La voilà, je la sens
Ma conscience reparaît
Me rendant hésitant
D'abord au sujet,
Puis à la cause
Elle m'insurge du rejet
Que je porte à sa prose
Maintenant elle me tiraille
Perçant en mon cœur
Les dernières murailles
Qui emprisonne mes pleurs.
La voilà, je la sens
Ma conscience reparaît
Me rendant hésitant
D'abord au sujet,
Puis à la cause
Elle m'insurge du rejet
Que je porte à sa prose
Maintenant elle me tiraille
Perçant en mon cœur
Les dernières murailles
Qui emprisonne mes pleurs.
L'écriture se meurt
Au profond des âmes
Croulant sous sa peur
De parler sans armes
Les mots s'agencent
Par la voix du cœur
Et c'est en transe
Que l'on exprime nos pleurs
Ferme les yeux
Homme immortel
Exhorte ce pieu
Qui attise ta haine.
samuel leuchter
Ivre de larmes
Elle baisse les armes
A genoux elle attend
Qu’elle choisisse son châtiment
Elle pensait vivre avec lui
Elle ne l’a pas voulu
Et maintenant elle le regarde dans ses bras
En se demandant ce qui chez elle lui a tant plu.
Et dans la ronde de son malheur,
Elle ouvre les yeux, en plus de son cœur,
Et l’espace d’un instant, elle le sent
Le Bonheur.
Camille.h
Un coup d’oubli, un coup de vie,
Une aiguille qui s’enfile,
Un poison qui sent bon,
Le bonheur à portée de nez.
Tout vole, somnole,
S’enflamme, ouvre l’âme
Une main tendue vers le ciel,
Bienvenue dans les paradis artificiels.
Ce n’est pas avec ces armes,
Qu’on efface ses larmes.
Ce n’est pas parce que la pluie tombe
Et que l’on doit creuser sa tombe.
Accéder à d’autres mondes,
Jouer à l’âme vagabonde,
Rire du dérisoire,
Et rechercher l’illusoire.
Tirer dessus, encore et encore,
Respirer, encore et encore
Piquer, encore et encore
Et l’aimer encore et encore.
Camille.h
L’Ame dans la pénombre
Offre à l’Ombre vagabonde
De sortir du noir,
Et de se contempler dans ses miroirs.
C’est terrible,
L’Ombre s’attache,
C’est terrible,
L’Ombre s’attache.
Et l’Ombre pleure,
Et l’Ame rit,
Et l’Ombre dans sa torpeur,
Se tord de douleur.
L’Ame, sur elle souffle,
Et le voile de brume,
Tout doucement s’essouffle,
L’Ombre est éblouie,
L’Ame lui sourit,
Le doute s'évanouit,
La peur est partie.
Rien ne se ressemble,
Rien n’est plus pareil.
Camille.h
je vous transmets une demande de la part d'une de mes anciennes élèves, lycéenne à Rabelais il y a quelques années :
"Je me tourne vers vous pour aider quelqu'un de ma fac. Je suis cette
année en troisième année de licence de Sciences Sociales à Paris
Descartes, et pour un cours d'Analyse de Données Qualitatives, nous
devons réaliser des entretiens. J'ai déjà réalisé les miens, mais j'ai
un ami qui peine à trouver une personne à interviewer. Il recherche une
fille ou un garçon de 16/17 ans afin de le questionner sur la place de
la famille dans le parcours scolaire. C'est un entretien qui dure
environ une heure. Bien sur, Pierre (mon ami) se déplace. Par contre,
c'est pas rémunéré, mais c'est une super expérience!
L'entretien doit être rendu à l'université dans deux semaines, donc c'est une demande un peu urgente..."
Si l'un ou l'une d'entre vous a envie de s'exprimer ainsi, il peut venir me voir à la fin d'un cours, je lui transmettrai les coordonnées de l'étudiante en question.
CB
Admirant sans le voir
Les entrées de l'outrage
Qui commence dans le noir
Les regards s’enlacent
Les pensées se déchaînent
Faisant fondre une glace
Qui sépare les merveilles
Face à face déjoué,
Le jeu prend son sens
Dans l'ardeur pressée
Qui anime la danse
Deux corps se touchent
Se caressent et se respirent
Apportant une touche
A la frayeur qu'ils expirent.
samuel leuchter
Je suis l'insensibilité et la déchéance
Marchant dans la boue cherchant l'enfance
Mes larmes coulent sans bruit,
Aveuglent elles avancent
Retrouvant dans la nuit
L'incertitude de l’existence
Mon appel retentit
Les yeux clos
A travers ce monde dégarni
Enfermé dans l'enclos
Mon rêve est un son
Hymne de joie
Partagé au profond
Eclatant de nos choix.
samuel leuchter
Je ne désire de ton être
Qu'une attention enhardie
Qu'il me puisse permettre
Sur tes lèvres un oubli
Mes rêvent précisent
Les formes de ton corps
Que j’imagine aux prises
Avec l'ardeur du tort
Un pont se dessine
Au lointain perdu
Retraçant un signe
D'une attention incongrue
Mon appel retentit
Et à jamais sera
Par une voix attendrie
L'espérance de ton choix.
samuel leuchterDans l’Italie machiste des années 60, une bande de « bras cassés » tente le casse du siècle. Cependant ce gang va rencontrer d'innombrables obstacles du fait de leur inexpérience attachante. Une bonne parodie de "caper movie" (film de hold-up) sur un fond de musique jazz, qui fait sourire du début jusqu'à la fin. Un film exagéré mais attractif qui nous plonge tout de suite dans l’atmosphère de l’Italie ouvrière des années 50.
Ce film, l’un des plus grands succès comiques de Monicelli, est représentatif de la comédie à l’Italienne et lance la carrière de la crème des acteurs italiens de l'époque : Vittorio Gassman dans le rôle de Peppe, boxeur raté mais attachant, et de la magnifique Claudia Cardinale, sœur de Ferribotte (Tiberio Murgia). Ce chef d’œuvre tout en finesse nous fait rire et passer un bon moment. C'est un film à voir et revoir.

Demay Emma et LETOURNEUR Naya.