Toute une histoire (Sophie)

          Je me réveillai en sueur à cause d'un cauchemar. C'était, d'ailleurs, toujours le mêmerêve. Je sentais mon coeur battre à grande vitesse, et je décidai donc de patienter le tempsqu'il se calme. En m'allongeant de nouveau, je tournai la tête pour pouvoir regarder l'heurequ'indiquait le réveil : 4H30 … Toujours la même heure où j'étais brusquement happée hors de monsommeil. Cela faisait désormais trois semaines, toutes les nuits, que je faisais ce même rêve étrange. En pensant et en réfléchissant à ces causes qui troublaient désormais mon sommeilchaque soir, je me résignais à l'idée de me rendormir. Je me levai donc de mon lit, et partisvers la cuisine me préparer un café et une brioche. Bien qu'il était très tôt et que même lesoleil n'avait pas pointé le bout de son nez, je partis m'installer dans mon salon, pour allumerla télé, et regarder les idioties quils pouvaient bien y avoir. Les minutes passaient, les heuresfinissaient par défiler, et vers 7h45 je me décidai à m'habiller pour pouvoir partir travailler.Après que je sois bien prête, je franchis le seuil de ma maison, et démarrai ma journéequotidienne.

 

 

            Il était désormais 19h09 quand je rentrai chez moi pour m'écrouler de fatigue sur

le canapé. Avec les nuits courtes que j'avais, il était devenu difficile pour moi de garder lerythme et de ne pas m'endormir au travail. Je me fis donc à dîner et partis directement mecoucher. J'éteignis les lumières et refermai les couvertures sur moi. Au bout d'un certain  temps, je sentis mes paupières devenir lourdes et me sentis porter vers le pays   « des rêves » …Et, comme d'habitude, je me réveillai brusquement et jetai un regard à l'heure qui indiquait4H30, je soupirai fortement. Cependant, cette nuit là n'était pas pareille et je le sentais. Unbruit d'une clef qui tomba me fit tourner la tête vers la fenêtre. J'allumai les lumières et uncourant d'air me fit frissonner. La fenêtre était ouverte. J'étais pourtant sûre et certaine queje ne l'avais pas ouverte  avant de dormir. Je sortis de mon lit et en posant mes pieds sur leparterre, un autre frisson me parcourut. Le sol était glacé comme une banquise et en peu detemps, la chambre fût tout aussi froide. Je commençais sérieusement à m’inquiéter, et àgrelotter … Je décidai de me jeter à l'eau, et descendis de mon lit pour récupérer un pull etdes chaussettes. Après avoir enfilé tout ça, je me dirigeai vers la fenêtre et essayai, sans succès,de la fermer. Mon téléphone fixe sonna, et je me demandai bien qui pouvait m’appeler à uneheure si tardive, mais peut-être que cette personne pouvait m'aider ! J'allai donc vers l'appelet décrochai. Aucun bruit, personne n'était derrière cet appel. Une mauvaise blague ?Probablement. Je me posai la question en boucle encore et encore de savoir comment j’allaisbienpouvoir réussir à fermer la fenêtre avant que la maison entière ne se transforme en réfrigérateur,quand un bruit de verre brisé me fit sursauter. Je me tournai doucement vers la provenancedu son et écarquillai les yeux quand j’aperçus toute mes photos d'enfances vidées etéparpillées dans tous les recoins du salon. Alors que j'allais m'approcher pour les ramasser, jeressentis une présence derrière moi. Qui s'amusait à me faire peur ? Et si ce n'était pas uneblague ? Une main glacée attrapa mon bras et me tourna pour faire en sorte que je me retrouveen face de la personne, c'est alors que …

 

 

 

          - Non ! Non ! Non ! Ne me lâche pas tout de suite !

Et si … Mon ordinateur venait de s'éteindre brusquement sans que j'ai le temps d'enregistrer ma rédaction sur le surnaturel. Tout mon devoir de français était désormais disparu. J'auraissans doute dû faire plus attention à l'annonce du manque de batterie …