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15 mai 2017

Présentation de la filière S

Présentation de la première S par Paul, Martin, Anna, Alexis

Orientation 1ère STMG

Présentation de la filière STMG par Cacilda, Tom, Matteo, et Eliane

Présentation de la filière ES

https://cdn.pixabay.com/photo/2017/04/08/09/03/questions-2212771__340.jpgPar le biais de cette vidéo, nous allons  vous présenter la filière ES pour vous aider dans votre orientation: les différentes matières de cette filière, les horaires et les voies possibles après le bac. Nous espérons que cette vidéo vous plaira.

Aimman, Nidhal, Nassim, Mohamet, élèves de 2e3,

 

 

11 mai 2017

Si La Fontaine m'était joué Le savetier et le financier

 

 

 

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Si La Fontaine m'était joué LE LOUP ET LE CHIEN

Le loup et le chien

Chien : Très cher allez-vous bien ? Vous avez l’air affamé !

Loup : C’est vrai, j’ai très faim, les temps sont durs.  Mais pourquoi pensez-vous cela ?

Chien : Vous êtes si maigre, si faible.

Loup : Je tente de subvenir à mes besoins du mieux que je peux chaque jour.

Chien : Désirez-vous une abondance de gibiers ?

Loup : Non, sir, merci de votre gentillesse bien que je sois un pauvre et malheureux vagabond,  je préfère suivre le sort.

Chien : Je travaille aux ordres du roi, ça ne me dérangerait aucunement.

Loup : Après réflexions, je ne verrais aucun inconvénient de manger un morceau avant la route. 

Chien : Très bien, mais sachez que vous serez satisfait, si vous obéissez au roi.

Loup : Obéir ?

Chien : Vous avez l’air instable alors que si vous venez avec moi, vous serez bien servi.

Loup : Non, sir, je ne souhaite pas sacrifier ma liberté en échange de ma sécurité et de mon bien-être.

Chien : C’est tout à votre honneur.

Si La Fontaine m'était joué le loup et le chien

Le loup croise le chien dans la forêt, attaché à un arbre.

LOUP : Tiens, monsieur le dogue a des vivres devant lui ? Cela le dérangerait-il  de me prêter un peu de provisions, ou serait-ce trop généreux de sa part ?

CHIEN : Pourquoi me demandez-vous de vous en donner alors que toute la forêt est à votre disposition ?

LOUP : Justement, je me préparais à une chasse matinale, et c’est alors que je vous ai vu au loin aussi puissant que beau, poli, avec une silhouette bien grasse. Vous savez, passer ses jours à chercher du gibier peut s’avérer rébarbatif.

CHIEN : Il ne tient qu’à vous d’avoir la même prestance que moi. Suivez-moi et votre destin sera bien meilleur qu’il ne l’est jusqu’à  présent. Ou bien suivez votre meute de cancres, pleine de pauvres diables, dont la condition est de mourir de faim.

LOUP : Votre proposition est alléchante, mais quel  va être mon rôle ?

CHIEN : Pas grand-chose, juste jouer votre rôle de gardien. Pour en retour manger à votre faim, sans parler de maintes caresses.

LOUP : Manger à ma faim ? Etes- vous sûr ?

CHIEN : Tout est à votre disposition : os de poulets, os de pigeons, tel sera votre salaire.

Le loup jette un bref regard derrière le dogue.

LOUP : Qu’est-ce là ?

CHIEN : Quoi ? Mon collier ? Une simple laisse. Je suis attaché.

LOUP : Attaché ? Vous n’êtes donc pas en liberté ? Vous ne courez pas là où vous souhaitez ?

CHIEN : Voulez-vous manger ?  C’est le prix à payer.

LOUP : Cela n’a aucun intérêt de vous suivre si je reste collé à un arbre. La liberté vaut bien plus que de brefs os peu nourrissants et une vulgaire nourriture. Je préfère vous laisser tout seul, attaché, et mener une vie bien plus méritante que la vôtre.

Le loup s’enfuit alors  en courant

                                                                                                                                                                                     

                    Angelo, Hugo

Si La Fontaine m'était joué Les Obsèques de la lionne

Renard : en courant Sire ! Sire ! Il y a dans cette salle une personne qui ne pleure pas la défunte reine.

Roi : criant  Comment ? Que dis-tu ? Il y a donc quelqu'un dans cette assemblée qui ose salir la mémoire et l'honneur de ma femme ? Dis-moi qui est cet infâme personnage !

Renard : hésitant Hum … Je ne sais pas … Je n'ai pas bien vu … Peut-être me faudrait-il quelque chose pour me rafraîchir la mémoire.

Roi : autoritaire  Parle et tu seras récompensé.

Renard : avec un large sourire Oh je suis sûr que monseigneur saura se montrer généreux à mon égard tellement son âme est bonne. C'est le cerf qui ne larmoie pas.

Roi : à part  Le cerf ? Mais pourquoi ? (Hurle)Cerf ! Traître ! Viens me voir immédiatement et dis-moi pourquoi tu n'as pas de chagrin.

(Le cerf court vers le roi en s'offusquant) Votre Majesté ! Je ne peux pas croire que vous m'accusiez de trahison. La lionne m'avait confié avant son dernier soupir qu'elle ne voulait point que nous la pleurions. Au contraire elle voulait qu'on se réjouisse de sa mort car elle disait qu'elle ne mériterait point nos condoléances. Quelle âme humble avait notre reine ! (À part)Pourquoi la pleurerais-je, cette femelle qui a étranglé ma femme et mes enfants !

Roi : Si la reine t'a dit cela avant de mourir, alors nous exaucerons sa prière.

M.G & L.D

Si La Fontaine m'était joué Le loup et le chien

Le Loup et le Chien

 

Le loup arrive

Le loup : en aparté : Enfin un chien à attaquer (se frotte les mains)… Je vais pouvoir le déguster lentement… J’ai tellement faim  (Choqué) Ce chien est tellement mastoc !

Le chien : s’approchant : Alors le loup… on a un petit creux ? (se moquant) Tu es si maigre que l’on dirait un clou.

Le loup : craintif  Bonjour monsieur le chien,

Que vous êtes beau !

Que vous êtes robuste !

Que vous êtes grand !

Que vous êtes majestueux !

Le chien : fier de lui  Avec un peu d’exercices et quelques brebis à dévorer, ton physique sera pareil au mien. Le meilleur serait que je t’aide à devenir  plus puissant.

Le loup : hésitant Mais... mais que faire ?

Le chien : Presque rien. Il te suffira d’être comme un chaton tout mignon, te faire aimer des autres, te rendre indispensable aux hommes et te faire apprécier de toutes les familles.

Le loup : Mais au fait, qu’as-tu autour du cou ?

 Le chien : embarrassé Euh…Euh…  Ce n’est rien.

Le loup : s’interrogeant A quoi sert cela ?

Le chien : Je suis juste attaché à simple crochet relié par une corde… Je garde la maison de mes maitres.

Le loup : surpris De tes maîtres ? Tu ne cours donc point !

Le chien : Pour quoi faire ?

Le loup : Tu me donnes donc des leçons mais tu n’y connais rien ! Ma liberté est plus importante à mes yeux que la solidité de mon corps  (s’en va en courant)


     Tiffany et Elisa

Si La Fontaine m'était joué Les animaux malades de la peste.

Les animaux malades de la peste.

Les animaux sont remplacés par des êtres humains qui gardent le caractère de leur animal représentatif. Le lion est un vieil homme gros et barbu dirigeant son royaume, le renard quant à lui est une femme âgée avec de longs cheveux roux et un air sournois. L’âne est un jeune homme apeuré avec un air idiot et le loup une femme imposante à la voix rauque.

M. Lion seul au milieu de la scène, d’un air désespéré : Quelle est donc cette malédiction qui nous frappe là ? La peste a rendu tous les habitants du château  malades et aucun des sorciers ou marabouts que j’ai pu rencontrer jusqu’à présent n’a pu résoudre ce problème

Mme. Renarde qui était cachée derrière un des murs près du château

Vous avez tort, monsieur, vous n’avez pas vu tous les sorciers du village, vous ne vous êtes pas rendu dans les coins les plus sombres et reculés de la forêt interdite.

M. Lion L’homme se retourne d’un coup, ayant entendu les parole de la renarde, il cherche d’où cette voix peut provenir tout en sortant son épée de son fourreau: Qui est là ?! Montrez-vous à moins que vous ne préfériez que je vous abatte d’un coup d’épée !

Mme. Renarde Avançant vers lui, en sortant de l’obscurité :Doucement  votre altesse, nous n’avons pas besoin d’employer la violence en ce jour si malheureux.

M. Lion : Qui êtes-vous ? Je ne vous ai jamais vue au royaume

Mme. Renarde Avec un sourire sournois : Je suis tout simplement la sorcière la plus compétente que vous n’ayez jamais pu voir auparavant et je suis là pour vous proposer un marché : je peux vous donner le remède de cette maladie à une seule condition, que  vous trouviez le coupable de cette épidémie.

M. Lion tournant en rond, hésitant à répondre : Je ne sais pas trop, personne n’est vraiment responsable d’une maladie... Mais cela prend trop d’ampleur et vous êtes ma dernière option. Alors j’accepte... ( Il se rend face à son peuple dans lequel un âne naïf tente de se rendre héroïque) : Oh ! Mes chers sujets, la maladie emporte de plus en plus d’habitants ici, nos amis, nos voisins, nos enfants, il faut prendre des mesures conséquentes ! Pour ce, le plus courageux se désignera comme coupable de cette maladie, nous avouera ses péchés et le destin se chargera de la suite.

Murmure dans la foule, des yeux paniqués se croisent

Mme. Loup d’un ton rebelle : Ce ne sont que des enfantillages ! Il n’y a rien d’héroïque ! Rien ne peut guérir cette maladie.

L’âne : J’avoue... J’ai souvenance qu’en un pré de moines passant, la faim, l’occasion, l’herbe tendre, et, je pense, quelque diable aussi me poussant, je tondis de ce pré la largeur de ma langue. Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net. Le coupable le plus évident ici est donc moi, mes péchés sont trop imposants pour qu’un autre de ces habitant soit désigné coupable (il se met à terre, à genoux) abattez moi ci c’est le sort qui m’attend…

L’âne ferme les yeux en attendant sa sentence, quand il les ouvre à nouveaux, la renarde est en face de lui avec de nombreux ânes à ses côtés

Mme. Renarde : Tu as fait le bon choix mon enfant, ces idiots n’avaient aucune idée de l’intelligence qui se cache en toi, et ils en paieront le prix, maintenant que vienne à toi la douce vie tant rêvée et méritée parmi tes amis.

 

Johanna Grelet-Vallon et Rime Flégeau-Kihal

Si La Fontaine m'était joué Le Savetier et le Financier

Scène 1

Rue campagnarde, nuit

Le financier sort de chez lui, avec un air en colère.

Le Financier

Il chante encore à cette heure !

La lune est déjà haute dans le ciel, quand cela va-t-il s’arrêter ?

J’ai besoin de dormir pour être un bon travailleur,

Je ne peux plus supporter ce petit cordonnier.

L’homme frappe violemment à la porte du savetier. Personne ne vient ouvrir.

Le Financier

Il chante si fort qu’il n’entend personne d’autre que lui !

Quel malotru, réveiller les gens en pleine nuit !

Il faut que cela cesse.

Demain, dès le lever du jour, j’irai me plaindre en vitesse !

Il tourne les talons, et entre vite dans sa maison.

Scène 2

Le matin, au lever du soleil

Le financier sort de chez lui. Il frappe à la porte du savetier. Ce dernier lui ouvre après quelques minutes.

Le Savetier

Cher voisin !

Quel bonheur de vous voir de si bon matin !

Mais vous semblez empli de haine.

Dites-moi ce qui vous amène.

 

Le Financier

Ce qui m’amène, j’entends ?

Cela devrait vous paraître évident !

Je crains de ne pas comprendre,

Ce que mon voisin me demande.

Le Savetier

Vous arrivez chez moi et me réveillez,

Savoir pourquoi est mon souhait.

Le Financier

Vous réveillez ? N’est-ce pas ce que vous avez fait ?

Des nuits durant je n’ai pas pu trouver le sommeil, à cause de votre vacarme tonitruant.

Le Savetier

Tonitruant ? Quel mal y a-t-il à chanter souvent ?

Vous devriez essayez si vous trouvez le temps,

C'’est un passe-temps bien décontractant.

Le Financier

Dormir aussi me décontracte. Si vous chantez la nuit et dormez le jour,

Combien gagnez-vous par an, pour bien vivre aux alentours ?

Le Savetier

Ce n'est point ma manière de compter de la sorte, et je n'entasse guère.

Et je suis heureux si j’ai déjà assez pour chauffer ma chaumière,

Et avoir chaque jour une miche de pain,

Et pouvoir de temps en temps, tout simplement prendre un bain.

Le Financier

Si vous voulez de l’argent, prenez ces cents écus,

Et taisez-vous rapidement.

Il lui tend une bourse bien remplie. Le Savetier fort surpris, prend la bourse et le regarde suspicieusement.

Le Savetier

Si vous vraiment voulez me payer, afin que je me taise,

Je prends les écus,mais sans que cela me plaise.

Sachez-le, cher voisin, je me tairai la nuit, mais le jour je chanterai,

car c’est vraiment ce qui me plait.

Le Financier

Enfin, je vais avoir la paix.

La journée je travaillerai, sans pouvoir vous entendre,

Et la nuit, je dormirai,

Et vous pourrez apprendre.

Il laisse le garçon seul, étonné, les cent écus à la main.

Le jeune homme se retourne d’un coup, ouvre la trappe de la cave, et descend y cacher la bourse.

Scène 3

La nuit, de nouveau

On entend une cavalcade dans les escaliers, et le Savetier sort de chez lui.

Le Savetier

J’ai entendu un bruit,cela ne fait aucun doute,

Serait-ce un voleur venu voler mes richesses ?

Je n’ai pas pu chanter, inquiet pour mon secret,

Et voilà maintenant,

Qu’on vient pour le voler.

Montrez-vous, brigand,

Que je puisse de ce pas vous arrêter.

Un chat sort de l’ombre et se frotte aux chevilles du jeune homme.

Le Savetier

Je ne suis pas très malin,

 A crier au loup juste pour un félin.

Mais ce n'est pas la seule raison de mon ressenti, car pour avoir été acheté,

Je me suis inquiété et, de toute la journée, je n’ai pas pu chanter.

Au moindre Ré que je voulais pousser,

Ma gorge se nouait à cause d’un trésor qui aurait pu être volé.

Je dois mon aphonie à mon vilain voisin, qui pour me faire taire, 

Et dans son propre intérêt,m’a volé ma voix,me donnant ce trésor

Qui m’a noué la gorge toute la journée.

Il va chercher la petite bourse dans sa cave, et se dirige d’un pas décidé vers la maison du Financier. Il frappe durement à la porte. L’homme ouvre cette dernière d’un air endormi.

Le Financier

Eh là, qui vient frapper à cette heure.

Moi qui croyais enfin pouvoir dormir, je me suis bien trompé,

C’est le cas de le dire.

Voisin ? Qu’est-ce qui vous amène,

Alors que vous ayant payé,

Je pensais soulager ma peine ?

 

Le Savetier, en colère

Vous croyiez me faire un cadeau,

Avec ce présent empoisonné qui m’ôte les mots ?

Si vous n’êtes pas heureux,

Reprenez vos écus, et servez-en vous mieux,

Pour par exemple, si en cet endroit vous n’êtes pas comblé,

Les utiliser pour déménager.

Sur ce, bonne nuit cher voisin,

Je m’en vais, n’espérant plus vous voir demain.

 

Noémie A.

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