Braquage légal (Sabine)
Par Marion VAILLANT (Collège de la Clef de Saint-Pierre, Elancourt (78)) le 28 novembre 2013, 16:57 - Nouvelles surprenantes ! - Lien permanent
Marchant d'un
pas rapide et assuré vers un grand bâtiment, Marc était à la fois
excité et un peu inquiet, car le moment qu'il attendait fut arrivé : il
allait braquer une
banque.
Depuis
plusieurs semaines déjà, ils avaient tout prévu, lui et ses deux meilleurs
amis et collègues depuis longtemps. Leur plan était simple mais efficace. Marc
et
Alexandre seront les seuls à entrer dans la banque. Marc ouvrira la salle où se
trouvent
les coffres pendant que son coéquipier
menacera les employés de son pistolet et les
enfermera dans un bureau. Au même moment, Valérian amènera la camionnette
devant
le bâtiment et attendra la sortie des deux autres avec l'argent pour pouvoir
démarrer.
Le
poste de police se trouvait à l'autre bout de la ville, ce qui laissait à Marc
et ses
compagnons un maximum de temps avant l’arrivée de la police. Il avait aussi
choisi, avec
l'accord d’Alexandre et Valérian, ce jour pluvieux afin que peu de témoins ne
soient
présents.
Cet
argent, il en avait besoin. A une centaine de kilomètre plus loin, sa femme,
malade, attendait des soins qu'il ne pouvait pas payer. A cela s'ajoutait une
grande misère
ainsi que trois enfants à nourrir. Il avait tout de même bien pris soin de ne
pas mettre sa
famille au courant de ses projets, aujourd'hui mis en action.
Tout
se passa comme il l'avait pensé. Marc en fut ravi. Il fut même surpris de voir
la facilité avec laquelle il arriva à ouvrir la salle des coffres. Malgré cela,
il ne baissa pas sa
méfiance car à tout moment, la police pouvait surgir. En entrant dans la salle,
il découvrit
des dizaines de coffres et, au centre, un énorme carton contant des sacs. Il en
ouvrit un
et vit une quantité stupéfiante de
billets. Il appela Alexandre et se hâta de récupérer, avec
lui, autant de sacs d'argent qu'il pouvait prendre. En sortant, il se réjouit
de voir Valérian
dans la camionnette, le coffre déjà ouvert. Marc regarda autour de lui. La
police n’était
pas là et les quelques personnes qui se trouvaient dans la rue n’osaient pas
l’appeler.
Marc n’en fut pas mécontent. Sans se poser de questions, il se rua vers le
véhicule, jeta
les sacs dans le coffre et attendit qu’Alexandre ait fait de même avant de le
refermer.
Mais
soudain, avant qu'il ne puisse monter dans le camion, Marc entendit une voix
derrière lui qui le surprit :
« -Coupez ! C'était parfait, vous pouvez prendre une pause. »
Il souffla et se dit que le métier d'acteur n'était pas toujours de tout repos.