Les mots/ Les images

Blog de la classe de 1L du lycée Rabelais de Meudon

A propos de la grève du 31 janvier et de la suppression du bac blanc

3février

Les professeurs du lycée Rabelais ont massivement fait grève, mardi 31 janvier, pour manifester leur mécontentement face aux dégradations des conditions d’enseignement.

Plusieurs raisons motivent notre décision :

-     Diminution de 49 heures de la Dotation Horaire Globale (DHG), pour la rentrée 2012, ce qui correspond concrètement à la suppression de 2 heures de dédoublement pour chacun de vos enfants par niveau (mettant en péril le maintien de certains postes et ainsi la continuité des actions pédagogiques engagées).

-         L’obligation, soit de réduire l’offre d’options proposées aux élèves (diversité des langues, diversité des enseignements d’exploration, langues anciennes, théâtre, arts plastiques, choix des spécialités en terminales…), soit de maintenir des classes surchargées.

-         Volonté du Proviseur de créer une demi-classe de 1ère S Sciences de l’Ingénieur (SI), plus coûteuse en heures, en remplacement d’une demi-classe de 1ère S SVT, alors même que nous n'avons pas les moyens nécessaires d'assurer dans de bonnes conditions les enseignements déjà proposés au lycée. Cette création implique l’ouverture de cette même option en classe de terminale l’année suivante et une amplification des problèmes rencontrés aujourd’hui.

C’est pourquoi, nous avons pris la décision inédite au lycée depuis plus de 20 ans, à l’issue d’une consultation de l’ensemble des collègues du lycée, de ne pas proposer au mois de février un bac blanc destiné aux classes de Premières et Terminales, prévu depuis le mois de septembre. Ne pas organiser le bac blanc est, pour nous, un des seuls moyens pour exprimer nos inquiétudes. 

Notre priorité est d’assurer la réussite de nos élèves actuels et futurs et de veiller à une cohérence pédagogique. Nous restons disponibles pour poursuivre le dialogue amorcé avec les représentants des fédérations des parents d’élèves.

L’ensemble des professeurs mobilisés du lycée Rabelais

-sans titre-

25janvier

Nous vivons dans un mensonge

Arrimé à nos yeux

Détruisant les songes

Qui nous parviennent des cieux

La nature indiffère

Comme un spectacle banal

A qui l'ont défère

L'évidence du mal

Cherchez dans les nuages

Un mouton disgracieux

Car pour son être un hommage

Est plus beau que vos vœux

Les rêvent dépérissent

Au profond de vos âmes

C'est la fiction tentatrice

Qui attire vos rames

Alors à chacun soyez

D'un instinct humain

Des hommes choyés

Par l'amour de leur prochain.

samuel leuchter

-sans titre-

23janvier

De son corps il ne reste

Après sa mort la faiblesse

Qu'une flamme éteinte

Qui se traîne dans les plaintes

A travers vies et espoirs

Mirages et matins

L'homme, en noir

Réalise son prochain

Le commencement finira

Dans un oubli stagnant

Devenu scélérat

Pour le bonheur décadent

Alors de mes yeux

Perçant cette fange

Je distingue de mon mieux

Les méandre de l'étrange

Nos regards se perdirent

Et nos pensées se croisèrent

Car le besoin de dire

Est parfois éphémère.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Je suis la vie et la mort

Et dans les ombres indécises de Pandore,

Sans nom, décharné,

Je me traîne contre mon gré dans les déserts arides

Des pensées délaissées.

Incomplet,

Je suis un squelette sans os

Qui se complaît à errer

Aux méandres de son âme

Pour y trouver à chacune de ses entrée

Le même point d'arrivée,

Sans visages et sans âmes,

Aux milles facettes éclatantes,

Je suis un masque couvert des larmes

D’existences passionnantes.

Intouchable, je voudrais

Prendre forme et m'éloigner

De moi même et des pensées

Qui m'agrippent et m'étouffent

Coupant jusqu'à la mort le souffle palpitant

Et pourtant inexistant

Qui sort de mon corps.

J'aimerais qu'au matin,

Filant au gré du courant

La Barque s'arrête

Et que les Parques s’apprêtent

Pour qu'enfin je goûte

Le blanc couloir

Au repos qui pour l'âme

Se retrouve dans le noir.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Le monde s'est fané,

Il flamboie et resplendis

D'une culture inachevée

Que par-fois les hommes ont détruit

Chercher n'est pas

A ce jour le chemin

Rallonge ton pas

Et admire ton destin

Ton regard s’arrête

A la frontière d'un monde

C'est celui qui te jette

Dans la fournaise féconde

Humain tu n'est plus

Qu'un pâle passage

Bientôt, conte imbu

De lui même et de sa rage

Dérange l'agonie

Qui flotte colorée

Celle qui se tapis 

Sous son nom de patrie

Alors à chacun

Qui t'entoure invisible

Offre toi serein

Pour l'amour si facile

Désire ton être

Resplendissant de nature

Fais lui connaître

L'ardeur du futur

N'arrête plus l'homme

Mais seulement son dogme

Et à jamais soi fière

De celui qui sera ton frère

Alors à la vie, à la mort

L'homme verra

Car c'est en brûlant ses tords

Que l'homme vivra.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Nous ne sommes pas utopiste

Mais des êtres humains

Nous voyons à la vie

Un lointain lendemain

Qualifiés par ce monde

D'hommes serein

Nous cherchons à l'ombre

La vision de chacun

Le tumulte des pensées

S’accroît dans mon cœur

Qui se balance à l'arrêt

Aux milieu de mes mains

Je ne cherche à vous suivre

Hommes aveugles

Je ne cherche qu'à vivre

A l'ombrage d'un tilleul

Si vous pouviez

Un jour seulement

Fermer vos yeux

Et les poser décemment

Mon rêve est une vie

Tel que la votre

Une existence tarie

Dans l'âme des autres

Mourrons mon amour

Allons sans détours

Car à mon âme torturée

Plus jamais n'imposerais

Les horreurs fidèles

Explosants sous la grêle.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Ma voix s'est éteinte

Mais mes pensées s'enchaînent

Fredonnant sur un air d’absinthe

Les folies humaines

Mes mots sont des larmes

Coulantes sur cette feuille

Ils parcourent avec hargne

Le sang frais de mon deuil

Aveugle je poursuis

Et à tâtons j'appose

Sur ce clair obscurci

Les desseins de ma prose

Si mon cœur brûlait

Je ressentirais moins

La pensée des déchets

Qui profitent sans fin

Sur ma mue je laisse

Au fer rouge gravé

L'innocente jeunesse

Que l'on m'a arraché.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

L'amour et la haine

De même source battante

Confondent leurs reines

Dans leurs mains frissonnantes

L'un pour l'autre, unis à jamais

Se détachant sur un ciel d'encre,

Ils embrassent un imparfait

Qui s’affaiblit dans l'attente

Face à face masqués

Oubliant leur cœur

Se retrouvent piégés

Au devant de leur peur

Jamais plus n'apparaîtra

Un combats si amer

Qui donne à leur foi

L'aride goût du désert.

samuel leuchter

I soliti ignoti (Le Pigeon) MONICELLI (1958)

20janvier

expression écrite

Rédiger une critique de film

 

Sujet : quel point de vue cette comédie à l’italienne exprime-t-elle sur la condition humaine, et notamment sur le rapport entre l’individu et la société ?

Lire la suite...

Explic Thomas MORE

20janvier

En pièce jointe l'explic sur l'extrait d'Utopia.

Bon travail!

CB