Paroles de gourmandise

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03 juin 2012

Un repas gargantuesque

         Pour son premier anniversaire, on organise un immense festin en l'honneur du jeune Gargantua.
Tout le monde se mobilise pour faire venir des quatre coins de le planète cent quarante-six bécasses, mille deux cent trente brouettes de poulets, cinquante charrettes de vaches, deux mille sept cent vingt-huit cochons, neuf cent soixante-dix-sept sacs de pintades, douze taureaux, cinquante bidons de lait et mille huit cent litres de sirop de framboises qu'il avale mais dont plus de la moitié dégouline sur lui puis par terre en torrents.
Pour le dessert, on prépare un énorme gâteau à la crème de cinq mètres de haut que Gargantua déguste.
Il se régale en engloutissant tous ces mets délicieux à une vitesse vertigineuse.
Enfin, rassasié, il est ravi de ce cadeau d'anniversaire.

30 mai 2012

Renard et la faim

     Renard erre, tenaillé par la faim. Il ne sait où trouver de quoi l'apaiser.

Soudain, une odeur fait saliver d'envie le goupil. Alors Renart, se pourléchant les babines, court aussi vite qu'il le peut se laissant guider par cet effluve attrayant. À l'orée d'un bois, Renart est trop affaibli pour continuer. Mais l'odeur devient plus présente ; Renart y croit ; il court et épuise les dernières forces qu'il lui reste.

     Quand soudain, Renart, essoufflé, touche au but, il voit Ysengrin et Brun l'ours se goinfrer de poissons grillés. Croyant rêver, Renart se traîne jusqu'à ses compères. Il croit mourir, ses yeux se ferment... Puis un fumet divin, salé comme il le faut, se faufile dans ses narines. L'animal tente d'ouvrir les yeux, et voit ses deux amis lui donner une autre bouchée de ce mets délicieux tant pour les yeux et les papilles, que pour son estomac, qui ne gronde plus comme un ours réveillé en plein hiver. Le renard, repu, rempli de forces, remercie ses amis, et jure de leur rendre un jour la pareille.

26 mai 2012

Un repas gargantuesque

                    Lors de son premier anniversaire, les parents de Gargantua, ainsi que leurs amis offrirent à celui-ci un gigantesque repas.

Pour l'entrée, cinq charrettes de pommes de terres et de côtes de boeufs lui furent apportées. La voracité de Gargantua fit rage. Pour ce début de repas, il eut aussi droit à quatre tonneaux de vin apportés dans deux calèches différentes, mais toutes deux imposantes, deux cochons de lait, une marmite de sirop d'érable, six pedrix, dix bécasses ainsi qu'une demi-douzaine de pigeons.

                   Ayant fini son entrée, l'enfant restait encore sur sa faim. C'est alors qu'arriva le plat principal. Il était composé de cuves et de citernes de bière, d'une dizaine de plateaux de poulets, de deux vaches entières accompagnées d'une délicieuse sauce au beurre, sauce que Gargantua apprécia fortement, le tout accompagné de dizaines de brouettes de légumes tel que des navets, carottes, choux et bien d'autres encore.

                   L'enfant, les papilles en " ébullition ", tout au long de ce gigantesque festin fut ravi. Ses parents ne furent pas étonnés en contatant la gloutonnerie de leur fils. En effet depuis sa naissance et à chaque repas ce dernier se goinfrait de tout ce qu'on lui présentait, sans oublier patisseries et autres bonbons, ainsi que des sucreries pour le goûter. Pour ce plat principal, les parents de Gargantua et son précepteur, ne furent donc pas étonnés de l'appétit démesuré du jeune garçon.

                   Enfin, vint le dessert, le moment préféré de Gargatua dans les repas. A lui tout seul, il mangea deux pièces montées, puis continua à saliver d'avance en attendant la suite de ce majestueux dessert. L'enchaînement de toutes les patisseries, choux à la crème, pains d'épices, riz au lait et d'autres encore fut gargantuesque. Gargantua ayant encore un peu de place dans son estomac, et, ses parents voyant cela, ils lui apportèrent la suite. Une tonne de confiseries, bonbons et autres friandises lui furent amenés par une centaine d'hommes. C'est ainsi que se termina le repas d'anniversaire du géant Gargantua. Celui-ci finit par s'endormir et fit encore, comme toujours, des rêves liés à la nourriture.

24 mai 2012

Un repas gargantuesque

   Les mois precédents,l'anniversaire de leur fils,les parents de Gargantua firent d'innombrables commandes : cinq cent trente vaches laitières, deux cents porcs, cent lapins, quatre cents moutons,cinq cents oiseaux en tout genre ,car à l'epoquec'etait des mets raffinés, quatre cent soixante brebis laitières, dix charettes de poissons et un ridicule sac de légumes...

On commença à cuisiner deux mois à l'avance.

La veille au soir en se couchant Gargantua se pourléchait déjà les babines.

Le jour venu il se régala, se délecta et dégusta de tripes de cochons frits,de cervelles de veau de lait en abondance sans oublier d'un éléphant venu d'Afrique. ...Puis ,après un tel festin,il s'endormit pendant vingt-quatre heures  sans avoir eu le temps de nommer les aliments qu'il avait mangés tellement il en avait englouti.

14 mai 2012

Petite récréation !

Le Maki Mococo
Fait goûter ses amis 
Pas de macaronis
Mais d'un cake aux kiwis 
D'esquimaux au moka
Et kakis en bocaux
Quart de lait de coco
Dans des bols en mica.
           Jacques Roubaud, extrait du "Maki Mococo" dans Les Animaux de personne (1991)

Recherche sur l'histoire des mots :

1.Cherchez ce qu'est un maki et la langue d'origine de ce mot.
2.Cherchez ensuite la langue d'origine des mots qui composent le goûter qu'il offre à ses amis.

09 mai 2012

Ma merveilleuse naissance

Après deux ans passés dans le ventre de ma mère, mon instinct commençait à me presser de sortir, lui qui rêvait d'aventures et de gloires dans le monde des humains. Il négociait donc chaque soir ma sortie...et chaque soir je refusais catégoriquement: j'étais bien dans le ventre ma mère et je possédais tout le confort dont un nourrisson pouvait rêver.  Je restai donc deux ans dans le ventre de ma mère, bien que, dès la première année, je me sentis à l'étroit. Ne pouvant plus me contenter de si peu de place, je partis à la recherche d'un lieu plus spacieux. Je commençai mon ascension en remontant par l'œsophage, lieu très étroit pour un enfant de deux ans, et me retrouvai à l'air libre...

Pour la première fois de ma vie, je voyais le jour, le vrai,  pas la lumière de ma bougie, ni celui dont les bactéries nouvelles me faisaient le récit, non, le vrai.... Ce soir- là, mes parents étaient comme à leur habitude, en train de se goinfrer de chips devant le télé, et moi qui les croyais de courageux héros comme me l'avaient dit les bactéries... Quelles chipies !  Une fois de plus je n'avais pas écouté mon instinct, qui, lui, avait compris la provenance de toutes ces cochonneries dans l'organisme de ma mère.

La première image que j'eus de mes parents ne fut guère bonne. Par contre, dès mon arrivée, ma mère poussa un cri de joie qui se mêlait à un cri de libération, car après deux ans de gestation, il est normal d'être heureux que cela  finisse. Mon père, lui, ne dit rien, et après douze ans d'expérience, j'ai compris qu'il ne disait jamais rien et qu'il ne dirait rien cette fois encore.

04 mai 2012

Mon incroyable naissance

Un jour , quand je n'étais pas encore née, mon père, affalé sur le canapé, regardait un match de football qui opposait Marseille à Paris.Mon père , fervent supporter de Marseille, hurlait et postillonnait, sur la télévision, à la moindre occasion pour encourager son équipe favorite.

Je n'étais peut être qu'une toute petite chose, résidant dans une des poches de graisse de mon père, mais j'avais très envie d'aller explorer les autres parties du corps. Je quittais donc ma petite chambre et mes amis les microbes pour commencer mon ascension de la trachée. Sur mon chemin je vis des morceaux de hotdog, engloutis par mon père, et j'évitais un flot de bière qui risquait de m'emporter.

Enfin j'arrivais en haut. Le spectacle me donna des frissons : des dents jaunes et parfois noires à certains endroits et surtout ... cette odeur, cette haleine fétide. Pouah ! je m'aprêtais à repartir lorsque mon père, pris d'éternuement, me projeta sur la télévision encore allumée.

Aujourd'hui mon père me raconte que les premiers mots que je prononçai alors furent : << ALLEZ MARSEILLE!!! >>

02 mai 2012

Ma naissance extraordinaire !

Oui, je ne suis pas comme les autres, je suis différente.

Moi vous voyez, avant de naître, j'ai cheminé à l'intérieur du cerveau de ma mère, avant de passer dans sa cage thoracique. Puis je me suis laissée glisser dans la gorge, et j'ai terminé en chatouillant doucement sa langue.

Il y avait de nombreux convives, Je suis née enfin par sa bouche. Et je suis sortie lors d'un repas festif.Tout le monde était stupéfait. Et moi, je criai aussitôt :

-"J'ai faim, j'ai soif; et vous, vous faites la fête pour ma naissance! Youpi ". J'étais toute contente.

Et nous avons fêté tous ensemble ma fabuleuse naissance !

01 mai 2012

Ma naissance imaginaire par Hugo Albarel

Dès ma naissance, ma mère s'aperçut que je n'étais pas comme mes frères.

 En effet, je naquis par son sein et je mesurais déjà un mètre.

 Au bout de ma jambe gauche, on apercevait deux immenses pieds et au milieu de mon front pendait une énorme oreille. 

Mes frères en étaient au biberon alors que j'avalais goulûment deux steaks frites.

 Pendant que les autres enfants dormaient, moi je partais à la découverte du monde. Je regardais le ciel et j'observais la nature, tout en avalant des litres de Coca Cola et des chips.

28 avril 2012

Mon incroyable naissance

Je suis née d'un éternuement de ma mère et je suis sortie de sa narine gauche.
Mes premiers mots furent: "j'ai faim, j'ai faim, j'ai faim".
Je criai si fort que l'on m'entendit à des kilomètres à la ronde.
Effrayée par ce cri, ma mère me donna quinze biberons de lait que j'avalais d'un coup.
Enfin rassasiée, je finis par m'endormir.

 

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