25 janvier 2015

SOLILOQUE

Ce mois-ci, pendant les cours de FLS, on a étudié les contes et leurs particularités. La semaine dernière, chacun d'entre nous a raconté un conte qui vient de son pays originaire. Parmi les contes portugais, on a écouté aussi quelques contes indiens et moldaves, un conte marocain et un conte turc. Finalement, on a  écouté un conte inventé. Chaque histoire avait ses propres personnages et ses aventures (plus ou moins caractéristiques à leur pays d'origine), mais regardés comme un ensemble, les contes présentaient les mêmes choses. Soit ils critiquaient les vices humaines ( la stupidité, l'avarice, la gourmandise, la méchanceté) soit ils mettaient en  avant les qualités ( la bravoure, la bonté,la solidarité, l'intelligence). Cette exercice m'a provoqué à réfléchir sur une question que je me suis posée: Pourquoi des contes de différentes cultures ont la même morale? Pourquoi en Asie on apprécie les mêmes qualités qu'en Europe? Pourquoi la stupidité est critiquée partout? Où se trouve alors cette différence essentielle entre les êtres humains? est-ce que cette différence existe? est-ce qu'on est si unique comme on prétend?
Les scientistes ont fait un schéma avec les étapes de vie (enfance, adolescence, maturité, vieillesse et la mort qui peut intervenir en chaque moment) qui s'applique à toutes les personnes. Pourquoi, toi, qui te révoltes chaque fois quand je ne prononce pas correctement ton nom et qui te considères unique, pourquoi tu vas mourir?

Laisses-moi deviner!

Tu vas me répondre que notre unicité ne se trouve pas dans nos caractéristiques physiques, mais dans notre personnalité. Peut-être tu vas me dire avec un air arrogant ''In the end, it's not the years in your life that count. It's the life in your years.'' et tu vas ajouter avec un ton grave '' Abraham Lincoln''.
Fitzgerald a invité un personnage, Benjamin Button, qui est né vieux et mort  bébé. Même s'il parcours la vie dans un sens inversé , il vit les mêmes ''expériences'': il découvre le monde, il devient indépendant, il tombe amoureux, il sent les mêmes sentiments que nous-tous.
Peut-être on n'est pas unique du tout. Picasso n'était le seul peintre cubiste. Nietzsche n'était le seul philosophe athée. Mozart n'était le seul musicien classique. Bob Dylan n'était le seul qui critiquait la guerre. Kerouac n'était le seul bohème.
MAIS ( bien sûr il existe un grand MAIS), après des centaines d'années après leur mort, nous nous souvenons encore leur nom. Beaucoup d'autres hommes vivaient dans le même siècle que Schopenhauer et Dostoïevski, mais le nom de ce deux nous savons. Après tout, ils étaient en quelque sorte spéciaux et uniques. Chacun sait Anne Frank, même si elle est morte quand elle avait 15 ans. Et si je meurs aujourd'hui...

MIHAELA

SEVEN SECONDS

                         Jim MORRISON

At the first second, when you came into being you join us in a strange world. At the second second you grow up slowly you stare at the universal in wonderment. At the third second you’re still too young you believe false dreams you’re guided the wrong ways. At your fourth second you’re lonely just like a stone you choose somebody to love forever. At the fifth second you fight against thousands even you are not alone nobody helps you. At the sixth second an invisible army strangles down your body you’re gripped by the hand of time. At the seventh second you die. We forget you.

12 décembre 2014

Sortie

Agenda:9 décembre-sortie à Paris.Visite de la Cité de la Musique (plus précisément- visite d'un musée).

Assez typique!

Or,ce n'était pas tout à fait comme je pensais.

Une salle avec pleins d'instruments des XVII et XVIII siècles, un peu de musique et une professeur d'histoire qui a le même don que le personnage de ''Coeur d'encre''- c'est tout ce dont tu as besoin pour te téléporter dans un autre monde.Néanmoins, pas n'importe quel autre monde , mais dans celui d'Orphée, où tu peux entendre la musique mélancolique de celui-la, après qu'il a perdu Eurydice pour toujours. Ou dans le monde de roi Midas, où si tu écoutes le vent , tu peux entendre le secret du roi.

Que l'art est une machine de temps et d'espace, m'a montré ,encore une fois, une musicienne présente dans le musée. Une jolie jeune femme,prête à répondre aux dizaines des questions posées par les enfants curieux. Mais quand elle a commencé à jouer , j'ai pu voir comme lentement elle s'est éloignée de la salle, du musée, de la cité et est entrée dans son propre monde, dans lequel personne d'autre ne peut entrer.

Je conclus ici ce texte: je ne veux pas voler ton temps. Probablement, tu dois lire des pages et des pages de la mythologie grecque. Cependant, avant commencer, je te rappel que à une heure distance, sur l'avenue Jean Jaurès, se trouve la Cité de la Musique où tu peux trouver toutes les réponses à tes questions.

Mihaela