On oppose souvent les romans romantiques aux romans réalistes.
En fait, à l'origine, les grand romanciers réalistes, comme Stendhal ou Balzac sont aussi des auteurs romantiques. Le romantisme est à l'origine du courant littéraire réaliste mais, au fil du XIXe siècle, les deux se sont séparés, et ont fini par s'opposer. Cette évolution est due aux contradictions internes du courant romantique : à partir d'un principe commun, il a développé différentes façons de faire, qui ont fini par avoir des résultats contradictoires.
Le schéma ci-dessous donne un aperçu des caractéristiques du roman romantique et de ses contradictions, à partir de l'exemple de deux romans : Notre-Dame de Paris, de Victor Hugo, et Carmen, de Prosper Mérimée.