-sans titre-
23janvier
De son corps il ne reste
Après sa mort la faiblesse
Qu'une flamme éteinte
Qui se traîne dans les plaintes
A travers vies et espoirs
Mirages et matins
L'homme, en noir
Réalise son prochain
Le commencement finira
Dans un oubli stagnant
Devenu scélérat
Pour le bonheur décadent
Alors de mes yeux
Perçant cette fange
Je distingue de mon mieux
Les méandre de l'étrange
Nos regards se perdirent
Et nos pensées se croisèrent
Car le besoin de dire
Est parfois éphémère.
samuel leuchter