"LA MARIE CURIEUSE, le journal du lycée que nous avons réalisé avec quelques élèves de seconde."
Caroline Grenier et Lionel Garcia
12 avril 2023
LA MARIE CURIEUSE
Par ana brandao le 12 avril 2023, 14:23
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12 avril 2023
Par ana brandao le 12 avril 2023, 14:23
"LA MARIE CURIEUSE, le journal du lycée que nous avons réalisé avec quelques élèves de seconde."
Caroline Grenier et Lionel Garcia
07 février 2019
Par ana brandao le 07 février 2019, 15:38
12 avril 2018
Par Véronique Gadal le 12 avril 2018, 09:30
Ce jour où tout a basculé,
Ce jour où j’ai vu ma vie défiler.
Ce jour où j’ai pris conscience,
Ce jour où j’ai compris que c’était ma récompense.
J’ai cru que ma vie rimait avec rien,
Que je t’avais perdu,
Mais ce n’était qu’un énorme malentendu.
Ce jour où nous devenions des gardiens.
Nous étions, maintenant des adultes,
Nous n’avions plus droit au doute.
Ce jour où tu étais entre mes mains,
Nous ne faisions plus qu’un,
Réunis en une seule personne,
Ce jour où tu es venu au monde.
Beatriz FREITAS
10 avril 2018
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 13:21
Vivre imprégné de l’art, ne pas tailler sa plume
Au sommet de l’arbre, avoir peur de la chute.
Je ne regarde plus l’heure, la seule chose qui m’importe,
C’est de voir ton sourire quand je passe la porte.
Vivre sur un fauteuil, en attendant la fin,
Tué par le temps, ma silhouette de défunt,
Je repense à ton teint, quand mon corps perd des formes,
Ton passage laisse des traces, la mort montre sa force.
Vivre avec l’amour, écrire avec ses mots.
Vivre avec l’amour c’est comme repousser la mort.
Ces liens que l’on tisse, ces fils que l’on mêle,
Cette bulle que l’on crée, cette peur que l’on traine,
Ouvriront leurs portes, crées par des torts.
Vivre avec l’amour c’est comme vivre avec la mort.
Roman Franceschi (10/04/2018)
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 13:16
Nous vivons sans vraiment savoir par où aller
Des choix inconnus apparaissent devant nous
La rencontre est à chaque rue et allée
Ces différents destins dans lesquels nous plongeons
Enfants, parents, politiques et avocats
La richesse de notre vie passe par là
Découvertes et amourettes de chacun
Finalement devenues notre quotidien
Amitiés autant solides que précieuses
Famille anxiogène ou miraculeuse
Et les autres vivent leur vie autour de toi
Tous réagissent selon leur théorème
Parfois on souhaite que les gens qu’on aime
Se voit aussi de la façon dont on les voit
J. D
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 13:10
Quand la route est remplie d'obstacles
Et que tu n'attends aucun miracle
Il est permis de t'arrêter
Mais non d'abandonner
La vie est parfois injuste
Mais il faut la rendre juste
La volonté et le courage sont les principaux espoirs
Ainsi pour combattre il faut le vouloir
C'est peut- être douloureux et affreux
Mais pour s'en sortir il faut être ambitieux
Rien n'est impossible
Donc cela reste toujours accessible
Adrien
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 11:41
Amour ! Tristesse !
Sensation de douceur ! Enorme désespoir !
De protection ! Vide intersidéral !
De possession aussi ! Plus rien ne compte !
Jalousie ! Joie !
Porte fermé sur le monde ! Rire pétillant !
Destruction massive ! Ne penser à rien !
Mots qui blessent ! Saut périlleux !
Timidité ! Peur !
Peur des autres ! Regards fuyants !
De leurs jugements ! Corps tremblants !
De leurs regards ! Fuite !
Trahison ! Voilà où j’en suis !
Cœur brisé ! Aujourd’hui !
Plus aucune confiance !
Traîtrise !
Meiling Cardot
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 11:40
Tout commence
Les nuages blancs s’unissent, la porte claque
Il saute de de la haute falaise
Le soleil montre ses dernières lueurs
Sur la roche elle écoute l’alarme,
Elle revoit la place et les grands jets d’eau jaillissent des pavés
Et ce kiosque
Elle a découvert ses yeux
Ici, lorsqu’il la regarde encore
Ici, son dernier jour
Ici, la dernière fois
Ils se séparent, la porte s’ouvre vers la lumière blanche
Sous la porte il prend une part d’elle
C’est ici, c’est là, c’est la fin
JC
Par Véronique Gadal le 10 avril 2018, 11:40
Elle brisa le silence de son cri glaçant.
Le monde s’affolait autour de son corps frêle.
Les machines branchées s’animaient
Frénétiquement,
Son rythme cardiaque s’accélérait
Atrocement,
Ses hurlements retentissaient
Inlassablement.
La douce douleur qui l’accablait
L’empêcher de respirer.
Elle suffoquait,
Elle se noyait.
Ses poumons s’emplissaient de carmin
Et elle crachait des nuages sanglants.
Elle devait le supporter,
Elle devait le surmonter.
Ce mal rongeant faisait partie d’elle,
Ancré en son être,
Dans les abysses de son existence,
Dans les tréfonds de son âme.
Elle se l’est promis.
Quand elle sortira de cet enfer,
Quand elle inspirera d’elle-même,
Elle commencera réellement à vivre.
LJC
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