Classe 3e 2 › Nouvelles surprenantes !

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17 décembre 2013

Une nuit agitée

    J'ai bientôt huit ans et aujourd'hui je me dirigeais vers ma chambre où pour la première fois de ma vie, j'allais dormir dans le noir complet. Ma mère disait que j'étais prêt pour dormir sans veilleuse. Même si cette idée m'effrayait un peu, je ferais de mon mieux pour rendre ma mère fière de moi. Je devais être courageux. J'entrais dans ma petite chambre sans fenêtre et m'allongeais sur mon lit qui poussa un grincement strident. Je me glissais sous la couverture et regardais tout autour de moi... ma chambre plongée dans l'obscurité. Un rayon lumineux à peine visible sous le bas de la porte me rassurait un peu. Je soupirais et fermais les yeux pour tomber dans un profond sommeil.

  J'entendis du bruit. Il y a quelqu'un ? J'ouvris les yeux mais je ne vis rien. Il n'était pas l'heure du petit déjeuner et quelque chose me disait que ce n'était pas mes parents. Je tentais de bouger mais j'étais comme emprisonné ! Je tombais violemment sur le sol et cherchais une sortie en longeant le mur. Je trouvais enfin la porte et sortis de la pièce. J'avançais sans vraiment savoir vers où... Je voulais juste trouver de la lumière pour y voir plus clair ! J'entendis les mêmes bruits de pas que tout à l'heure. Ils se rapprochaient, une présence se fit sentir ... Juste devant moi... Je préférais revenir dans la première pièce plutôt que d'attendre de savoir ce qu'était en face de moi ! Je courus une main sur le mur pour m'aider à retrouver l'endroit où je m'étais réveillé. Je sentis la poignée de la porte et me pressais de rentrer avant de refermer rapidement la porte. Il fallait que je trouve une sortie ! Il y avait forcément une fenêtre ou une bouche d'aération ! Je gigotais dans toutes les directions complètement affolé. Les bruits de pas se firent à nouveau entendre. Par réflexe je me précipitais en avant et heurtais un meuble imposant.

  Enfin , j'espérais que ce soit un meuble et non pas un voleur gigantesque. Je frottais mon front à l'endroit du choc. Un courant d'air envahit la pièce, quelqu'un entra. J'avais peur. Je désirais tant que ma mère soit là... Une lumière aveuglante m'éblouit et je mis ma tête entre mes jambes pour laisser le temps à mes yeux de s'habituer à la luminosité ou peut-être aussi car je n'osais pas lever la tête tellement j'étais terrifié. Il me fallait une stratégie et la meilleure était la fuite. Si je me levais rapidement et que je courais, je pourrais m'en sortir. Une main me tira le col de mon pyjama et l'autre me souleva la tête.

Ma mère me fixait d'un regard inquiet et dit :

- Regarde ton front ! Cette fois tu t'es même cogné contre ton armoire. Il faudra vraiment qu'on règle ces problèmes de somnambulisme.

J'étais dans ma chambre, ma mère était assise sur ses genoux inspectant mon front,et j'étais heureux de voir que ce monde de ténèbres n'était rien de plus qu'un affreux cauchemar.

Les guerriers contre le troll (Xavier)

  Dans un village paisible, un chef se promenait dans son domaine et tous les habitants le saluaient .

 

  Le jour suivant , un troll bouscula les gardes du chef ,et rentra dans le château. Ce monstre s'empara ensuite de ce dernier et partit dans une forêt épaisse. Un guerrier plus brave et fort que les autres, prit pour quête de ramener le chef  du village, mais son meilleur ami voulait l'aider à remplir sa quête. Des troupes du troll partirent empêcher les guerriers de la réussir. Tous les ennemis périrent les uns après les autres ,mais d'autres arrivèrent et cela ne faisait que retarder les deux amis.Ils étaient beaucoup trop forts pour ce genre de soldat. Puis un énorme dragon apparut, les guerriers lui sautèrent dessus. L'animal ne manqua pas d’essayer de les carboniser. L'un des guerriers était puissant, un autre très rapide :  il eut l'idée de détourner l'attention du dragon sur lui , car il pouvait éviter les flammes avec facilité, ainsi son ami pourrait  terrasser le monstre dans le dos. Cela fonctionna. Il traversèrent une grotte pleine de créatures obscures pour arriver devant la caverne du troll quand soudain des morts-vivants avec des sabres enflammés attaquèrent les guerriers ,puis des orques sortirent d'un rocher. Pour fuir, ils escaladèrent des montagnes gelées. Ils décidèrent de passer la nuit sur une plaine derrière la montagne. Quand ils eurent trouver la plaine il virent deux pierres, l'une rouge l'autre bleue. Le plus fort des guerriers ramassa la rouge et une voix dit « vous pouvez maintenant dompter la flamme ».  Le plus rapide quant à lui, ramassa la bleue et  la même voix dit « vous pouvez maintenant être obéi par la foudre ».A partir de là, ils n'avaient plus qu'à utiliser leur nouveau pouvoir pour vaincre leurs ennemis avec facilité Sur leur passage tout était brûlé .Après des semaines de recherche ils virent un troll ,ils s'en approchèrent discrètement et virent que c'était celui qui avait emmené leur chef .Le troll s'enfuit , deux dragons furent créés par les pouvoirs des guerriers, le troll monta sur un sanglier et partit .Les guerrier perdirent sa trace. Ils passèrent de village en village pour demander si les gens avais vu un troll sur un sanglier.

Un jour, un homme leur raconta qu'il connaissait le troll et leur dit : « le guerrier du feu devra trouver une épée à la lame rouge en haut de la montagne désespoir .C'est le seul moyen de tuer le troll ». Les guerriers partirent sur la montagne du désespoir sur laquelle ils trouvèrent l'épée mais un immense dragon se dressait devant eux. Ils remontèrent leur cheval et partirent. Le commandant de la foudre laissa évidement des éclairs derrière eux et l'autre guerrier une barrière de feu. Puis, ils réussirent à semer le dragon. Ils retournèrent voir l'homme qui leur avait parler de l'épée rouge pour savoir où se trouvait le troll. iI leur dit qu'il était dans une caverne à dix kilomètres au nord-est. Ils s'y rendirent et trouvèrent le troll, qui était puissanr.

 

Tellement puissant que ma jauge de vie descendait à très grande vitesse et sur mon écran on vit écris : « game over » puis j' entendis « à table ! Éteins ta console »

-J'arrive » répondis-je.

11 décembre 2013

Antoine

C'était un beau jour d'été, James se disait que rien ne pourrait le déranger en un aussi beau jour ! Il était assis à côté d'une femme dont il ignorait tout mais peu importait : il était tellement bien .Il ferma les yeux et commençait à s'endormir.

 

   Quand, d'un coup, une vive douleur le fit émerger de sa  plénitude : il vit une petite fille avec une blessure au front, elle avait dû se cogner à son genou, pensait-il. Il regarda autour de lui, personne.

 

James commença à s'affoler, la petite fille pleurait de plus en plus, il n'avait pas de téléphone sur lui donc ne pouvant appeler personne pour une éventuelle aide, il se mit en quête de trouver sa mère. Il rassura la petite fille et la pris dans ses bras. Il  commença sa quête. Il décida de commencer par fouiller tout le parc, il regarda toutes les personnes sur les bancs mais ne trouva pas sa mère. La petite fille commença à devenir pâle et n'avait apparemment plus la force de pleurer. James, de plus en plus inquiet, redoubla d'efforts et commença les recherches dans la ville. Il allait traverser une route quand  une voiture lui fonça dessus. Il l'esquiva de peu, très peu, il pu sentir le capot de la voiture sur ses jambes. Il la regarda s'éloigner et remarqua qu’elle n'avait pas de plaque, cela voulait dire que quelque chose ne tournait pas rond. Après avoir cherché dans toute la ville il se rendit à  l'évidence, il ne trouverai pas la mère de cette petite fille qui s’était maintenant endormie. Elle allait sûrement très mal. Il se décida enfin à'aller à l'hôpital, c'était son dernier moyen de sauver cette petite fille, vu qu'il ne trouvait pas sa mère et ne se souvenait même plus de son visage . Il se mit donc en route pour l'hôpital, quand tout d'un coup il entendit un bruit. James se mit à l'abri sans réfléchir même s'il ne savait pas ce que c'était. Un gros impact apparu devant lui. Il était visé par un tireur d'élite, il courut le plus vite possible en direction de l'hôpital, il entendit les balles fuser derrière lui. Qui lui en voulait autant ? Après avoir couru comme un fou vers l'hôpital il l'aperçut enfin, arrivé à l'intérieur deux policiers lui prirent la fille et le menottèrent. James incrédule se fit emmener dans une voiture. Arrivé devant le juge, le juge l'accusa d'avoir blessé et kidnappé la petite fille. James lui raconta tout ce qu'il avait vécu. Une femme apparut, c'était celle qui avait tenté de le renverser tout à l'heure. La femme tenait la petite fille dans ses bras, c'était la mère de la petite fille. James tomba dans une sorte de vide et il vit tout le monde s'éloigner petit à petit.

James se réveilla en sursaut sur le banc qu'il avait délaissé pour essayer de sauver cette petite fille. Il regarda la femme qui lui demandait s'il allait bien. James regarda la étonnamment la petite fille s'amuser, après avoir jeté un regard plein méfiance à la femme. Et répondit en bredouillant qu'il pensait aller bien, enfin qu'il l'espérait...

28 novembre 2013

Une lueur d'espoir (Valentine Veillon)

Maxime était inconfortablement assis et fermait les yeux afin de ne pas entendre le moindre son, le moindre bruit. Il s’évada pendant quelques minutes qui lui parurent des heures entières. A ce moment-là, il se sentit léger et apaisé, l’esprit libre et détendu. Soudain, une voix forte, perçante et résonnante appela le jeune homme. Il sortit de cet apaisement,  de ce bien-être qui n’avait été qu’éphémère mais si agréable pour lui. Il se leva et suivit cette voix qu’il venait d’entendre. Elle l’amena à une place bien précise au milieu d’un très grand espace. Il essayait de faire le vide dans son esprit. Maxime se retrouva dans une position fort déplaisante, il se sentait oppressé, lourd et stressé. Tous les membres de son corps se raidirent comme des piquets.

Tout à coup, la même voix assourdissante retentit une nouvelle fois, il changea de position mais celle-ci restait inhospitalière. Elle retentit une seconde fois. Puis, une détonation se fit entendre. Maxime quitta cette position. Il ressentait toujours un  mal-être qu’il ne souhaitait à personne de ressentir. Le souffle coupé, les sueurs froides,  la nervosité, l’impression de lourdeur… Devant lui, il essaya d’atteindre une silhouette qui n’était que très peu visible. On ne voyait qu’un point à l’horizon mais lui, il ne voyait qu’elle. Cette silhouette pouvait-elle l’aider ? Serait-elle la clef qui lui ouvrirait  les portes de son propre paradis et qui lui permettrait de vider son esprit ? Pouvait-elle lui faire retrouver cette sérénité ? Autour de lui un nombre incalculable de lueurs blanches apparaissaient et disparaissaient. Son visage était fouetté par le vent froid. Il se fixait un objectif pour essayer de se motiver. Plus le jeune homme avançait, plus la silhouette se dessinait clairement. Un espoir naquit. Il comprit qu’avancer vers cette silhouette lui procurait cette sensation de sérénité, d’apaisement, de légèreté qu’il avait perdue auparavant. Maxime n’était plus qu’à cent mètres de cette silhouette, il était partagé entre ce mal-être qui l’étouffait,  lui coupait le souffle, lui insensibilisait les jambes et ce bien-être, cette plénitude qui n’était que peu présents et qui avaient des difficultés à se réinstaller. Il ne restait plus qu’une dizaine de mètres et les lueurs blanches se firent de plus en plus nombreuses. Il fit un dernier effort en pensant fort que celui-ci  porterait ses fruits et  qu’il serait le dernier qu’il aurait besoin de faire pour atteindre son objectif. Quelques secondes après cet effort final Maxime atteignit enfin la silhouette.

Le jeune homme passa le relais à son compagnon qui s’élança aussitôt. L’arbitre cria de sa voix tonitruante l’arrivée du premier coureur. Ils étaient en tête. Maxime était épuisé par cette longue course. Il put  enfin se reposer et reprendre son souffle.  Tout espoir de victoire reposait désormais sur les épaules de son camarade. Maxime était fier de lui, il avait réalisé une superbe performance. Jamais personne ne fit un si beau score.

Braquage légal (Sabine)

Marchant d'un pas rapide et assuré vers un grand bâtiment, Marc était à la fois

excité et un peu inquiet, car le moment qu'il attendait fut arrivé : il allait braquer une

banque.

 

 

         Depuis plusieurs semaines déjà, ils avaient tout prévu, lui et ses deux meilleurs

amis et collègues depuis longtemps. Leur plan était simple mais efficace. Marc et

Alexandre seront les seuls à entrer dans la banque. Marc ouvrira la salle où se trouvent

les coffres pendant que son coéquipier  menacera les employés de son pistolet et les

enfermera dans un bureau. Au même moment, Valérian amènera la camionnette devant

le bâtiment et attendra la sortie des deux autres avec l'argent pour pouvoir démarrer.

 

 

         Le poste de police se trouvait à l'autre bout de la ville, ce qui laissait à Marc et ses

compagnons un maximum de temps avant l’arrivée de la police. Il avait aussi choisi, avec

l'accord d’Alexandre et Valérian, ce jour pluvieux afin que peu de témoins ne soient

présents.

 

 

         Cet argent, il en avait besoin. A une centaine de kilomètre plus loin, sa femme,

malade, attendait des soins qu'il ne pouvait pas payer. A cela s'ajoutait une grande misère

ainsi que trois enfants à nourrir. Il avait tout de même bien pris soin de ne pas mettre sa

famille au courant de ses projets, aujourd'hui mis en action.

 

 

         Tout se passa comme il l'avait pensé. Marc en fut ravi. Il fut même surpris de voir

la facilité avec laquelle il arriva à ouvrir la salle des coffres. Malgré cela, il ne baissa pas sa

méfiance car à tout moment, la police pouvait surgir. En entrant dans la salle, il découvrit

des dizaines de coffres et, au centre, un énorme carton contant des sacs. Il en ouvrit un

 

et vit une quantité stupéfiante de billets. Il appela Alexandre et se hâta de récupérer, avec

lui, autant de sacs d'argent qu'il pouvait prendre. En sortant, il se réjouit de voir Valérian

dans la camionnette, le coffre déjà ouvert. Marc regarda autour de lui. La police n’était

pas là et les quelques personnes qui se trouvaient dans la rue n’osaient pas l’appeler.

Marc n’en fut pas mécontent. Sans se poser de questions, il se rua vers le véhicule, jeta

les sacs dans le coffre et attendit qu’Alexandre ait fait de même avant de le refermer.

 

 

         Mais soudain, avant qu'il ne puisse monter dans le camion, Marc entendit une voix

derrière lui qui le surprit :

 

         « -Coupez ! C'était parfait, vous pouvez prendre une pause. »

 

Il souffla et se dit que le métier d'acteur n'était pas toujours de tout repos.

Toute une histoire (Sophie)

          Je me réveillai en sueur à cause d'un cauchemar. C'était, d'ailleurs, toujours le mêmerêve. Je sentais mon coeur battre à grande vitesse, et je décidai donc de patienter le tempsqu'il se calme. En m'allongeant de nouveau, je tournai la tête pour pouvoir regarder l'heurequ'indiquait le réveil : 4H30 … Toujours la même heure où j'étais brusquement happée hors de monsommeil. Cela faisait désormais trois semaines, toutes les nuits, que je faisais ce même rêve étrange. En pensant et en réfléchissant à ces causes qui troublaient désormais mon sommeilchaque soir, je me résignais à l'idée de me rendormir. Je me levai donc de mon lit, et partisvers la cuisine me préparer un café et une brioche. Bien qu'il était très tôt et que même lesoleil n'avait pas pointé le bout de son nez, je partis m'installer dans mon salon, pour allumerla télé, et regarder les idioties quils pouvaient bien y avoir. Les minutes passaient, les heuresfinissaient par défiler, et vers 7h45 je me décidai à m'habiller pour pouvoir partir travailler.Après que je sois bien prête, je franchis le seuil de ma maison, et démarrai ma journéequotidienne.

 

 

            Il était désormais 19h09 quand je rentrai chez moi pour m'écrouler de fatigue sur

le canapé. Avec les nuits courtes que j'avais, il était devenu difficile pour moi de garder lerythme et de ne pas m'endormir au travail. Je me fis donc à dîner et partis directement mecoucher. J'éteignis les lumières et refermai les couvertures sur moi. Au bout d'un certain  temps, je sentis mes paupières devenir lourdes et me sentis porter vers le pays   « des rêves » …Et, comme d'habitude, je me réveillai brusquement et jetai un regard à l'heure qui indiquait4H30, je soupirai fortement. Cependant, cette nuit là n'était pas pareille et je le sentais. Unbruit d'une clef qui tomba me fit tourner la tête vers la fenêtre. J'allumai les lumières et uncourant d'air me fit frissonner. La fenêtre était ouverte. J'étais pourtant sûre et certaine queje ne l'avais pas ouverte  avant de dormir. Je sortis de mon lit et en posant mes pieds sur leparterre, un autre frisson me parcourut. Le sol était glacé comme une banquise et en peu detemps, la chambre fût tout aussi froide. Je commençais sérieusement à m’inquiéter, et àgrelotter … Je décidai de me jeter à l'eau, et descendis de mon lit pour récupérer un pull etdes chaussettes. Après avoir enfilé tout ça, je me dirigeai vers la fenêtre et essayai, sans succès,de la fermer. Mon téléphone fixe sonna, et je me demandai bien qui pouvait m’appeler à uneheure si tardive, mais peut-être que cette personne pouvait m'aider ! J'allai donc vers l'appelet décrochai. Aucun bruit, personne n'était derrière cet appel. Une mauvaise blague ?Probablement. Je me posai la question en boucle encore et encore de savoir comment j’allaisbienpouvoir réussir à fermer la fenêtre avant que la maison entière ne se transforme en réfrigérateur,quand un bruit de verre brisé me fit sursauter. Je me tournai doucement vers la provenancedu son et écarquillai les yeux quand j’aperçus toute mes photos d'enfances vidées etéparpillées dans tous les recoins du salon. Alors que j'allais m'approcher pour les ramasser, jeressentis une présence derrière moi. Qui s'amusait à me faire peur ? Et si ce n'était pas uneblague ? Une main glacée attrapa mon bras et me tourna pour faire en sorte que je me retrouveen face de la personne, c'est alors que …

 

 

 

          - Non ! Non ! Non ! Ne me lâche pas tout de suite !

Et si … Mon ordinateur venait de s'éteindre brusquement sans que j'ai le temps d'enregistrer ma rédaction sur le surnaturel. Tout mon devoir de français était désormais disparu. J'auraissans doute dû faire plus attention à l'annonce du manque de batterie …

 

La fin d'une vie (Maëlis)

 L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence profond.

 Les traits de son visage étaient tirés, on pouvait distinguer chacun de ses os. Cela faisait près d’une semaine qu’il n’avait pas mangé un vrai repas et qu’il n’était pas sorti de cette lugubre pièce.

 

Au petit matin, la porte s’ouvrit et un rayon du soleil vint se poser sur ses lourdes paupières.

Il réussit tant bien que mal à ouvrir les yeux et aperçut deux ombres.

C’était encore ces deux hommes, « deux frères » pensa-t-il. Ils avaient tous les deux des visages graves, et dégageaient cette odeur si particulière ... Ils tenaient entre leurs mains ces outils de torture auxquels l’homme ne pouvait donner de noms.

Cela faisait une semaine que les deux protagonistes, venaient tous les jours, à la même heure. Ils parlaient ce langage que l’homme ne comprenait pas.

Ils chuchotaient comme pour ne pas être entendus, et parfois ils parlaient plus fort ce qui effrayait le pauvre homme qui semblait si perdu.

« Mais que veulent-ils ? Que cherchent-ils ? » se demandait-il parfois.

L’homme était de plus en plus inquiet ne sachant pas ce qui se passait.

« A Demain », lui dit un des hommes en blanc. Puis ils repartirent

L’homme avait encore une fois passé sa nuit à genoux et ne se doutait pas que ce nouveau jour venu allait être pour lui le plus douloureux de sa vie.

 

Comme à l’accoutumée, les hommes revinrent au bon matin et l’un deux, après avoir longuement hésité, se mit à parler : « Je suis désolé  mais c’est terminé »

L’homme se mit à pleurer toutes les larmes de son corps et se jeta  sur la tête  de lit  abasourdi par cette nouvelle. Il prit la main de cette femme qui semblait dormir et cria « Reste avec moi maman ! »

Valentine Thomasset

L’homme dormait à genoux et son buste oscillait lentement au rythme de sa respiration. Il  était deux heures du matin et le manoir était plongé dans un silence profond.

 Ce jeune homme ne tarda pas à se réveiller. Il se trouvait dans ce manoir sombre et austère. Lorsqu’il fut complètement sorti de son sommeil, il se leva et fut étonné :  il n’avait aucune idée de l’endroit dans lequel il se trouvait. Il n’avait pas les idées claires. Le manoir était plongé dans l’obscurité. Pas un son ne retentissait, le manoir était complètement vide. Inquiet, il décida de trouver de la lumière à tâtons. Il marchait essayant, tant bien que mal, de trouver  un interrupteur. Il finit tout compte fait par mettre la main sur une  lampe de poche. Il n’était pas très rassuré. Il observa attentivement la pièce. Ce lieu ne lui était en aucun point familier. Il décida donc d’explorer ce fameux manoir qui lui était inconnu. Il constata que celui-ci était dans un piteux état, il devait sûrement être abandonné. Il marchait pieds nus lorsqu’une chambre attira son attention.

 Il rentra dans cette pièce qui ne semblait pas détériorée. Il remarqua une vieille télévision. Il s’approcha et s’aperçut qu’elle fonctionnait toujours. Il  inspecta la chambre de fond en comble et trouva un caméscope qui filmait encore. Il l’arrêta et alla le brancher sur la télévision pour visionner le contenu afin de peut-être obtenir des renseignements sur l’endroit dans lequel il se trouvait.

Le film commença. Il reconnut sa maison… il y avait un monde inimaginable : il devait y avoir une centaine de personnes dont la majorité lui était inconnue. Certains étaient debout sur les meubles tandis que d’autres taguaient les murs. La caméra continuait de filmer lorsque le jardin apparut. Il fut estomaqué à la vue de celui-ci, on aurait cru qu’un cirque s’y était installé. Petit à petit, les souvenirs lui revenaient. Il se souvenait de l’alcool, du tabac et de la drogue. En effet, cet homme avait organisé une soirée qui avait complètement  dégénérée. L’ivresse de l’alcool et les effets de la drogue l’avaient conduit jusqu’ici, dans ce manoir glauque et  lugubre.

24 novembre 2013

Une jalousie maladive (Moïra)


Pourquoi ? Pourquoi ? …… pourquoi à chaque fois que je l’aperçois, il faut toujours que je vois aussi  son petit visage mesquin ? …..

A chaque fois c’est la même chose, d’abord je la vois elle, je vois son sourire radieux, plein de confiance, de sagesse, de générosité et d’innocence ; puis mes yeux ne peuvent s’empêcher de se détourner vers lui….. Lui et sa douce petite innocence ironique, lui et tout son petit je ne sais quoi qui m’a toujours énervé depuis qu’il est là !........  Lui qui à mes yeux m’a tout l’air odieux. Il est la seule chose qui me sépare d’elle, elle qui n’incarne pour moi que la beauté éternelle.

Elle mérite mieux ! Elle est bien trop fragile pour ça !

 

L’autre jour encore, alors qu’ils passaient la nuit chez moi, je suis entré par accident dans sa chambre. Lorsque je suis entré, ils étaient tous les deux ; elle me regardait, gênée. Elle avait le même regard que ces personnes qui vous regardent fixement dans le but de faire passer un message. Et son message je l’avais très bien compris, aussi je m’empressai de refermer le porte. …….C’est une des choses auxquelles je déteste penser lorsque je la vois lui faire des bisous dans le cou.

Un après-midi, alors que Georges dormait dans la chambre d’en haut, nous nous allongeâmes dans l’herbe de mon jardin et contemplâmes le ciel plein de magnifiques nuages. J’étais heureux. Pour une fois je me retrouvais seul avec elle. D’habitude, quand Georges est avec elle, elle n’a d’yeux que pour lui ; dans ces moments-là,  je suis invisible à ses yeux et inexistant. Mais lorsque nous ne sommes que tous les deux, je crois l’aimer encore plus fort. Du moins jusqu’au moment où elle me rappelle l’existence de « Georges » en soupirant qu’il lui manque terriblement et qu’elle décide finalement de le rejoindre….

Ces choses-là ont le don me m’énerver……

Un jour, un jour elle comprendra que celui qu’il lui faut c’est moi !

 

En fin d’après-midi, je du donc lui dire « au revoir »  et je la raccompagnai jusqu’à la porte. Une fois la porte refermée, je m’aperçus qu’elle avait oubliée le biberon de Georges, je fus tenté de le brûler …. Mais non. Je sortis donc et courus le biberon à la main pour le lui rapporter. Elle me remercia et monta dans sa voiture.

En rentrant chez moi je voulus absolument savoir comment on pouvait être aussi fou pour être jaloux du bébé de la femme qu’on aime …..

Inès

« L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence  profond. Sa petite sœur le regardait, étonnée, assise dans les escaliers, un verre de lait à la main. Durant une heure et demi elle était là, il était là, elle était à demi endormie à se poser de multiples questions : « Pourquoi faisait-il ça ? » ; « Est-ce que toutes les nuits ça lui arrivait ? » ; « Quand est-ce que ça avait commencé ? ».

Lorsqu’elle eut finit son verre, elle se leva, et, du haut de ses trois pommes, passa à côté de cet homme imposant qui, lui, debout, faisait un mètre cinq. Quand elle fut revenue de la cuisine son frère était à présent assis, elle se réinstalla dans ses escaliers en se posant encore plus de questions qu’avant, elle réfléchissait tellement pour trouver des réponses qu’elle ne vit pas l’ombre, à ses pieds, de l’homme qui se levait en direction de la cuisine.

Le somnambule ne revint seulement qu’un quart d’heure après, un couteau très tranchant à la main. Il s’avançait à petit pas de plus en plus lents vers « la petite trois pommes ». Vous trouvez ça comment pour la fin ? »

-          Continue s’il-te-plaît c’est super !

-          Allez au lit maintenant, nous dit maman en entrant dans la chambre.

La lumière envahit la pièce et les enfants protestèrent :

-          Mais Jade nous lisait sa rédaction. Elle voulait nos avis. C’est bien !

-          Merci les microbes.

-          Et on ne pourra pas l’aider après : elle la rend demain !

-          C’est vrai.

La mère les regardait de ses petits yeux en forme d’amande et pris la décision que la fin serait pour un autre soir et les enfants la supplièrent à un point tel qu’elle revint sur sa décision et demanda à son aînée si la fin était longue.

-          Oh non pas très longue il ne manque plus que quelques lignes. Autour de trois.

Le visage tout souriant de sa plus grande fille, la fit rire et elle finit par céder.

-          Bien reprenons dans ce cas.

« Arrivé aux côtés de sa petite sœur qui s’était endormie entre temps, et toujours somnambule il l’attrapa par les cheveux brandit le couteau de cuisine bien aiguisé et l’abaissa brutalement. La « petite trois pommes » qui avait les cheveux longs se retrouva avec les cheveux mal coupés, avec une coupe au carré et aussi aux épaules. »

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