Chez Baudelaire, l’idéal est intimement lié à l’idée d’un ailleurs, toujours plus lointain, sans doute inatteignable. Par exemple, dans le sonnet « À une Passante », le poète décrit une femme, qui incarne la beauté : « Ne te verrais-je plus que dans l’éternité // Ailleurs, bien loin d’ici, trop tard, jamais peut-être. » Bien loin d’ici. C’est cela qui rend toute son importance au thème du voyage. Dans notre poème, Baudelaire semble aussi s’adresser à une femme, mais il déploie tout de suite, à travers son parfum, un paysage exotique extrêmement riche, où les perceptions créent des réseaux de symboles, décrivant un certaine forme d’idéal. Comment notre sonnet transmet-il une vision de l’idéal baudelairien à travers la description d’un paysage exotique, vivant, et plein de sensualité ?
Samuel Paty, professeur âgé de 47 ans et père de famille, enseignait l'histoire-géographie au collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Saint-Honorine.
Il a été attaqué dans la rue alors qu'il quittait son travail, pour rejoindre son domicile, à la veille des vacances de la Toussaint.
Le professeur a été décapité par Abdoullakh Anzorov, un Russe tchétchène de 18 ans, le vendredi 16 octobre 2020.
SAPERE AUDE : Une expression latine issue des Epîtres d’Horace qui signifiait alors : « Ose savoir ! »
Kant va redéfinir cette injonction comme étant la devise des Lumières en la traduisant par : « Aie le courage de te servir de ta propre intelligence ! »
Another Brick In The Wall (Part 2)
(Une Brique De Plus Dans/Sur Le Mur (Partie 2))
Clip, paroles et traduction de «Another Brick In The Wall (Part 2)
We don't need no education (*)
Nous n'avons pas besoin d'une non-éducation
We don't need no thought control
Nous n'avons pas besoin d'aucun contrôle de pensées
No dark sarcasm in the classroom
Ni d'un sarcasme ténébreux dans les salles de classe
Teachers leave the kids alone
Professeurs laissez les jeunes tranquilles
Hey teachers leave the kids alone
Eh professeurs laissez les jeunes tranquilles
All in all it's just another brick in the wall
Après tout ce n'est qu'une brique de plus dans le mur
All in all you're just another brick in the wall
Après tout vous n'êtes qu'une brique de plus dans le mur
We don't need no education
Nous n'avons pas besoin d'une non-éducation
We don't need no thought control
Nous n'avons pas besoin d'aucun contrôle de pensées
No dark sarcasm in the classroom
Ni d'un sarcasme ténébreux dans les salles de classe
Teachers leave the kids alone
Professeurs laissez les jeunes tranquilles
Hey teachers Leave us kids alone
Eh professeurs laissez nous, les jeunes, tranquilles
All in all you're just another brick in the wall
Après tout vous n'êtes qu'une brique de plus dans le mur
All in all you're just another brick in the wall
Après tout vous n'êtes qu'une brique de plus dans le mur
(*) Une explication sur la double négation "We don't need no education".
La chanson n'est pas contre l'éducation elle-même mais contre la façon dont elle est faite.
Roger Waters en décembre 2009 a dit que la chanson se veut satirique. Il a expliqué : "On ne pourrait pas trouver quelqu'un dans le monde plus pro-éducation que moi, mais l'éducation de Cambridgeshire School pour garçons, par laquelle je suis passée dans les années 50 jouait beaucoup sur le contrôle et demandait une rébellion. Les enseignants étaient faibles et donc des cibles faciles... La chanson est censée être une rébellion contre le gouvernement dévoyé, contre les personnes qui ont le pouvoir sur vous, qui ont tort. Alors il est absolument nécessaire que vous vous rebelliez contre ça."
Ce poème « Crépuscule » illustre particulièrement bien ce que Victor Hugo entend par l'activité de Contemplation qui donne son nom au recueil : au-delà d'une simple méditation poétique, chaque paysage recèle une infinité vertigineuse de secrets philosophiques et mystiques...
Très important pour soutenir le travail de Mediaclasse ! Likez, partagez, abonnez-vous ! Retrouvez la suite sur son site : https://www.mediaclasse.fr
« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » Alors que la Révolution Industrielle se poursuit en France, Victor Hugo s'élève contre le travail des enfants. Ce passage célèbre de « Melancholia » est un magnifique exemple de poésie engagée ! Le poète s'attaque aux notions de travail et de progrès pour mieux se les réapproprier, en philosophe et en humaniste.
Très important pour soutenir le travail de Mediaclasse ! Likez, partagez, abonnez-vous ! Retrouvez la suite sur son site : https://www.mediaclasse.fr
On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...
II
- Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...
Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête...
III
Le coeur fou robinsonne à travers les romans,
- Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père...
Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines...
IV
Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...
- Ce soir-là..., - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade.
Les Pornographes - fameux pour leurs reprises des chansons de Brassens lors de centaines de concerts - ont préparé un nouveau répertoire avec une nouvelle voix.
Une fille pour chanter Brassens ?
Sacrilège ! Je vous entends d’ici. Justement : le sacrilège, le subversif, l'irrévérencieux... Le “pornographe du phonographe” en avait fait son affaire, avec facétie et jubilation.
Alice - que l'on connaît pour ses ramages pour le projet Capsul - chante avec coeur et sensibilité aussi exquisement les textes grivois, les perles méconnues que les grands classiques du tonton Georges : Le Parapluie, L'Orage, Les Bancs Publics et qui sait, quelques morceaux savamment choisis, que vous ne connaissiez encore pas...
Un spectacle pour tout âge, pour toutes les oreilles, pour tous ceux qui goûtent les mots jolis, les mélodies délicates et la simplicité de la musique comme on la faisait avant. Alice est accompagnée à la guitare par Greg Pittet et à la basse par Rafael Gunti, au plus près des versions originales.