De son corps il ne reste

Après sa mort la faiblesse

Qu'une flamme éteinte

Qui se traîne dans les plaintes

A travers vies et espoirs

Mirages et matins

L'homme, en noir

Réalise son prochain

Le commencement finira

Dans un oubli stagnant

Devenu scélérat

Pour le bonheur décadent

Alors de mes yeux

Perçant cette fange

Je distingue de mon mieux

Les méandre de l'étrange

Nos regards se perdirent

Et nos pensées se croisèrent

Car le besoin de dire

Est parfois éphémère.

samuel leuchter