Visitez les musées imaginaires réalisés par les élèves de Premières HDA
16 janvier 2024
Musées imaginaires des Premières spécialités Histoire des Arts
Par Fabrice Huard le 16 janvier 2024, 15:07 - HDA
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16 janvier 2024
Par Fabrice Huard le 16 janvier 2024, 15:07 - HDA
Visitez les musées imaginaires réalisés par les élèves de Premières HDA
12 avril 2023
Par ana brandao le 12 avril 2023, 14:23 - Atelier d'écriture
"LA MARIE CURIEUSE, le journal du lycée que nous avons réalisé avec quelques élèves de seconde."
Caroline Grenier et Lionel Garcia
06 avril 2023
Par ana brandao le 06 avril 2023, 13:36 - EMC
"Réécoutez en podcast les émissions de webradio réalisées ce jour en direct par les élèves de 1e8 ! "
Fabrice Huard, professeur Histoire Géograpgie
07 mars 2023
Par ana brandao le 07 mars 2023, 13:03
Afin de célébrer la journée de la femme, la classe de 2nde4 a réalisé un diaporama.
Caroline Grenier
09 février 2023
Par ana brandao le 09 février 2023, 09:36 - Lettres
Professeur de Lettres Lise Fuccellaro
« On a tant abusé du regard dans les romans d’amour qu'on a fini par le déconsidérer. C'est à peine si l'on ose dire maintenant que deux êtres se sont aimés parce qu'ils se sont regardés. C'est pourtant comme cela qu'on s'aime et uniquement comme cela. » V. Hugo, Les Misérables, 1862.
Les 2DES 6 pour la Saint Valentin prennent Victor Hugo à la lettre et imaginent 35 variations d’un coup de foudre sur le modèle des Exercices de style de Raymond Queneau.
L'air était tiède, le Luxembourg était inondé d'ombre et de soleil, le ciel était pur comme si les anges l'eussent lavé le matin, Marius avait ouvert toute son âme à la nature, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu'y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n'eût pu le dire. Il n'y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin. Les Misérables, V. Hugo, 1862
Alexandrin : écrire en vers composés de 12 syllabes.
L’ombre et le soleil inondaient le Luxembourg,
L’air était tiède, le matin d’un ciel très pur.
Marius offrait toute son âme à la nature.
Il ne pensait à rien, vivait et respirait.
La jeune fille le vit passer près du banc,
Levant les yeux, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans les yeux de la jeune fille ?
Marius n’eût pu le dire, le tout et le rien.
Elle baissa les yeux, et il finit son chemin.
Gabrielle Nina
Euphémisme : remplacer un propos par une forme atténuée.
L’air était de chaleur modérée, le Luxembourg était inondé de formes sombres sans épaisseur éclairé d’une étoile aveuglante, le ciel était sans mélange comme si des êtres divins l’eussent nettoyé avec de l’eau, Marius avait ouvert la parcelle divine de son être à l’essence de la Terre, il ne faisait pas travailler son esprit, il avait une existence, il absorbait et rejetait de l’air, il passa près de ce siège allongé, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se trouvèrent en contact.
Qu’y avait-il dans l’expression des yeux de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il y avait une forme de néant et il y avait de la profondeur. Ce fut une lueur intense et brève.
Elle se détourna, pudique, et il continua son chemin.
Hyperbole : grossir exagérément une caractéristique, une idée ou un sentiment dans un but de mise en valeur positive ou négative.
L’air était extrêmement tiède, le Luxembourg était complètement plongé dans le noir et ébloui de lumière, le ciel était si pur qu’on ne pouvait voir une once de nuage comme si les meilleurs des anges l’eussent frictionné le matin même, Marius avait dévoué toute son âme à cette majestueuse dame nature, rien ne passait à travers ses pensées, il jouissait de la vie et il respirait à plein poumon. Il passa tout près de ce sublime banc, cette jolie fille respirant la fraicheur de la jeunesse éleva les yeux sur lui, leurs regards s’embrasèrent.
Qu’y avait-il dans le somptueux regard de la jeune fille ? Marius ne sut le dire. Il y avait le néant et il y avait absolument tout. Ce fut un mystérieux éclair fulgurant.
Lisa Aïsha
Nominale : la phrase nominale (qui n'est pas seulement constituée d'un nom, mais peut aussi être formée d'un adjectif, d'un adverbe...) est en réalité une phrase sans verbe.
Dans le Luxembourg inondé d’ombre et de soleil, l’air tiède et le ciel pur comme lavé par les anges le matin même. Toute l’âme de Marius, ouverte à la nature. Perdu dans ses pensées, vivant, respirant et passant près de ce banc. Sur lui, les yeux de la jeune fille dans le regard de Marius.
Et dans le regard de la jeune fille ? A la fois rien et tout.
Un étrange éclair.
La jeune fille, baissant les yeux, dépassée par Marius.
Mathieu Louis
Chiasme : disposer en ordre inverse deux phrases syntaxiquement identiques, formant ainsi une antithèse ou constituant un parallèle.
L’air était tiède, inondé d’ombre et de soleil était le Luxembourg, pur était le ciel comme s’il fût lavé par les anges le matin. A la nature, Marius avait ouvert toute son âme, dans les nuages il était perdu, Il ne pensait à rien. Il vivait convenablement et naturellement il respirait. Il passa près de ce banc, les yeux de la jeune fille se levèrent sur lui. Leurs regards se rencontrèrent.
Dans le regard de la jeune fille, qu’y avait-il ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et tout y était.
Se baissèrent les yeux de la jeune fille, et il continua son chemin.
Comparaison : rapprocher un élément comparé et un élément comparant au moyen d'un outil comparatif.
L’air était tiède comme une soirée d’été, le Luxembourg était inondé d’ombre et le soleil aveuglant comme un trésor, le ciel était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, Marius avait ouvert toute son âme à la nature telle une rose qui éclot le matin, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille, aussi belle qu’une colombe, leva ses yeux doux comme un agneau sur lui, leurs deux regards pareils à des feux d’artifice se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille semblable à une enfant perdue ? Marius n’eut pu le dire. Il n’y avait rien comme le désert et tout comme une encyclopédie.
Ce fut un étrange éclair plus foudroyant qu’une comète.
Zofia Victoria
Apostrophe : interpeller quelqu’un.
O toi l’air tiède, toi Luxembourg qui étais inondé d’ombre et de soleil, toi ciel qui étais pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, toi Marius qui avais ouvert tout son âme à la nature, tu ne pensais à rien, tu vivais et respirais, tu passas près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur toi, vos deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? O Toi Marius, tu n’eus pu le dire. Il n’y avait rien et tout.
Ce fut un étrange éclair.
Elle baissa les yeux, ô toi qui continuas ton chemin !
Madulika Mayté
Personnification : attribue des traits humains à des animaux ou des choses.
L’air sage était tiède, le Luxembourg était inondé d’ombre timide et de soleil insolent, le ciel aux yeux bleus était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, Marius qui avait ouvert tout son âme à la nature extravertie ne pensait à rien, il vivait et respirait, il passa près de ce banc amical, la jeune fille leva les yeux amoureux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eut pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout.
Ce fut un étrange éclair virulent.
Elle baissa les yeux, et il continua son vaillant chemin.
Madulika Mayté
Gradation : accumule selon une intensité croissante.
L’air était glacé, froid, il était tiède, le Luxembourg était inondé, noyé, mouillé, humide d’ombre et de soleil, le ciel était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, Marius avait ouvert un peu, beaucoup, toute son âme à la nature, il ne pensait à rien, il respirait, il existait, il vivait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva, porta, fixa ses yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eut pu le dire, le prononcer, l’exprimer. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étonnant, étrange et effrayant éclair.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
Danaé Nahila
Oxymore : rapprocher dans une même construction syntaxique des notions contraires sans les opposer (contrairement à l'antithèse).
L’air était d’une fraîche tiédeur, le Luxembourg était inondé d’une lumineuse ombre et d’un sombre soleil, le ciel était d’une lubrique pureté comme si des anges méphistophéliques l’eussent lavé le matin, Marius avait ouvert tous les replis de son âme à la nature, il ne pensait rien de tout, et tout de rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair naturel.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
Nahila Danaé
Syllepse de sens : emploie un même mot à la fois au sens propre et au sens figuré. Je percerai le cœur que je n’ai pu toucher
Syllepse de construction est souvent associée au zeugme, qui est une figure par laquelle on adjoint à un terme deux compléments de nature différente, par la syntaxe ou par le sens. Contre ses persiennes closes, Mme Massot tricote, enfermée dans sa chambre et dans sa surdité.
Axel Lohan
Épiphore : reproduire un mot ou groupe de mots en fin de phrases ou de membres de phrases.
L’air était tiède, le Luxembourg était inondé d’ombre et de soleil, le ciel était tiède. On eut dit que les anges l’eussent lavé le matin, Marius l’avait remarqué ce matin. Il ouvrit toute son âme à la nature, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait pour la nature. Il passa près de ce banc et leva les yeux sur la jeune fille du banc. Leurs deux regards se rencontrèrent, deux âmes sœurs se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille, que pensait cette jeune fille ?
Marius n’eut pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout à dire. Ce fut un étrange éclair.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin, reverrait-il ces yeux ?
Axel Lohan
Télescopique : marquer dans une phrase un enchaînement continu de propositions emboîtées méthodiquement les unes dans les autres.
L’air était tiède, alors que le Luxembourg était inondé d’ombre et de soleil, que le ciel était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, que Marius avait ouvert toute son âme à la nature, et qu’il ne pensait à rien, qu’il vivait et qu’il respirait, il passa près d’un banc duquel la jeune fille leva les yeux si bien que leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire, tandis qu’il n’y avait rien et qu’il y avait tout et que ce fut un étrange éclair, alors qu’elle baissa les yeux et qu’il continua son chemin.
Maëlle Adèle
Apocope : abréger un mot complet, en gardant uniquement son ou ses premières syllabes.
L’air était tiède, le Lux’ était inond’ d’ombre et de sol’, le ciel était pur comme si les anges l’eussent lavé le mat’, Marius avait ouvert toute son âme à la nat’, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux reg’ se rencontrèrent.
Qu’y avait-t-il dans le reg’ de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étran’ écl’.
Elle baissa les yeux, et il continua son chem’.
Maëlle Adèle
Antithèse : rapprocher deux termes ou deux idées opposées.
L’air était frais mais tiède, le Luxembourg était inondé d’ombres et de lumières, le ciel était clair et sombre comme si les anges l’eussent lavé le matin et les démons sali le soir, Marius avait ouvert toute son âme à la nature, il pensait à tout et à rien, il vivait et déprimait, inspirait et expirait et passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fût un étrange éclair banal.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
Camille Emma
Périphrase : remplacer un terme propre et unique par une suite de mots qui le définit ou le paraphrase de manière imagée.
La brume incolore qui nous entoure était tiède, le palais des sénateurs était inondé d’ombres et de soleil, la toile bleue était pure comme si les messagers du paradis l’eussent lavé au lever du soleil, Marius avait ouvert toute sa personne intérieure à la déesse Gaïa, il ne pensait à rien, il vivait et respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva ses perles bleues sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans l’étincelle de ce visage ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fût un étrange coup de foudre.
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
Accumulation : aligner un grand nombre de termes pour multiplier les informations dans le but d’insister sur une idée.
L’air était tiède, doux, indifférent, le Luxembourg était pur, net et clair comme si les anges l’eussent lavé, lessivé et nettoyé le matin, Marius avait ouvert toute son âme à la nature, à la forêt et même aux champs il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, sur sa personne, sur son visage, leurs deux regards se rencontrèrent, se noyèrent, se mêlèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire, l’exprimer, ni même le crier. Il n’y avait rien et il y avait tout, la passion, la beauté, l’infini.
Ce fut un étrange éclair, un choc, une tempête…
Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
Antiphrase : dire explicitement quelque chose dans le but d'exprimer le contraire de ce que l'on veut faire comprendre implicitement.
L’air était tiède, le Luxembourg était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, Marius avait ouvert toute son âme à la nature, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc, un cadre très romantique n’est-ce pas ? La jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent. Cupidon même en eut été jaloux.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout.
Ce fut un étrange éclair.
Elle baisse les yeux, et il continua son chemin. Quelle histoire d’amour !
Polyptote : répéter plusieurs mots sous différentes formes, littéralement « plusieurs cas ».
L’air était tiède, le Luxembourg était purement inondé d’ombre et de soleil, le ciel était pur comme si les anges l’eussent purifié le matin, Marius avait ouvert toute son âme d’une pureté indéniable, à la nature, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait la purification de la vie, il passa près de ce banc, la jeune fille leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair. Elle baissa les yeux, et il continua son chemin l’esprit épuré.
Corentin Hadrien
Epanorthose : revenir sur l’énoncé qu’on vient de formuler, afin de le corriger pour l’adoucir, le renforcer ou bien pour le contredire.
L’air était tiède, non, brûlant, le Luxembourg était inondé, ou plutôt parsemé, d’ombre et de soleil, le ciel était pur comme si les anges l’eussent lavé le matin, ou plutôt la veille, Marius avait ouvert toute son âme à la nature, ou du moins la majeure partie, il ne pensait à rien, sauf à la beauté de celle-ci, il vivait et il respirait au rythme des saisons, il passa près de ce banc, environ 10 mètres, la jeune fille, d’une trentaine d’années, leva les yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent, enfin brièvement.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pas pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair, qui sembla réciproque. Elle baissa les yeux, décontenancée, et il continua son chemin déconcerté.
Corentin Hadrien
Inversion : inverser l’ordre attendu des mots dans une phrase dans le but de mettre en valeur le terme déplacé et de donner de la force ou de la poésie à un propos.
Tiède était l’air, inondé d’ombres et de soleil était le Luxembourg, pur comme si les anges l’eussent lavé le matin était le ciel, toute son âme à la nature Marius avait ouvert, il ne pensait à rien, il vivait et il respirait, il passa près de ce banc il passa, les yeux sur lui la jeune fille leva, se rencontrèrent leurs deux regards.
Dans le regard de la jeune fille qu’y avait-il ? Le dire Marius n’eût pu. Il n’y avait rien et il y avait tout. Un étrange éclair ce fut.
Les yeux elle baissa, et son chemin il continua.
L’aphérèse : retrancher les premières syllabes d’un mot.
L’air était tiède, le embourg était ondé d’ombres et de eil, le ciel était pur comme si les ges l’eussent vé le tin, rius avait vert toute son âme à la ture, il ne sait à rien, il vait et il spirait, il sa près de ce banc, la jeune fille va les yeux, leurs deux gards se contrèrent.
Qu’y avait-il dans le gard de la jeune fille ? Rius n’eût pu le dire. Il n’y ait rien et il y ait tout. Ce fut un trange lair.
Maël Gabriel
Question rhétorique : poser une question dont la réponse est connue ou suggérée par la personne qui formule l'interrogation.
L’air n’était-il pas tiède ? Ombre et soleil n’inondaient-ils pas le Luxembourg ? Le ciel n’était-il pas pur comme si les anges l’eussent lavé le matin ? Marius n’avait-il pas ouvert son âme à la nature ? Sa pensée n’était-elle pas vide ? N’était-il pas vivant, ne respirait-il pas ? Ne passait-il pas près de ce banc ? La jeune fille ne leva-t-elle pas les yeux sur lui ? Leurs deux regards ne se rencontrèrent-ils pas ? N’y avait-il pas quelque chose dans le regard de la jeune fille ? Marius put-il le dire ? N’y avait-il pas rien et n’y avait-il pas tout ?
Maneck Martin
Oxymore : rapprocher dans une même construction syntaxique des notions contraires sans les opposer (contrairement à l'antithèse).
L’air était fiévreusement brûlant, le Luxembourg était inondé d’ombres scintillantes et de soleil obscur, le ciel était purement souillé comme si les anges l’eussent lavé salement le matin crépusculaire, Marius avait étroitement ouvert toute son âme à la nature désertique, il ne pensait à rien et à tout, il vivait et mourait, il respirait et suffoquait, il passa près, loin de ce banc, la jeune fille leva ses yeux clos pour le regarder, leurs deux regards se rencontrèrent.
Qu’y avait-il dans le regard de la jeune fille ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Ce fut un étrange éclair familièrement sombre. Elle baissa les yeux, et il continua son chemin.
L’allitération : répétition d’une même consonne
L’air était léger, le Luxembourg luisait d’ombre et de lumière, le ciel était lisse comme si les anges l’eussent lavé à l’aube, Marius avait libéré toute sa belle âme aux plantes, il était dans la lune, il vivait et il inhalait, il passa près de ce lieu, la demoiselle leva ses globes oculaires sur lui, ils louchèrent. Qu’y avait-il dans le regard de la demoiselle ? Marius n’eut pu le révéler. Le ciel illimité. Ce fut une belle lumière. Elle baissa les yeux, et il longea l’allée.
Abdelmalek Abdelkader
L’assonance : répétition d’un même son vocalique (voyelles)
L’air était aride, le Luxembourg était assombri et tapissé de clarté, le ciel était allégé comme si les anges l’eussent lavé le matin, Marius trouva son âme dans la nature, il ne pensa à rien, il passa près de ce gradin, la jeune demoiselle leva le regard sur ce garçon, chacun des deux se croisa.
Qu’y avait-il dans l’œillade de la demoiselle ? Marius n’eut pu l’affirmer, il y avait le béaba. Ce fut un flash bizarre. Elle baissa son regard, et il continua sur l’avenue.
Hypallage : attribuer à un mot d'une phrase ce qui convient logiquement à un autre.
Les nuages de l’air étaient tièdes, l’ombre était inondée du Luxembourg, les anges étaient purs comme si le ciel les eût lavés le matin. Marius avait ouvert toute son âme luxuriante à la nature animée. Marius ne pensait à rien, il vivait et il respirait, ce banc passa près de lui, la fille leva ses jeunes yeux sur lui, leurs deux regards se rencontrèrent. Quelle fille y avait-il dans son jeune regard ? Marius n’eût pu le dire. Il n’y avait rien et il y avait tout. Cet éclair fut étrange. Elle baissa les yeux. Il chemina la suite.
Paronomase : employer côte à côte ou rapprocher le plus possible des paronymes, des mots très voisins par leurs sonorités.
L’aire de l’air était mièvre, le Luxembourg était ombragé, non inondé et d’illumination lunaire. Les cieux célestes avaient une allure pure comme si les anges l’eussent disculpé en le lavant à la lavande. Marius avait accueilli l’essence insensée de son âme dans la nature, son esprit était vif et vide, il vivait éveillé, il arriva près de ce banc blanc, où une jeune demoiselle leva ses deux yeux bleus sur lui. Leurs regards errants se rencontrèrent. Le regard égaré de la jeune fille était partiellement impartial. Ce fut un clair éclair qui illumina Marius. Elle laissa, baissa, son regard. Quant à lui il continua son chemin en chemise.
30 mars 2022
Par ana brandao le 30 mars 2022, 16:28 - Lectures à voix haute
La force des femmes de Denis Mukwege. Lecture à voix haute, extrait.
Merci à Tibor Audinos, 1ère1 de m'avoir accompagnée dans la lecture de cet extrait. Ce livre est disponible au CDI
07 juillet 2021
Par Elodie Prévot-Crauk le 07 juillet 2021, 11:32 - Anglais
Chansons crées par des élèves de Seconde 9 - année scolaire 2020-2021.
Axe du programme : Sauver la planète, penser les futurs possibles.
Chansons crées après l'étude de Beds Are Burning de Midnight Oil (1987) (chanson dont le but n'était pas de faire prendre conscience des problèmes environnementaux. L'objectif de cette chanson était de faire prendre conscience aux Australiens d'origine européenne du sort des Aborigènes d'Australie) et de sa reprise lors de la campagne Time For Climate Justice en 2009 (sous l'égide de M. Kofi Annan) (cette fois-ci, l'objectif de cette reprise était de faire prendre conscience de l'urgence climatique).
Remarque : les extraits publiés tiennent compte des autorisations à la publication de la voix et de l'image données par les élèves et leurs familles
24 juin 2021
Par Elodie Prévot-Crauk le 24 juin 2021, 09:00 - Anglais
Chansons crées par des élèves de Secondes 3 et 4 - année scolaire 2020-2021.
Axe du programme : Sauver la planète, penser les futurs possibles.
Chansons crées après l'étude de Beds Are Burning de Midnight Oil (1987) (chanson dont le but n'était pas de faire prendre conscience des problèmes environnementaux. L'objectif de cette chanson était de faire prendre conscience aux Australiens d'origine européenne du sort des Aborigènes d'Australie) et de sa reprise lors de la campagne Time For Climate Justice en 2009 (sous l'égide de M. Kofi Annan) (cette fois-ci, l'objectif de cette reprise était de faire prendre conscience de l'urgence climatique).
Remarque : les extraits publiés tiennent compte des autorisations à la publication de la voix et de l'image données par les élèves et leurs familles
24 mars 2021
Par Elodie Prévot-Crauk le 24 mars 2021, 11:39 - Anglais
Chansons crées par des élèves de Seconde 2 - année scolaire 2020-2021.
Axe du programme : Sauver la planète, penser les futurs possibles.
Chansons crées après l'étude de Beds Are Burning de Midnight Oil (1987) (chanson dont le but n'était pas de faire prendre conscience des problèmes environnementaux. L'objectif de cette chanson était de faire prendre conscience aux Australiens d'origine européenne du sort des Aborigènes d'Australie) et de sa reprise lors de la campagne Time For Climate Justice en 2009 (sous l'égide de M. Kofi Annan) (cette fois-ci, l'objectif de cette reprise était de faire prendre conscience de l'urgence climatique).
Remarque : les extraits publiés tiennent compte des autorisations à la publication de la voix et de l'image données par les élèves et leurs familles
15 décembre 2020
Par ana brandao le 15 décembre 2020, 12:30 - EDD
EDD diaporama par abrandao
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