Ce poème « Crépuscule » illustre particulièrement bien ce que Victor Hugo entend par l'activité de Contemplation qui donne son nom au recueil : au-delà d'une simple méditation poétique, chaque paysage recèle une infinité vertigineuse de secrets philosophiques et mystiques...
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« Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ? » Alors que la Révolution Industrielle se poursuit en France, Victor Hugo s'élève contre le travail des enfants. Ce passage célèbre de « Melancholia » est un magnifique exemple de poésie engagée ! Le poète s'attaque aux notions de travail et de progrès pour mieux se les réapproprier, en philosophe et en humaniste.
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Ce récit de la bataille s'appuie sur ce que Théophile Gautier a raconté dans son Histoire du romantisme. Mais il faut préciser qu'il a exagéré certains faits. La première représentation d'Hernani s'est plutôt bien passée, ce n'est qu'à partir de la deuxième représentation que la bataille a vraiment commencé. L'anecdote du libraire (à 2:25) est aussi une invention des romantiques : la pièce ne fut publiée que quelques jours plus tard. (Remarques à retrouver dans ce livre consacré à l'étude d'Hernani pour le bac : https://www.amazon.fr/dp/B07QLGRMT9 )
Bataille d'Hernani est un téléfilm de fiction de 90 minutes réalisé par Jean-Daniel Verhaeghe, coproduit par France 5, France 2 et GMT production, d'après un scénario de Claude Allègre et Jean-Claude Carrière, qui raconte l'histoire de la création d'Hernani de Victor Hugo, jusqu'au scandale qui éclata le soir de la première, le 25 février 1830.
Il fut diffusé le 29 avril 2002 à 20 h 50 sur France 2, le 16 novembre 2002 à 22 h 10 sur le câble et le satellite et ultérieurement sur France 5.
Écoutez l’histoire que voici.
Trois galants, un bandit que l’échafaud réclame,
Puis un duc, puis un roi, d’un même coeur de femme
Font le siège à la fois. L’assaut donné, qui l’a ?
C’est le bandit.
Avec humour, Victor Hugo s’amuse à résumer sa propre pièce en trois vers et quatre pieds. C’est bien sûr une marque de complicité avec le spectateur.
Les caveaux qui renferment le tombeau de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. De grandes voûtes d’architecture lombarde. ... À droite, le tombeau de Charlemagne avec une petite porte de bronze ... On ne voit pas le fond du souterrain ; l’oeil se perd dans les arcades, les escaliers et les piliers qui s’entrecroisent dans l’ombre.
Historiquement, l’élection de Charles Quint a eu lieu à Francfort, mais son couronnement a bien eu lieu à Aix-la-Chapelle. Pour l’effet dramatique, c’est ce dernier lieu que retient Victor Hugo.
Une fois à Aix-la-Chapelle, Don Carlos a découvert qu’une ligue se réunit dans les caveaux du tombeau de Charlemagne pour préparer son assassinat. Il s’y rend donc pour les surprendre et les arrêter. Bien sûr, il n’est pas seul, Don Ricardo l’accompagne à l’intérieur, et le duc de Bavière reste à l’extérieur avec des soldats...
Dans les montagnes d’Aragon. La galerie des portraits de famille de Silva ; grand salle, dont ces portraits, entourés de riches bordures et surmontés de couronnes ducales et d’écussons dorés, font la décoration. Au fond une haute porte gothique. Entre chaque portrait une panoplie complète, toutes ces armures de siècles différents.
Scène 1, c’est le jour des noces de Doña Sol avec son vieil oncle Don Ruy Gomez. Mais c'est sans compter la série de coups de théâtre que Victor Hugo réserve à son spectateur...
Saragosse, un patio du palais de Silva. À gauche, les grands murs du palais, avec une fenêtre à balcon. Au-dessous de la fenêtre, une petite porte. À droite et au fond, des maisons et des rues. — Il est nuit. On voit briller çà et là, aux façades des édifices, quelques fenêtres encore éclairées.
Chaque acte se passe dans un décor différent. Dans sa préface de Cromwell, Victor Hugo remet en cause explicitement l’unité de temps et l’unité de lieu, pour mieux défendre l’unité d’action :
"Il suffirait enfin, pour démontrer l’absurdité de la règle des deux unités, d’une dernière raison, prise dans les entrailles de l’art. C’est l’existence de la troisième unité, l’unité d’action ... Celle-là est aussi nécessaire que les deux autres sont inutiles. C’est elle qui marque le point de vue du drame ; or, par cela même, elle exclut les deux autres. Il ne peut pas plus y avoir trois unités dans le drame que trois horizons dans un tableau."
Victor Hugo, Préface de Cromwell, 1827.
Saragosse, une chambre à coucher, la nuit. Une lampe sur la table. Dona Josefa Duarte, vieille, en noir, avec le corps de sa jupe cousu de jais, à la mode d’Isabelle la Catholique. Elle ferme les rideaux cramoisis de la fenêtre et met en place quelques fauteuils ...
Dans ses pièces, Victor Hugo utilise des didascalies très précises pour mettre en place le décor et les personnages. C’est une démarche propre aux romantiques : on va créer des tableaux, avec des clair-obscurs, une atmosphère mystérieuse, des objets symboliques, une couleur locale et historique. Dès le début, Victor Hugo nous plonge dans l’Espagne du XVIe siècle.