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11 mai 2017
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 10:01 - Atelier d'écriture
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 09:56 - Atelier d'écriture
Le loup et le chien
Chien : Très cher allez-vous bien ? Vous avez l’air affamé !
Loup : C’est vrai, j’ai très faim, les temps sont durs. Mais pourquoi pensez-vous cela ?
Chien : Vous êtes si maigre, si faible.
Loup : Je tente de subvenir à mes besoins du mieux que je peux chaque jour.
Chien : Désirez-vous une abondance de gibiers ?
Loup : Non, sir, merci de votre gentillesse bien que je sois un pauvre et malheureux vagabond, je préfère suivre le sort.
Chien : Je travaille aux ordres du roi, ça ne me dérangerait aucunement.
Loup : Après réflexions, je ne verrais aucun inconvénient de manger un morceau avant la route.
Chien : Très bien, mais sachez que vous serez satisfait, si vous obéissez au roi.
Loup : Obéir ?
Chien : Vous avez l’air instable alors que si vous venez avec moi, vous serez bien servi.
Loup : Non, sir, je ne souhaite pas sacrifier ma liberté en échange de ma sécurité et de mon bien-être.
Chien : C’est tout à votre honneur.
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 09:49 - Atelier d'écriture
Le loup croise le chien dans la forêt, attaché à un arbre.
LOUP : Tiens, monsieur le dogue a des vivres devant lui ? Cela le dérangerait-il de me prêter un peu de provisions, ou serait-ce trop généreux de sa part ?
CHIEN : Pourquoi me demandez-vous de vous en donner alors que toute la forêt est à votre disposition ?
LOUP : Justement, je me préparais à une chasse matinale, et c’est alors que je vous ai vu au loin aussi puissant que beau, poli, avec une silhouette bien grasse. Vous savez, passer ses jours à chercher du gibier peut s’avérer rébarbatif.
CHIEN : Il ne tient qu’à vous d’avoir la même prestance que moi. Suivez-moi et votre destin sera bien meilleur qu’il ne l’est jusqu’à présent. Ou bien suivez votre meute de cancres, pleine de pauvres diables, dont la condition est de mourir de faim.
LOUP : Votre proposition est alléchante, mais quel va être mon rôle ?
CHIEN : Pas grand-chose, juste jouer votre rôle de gardien. Pour en retour manger à votre faim, sans parler de maintes caresses.
LOUP : Manger à ma faim ? Etes- vous sûr ?
CHIEN : Tout est à votre disposition : os de poulets, os de pigeons, tel sera votre salaire.
Le loup jette un bref regard derrière le dogue.
LOUP : Qu’est-ce là ?
CHIEN : Quoi ? Mon collier ? Une simple laisse. Je suis attaché.
LOUP : Attaché ? Vous n’êtes donc pas en liberté ? Vous ne courez pas là où vous souhaitez ?
CHIEN : Voulez-vous manger ? C’est le prix à payer.
LOUP : Cela n’a aucun intérêt de vous suivre si je reste collé à un arbre. La liberté vaut bien plus que de brefs os peu nourrissants et une vulgaire nourriture. Je préfère vous laisser tout seul, attaché, et mener une vie bien plus méritante que la vôtre.
Le loup s’enfuit alors en courant
Angelo, Hugo
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 09:40 - Atelier d'écriture
Renard : en courant Sire ! Sire ! Il y a dans cette salle une personne qui ne pleure pas la défunte reine.
Roi : criant Comment ? Que dis-tu ? Il y a donc quelqu'un dans cette assemblée qui ose salir la mémoire et l'honneur de ma femme ? Dis-moi qui est cet infâme personnage !
Renard : hésitant Hum … Je ne sais pas … Je n'ai pas bien vu … Peut-être me faudrait-il quelque chose pour me rafraîchir la mémoire.
Roi : autoritaire Parle et tu seras récompensé.
Renard : avec un large sourire Oh je suis sûr que monseigneur saura se montrer généreux à mon égard tellement son âme est bonne. C'est le cerf qui ne larmoie pas.
Roi : à part Le cerf ? Mais pourquoi ? (Hurle)Cerf ! Traître ! Viens me voir immédiatement et dis-moi pourquoi tu n'as pas de chagrin.
(Le cerf court vers le roi en s'offusquant) Votre Majesté ! Je ne peux pas croire que vous m'accusiez de trahison. La lionne m'avait confié avant son dernier soupir qu'elle ne voulait point que nous la pleurions. Au contraire elle voulait qu'on se réjouisse de sa mort car elle disait qu'elle ne mériterait point nos condoléances. Quelle âme humble avait notre reine ! (À part)Pourquoi la pleurerais-je, cette femelle qui a étranglé ma femme et mes enfants !
Roi : Si la reine t'a dit cela avant de mourir, alors nous exaucerons sa prière.
M.G & L.D
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 09:40 - Atelier d'écriture
Le Loup et le Chien
Le loup arrive
Le loup : en aparté : Enfin un chien à attaquer (se frotte les mains)… Je vais pouvoir le déguster lentement… J’ai tellement faim (Choqué) Ce chien est tellement mastoc !
Le chien : s’approchant : Alors le loup… on a un petit creux ? (se moquant) Tu es si maigre que l’on dirait un clou.
Le loup : craintif Bonjour monsieur le chien,
Que vous êtes beau !
Que vous êtes robuste !
Que vous êtes grand !
Que vous êtes majestueux !
Le chien : fier de lui Avec un peu d’exercices et quelques brebis à dévorer, ton physique sera pareil au mien. Le meilleur serait que je t’aide à devenir plus puissant.
Le loup : hésitant Mais... mais que faire ?
Le chien : Presque rien. Il te suffira d’être comme un chaton tout mignon, te faire aimer des autres, te rendre indispensable aux hommes et te faire apprécier de toutes les familles.
Le loup : Mais au fait, qu’as-tu autour du cou ?
Le chien : embarrassé Euh…Euh… Ce n’est rien.
Le loup : s’interrogeant A quoi sert cela ?
Le chien : Je suis juste attaché à simple crochet relié par une corde… Je garde la maison de mes maitres.
Le loup : surpris De tes maîtres ? Tu ne cours donc point !
Le chien : Pour quoi faire ?
Le loup : Tu me donnes donc des leçons mais tu n’y connais rien ! Ma liberté est plus importante à mes yeux que la solidité de mon corps (s’en va en courant)
Tiffany et Elisa
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 09:36 - Atelier d'écriture
Les animaux malades de la peste.
Les animaux sont remplacés par des êtres humains qui gardent le caractère de leur animal représentatif. Le lion est un vieil homme gros et barbu dirigeant son royaume, le renard quant à lui est une femme âgée avec de longs cheveux roux et un air sournois. L’âne est un jeune homme apeuré avec un air idiot et le loup une femme imposante à la voix rauque.
M. Lion seul au milieu de la scène, d’un air désespéré : Quelle est donc cette malédiction qui nous frappe là ? La peste a rendu tous les habitants du château malades et aucun des sorciers ou marabouts que j’ai pu rencontrer jusqu’à présent n’a pu résoudre ce problème
Mme. Renarde qui était cachée derrière un des murs près du château
Vous avez tort, monsieur, vous n’avez pas vu tous les sorciers du village, vous ne vous êtes pas rendu dans les coins les plus sombres et reculés de la forêt interdite.
M. Lion L’homme se retourne d’un coup, ayant entendu les parole de la renarde, il cherche d’où cette voix peut provenir tout en sortant son épée de son fourreau: Qui est là ?! Montrez-vous à moins que vous ne préfériez que je vous abatte d’un coup d’épée !
Mme. Renarde Avançant vers lui, en sortant de l’obscurité :Doucement votre altesse, nous n’avons pas besoin d’employer la violence en ce jour si malheureux.
M. Lion : Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vue au royaume
Mme. Renarde Avec un sourire sournois : Je suis tout simplement la sorcière la plus compétente que vous n’ayez jamais pu voir auparavant et je suis là pour vous proposer un marché : je peux vous donner le remède de cette maladie à une seule condition, que vous trouviez le coupable de cette épidémie.
M. Lion tournant en rond, hésitant à répondre : Je ne sais pas trop, personne n’est vraiment responsable d’une maladie... Mais cela prend trop d’ampleur et vous êtes ma dernière option. Alors j’accepte... ( Il se rend face à son peuple dans lequel un âne naïf tente de se rendre héroïque) : Oh ! Mes chers sujets, la maladie emporte de plus en plus d’habitants ici, nos amis, nos voisins, nos enfants, il faut prendre des mesures conséquentes ! Pour ce, le plus courageux se désignera comme coupable de cette maladie, nous avouera ses péchés et le destin se chargera de la suite.
Murmure dans la foule, des yeux paniqués se croisent
Mme. Loup d’un ton rebelle : Ce ne sont que des enfantillages ! Il n’y a rien d’héroïque ! Rien ne peut guérir cette maladie.
L’âne : J’avoue... J’ai souvenance qu’en un pré de moines passant, la faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense, quelque diable aussi me poussant, je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. Le coupable le plus évident ici est donc moi, mes péchés sont trop imposants pour qu’un autre de ces habitant soit désigné coupable (il se met à terre, à genoux) abattez moi ci c’est le sort qui m’attend…
L’âne ferme les yeux en attendant sa sentence, quand il les ouvre à nouveaux, la renarde est en face de lui avec de nombreux ânes à ses côtés
Mme. Renarde : Tu as fait le bon choix mon enfant, ces idiots n’avaient aucune idée de l’intelligence qui se cache en toi, et ils en paieront le prix, maintenant que vienne à toi la douce vie tant rêvée et méritée parmi tes amis.
Johanna Grelet-Vallon et Rime Flégeau-Kihal
Par Classe de 2e9 le 11 mai 2017, 08:53 - Atelier d'écriture
Scène 1
Rue campagnarde, nuit
Le financier sort de chez lui, avec un air en colère.
Le Financier
Il chante encore à cette heure !
La lune est déjà haute dans le ciel, quand cela va-t-il s’arrêter ?
J’ai besoin de dormir pour être un bon travailleur,
Je ne peux plus supporter ce petit cordonnier.
L’homme frappe violemment à la porte du savetier. Personne ne vient ouvrir.
Le Financier
Il chante si fort qu’il n’entend personne d’autre que lui !
Quel malotru, réveiller les gens en pleine nuit !
Il faut que cela cesse.
Demain, dès le lever du jour, j’irai me plaindre en vitesse !
Il tourne les talons, et entre vite dans sa maison.
Scène 2
Le matin, au lever du soleil
Le financier sort de chez lui. Il frappe à la porte du savetier. Ce dernier lui ouvre après quelques minutes.
Le Savetier
Cher voisin !
Quel bonheur de vous voir de si bon matin !
Mais vous semblez empli de haine.
Dites-moi ce qui vous amène.
Le Financier
Ce qui m’amène, j’entends ?
Cela devrait vous paraître évident !
Je crains de ne pas comprendre,
Ce que mon voisin me demande.
Le Savetier
Vous arrivez chez moi et me réveillez,
Savoir pourquoi est mon souhait.
Le Financier
Vous réveillez ? N’est-ce pas ce que vous avez fait ?
Des nuits durant je n’ai pas pu trouver le sommeil, à cause de votre vacarme tonitruant.
Le Savetier
Tonitruant ? Quel mal y a-t-il à chanter souvent ?
Vous devriez essayez si vous trouvez le temps,
C'’est un passe-temps bien décontractant.
Le Financier
Dormir aussi me décontracte. Si vous chantez la nuit et dormez le jour,
Combien gagnez-vous par an, pour bien vivre aux alentours ?
Le Savetier
Ce n'est point ma manière de compter de la sorte, et je n'entasse guère.
Et je suis heureux si j’ai déjà assez pour chauffer ma chaumière,
Et avoir chaque jour une miche de pain,
Et pouvoir de temps en temps, tout simplement prendre un bain.
Le Financier
Si vous voulez de l’argent, prenez ces cents écus,
Et taisez-vous rapidement.
Il lui tend une bourse bien remplie. Le Savetier fort surpris, prend la bourse et le regarde suspicieusement.
Le Savetier
Si vous vraiment voulez me payer, afin que je me taise,
Je prends les écus,mais sans que cela me plaise.
Sachez-le, cher voisin, je me tairai la nuit, mais le jour je chanterai,
car c’est vraiment ce qui me plait.
Le Financier
Enfin, je vais avoir la paix.
La journée je travaillerai, sans pouvoir vous entendre,
Et la nuit, je dormirai,
Et vous pourrez apprendre.
Il laisse le garçon seul, étonné, les cent écus à la main.
Le jeune homme se retourne d’un coup, ouvre la trappe de la cave, et descend y cacher la bourse.
Scène 3
La nuit, de nouveau
On entend une cavalcade dans les escaliers, et le Savetier sort de chez lui.
Le Savetier
J’ai entendu un bruit,cela ne fait aucun doute,
Serait-ce un voleur venu voler mes richesses ?
Je n’ai pas pu chanter, inquiet pour mon secret,
Et voilà maintenant,
Qu’on vient pour le voler.
Montrez-vous, brigand,
Que je puisse de ce pas vous arrêter.
Un chat sort de l’ombre et se frotte aux chevilles du jeune homme.
Le Savetier
Je ne suis pas très malin,
A crier au loup juste pour un félin.
Mais ce n'est pas la seule raison de mon ressenti, car pour avoir été acheté,
Je me suis inquiété et, de toute la journée, je n’ai pas pu chanter.
Au moindre Ré que je voulais pousser,
Ma gorge se nouait à cause d’un trésor qui aurait pu être volé.
Je dois mon aphonie à mon vilain voisin, qui pour me faire taire,
Et dans son propre intérêt,m’a volé ma voix,me donnant ce trésor
Qui m’a noué la gorge toute la journée.
Il va chercher la petite bourse dans sa cave, et se dirige d’un pas décidé vers la maison du Financier. Il frappe durement à la porte. L’homme ouvre cette dernière d’un air endormi.
Le Financier
Eh là, qui vient frapper à cette heure.
Moi qui croyais enfin pouvoir dormir, je me suis bien trompé,
C’est le cas de le dire.
Voisin ? Qu’est-ce qui vous amène,
Alors que vous ayant payé,
Je pensais soulager ma peine ?
Le Savetier, en colère
Vous croyiez me faire un cadeau,
Avec ce présent empoisonné qui m’ôte les mots ?
Si vous n’êtes pas heureux,
Reprenez vos écus, et servez-en vous mieux,
Pour par exemple, si en cet endroit vous n’êtes pas comblé,
Les utiliser pour déménager.
Sur ce, bonne nuit cher voisin,
Je m’en vais, n’espérant plus vous voir demain.
Noémie A.
04 mai 2017
Par Classe de 2e9 le 04 mai 2017, 10:16 - Atelier d'écriture
Le Loup et le Chien
La scène se déroule dans le centre-ville, sur la place principale.
Le clochard - Sans richesse, ni sous je contemple le monde et ces gens… Passant en riant et en mangeant, croissants et glaces à la main. Et moi je suis assis sur ma marche et je goûte à la vie seulement par les yeux.
(Un homme dodu rentre en scène, le majordome. Il se dirige vers le clochard.)
Le majordome- Cher monsieur ! Cela fait bien trop longtemps que je vous vois sur votre marche mourir de faim et de froid.
Le clochard- Sans travail et sans sous je ne peux être indépendant.
Le majordome - Avec conviction et entrain, faisant des grands gestes : Je travaille ! Et je peux me nourrir sans les sous !
Le clochard- Peu convaincu : Alors quel est votre secret ?
Le majordome - Je suis majordome, ma famille me nourrit et me loge !
Le clochard- Je regrette, c’est impossible.
Le majordome - Pourtant mon ventre et mon visage fortement arrondis ne sont pas une illusion, ils en sont la preuve !
Le clochard- Vous me faites croire à l’impossible !
Le majordome - Alors venez avec moi et jugez par vous-même !
Le clochard- Etes- vous sincère ?
Le majordome - Sur un ton diplomate et calme : Je pense être une personne bien et vous aider me ferait plaisir. Mes intentions sont bonnes à votre égard et cela me contrarie que vous ne croyez pas en ma bonté.
Le clochard- Pardonnez-moi, rares sont les gens qui se montrent compatissants avec moi ! Vous êtes un bon humain !
Le majordome - Reprenant de vive voix : Vous m’envoyez ravi ! Dans ce cas, les voisins cherchent eux aussi un majordome. Vous en feriez un très bon ! Je vous donne rendez-vous, demain, à la première heure. Je m’excuse pour cet horaire si matinal, mais demain ma journée sera chargée ! Entre les courses et les déplacements obligatoires de mon patron, je n’aurai que très peu de temps. Enfin… Si attendre une semaine ne vous importune point, l’emploi du temps de la semaine prochaine de monsieur est plus souple !
Le clochard- Vous devez suivre votre famille ?
Le majordome - Du moins, je suis mon maître !
Le clochard- Sans vouloir vous reprocher votre choix de mode de vie, vous êtes alors un chien domestique ! On le nourrit ! L’héberge et il garde la maison ! Je préfère alors ne pas être riche d’argent et de provisions, mais l’idée d’être pauvre de liberté est la pire chose qui puisse encore m’arriver. Je me dois alors de refuser votre aide, mais pour moi le bonheur et la richesse restent dans la liberté et je ne serais pas heureux sous les ordres et tenu par les rênes d’une personne dans ma vie !
Le majordome - Voyez cela comme vous le souhaitez ! Je vous ai cru désespéré, j’ai voulu vous aider mais au lieu de ça vous me rejetez en vous donnant la permission de m’insulter en me comparant à un chien ! Comme je vous l’ai fait savoir je suis très occupé et plus jamais je ne perdrai du temps et l’occasion de gagner de l’argent en volant au secours de personnes que l’on dit en détresse ! Sur ce je vous laisse courir à votre bonheur si spécial !
(Le majordome s’en va tête haute tournant le dos au clochard, trait du visage forcé par la colère)
Le clochard- A part : Me revoilà… sur ma marche, libre de passer mes journées à regarder les gens dépendant de leur travail et de leur patron pour s’offrir une richesse matérielle qui n’a même pas le pouvoir de rendre libre. En attendent je continue de penser qu’un jour peut-être, le bonheur et la liberté suffiront à nourrir les hommes…
Par Classe de 2e9 le 04 mai 2017, 10:08 - Atelier d'écriture
Rue de la paix, le soir
La femme: grande,brune la journée a été longue
(devant un distributeur) je mangerai bien une barre chocolatée
(la barre reste coincée au distributeur)
L'homme: Madame? vous.. voulez sûrement de l'aide?
La femme: Ah.. eh bien oui
(tout en essayant de décoincer la barre chocolatée)
L'homme: Vous êtes d'ici?
La femme: A côté, place Vendôme; j'habite place Vendôme (gênée)
(L'homme se montrant très entreprenant)
Quel genre de personnes êtes-vous?
La femme: Libre, très libre, juste libre
L'homme: Je suis libre aussi, marié, mais libre
(gêné) Ne cherchez-vous pas, un ménage à trois?
La femme: Ma liberté est ce que j'ai de plus précieux, et je ne veux en aucune sorte, et ne voudrais pas même à ce prix, un trésor
Sophia Omrane
Par Classe de 2e9 le 04 mai 2017, 10:07 - Atelier d'écriture
L’Homme et les deux Coqs
Scène 1
Une basse-cour projetée sur un écran au fond de la scène. Un coq blanc arrive seul sur scène
LE COQ BLANC, d’un air hautain
Je suis rusé. Le maître étant absent, ce me fut chose aisée de m’emparer du poulailler. Je porte mes pénates chez lui, un jour pendant que Monsieur, est allé faire à l’Aurore sa cour, parmi le thym, les vers et la rosée.
Scène 2
L’autre coq, brun, vient sur scène en grattant le sol. Il s’approche de l’autre coq et ce dernier le regarde
LE COQ BRUN, à part
O dieux hospitalier, que vois-je ici paraître ?
à l’autre coq
Holà, monsieur le coquelet, que l’on déloge sans trompette, ou je vais avertir toutes les volailles de ma contrée.
LE COQ BLANC, en se raidissant
La terre est au premier occupant. Je voudrais bien savoir quelle loi en a pour toujours privilégié votre famille, vous, fils ou neveu de Piou-piou I ou de Mélomane plutôt qu’à Plume, plutôt qu’à moi.
LE COQ BRUN, en s’expliquant clairement
Ce sont, leurs lois qui m’ont de ce logis rendu maître et seigneur, et qui, de père en fils, l’ont de Piou-Piou I à Piou-Piou II, puis à moi Piou-Piou III, transmis.
LE COQ BLANC
Rapportons-nous à Michel, le fermier. C’est un homme de campagne dormant le jour et s’animant la nuit. Un bon vivant, jugeant les âmes selon sa faim. Un saint homme de ferme, gros avec toujours une bouteille dans sa main. Arbitre expert sur tous les cas.
LE COQ BRUN
Ma foi, je suis d’accord avec vous. Tenez, le voilà.
Scène 3
Le fermier arrive en titubant et en buvant sa bouteille d’alcool
MICHEL
Tiens, voilà mes deux coqs…approchez mes enfants, approchez !(les deux coqs s’approchent, ne craignant nulle cause). Je suis seul, tenez moi compagnie.(à part)Que j’ai faim, vous ferez bien mon repas… (l’homme les prend, en riant) Quelles pauvres bêtes, allez voir les conseils d’un homme…c’est mettre fin à de malheureux conflits.
MICHEL ET LES DEUX COQS, ensemble
Ceci ressemble fort aux débats qu’ont parfois les petits souverains se rapportant aux rois.
Tanguy Sacré
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