ... un homme jeune
Avec un chapeau et un manteau.
Une femme blonde court vers lui...
Une femme mouillé par la pluie
Ils sont épanouies tous les deux.
L'homme certainement a envie de l'enlacer...
De l'emmener... de l'embrasser
Et la femme une furieuse envie de vivre.
Le lendemain l'homme prend son café avec sa femme
Il met le café dans la tasse
Il met le lait dans la tasse de café
Il met le sucre dans le café au lait
Avec la petite cuiller il tourne,
Il boit le café au lait et il repose la tasse
Sans lui parler.
Il allume une cigarette
Il fait de ronds avec la fumée
Il mets les cendres dans le cendrier
sans lui parler ...  sans la regarder
Il se lève
Il met son chapeau sur sa tête ...
Sl met son manteau de pluie,
Parce qu'il pleut,
Et il part...
Sans lui parler... sans la regarder
Et elle, elle pren sa tête dans sa main 
Et elle pleure.
L'homme retrouve la femme blonde
Mais elle ne se souvient pas...
Barbara a tout oublié...

Voix de l'homme:
Barbara a tout oublié...
Rappelle-toi Barbara!
Il pleuvait sans cesse cette nuit
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselant sous la pluie
Rappelle-toi Barbara!
Il pleuvait sans cesse sur la rue de Seine
Et tu souriais
Rappelle-toi!..
Rappelle-toi de cette nuit
... N'oublie pas ... un homme...
Il a crié ton nom
Barbara...
Et tu a couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara!
   
Alexandros Nimas et João Ferreira, d'après  Rue de Seine et Barbara, de Jacques Prévert (Paroles, 1946)

10 janvier 2014

Jason et Médée interview

Bonjour France!!

Je m'appelle João et je suis à l'entrée du cour d'Assises de Paris pour interviewer Madame Médée qui vient de la première instance de son procès pénal:

 - Bonjour Madame Médée, je suis le journaliste du journal des 13 heures du channel France. (Journaliste) 

 - Bonjour Monsieur Joao! (Médée)

 - Comment s'est passé la première instance Mme? (Journaliste) 

 - C'est bien passé, merci. (Médée)

 - Trés bien Madame, on part maintenant dans un sujet différent... Pouvez-vous parler pourquoi avez vous donné l'onguent à Jason? (Journaliste) 

 - Je lui ai donné parce que j'étais amoureuse de lui... (Médée)

 - Et que pouvait-il faire avec ce "pouvoir"? (Journaliste) 

 - Cet onguent lui permettait de se protéger du dragon qui surveillait la Toison d'or!!! (Médée)

 - Et a-t-il réussi à obtenir la Toison? (Journaliste) 

 - Oui, oui il a obtenu la Toison... (Médée)

 - Mais tout suite il vous a abandonné... (Journaliste) 

 - Oui c'est vrai, c'est la raison pour laquelle j'ai tué mes deux enfants... pour me venger de lui - réponds Médée dans un ton plus fort.

 - Mais comment arrivez-vous à tuer deux enfants? En plus vos propres enfants? Qu'avez vous senti? (Journaliste) 

 - Je ne sais pas comment j'ai été capable de faire ça, je crois que c'était la colère, le désir de me venger et j'ai agi inconsciemment... (Médée) 

 - Mais qu'avez vous senti? (Journaliste) 

 - Je ne voulais pas répondre à cette question, mais comme vous insistez... en effet je ne sais pas bien, avant j'avais la colère et j'ai agi sans penser, mais après j'ai senti un vide en moi. (Médée)

 - Après tout ça vous regrettez de votre acte blamâble? (Journaliste) 

 - Non, je ne regrette pas. (Médée)

 - Excusez-moi Madame, mais je n'ai pas tout à fait compris. Vous avez un vide en vous et vous ne regrette pas? Vous êtes une psychopathe ou quoi? (Journaliste) 

 - Non je ne le suis pas, j'ai senti une tristesse mais je ne suis pas désolé de mes actes. (Médée)

 - Bon, je n'arrive pas à vous comprendre. Ensuite, savez-vous déjà votre jugement final? (Journaliste) 

 - Non, on ne sait pas encore, mais malheureusement elle sera condamnée á mort! - réponds l'avocat.

 - Merci, c'est tout pour l'instant Mr et Madame Médée. Et nous terminons ici d'une manière très désagréable. Bonne journée à tous. Direct France channel, João Ferreira. (Journaliste) 

João Gomes Ferreira

24 décembre 2013

À quoi je pense?

"Aujourd'hui, c'est la première fois que je suis sorti de ma obscurne caserne, le Labyrinthe. J'ai été caché tout ces ans à cause de l'union de ma mère, reine de la Crète et de mon père un beau taureau blanc. Cette union était une honte pour le roi et ainsi ils ont construit le labyrinthe pour moi. Mais à present je suis à l'exterieur et je suis stupéfait de toute cette diversité du monde. Cette nature, ces animaux, même ces petites maisons c'est nouveau pour moi, c'est une nouvelle perspective du monde pour moi et très différent du monde intérieur. Dans le Labyrinthe je voyais juste des murs noirs, l'obscurité, mais içi, je vois la beauté du monde, le plus petit détail est spécial pour moi.

Après avoir vu tous ces endroits je m'interroge sur le mal que j'ai fait aux humains, je me blâme pour mes fautes. Je regrette toutes mes actions, mais je n'ai plus rien à faire.

Maintenant j'ai une énorme volonté de vivre, et c'est ça que je vais faire, vivre ma vie, explorer au maximum le monde entier et récupérer toutes les années perdues dans ma obscure caserne."

Joao