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Si La Fontaine m'était joué Les Obsèques de la lionne

Renard : en courant Sire ! Sire ! Il y a dans cette salle une personne qui ne pleure pas la défunte reine.

Roi : criant  Comment ? Que dis-tu ? Il y a donc quelqu'un dans cette assemblée qui ose salir la mémoire et l'honneur de ma femme ? Dis-moi qui est cet infâme personnage !

Renard : hésitant Hum … Je ne sais pas … Je n'ai pas bien vu … Peut-être me faudrait-il quelque chose pour me rafraîchir la mémoire.

Roi : autoritaire  Parle et tu seras récompensé.

Renard : avec un large sourire Oh je suis sûr que monseigneur saura se montrer généreux à mon égard tellement son âme est bonne. C'est le cerf qui ne larmoie pas.

Roi : à part  Le cerf ? Mais pourquoi ? (Hurle)Cerf ! Traître ! Viens me voir immédiatement et dis-moi pourquoi tu n'as pas de chagrin.

(Le cerf court vers le roi en s'offusquant) Votre Majesté ! Je ne peux pas croire que vous m'accusiez de trahison. La lionne m'avait confié avant son dernier soupir qu'elle ne voulait point que nous la pleurions. Au contraire elle voulait qu'on se réjouisse de sa mort car elle disait qu'elle ne mériterait point nos condoléances. Quelle âme humble avait notre reine ! (À part)Pourquoi la pleurerais-je, cette femelle qui a étranglé ma femme et mes enfants !

Roi : Si la reine t'a dit cela avant de mourir, alors nous exaucerons sa prière.

M.G & L.D