Productions d'élèves › Elèves 2012-2013

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20 décembre 2012

ELENA - La petite Bourse aux pièces d’or

La petite Bourse aux pièces d’or

Il était une fois une vieille et un vieux. La vieille avait une poule et le vieux avait un coq. La poule de la vieille pondait deux fois par jour et sa maîtresse mangeait force œufs, mais jamais elle n’en donnait au vieux. Un jour,elle lui demanda:

- Dis donc, la vieille, tu ne fais que te régaler d’œufs toute la journée ! Donne m’en à moi aussi quelques uns, pour que j’y goûte au moins !

- Si tu as envie d’œufs tu n’as qu’à battre ton coq : il pondra et tu mangeras des œufs !

 Le vieux fit exactement ce que lui conseilla la vieille.

S’échappant des mains du vieux,le coq s’enfuit à toute allure et se mit à courir les chemins et il aperçut une petite bourse contenant deux pièces d’or. Il la prit aussitôt dans son bec et voulut la porter à son maître. Mais, sur le chemin du retour, il rencontra une calèche d’un seigneur.Ce riche a volé la bourse.

Le coq ne se laissa pas faire. Il se mit à courir derrière la voiture, tout en criant à tue tête :

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur,furieux ordonna:

-Attrape donc ce coq insolent et jette le dans le puits !

Le coq se mit à boire l’eau et il réussit à avaler toute l’eau du puits.Il battit des ailes et s’envola ; il se remit aussitôt à courir derrière la calèche, sans arrêter de crier :

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur ordonna le jeter dans le four rempli de braise.Le coq se mit à déverser toute l’eau qu’il venait d’avaler dans le puits.Il courut vers les fenêtres du seigneur tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur,furieux ordonna:

-Débarrasse moi une fois pour toutes de cet animal insolent, et jette le au milieu des vaches et des bœufs de mon troupeau ; peut être un taureau furieux en aura t il raison en le faisant sauter sur ses cornes!

Le coq se mit à  avaler coup sur coup taureaux, bœufs, vaches et veaux, si bien qu’il n’en resta pas un seul !

Il courut vers les fenêtres du seigneur tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Le seigneur se fâcha tout rouge et ordonna de le jeter dans la chambre au trésor.Le coq se mit tout de suite à avaler le trésor. Ensuite il sortit de la chambre au trésor - par où et comment, lui seul pourrait le dire - et s’en vint à nouveau sous les fenêtres du seigneur,tout en criant:

-Rends-moi ma bourse aux pièces d’or !

Après toutes ces mésaventures, voyant qu’il ne pourrait pas venir à bout de ce drôle de coq, le seigneur décida de lui rendre la petite bourse.

Quand le coq arriva devant la maison du vieux il a versé toutes les richesses.

La vielle a demandé:

-Pourrais tu me donner quelques louis d’or à moi aussi ?

-Te souviens-tu de ta réponse quand je t’ai demandé des œufs ? Eh bien, ton tour est arrivé : va battre à présent ta poule, afin qu’elle t’apporte des jaunets!

19 décembre 2012

SARA - Les amandiers d'Algarve (Portugal)









Il était une fois, un prince maure qui régnait sur le royaume de Silves, à l'époque où tout le sud de la péninsule ibérique était sous occupation arabo-musulmane. On le disait bon, savant, raffiné et aimé de ses sujets.

Un jour, un drakkar viking vint aborder les côtes de ce pays que l'on nomme aujourd'hui l'Algarve. Ces gens venus du nord espéraient obtenir les faveurs du prince et lui amenaient un grand nombre de présents.

Parmi les cadeaux se trouvaient des esclaves et parmi eux il y avait une jeune femme blonde dont la beauté toucha aussitôt le coeur du souverain.

Il s'agissait de Gilda, la fille d'un roi dont les terres avaient été pillées et brûlées...

Ses yeux et ses gestes ne reflétaient pourtant ni colère ni amertume. La princesse était douce et gracieuse. Les jours passant le prince en tomba éperdument amoureux, si amoureux qu'il finit par l'épouser.

On dit que les fêtes données à cette occasion durèrent un mois. Elles firent grande impression et on en parla bien au-delà des frontières.

Le prince et Gilda vécurent heureux pendant toute une année puis le délicat sourire de la jeune femme s'effaça peu à peu et son regard se fit de plus en plus triste.

La princesse murmurait toujours le même mot dans son sommeil et le prince s'en inquiéta.

Il fit venir devant lui, un de ses serviteurs originaire du nord et lui demanda la signification des paroles que prononçait la belle Gilda toutes les nuits lorsqu'elle était endormie.

- " Ce mot, mon seigneur, signifie : neige ! " répondit-il.

La princesse avait donc la nostalgie de son pays enneigé et elle se mourait de mélancolie.

Le prince était malheureux et avait besoin de réfléchir, il prit son plus beau pur sang et alla galoper sur les collines des alentours.

Il chevaucha son étalon pendant des heures, s'enivrant d'air pur et de senteurs. On était à la fin du mois de janvier et le printemps commençait à se montrer.

Lorsque le prince, épuisé, sortit de ses pensées, il ouvrit les yeux et découvrit devant lui des champs d'amandiers à perte de vue. Les pétales de leurs petites fleurs volaient au vent puis se déposaient sur le sol pour former un immense tapis blanc et épais.

Le prince sourit et pensa que Dieu était grand. Il venait de lui apporter la solution pour redonner le sourire à son épouse.

Aussitôt rentré au château il convoqua ses agronomes. Il fit déraciner et replanter les amandiers dans la cour et les alentours de son palais.

Le lendemain dans l'après-midi, lorsque les travaux furent finis, il mena la princesse jusqu'à la plus haute tour de l'Alhambra.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit le sol d'une blancheur infinie.

- De la neige ! s'écria-t-elle.

La princesse mélancolique retrouva toute sa joie de vivre et offrit à son époux de merveilleux enfants blonds qui chaque année à la fin du mois de janvier, découvraient des champs couverts de neige dans un pays où il fait pourtant toujours doux.

On dit que c'est en l'honneur de cette belle et grande histoire d'amour que l'Algarve est aujourd'hui la terre des amandiers.

18 décembre 2012

SOUAD - L'astucieuse fille de paysan (Conte algérien)





               

  Il était une fois, un grand Sultan qui cherchait un vizir et pour le trouver , il posa une énigme à ses sujets : " c'est un arbre qui possède douze branche chacune comporte trente feuilles renferme cinq graines! sera mon vizir celui qui me rapportera la réponse.Il arrivera au palais nu et habillé , transporté et marchant à la fois". Parmi les hommes se trouvait un pauvre paysan , qui avait une fille sage , le Sultan le désigna comme Vizir.Après quelques jours , le Sultan remarqua que ses réponses n'étaient pas le fruit d'une intelligence masculine .Il lui ordonna de dire la vérité .dans ce moment le vizir avoua , que c’était sa fille qui lui donna les réponses , et il demanda le pardon.Le sultan qui n'avait pas trouvé la femme  de ses rêves , lui pardonna et demanda la main de sa fille , à condition qu'elle n'intervienne jamais dans les affaires du royaume , cette dernière accepta .Un jour , un jeune homme se trouva dépossédé de son ânon par un riche , qui disait qu'il était né de sa mule . Or le Sultan donna raison au Marchand , malgré que que tout le monde sache que les mules sont stériles , le pauvre jeune homme quitta le palais triste de l'injustice du Sultan , lorsqu'il entendra une voix d'une femme l'interpella de la fenêtre du palais .Il se retourna et écouta le conseil qu'elle lui souffla , et tout suit il rapporta le parole au Sultan :

                     -Sire, j'ai oublié de vous signaler un autre phénomène dont j'ai été témoin,des poisons passaient dans le champ du marchand.

                     -Quoi? tu te moques de moi ?

                     - Ô! grand Sultan pourquoi vous ne me croyez pas si les mules mettent bas ?

                     -Dis moi ! de qui tiens tu ces répliques ?!

                     - D'une femme de votre palais .

le Sultan se précipita auprès de son épouse :

                      - Tu as rompu le pacte . Emporte avec toi à tout ce à quoi tu tiens et quitta ce palais dés demain!

la jeune fille accepta la décision. pour leur dernier dîner, elle versa une poudre dans le café du Sultan , dés qu'il sombra dans un sommeil profond, elle l'enferma dans un coffre et l'emporta avec elle. Le lendemain , lorsque le Sultan se réveilla , il dit : -Que fais tu encore à mes côtes ? et où suis je? Elle répondit d'une voix tendre : - Monseigneur ! je suis partie , et tu as bien précisé que je pouvais emporter avec moi à tout ce à quoi je tenais et quand tu es mon époux , c'est toi que j'ai emporté .

Le Sultan ne put retenir une sourire affectueux , et dit avec douceur : - Mon épouse ! tu es vraiment sage , te je t'aime à cause de cela. retournons chez nous à présent !

                 " Mon histoire a suivi le cours de la rivière et moi je suis restée avec les seigneurs"

14 décembre 2012

RAGHIBA - Le Miroir (Conte du Pakistan)

 

ll était une fois, un marchand de Chitagong qui était en train de traverser une rizière du Bengale. Il avait un miroir dans son sac qui était tombé par terre. Il ne s'en aperçut pas car il était tout occupé à regarder les beaux et lourds épis de riz.

Le lendemain, le propriétaire qui s'appelle Ibrahim commençait la récolte du riz. Vers le milieu de la journée, il a trouvé un curieux objet rond et brillant. Ibrahim s'en approcha avec défiance et curiosité. Le village était fort éloigné de la ville et personne n'avait encore vu le miroir. Quand il a regardé dans le miroir. Il a vu un visage d'un homme. Il croyait que ce son père est descendu pour lui rendre visite. Son père était mort quand il était jeune et il ressemblait beaucoup à son père.

Ibrahim est devenu très content. Il allait à la maison. Il a caché le miroir dans un vase d’argile parce qu'il ne voulait pas que sa femme voir le miroir.

Mais un jour, lorsqu'il est parti au travail sa femme a trouvé un objet rond et brillant. Elle a vu un le visage d'une jeune et jolie femme. Elle croyait que son mari a pris une nouvelle épouse. Quand Ibrahim est rentré à la maison. Sa femme commençait à crier. '' Qui est cette nouvelle femme?'' demande-t-elle. Ibrahim ne comprenait rien et il courut vers le miroir. Ibrahim et sa femme poussaient de tels cris que leur voisin vint voir ce qui se passait. La femme dit à son voisin que son mari avait pris une nouvelle épouse et qu’elle était cachée dans cet objet.

Le voisin tenait le miroir. Ibrahim a vu deux visage, celui de sa femme et l'autre se son voisin. Enfin ils comprirent le rôle du miroir. Pauvre Ibrahim et sa femme devenaient célèbres.


HALIMA - La Gazelle d'or (Conte algérien)

                                                              

                                                                          LA GAZELLE D'OR

                         Il était une fois un prince, voyageur intrépide, qui parvint un jour au pied d’une citadelle, entourée de remparts. En levant la tête au ciel, il s'aperçut que chaque créneau était coiffé d’un crâne humain. Il en compta quatre vingt dix neuf.et comme le prince était curieux il est entré dans le royaume, et dans son chemin il rencontra un homme qui lui raconta l'histoire : " la princesse , d'une beauté sans pareille et le sultan fait couper la tête des prétendants de sa fille auxquels il soumet une énigme . Quiconque voudrait l’épouser doit deviner de quoi s’agit la marque de naissance sur le corps de la princesse . donc quitte cette ville , étranger ! " dit-il .
Le prince qui aimait les défis , avait une idée dans la tête pour arrêter cette cruelle épreuve , donc il chercha un bijoutier pour travailler avec lui , l'ayant trouvé , il lui promit de faire sa fortune s'il acceptait de l'aider pour arrêter le massacre . Le maitre accepta , Il fabriqua une magnifique gazelle d’or de grande taille dont l’abdomen creux était doté d’une porte secrète. Cette prodigieuse œuvre d’art ne pouvait être acquise que par le roi qui en fit cadeau à sa fille. Avant de la livrer, ainsi qu’il en avait été convenu, le bijoutier y enferma le prince. La gazelle, fut déposée dans la chambre de la princesse qui voulait l’admirer tout à son aise.
Voilà comment, dès la première nuit, le prince sortit du ventre de la gazelle. Alors que la princesse dormait profondément , il saisit la chandelle qui se trouvait sur le chevet, l’éteignit, et la déposa sur un guéridon au pied du lit. Dès le réveil, la princesse remarqua que la chandelle avait été déplacée. Et plus surprenant, elle ne s’était pas consumée . La nuit suivante , La princesse sentit sourdre en elle une angoisse infinie , convaincue qu’il s’agissait d’une manifestation de l’invisible, elle implora :
- Ô toi qui perturbes mon sommeil, qui que tu sois, Djinn ou humain, montre-toi !
- Fais-moi serment sacré de ne révéler ma présence à personne et je te dirai toute la vérité, dit-il .
La princesse sursauta, se reprit, et fit serment. Alors, le ventre de la gazelle s’ouvrit et le prince apparut :
- Ô merveilleuse princesse, ne crains rien, je suis fils de roi et je ne te veux aucun mal. J’ai risqué ma vie pour venir jusqu’ici. Fais-moi la faveur de me révéler le secret de ta marque de naissance et j’irai demander ta main le visage de la jeune fille s’illumina et elle s’exclama :
- Ô noble étranger, ton courage m’honore et une parole donnée relève du sacré. Et, joignant le geste à la parole, elle découvrit son épaule. Il ne restait plus au prince qu’à quitter le palais comme il y était entré. Il eut l’idée ingénieuse de briser une patte de la gazelle avant de s’y cacher.La princesse, devenue sa complice, exigea qu’on la portât chez le bijoutier pour la réparer. Le lendemain, richement vêtu et portant les armures et les écussons de son royaume, le prince se présenta au sultan et lui demanda la main de sa fille : " Sire ! J’ai la solution à votre énigme. Sur l’épaule droite de la princesse, poussent un long cheveu noir, un long cheveu d’or et un long cheveu d’argent "
Le sultan n’eut d’autre choix que d’accorder la main de sa fille à ce prétendant si avisé. Une grande cérémonie fut organisée. On y célébra à la fois le mariage et la fin de cette cruelle épreuve. En guise de dot, la princesse n’emporta que la gazelle d’or.

                                                                                                                                                                                          

FATIMA - Ommi Sissi (Conte tunisien)

L'histoire d'Ommi Sissi

Il était une fois une dame qui s'appelait Ommi sissi.

Un jour Ommi sissi était entrain de balayer, et Tout à coup elle trouva une pièce d'argent. Alors elle pensa d'acheter quelque chose pour sa fille, qui s'appelait Fatima. Elle décida de lui préparer des poissons. Après qu'elle acheta les poissons et les prépara , elle les mit dans une assiette . Ensuite, elle retourna balayer.

Après quelques instants,le chat de la voisine vint emprunter un couteau d'Ommi sissi ,et Ommi sissi lui dit - « Mais tu  vois pas que je suis occupée, va le chercher il est dans la cuisine.»

Le chat partit à la cuisine, et tout de suite il sentit l'odeur des poisons ,il les mangea et prit le couteau et partit. Après un moment , Fatima rentra à la maison, et qui eut très faim,elle ne trouva pas sa surprise faite par sa mère, Fatima pleura ,sa maman arriva et comprit tout de suite la situation. Et quand le chat revint Ommi sissi lui coupe sa queue, pour lui rendre, il doit chercher du beurre de l'épicier. Le chat alla  à l'épicier et demanda du beurre mais l'épicier lui dit - «Je te donne du beurre a condition que tu me donne du lait» alors le chat se dirigea vers la vache et lui demanda du lait  la vache lui répondit - « Je te donnerais du lait si tu me donne de l'herbe» alors le chat partit à la prairie et demanda de l'herbe mais la prairie répondit - «Je te donnerais de l'herbe si tu me ramènes de l'eau» et le chat partit à la rivière et lui demanda de l'eau alors la rivière répondit - «Je te donne de l'eau si tu me promet d'arrêter de faire des bêtises » le chat accepta et il prit l'eau et le donna à la prairie qui lui donna de l'herbe qui le donna à la vache qui lui  donna du lait et le donner au épicier qui lui donna le beurre à Ommi sissi qui lui recolla sa  queue .

Fin