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16 décembre 2011
Par Mme Bouillère le 16 décembre 2011, 15:58
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12 décembre 2011
Par Mme Bouillère le 12 décembre 2011, 20:52
22 novembre 2011
Par Mme Bouillère le 22 novembre 2011, 22:51
Par Mme Bouillère le 22 novembre 2011, 22:07
20 novembre 2011
Par Hugo ALBAREL le 20 novembre 2011, 22:21
Le pain et la viande au Moyen Age
Le pain, le fromage et les fruits sont la base de la nourriture du paysan. Le pain existait sous différentes formes telles que la couronne, la miche ronde ou bien des petits pains individuels. Le pain des nobles était fait de farine blanche. Le pain rassis sous la forme de grandes tranches épaisses servait d'assiettes et de support aux viandes en sauce et il était ensuite jeter aux chiens ou aux pauvres avec les restes. Au Moyen-âge, on punissait le boulanger qui trompait ses clients en l'attachant à un traineau et en le tirant dans les rues avec son pain pendu à son cou...
Un boulanger enfournant son pain
Au Moyen-âge la viande de porc était la plus courante ainsi que la charcuterie de porc telle que le saucisson, le jambon, les saucisses, les pâtés , le lard... Le gros gibier comme le sanglier, le cerf et le chevreuil était destiné aux nobles. Ces derniers mangeaient aussi des poulardes, des oies, des pintades ou bien des canards. Sur leur table, on pouvait voire aussi des faisans, des cygnes ou autres oiseaux de prestige qui étaient servis avec leurs plumes et décorés. Les paysans eux consommaient des lapins de garenne, des lièvres, et des petits oiseaux ou des bécasses, ou aussi des cailles. On conservait la poule pour ses œufs, le mouton pour sa laine et la vache pour son lait. On les mangeait occasionnellement en ragoût, en croûte ou terrine. Le boeuf était moins servi car on l'utilisait dans les champs.
Une scène de chasse (extraite du Livre de la chasse du Roi Modus, BNF, Paris)
15 novembre 2011
Par Joséphine SAGLIO le 15 novembre 2011, 23:59
14 novembre 2011
Par Mme Coquillard le 14 novembre 2011, 22:15
Au Moyen Âge, on mélange le sucré et le salé. Ils ne sont séparés qu'à l’époque Classique.
Tartes, tourtes et pâtés sont les spécialités communes du cuisinier (pour les viandes) et du pâtissier (pour la croûte et parce qu'il possède le four que n'a pas toujours le cuisinier). Les gâteaux sont la spécialité de l'oubloyer. Les pâtés permettent de conserver les sucs et les parfums des viandes mais sont aussi utilisés comme papier cadeaux, qui cachent aux yeux des invités des animaux, parfois entiers.
Par Solène BROSSAIS le 14 novembre 2011, 19:54
Au Moyen Âge, les épices sont des parfums et ne servent pas à ‘'pimenter’’. Elles sont très utilisées car elles sont réputées diététiques en favorisant la digestion. Néanmoins, certaines d'elles restent des produits de luxe. Elles sont généralement séchées et réduites en poudre. Les cuisiniers du Moyen Âge utilisaient du gingembre, de la cannelle, du clou de girofle, de la noix de muscade, du macis, du safran, de la maniguette ou graine de paradis, de la cardamome ou du poivre. Les épices sont délayées dans du vin, du vinaigre, du verjus, ou du bouillon, puis mélangées au reste du plat à la fin de la cuisson pour garder les parfums et le colorer.
Les couleurs sont particulièrement importantes et mises en valeur par la cuisine médiévale. Les couleurs figurent souvent dans les recettes car chaque met et chaque sauce doit avoir une couleur qui permet son identification : par exemple, le civet doit être brun. la couleur blanche s’obtient avec des aulx* ou du gingembre, le jaune avec des œufs ou du safran, le vert avec l’apport d’herbes, le rouge avec du tournesol, le rose avec des gousses d’ails écrasées, de la poudre d’amande, de la mie de pain et du jus de raisin et le bleu avec du jus de mûres au vinaigre, parfumé au gingembre et épaissi à la poudre d’amande.
*aulx: il s'agit de l'ail.
11 novembre 2011
Par Coline ANDRE le 11 novembre 2011, 17:20
Un boulanger (appelé "Talmelier" au Moyen Age, nom dérivé du verbe "tamiser") est une personne qui fabrique du pain, la base de l’alimentation au Moyen Age. Chaque personne en consomme à peu près un kilo par jour.
Dès le VIIe siècle, le roi Dagobert réglemente la vente du pain.
À l’origine, les paysans devaient faire cuite le pain « au four banal ». Le mot « banal » vient de l’impôt instauré par le seigneur : le « ban ». À la fin du XIIe siècle, les boulangers obtiennent l’autorisation de construire leur propre four.
Les boulangers font le pain en fonction des besoins des consommateurs. Pour les paysans, le pain doit être nourrissant car ils travaillent toute la journée aux champs. C'est un pain noir à base de farine de seigle. Le pain gris est issu d'un mélange de farine de méteil ou d'épeautre. Il doit peser 5 kg. Pour les seigneurs et les autres personnes riches, le pain est léger et délicat. Il s'agit de pain blanc, à base de farine de froment. Les pains ont une forme ronde et sont de petites tailles. De là viendrait le nom de "boulanger", "celui qui faite des boules" ("boulenc" en ancien picard).
Quelque sortes de pain:
Les métiers de l’alimentation comme celui de boulanger sont les premiers à se doter d’une organisation parce qu’ils jouent un rôle important dans les villes qui ne cessent de s’agrandir à l’époque médiévale.
Boulanger et boulangère devant leur four. Livre d'heures à l'usage de Châlon, de Guillaume II Leroy, début XVIe siècle, Bibliothèque municipale de Lyon.
Un four banal du XIVe siècle, en Périgord Boulanger. Calendrier du Moyen Age.
10 novembre 2011
Par Fanny BAILLON le 10 novembre 2011, 19:44
Au Moyen-âge, on ne trouve pas toutes les variétés d'aliments que l'on a aujourd'hui.
En effet, une grande partie de ce que nous consommons aujourd'hui vient du bout du monde par avion. À l’époque médiévale, on ne pouvait pas transporter les denrées alimentaires aussi vite et les techniques de cultures étaient moins élaborées. De nos jours, on met les plantes sous serres pour qu'elles aient bien chaud, pour qu'elles poussent vite et on les soigne des maladies.
Les paysans mangent surtout du pain (qui peut peser jusqu'à 5 kg). Ils cultivent les céréales (en particulier le blé) mais lorsqu’il fait trop froid ou que la pluie est trop abondante, les céréales ne poussent pas bien. Les moins riches consomment de l’épeautre (céréale) transformée en bouillie.
Lorsque les paysans n’ont pas assez de nourriture, on parle de disette. Pire encore, en situation de famine, ils meurent de faim. La mortalité augmente. Les paysans vont chercher de la nourriture dans la forêt du Seigneur. Ils cueillent des champignons, des châtaignes, des fruits sauvages (fraises, mûres, baies...) et ramassent même des orties. Malgré l’interdiction qui leur ait faite de chasser sur les terres du seigneur, certains enfreignent la loi : ce sont des braconniers.
Les paysans mangent aussi du potage de légumes, cuit pendant de longues heures afin d’éliminer les bactéries qu'il y avait sur les légumes auxquels ils apportaient de l’engrais (à base d’excréments humains) pour en accélérer la croissance. Le « potage instantané » est une bouillie délayée avec de la bière (la cervoise) que les paysans peuvent emporter aux champs.
Les légumes peuvent être classés en trois sortes principales :
Le cardon est une plate herbacée bisannuelle (elle pousse deux fois par an). Les paysans mangent ses côtés charnus. Il ressemble à l’artichaut (voir ci dessous).
Les paysans préparent leur sur le foyer ouvert à même le sol. C'est la mère pour les enfants et la femme pour les maris qui sert le repas.
Les Seigneurs mangent plus que les paysans, des aliments différents, plus de viande (produits de la chasse, du gibier). On cuit la viande à la broche. La plus répandue est le porc. Les épices sont très utilisés.
Les convives sont servis à table par les domestiques, présents en permanence, pour couper la viande, servir le vin, passer les plats. Le nombre de serviteurs s'élève avec le milieu social. Au château, les convives sont invités à passer à table au son du cor. Le cor annonce aussi chaque changement de service. Les convives mangent seulement avec les trois premiers doigts de la main droite, et utilisent aussi une cuillère et un couteau. Chaque convive, y compris les dames, porte toujours sur lui un couteau.
Les moines ne mangent pas de viande (sauf si ils sont malades). Ils l’a remplacent par des œufs et des poissons. A la fin du Moyen-âge, tous les moines mangent de la viande.
Les moines n'ont pas le droit de parler durant le repas donc ils ont développé un langage de signes pour se demander le pain, à boire ...
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