Les mots/ Les images

Blog de la classe de 1L du lycée Rabelais de Meudon

-sans titre-

2mars

La voilà, je la sens

Ma conscience reparaît

Me rendant hésitant

D'abord au sujet,

Puis à la cause

Elle m'insurge du rejet

Que je porte à sa prose

Maintenant elle me tiraille

Perçant en mon cœur

Les dernières murailles

Qui emprisonne mes pleurs.

-sans titre-

2mars

 L'écriture se meurt

Au profond des âmes

Croulant sous sa peur

De parler sans armes

Les mots s'agencent

Par la voix du cœur

Et c'est en transe

Que l'on exprime nos pleurs

Ferme les yeux

Homme immortel

Exhorte ce pieu

Qui attise ta haine.

samuel leuchter

Le Bonheur.

29février

Ivre de larmes

Elle baisse les armes

A genoux elle attend

Qu’elle choisisse son châtiment

 

Elle pensait vivre avec lui

Elle ne l’a pas voulu

Et maintenant elle le regarde dans ses bras

En se demandant ce qui chez elle lui a tant plu.

 

Et dans la ronde de son malheur,

Elle ouvre les yeux, en plus de son cœur,

Et l’espace d’un instant, elle le sent

 

Le Bonheur.


Camille.h

Les Paradis artificiels.

29février

Un coup d’oubli, un coup de vie,

Une aiguille qui s’enfile,

Un poison qui sent bon,

Le bonheur à portée de nez.

 

Tout vole, somnole,

S’enflamme, ouvre l’âme

Une main tendue vers le ciel,

Bienvenue dans les paradis artificiels.

 

Ce n’est pas avec ces armes,

Qu’on efface ses larmes.

Ce n’est pas parce que la pluie tombe

Et que l’on doit creuser sa tombe.

 

Accéder à d’autres mondes,

Jouer à l’âme vagabonde,

Rire du dérisoire,

Et rechercher l’illusoire.

 

Tirer dessus, encore et encore,

Respirer, encore et encore

Piquer, encore et encore

Et l’aimer encore et encore.


Camille.h

Il serait temps de réaliser.

17février

L’Ame dans la pénombre

Offre à l’Ombre vagabonde

De sortir du noir,

Et de se contempler dans ses miroirs.

 

C’est terrible,

L’Ombre s’attache,

C’est terrible,

L’Ombre s’attache.

 

Et l’Ombre pleure,

Et l’Ame rit,

Et l’Ombre dans sa torpeur,

Se tord de douleur.

 

L’Ame, sur elle souffle, 

Et le voile de brume,

Tout doucement s’essouffle,

 

L’Ombre est éblouie,

L’Ame lui sourit,

Le doute s'évanouit,

La peur est partie.

 

Rien ne se ressemble,

Rien n’est plus pareil.

                                                                                                                                             


Camille.h

Participer à une interview

12février

je vous transmets une demande de la part d'une de mes anciennes élèves, lycéenne à Rabelais il y a quelques années :

"Je me tourne vers vous pour aider quelqu'un de ma fac. Je suis cette année en troisième année de licence de Sciences Sociales à Paris Descartes, et pour un cours d'Analyse de Données Qualitatives, nous devons réaliser des entretiens. J'ai déjà réalisé les miens, mais j'ai un ami qui peine à trouver une personne à interviewer. Il recherche une fille ou un garçon de 16/17 ans afin de le questionner sur la place de la famille dans le parcours scolaire. C'est un entretien qui dure environ une heure. Bien sur, Pierre (mon ami) se déplace. Par contre, c'est pas rémunéré, mais c'est une super expérience!


L'entretien doit être rendu à l'université dans deux semaines, donc c'est une demande un peu urgente..."

Si l'un ou l'une d'entre vous a envie de s'exprimer ainsi, il peut venir me voir à la fin d'un cours, je lui transmettrai les coordonnées de l'étudiante en question.

CB

-sans titre-

12février

Admirant sans le voir

Les entrées de l'outrage

Qui commence dans le noir

Les regards s’enlacent

Les pensées se déchaînent

Faisant fondre une glace

Qui sépare les merveilles

Face à face déjoué,

Le jeu prend son sens

Dans l'ardeur pressée

Qui anime la danse

Deux corps se touchent

Se caressent et se respirent

Apportant une touche

A la frayeur qu'ils expirent.

samuel leuchter

-sans titre-

8février

Je suis l'insensibilité et la déchéance

Marchant dans la boue cherchant l'enfance

Mes larmes coulent sans bruit,

Aveuglent elles avancent

Retrouvant dans la nuit

L'incertitude de l’existence

Mon appel retentit

Les yeux clos

A travers ce monde dégarni

Enfermé dans l'enclos

Mon rêve est un son

Hymne de joie

Partagé au profond

Eclatant de nos choix.

samuel leuchter

-sans titre-

8février

Je ne désire de ton être

Qu'une attention enhardie

Qu'il me puisse permettre

Sur tes lèvres un oubli

Mes rêvent précisent

Les formes de ton corps

Que j’imagine aux prises

Avec l'ardeur du tort

Un pont se dessine

Au lointain perdu

Retraçant un signe

D'une attention incongrue

Mon appel retentit

Et à jamais sera

Par une voix attendrie

L'espérance de ton choix.

samuel leuchter

Tout est bon dans "le Pigeon"

6février

Dans l’Italie machiste des années 60, une bande de « bras cassés » tente le casse du siècle. Cependant ce gang va rencontrer d'innombrables obstacles du fait de leur inexpérience attachante. Une bonne parodie de "caper movie" (film de hold-up) sur un fond de musique jazz, qui fait sourire du début jusqu'à la fin. Un film exagéré mais attractif qui nous plonge tout de suite dans l’atmosphère de l’Italie ouvrière des années 50.

Ce film, l’un des plus grands succès comiques de Monicelli, est représentatif de la comédie à l’Italienne et lance la carrière de la crème des acteurs italiens de l'époque : Vittorio Gassman dans le rôle de Peppe, boxeur raté mais attachant, et de la magnifique Claudia Cardinale, sœur de Ferribotte (Tiberio Murgia). Ce chef d’œuvre tout en finesse nous fait rire et passer un bon moment. C'est un film à voir et revoir.

Demay Emma et LETOURNEUR Naya.