Classe 3e 5 › Nouvelles surprenantes !

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09 janvier 2014

Clémence

 La capsule S.H.L.A.G s'apprêtait à rejoindre la station internationale. A son bord, il y avait deux astronautes, un russe Raymond, un américain Garette et un passager un peu particulier Corbène Dallas.

 

 Corbène était un garçon d'une trentaine d'années. C'était un passionné d’aventures spatiales et d'astronomie. Il connaissait tous les astronautes sur le bout des doigts et son rêve était de les accompagner. Mais comment faire quand on n'a pas d'argent ? Pour s'offrir ce fabuleux voyage, il faudrait au moins gagner au loto ! Monsieur Dallas alla faire ces courses au supermarché. Passant devant le rayon des céréales, il vit une affiche : "Tentez votre chance, gagnez un voyage dans l'espace». Tout excité, il acheta tous les paquets du rayon pendant plusieurs semaines au point de ne plus avoir d'argent. La chance lui sourit : "un pass pour l'espace" était dans le dernier paquet. Il partit donc pour Brourourou afin d’embarquer. Il était très excité et très joyeux : son rêve allait enfin se réaliser. Il se prépara en compagnie de Raymond et Garette. Il enfila son scaphandre seul dans un coin.

 

 Les deux astronautes étaient un peu inquiets de partir avec un amateur ; ils avaient décidé de l'avoir à l'œil afin qu'il ne touche à rien. Les trois hommes firent leurs adieux, montèrent dans la fusée et s'installèrent dans la capsule. Ils étaient serrés l'un contre l’autre.

Dallas était fou de joie : " je me crois dans un rêve !" dit-il à ses deux compagnons. "Quand est-ce que ce guignol va arrêter de parler?" chuchota Garette .

Cinq... Quatre...Trois...Deux...Un... top décollage. La fusée s'éleva dans le ciel, la capsule se détacha et les deux astronautes commencèrent les procédures d’approche. Tous les clignotants s’allumèrent, Dallas voulut participer et se mit à appuyer sur le gros bouton rouge. La capsule se mit à tourner sur elle-même. Une odeur de fumée les envahit, le moteur avait brûlé. Que faire ? La descente sur terre était inévitable. Panique à bord ! Un bruit assourdissant retentit dans toute la maison : il était tombé du lit.


11 décembre 2013

Comme dans un rêve (Minata)

Le chant des oiseaux était si bruyant que Mme Scott fut réveillée, mais cette fois -ci cela ne

la dérangeait pas, elle se sentait bien, elle se sentait à l’aise . Elle était confortablement installée sur

son lit et ses coussins, aussi doux et moelleux qu’une laine de mouton. Mme Scott ne voulait

plus se lever de son lit, elle voulait y rester pour l’éternité. Pourtant, ce n’était pas son

habitude , cette femme était très active et ponctuelle . Ce doux réveil a été assez magique

pour elle , car c’est le premier matin où elle eu un sentiment de légèreté , de bonheur …Elle

était comme sur un nuage, comme dans une bulle ou même dans un berceau, sa couette était

ni trop chaude , ni trop froide, juste ce qu’il fallait, alors, elle voulut en profiter , pour une fois

dans sa vie.

 

Un quart d’heure plus tard, elle décida enfin d’aller travailler . Mais quand elle descendit de

son lit, elle fut bloquée comme si quelqu’un la retenait. Elle essaya encore et encore mais en

vain . Pourquoi ? Elle ne savait pas, il n’y avait ni scotch, ni colle qui la retenait . Cela lui

semblait très étrange, car tout à coup une personne rentra dans sa chambre, puis deux ,

puis trois et ainsi de suite. Ils venaient et repartaient, certains lui disaient « Bonjour

Madame Scott ! ». D’autres la dévisageaient ou lui demandaient si elle avait besoin de

quelque chose. Mme Scott pensait qu’elle était dans un hôtel mais elle n’avait pas le souvenir

d’être allée dormir dans un tel endroit . Elle pensa ensuite que c’était une caméra cachée, ce qui

l‘étonna beaucoup , mais non , ce n’était rien de tout cela . Elle vit aussi des hommes et des femmes

habillés de la même façon mais qui faisaient tous un travail différent. Elle se posa des questions ,

mais sans réponses.

 

Alors elle sommeilla un petit moment et fut réveillée par de légers basculements d’un jeune

homme qui portait un uniforme bleu et jaune avec écrit « IKEAS ». Mme Scott regarda ce

jeune homme d’un air très étrange, sans daigner répondre, et il lui dit : « Alors Madame

Scott , bien essayé ? Donc vous le prenez ce canapé ?»

Amnesia (Yanis)

Le matin venait de se lever et des millions de personnes, comme chaque jour, se levaient, déjeunaient et allaient travailler dans la ville de New York City, mais moi je n'étais pas une personne ordinaire, je n'habitais pas à New York. Non, moi, j'étais une personne en quête d'aventure mais pour le moment, j'étais fatigué et je me promenais dans un parc dont je ne connaissais pas le nom.

 

                  Je me sentais horriblement mal, tellement mal que je voulais rentrer mais je ne pouvais pas :   je n'avais plus de logis depuis longtemps ...Mais je sentais que je devais continuer ma route. Puis un homme en costume bleu et chaussures noires se dirigea vers moi peu à peu, je le remarquai pratiquement instantanément et, tentant de lui échapper, il me somma de m'arrêter. Je m'enfuis à grandes enjambées et fis de gros efforts afin de le semer. Malheureusement, il me rattrapa rapidement et me plaqua au sol. Je me réveillai ankylosé sur mon lit et pensai que ceci était un rêve étrange, mais plus je repensais a ce rêve et plus je me disais que j'avais accompli quelque chose dont je me souvenais pas. Je décidai de sortir de mon lit et de visiter l'endroit ou je me trouvais Je vis sur la table de la chambre un pistolet. Je pris peur et me posai des questions sur cette arme. Est-ce que je l'avais déjà utilisée ? Pourquoi en avais-je besoin ? Avais-je des ennemis ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et je me rassis, choqué par la découverte de cette arme. C'est seulement après quelque minutes que je décidais de me relever afin de partir en quête de mon passé. Je sortis dans la rue et pris mon portefeuille de ma poche pour connaître peut être mon identité. J’appris que je m'appelais Eric Stanton, que j'avais 34 ans et que j'étais britannique. J'appris aussi que j'avais probablement une femme et une fille grâce à une photographie que je n'avais pas remarquée jusqu'alors, mais ce que je remarquai de troublant, c'est que sur le verso se trouvait marquée en rouge l'inscription : PAPA. Le plus déstabilisant, c'est qu'en touchant l'inscription le mot papa s'effaçait et ce qui me semblait être de l'encre avait bavé sur mes mains, mais étais-ce vraiment de l'encre inoffensive et non autre chose comme... du sang ? Je décidai de continuer ma route, plus troublé que jamais par mes récentes découvertes. Je rentrai dans la chambre, j'étais au carrefour lorsqu'une personne m'agrippa. J’essayai alors de me dégager mais j'arrêtai tout de suite quand il me murmura que j'étais son frère. Il me posa une avalanche de questions. Où étais-je ? Pourquoi des policiers encerclaient-ils ma maison ? Mon frère me raconta alors que les policiers avaient procédé à plusieurs tests sur ma maison et que je devais aller au commissariat le plus proche. Arrivé là-bas, un policier voulut me parler seul à seul et me dit qu'ils avaient retrouvé ma famille morte.

 

            Deux ans plus tard, dans une prison du comté. J’entendis des bruits de pas venant vers ma cellule, je me demandais qui venait à ma rencontre, vu que je ne recevais pas de visite. Le même policier m'annonça que mon innocence avait été prouvée et que mon frère jumeau avait tué ma famille.

 

28 novembre 2013

La malédiction (Luke)

L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence profond. Aucune lumière n’était allumée, les fenêtres étaient fermées, on ne voyait et on n’entendait rien, absolument rien comme si le manoir était dans l'espace.

 

L'homme se réveilla en sursaut en se demandant où il était. Il chercha une sortie mais se retrouva dans une pièce étrange où il n'y avait qu’une chaise, une table et des bougies. Il voulut tout de suite quitter cette pièce et continuer de rechercher la sortie du manoir mais la porte avais disparut, il était piégé dans cette salle presque vide. Après un moment de réflexion, il chercha le moyen de casser le mur, il regarda ce qu'il avait dans sa poche : pas grand-chose, juste un couteau suisse. Plusieurs heures plus tard, après une longue journée sans manger et sans boire, il commença à désespérer. Il se demanda si ce n’était pas une énigme, mais quelle était la solution et que lui arriverait-t-il si il ne la trouvait pas ? Il chercha des indices partout dans la pièce. Après un long moment, il découvrit une porte secrète cachée derrière le papier peint. Il découpa autour avec son couteau suisse. Il prit son élan et se lança contre la porte de toutes ses forces. Il se retrouva dans une nouvelle pièce, toujours sans issu, mais cette fois-ci il y avait plein d'objets. Il commença tout de suite à chercher de nouveaux indices et peut-être la ou les solutions. Plusieurs jours plus tard, trop affaibli, il décida de se suicider pour enfin sortir de cet enfer. Le lendemain, quelqu'un d'autre apparut dans le manoir, il dormait à genoux, et oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Lorsqu'il se réveilla en sursaut, il commença à chercher une sortie comme son prédécesseur et se retrouva dans la même pièce où l'autre homme était entré et lui aussi passa plusieurs journées  à souffrir avant de se suicider. Puis un autre homme apparut et il lui arriva la même chose. C’était le début d'une longue et tragique malédiction.

 

« Fin » dit Mathis, toute la classe applaudit sauf certains qui parlaient avec leurs voisins. Le professeur de français demanda à tout le monde de se calmer et à ceux qui parlaient, de se taire. Mathis, déçu de ce qu'il avait fait, se disait qu'il allait avoir une mauvaise note. Le professeur, au contraire, pensait que c'était bien réussi et qu'il avait bien articulé. Il réfléchit quelques instants et dit « Mathis, 18 ».

Les jumeaux (Camille)

Vincent, plongé dans un livre de science-fiction entendit un bruit sourd venant de son palier d'étage, puis, un lourd objet dévaler marche à marche les escaliers.

 Il posa son livre et alla regarder dans l'œilleton de sa porte. Il y vit une femme de dos, assez grande et ayant de beaux et très longs cheveux ondulés.

 Il ouvrit sa porte afin de comprendre ce qu'il s'était passé. Monica se retourna et tomba nez à nez avec son nouveau voisin, un homme jeune, avait-elle déduit, en robe de chambre à quatorze heures de l'après-midi, des cheveux noirs corbeau gras, mais de magnifiques yeux vert d'eau.

 Elle était à la fois dégoûtée par la négligence de cet homme, mais captivée par ses yeux. Vincent, lui, était déstabilisé par la beauté de la jeune femme.

 Elle avait de grands et beaux yeux noisette, le teint mat et elle sentait bon la vanille.

 D'une voix enrouée, il lui demanda si elle avait besoin d'aide, et celle-ci accepta volontiers. Entre deux cartons, ils faisaient connaissance, et se trouvaient des points communs.

Quelques heures de discussion plus tard, et les cartons déballés, Vincent apprit que Monica donnait des cours particuliers d'italien, et il sauta sur l'occasion de faire plus ample connaissance lors de ses cours d'italien.

 Monica n'était guerre enthousiaste à l'idée de donner des cours à Vincent, mais elle avait besoin de financer ses études de médecine, alors elle accepta.

 Ils convinrent que tous les jeudis soirs à dix-sept heures, Vincent aurait deux heures de langue étrangère avec Monica.

Les mois passèrent et Vincent s'améliorait de cours en cours. Plus les cours passaient, plus il tombait amoureux de Monica.

 Cette dernière s'était très amicalement attachée à Vincent, tellement, même, qu'elle le considérait comme son meilleur ami. Cela faisait maintenant un an que Vincent prenait des cours avec Monica.

 Il se décida à lui déclarer sa flamme. Elle était abasourdie par les paroles de Vincent et elle le coupa dans ses paroles.

 "-Tu ne penses pas ce que tu dis, Vincent, arrête, tu vas gâcher notre amitié. NOTRE AMITIE!".

 L'homme se sentit trahi par Monica, mais son amour était si fort qu'il lui pardonna aussitôt, et s'excusa de lui avoir causé cette gêne.

 Ils continuèrent le cours, mais furent interrompus par le téléphone de Vincent, qui reçut un message écrit.

Il passa de la tristesse à la joie.

"-Monica, je suis désolé, mais tu dois partir, mon frère jumeau, Victor, arrive d'une minute à l'autre. Je ne veux pas te présenter à lui maintenant.

-Tu as un frère, toi ? Jumeau en plus! J'ai hâte de voir ça! Bon, et bien, nous continuerons exceptionnellement le cours demain!".

Et elle partit sans ajouter un mot. Le lendemain, Monica sortit de chez elle de bon matin pour faire son sport quotidien.

 Elle enchaînait les escaliers deux à deux mais elle se cogna sur un inconnu.

 Ses esprits retrouvés, elle vit un très bel homme, dont la tête lui était familière, mais très différente : l'homme avait des cheveux bien coiffés, des vêtements actuels, une allure soignée et... ces beaux yeux verts qu'elle reconnaissait bien.

 "-Tu dois être Monica. Je suis Victor, le frère de Vincent. Et si nous allions prendre un verre toi et moi, ce soir, vers vingt heures, histoire de faire connaissance ? Je passe te prendre".

 Elle n'eut le temps de lui répondre, il était déjà parti, mais elle était très en joie à l'idée de faire connaissance avec ce beau garçon.

 Le soir venu, Victor passa prendre Monica, comme convenu, à vingt heures.

La soirée fut si parfaite, qu'ils décidèrent de se revoir le lendemain, puis le dimanche, puis le lundi...

Le jeudi arriva, mais Monica n'avait pas la tête à travailler ce jour-là. Victor hantait ses pensées et elle n'arrivait pas à se concentrer.

 Vincent repensait à la journée de vendredi dernier où il l'avait attendue toute la journée pour continuer leur cours et où elle n'était jamais venue, il était très contrarié, mais il décida de se taire, à ce propos.

 Il pensait aux nombreuses conversations qu'il avait eu avec Victor en rapport à Monica et il se sentit trahi par son propre frère.

 Il se leva précipitamment et dans un élan de colère il jeta toutes les affaires de Monica par terre, en la suppliant de partir, maintenant.

 Elle fut si choquée qu'elle ne posa aucune question,  rassembla ses affaires et sortit de l'appartement.

 Elle voulut appeler Victor, pour lui raconter les évènements qu'elle venait de vivre, mais elle se souvint qu'elle avait oublié son téléphone portable chez Vincent.

 Elle rentra dans l'appartement sans sonner, car la porte était toujours ouverte.

 Elle cria qu'elle était dans l'appartement, mais personne ne lui répondit.

 

Elle vit en plein milieu du salon, un énorme carton remplis des affaires de... Victor!

Elle fouilla dans le carton, et trouva en dessous, des ordonnances médicales et des dizaines de boites de médicament de traitement contre la schizophrénie.

 Victor n'avait jamais existé.

Le début de la fin (Orianne)


 Ils sortirent de ce rendez-vous déboussolés. Elle n’osait pas lui poser de questions,

Quant à lui, si jeune et insouciant, il savait que ce n’était plus que la fin.

 

Quand ils rentrèrent, ils passèrent à table. Une fois le diner terminé,  épuisé et

toujours sous le choc, Nicolas monta dans sa chambre pour cocher son calendrier :     

« Plus que trois jours et c’est la fin » se disait-il . Le lendemain, au lever, l’atmosphère

était tendue et gênante. Depuis l’annonce de  cette horrible étape, les émotions

étaient toujours si difficile à gérer  pour Nicolas.  « Après demain c’est la fin » se dit-il.

Elle lui avait gentiment préparé le petit déjeuner en vue de cette nouvelle vie qui allait

commencer. Cette situation stressait encore plus Nicolas, qui pensait qu’elle faisait cela

pour combler les horribles conditions que traversaient l’enfant. Il prépara son sac et

pensait déjà à faire ses adieux  à la vie. Elle était là, derrière lui, les bras croisés. Ses

larmes ne cessaient de couler. Elle ne comprenait pas comment le monde pouvait être

aussi horrible avec elle. Elle ne s’arrêtait  pas de penser : «  Pourquoi lui ? Pourquoi lui ?

Pourquoi  le mien ? » avec une  voix cassante et pleine de haine. Quant à Nicolas, il

Tentait de rester fort en entendant des paroles si tristes et profondes. Tout était

 prêt : ils partirent en voiture. Plus ils s’approchèrent, plus Nicolas avait l’impression qu’il

se dirigeait vers sa mort . Arrivé , il se coucha  puis tenta de s’endormir sans grande

réussite. Il se mit alors à penser à la vie de rêve qu’il pourrait avoir sans souci, sans

tristesse, avec de l’amour, du bonheur et surtout sans limite, sans avoir peur d’un

accident : une vie synonyme de plénitude. Il finit par s’endormir avec tous ses rêves en

tête. Elle était à son chevet sans le quitter des yeux, un mouchoir dans une main et ses

lunettes dans l’autre. Elle, contrairement à Nicolas, voyait la vie d’un autre œil.  « Que

ferai-je sans lui ? Comment pourrais-je avancer sans lui ? » Puis elle sortit pour ne pas

le réveiller, dévastée par la peur et l’impuissance.  Nicolas se réveilla dans un endroit

qu’il ne connaissait pas « c’était la fin » disait-il. Il sentit son dernier souffle, les

paupières lourdes, puis le noir complet.

 

            Douze heures plus tard Nicolas, allongé, les yeux fermés, repris conscience.  « Il

bouge il bouge ! » disait-elle. Elle lui prit la  main et lui dit : « C’est fini mon fils il n’y a

plus de cancer plus aucune tumeur ».

La rencontre (Mélanie)

J’étais bien installée dans cette nouvelle maison avec ce nouveau travail, mais seule…

 

J’avais besoin d’être entourée. Je voulais rapidement me faire des amis et découvrir la ville

 

qui me paraissait bien différente de mon village.  Je partis faire un tour dans le centre

 

commercial et rentrai dans un magasin. Je fis quelques tours et là, je croisai son

 

regard, il me regarda longtemps, je tombai  sous son charme…

 

 

       Je quittai le magasin et me rendis chez moi, bien troublée de l’avoir vu. Toute la soirée

 

je pensais à lui, il fallait que je le revois. Ma journée de travail me parut très longue, je ne

 

pensais qu’à lui.  Comme j’aurais voulu avancer le temps pour essayer de le voir le

 

plus vite possible ! Je demandai à une collègue de travail de m’accompagner au centre

 

commercial pour qu’elle me donne son avis. Je m’étais déjà confiée à elle. Enfin vingt

 

heures, on prit le métro pour s’y rendre au plus vite en espérant le retrouver avec un peu de

 

chance, si le magasin ne fermait pas trop tôt. Dommage, nous arrivâmes trop tard, ils

 

venaient juste de fermer les portes. Nous regardâmes par la vitre en espérant l’apercevoir. 

 

Malheureusement , ce n’était pas le cas. Le lendemain, je partis plus tôt, il fallait à tout prix

 

que j’y retourne.  Je l’ai retrouvé, mon cœur battait si vite. Nous échangeâmes quelques

 

regards et je compris qu’il partagerait ma vie. Nous  sortîmes du magasin et nous allâmes

 

vers le parc. Il s’appelle Maxime, Max pour les intimes. J’ai su qu’on allait bien s’entendre et

 

de même pour lui. Quelques heures après avoir fait connaissance, je décidai de rentrer chez

 

moi et il accepta de venir. Sur le chemin du retour, nous échangeâmes quelques moments

 

tendres, c’était vraiment le coup de foudre. Arrivé à la  maison, je préparais à manger. On

 

s’assit dans le fauteuil après cette longue journée. La soirée passa et je me rapprochais de

 

plus en plus de lui. Le lendemain matin je me réveillais, je me dirigeais dans le salon au

 

moment ou je croisai Max, il ne me paraissait pas en forme, un peu distant même, cela

 

m’inquiéta. Regrettait-il notre rencontre ? Sommes nous allés trop vite ?

 

 

 

        Quelques jours passèrent et cela ne s’arrangeait pas. J’espérais que tout irait mieux

 

pendant le week-end, en passant du temps ensemble. Le dimanche il était allongé sur le

 

canapé en train de dormir et ne voulait pas sortir. Il devait être malade. Il y a trois jours il 

 

avait fait un vaccin. Il était peut être en train de faire une mauvaise réaction. Je décidai

 

de l’emmener d’urgence à la clinique vétérinaire pour voir ce qu’il avait et le soigner. Je ne

 

pouvais pas risquer de perdre mon nouveau  compagnon …

 

Et oui, Max c’est mon chien.

24 novembre 2013

Ma meilleure amie (Syrine)

C’était la première fois qu’elle venait dans la maison de Mme Sanchez. Sa première visite eut lieu un beau soir d’été, une soirée comme les autres, ensoleillée et chaude. Elle venait de faire un très long voyage en avion et en voiture qui était très fatiguant. On lui avait même annoncé que si dans quelques mois elle n’avait pas encore un aspect propre et impeccable, elle serait obligatoirement renvoyée de cette immense demeure sans ménagement.

Elle entra dans la maison avec la propriétaire, elle l’emmena tout de suite dans sa chambre et dans sa salle de bain. L’odeur était très agréable et les murs étaient très joliment et soigneusement peints d’une couleur pastel. Elle trouvait que Mme Sanchez s’occupait très bien de sa maison, elle commençait à s’y habituer et aimait de jour en jour cet endroit chaleureux et si bien décoré. Le moment où son rôle était le plus important et le plus intéressant était la nuit avant de dormir. Mme Sanchez se réveillait très tôt le matin, elle la réveillait elle aussi et elles faisaient ensemble le travail quotidien du nettoyage matinal. Elle était grande, forte et ce qui était surprenant, c’était qu’elle tenait son dos toujours impeccablement droit, sans jamais se reposer. Elle était aussi maigre. Ses poils étaient ébouriffés et  étaient d’une couleur blanchâtre. Son travail, se disait-elle parfois, était après tout celui de faire sourire les personnes et même de les faire rire. Elle et sa vieille amie étaient très liées et chaque matin, chaque après-midi et chaque soir elles se retrouvaient ensemble au moment du nettoyage. Au fil des mois elles étaient toujours heureuses de se retrouver comme au premier jour.

         Plusieurs mois étaient passés pour elle. Quand elle vit se poser à côté d’elle une autre brosse à dent toute nouvelle et toute jolie, elle se prépara au pire. Et elle avait raison, elle souhaita bonne chance et bonne route à celle-ci. Malheureusement pour elle, la propriétaire la prit dans la main comme la première fois et la jeta dans la poubelle.

Le roi de la pop (Maha)

Comme d’habitude, le petit Micki se réveilla, mort de froid dans son ridicule petit lit, tiré du sommeil par son père qui lui criait, à lui et à ses quatre frères entassés dans une même chambre, de se lever pour aller a l’école.

Il repoussa donc sa mince couverture, sortit de son lit et descendit les marches branlantes de l’escalier le plus vite possible. Il ne devait surtout pas faire attendre son père… Il avait horreur d’attendre…

Le père de Micki était un homme grand, fort et d’une extrême dureté. Heureusement sa mère, elle, était d’une douceur incomparable. Elle avait une tendresse particulière pour Micki, qui était le dernier de ses six enfants et le protégeait des coups réguliers de son père. Même si, bien sûr, elle n’était pas toujours là…

Micki voulut prendre de quoi déjeuner mais une fois de plus, ses frères avaient englouti le maigre repas que sa mère avait préparé et sa sœur Janet finissait les restes sous son nez.

Il partit donc à l’école le ventre vide et à pied car le chauffeur de bus n’acceptait pas les enfants dit « black », il les pensait différents et les considérait comme une erreur de la nature.

Issu d’un milieu très modeste, avec un père violent et victime de racisme, ce pauvre enfant avait déjà une vie très dure… Une seule chose le rendait heureux, lui faisait repousser ses limites et l’aidait à surmonter absolument n’importe quelle douleur ou obstacle : c’était la musique.

Jazz, pop, soul, rock… Il y avait tellement de styles, tellement d’instruments ! Le paradis. Il passait des heures à chanter des chansons de tous les genres et de toutes les époques. Une mélodie lui suffisait pour être comblé… C’était plus qu’une passion, c’était sa raison de vivre. Elle occupait chaque seconde de chaque jour qu’il vivait, chacune de ses pensées.

Il dansait aussi, quand l’occasion se présentait. Il avait même inventé un pas de danse qui consistait à frotter les pieds sur le sol, dans le but de donner l’impression de glisser.

Son père ne voyait pas cela d’un bon œil. Il le trouvait stupide et dénué de talent. Sa mère, en revanche, était émerveillée à chaque note qu’il fredonnait, elle le surnommait « son petit roi de la pop ».

Il avait d’ailleurs formé un groupe avec ses frères, qui portait leur nom de famille. Un jour ils y arriveraient. Ils seraient célèbres, il le savait.

Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas sa mère l’appeler « Michael ! Attends, tu as oublié ton déjeuner !» et  il quitta la maison de la famille Jackson sans se retourner.

Triste réalité (Fateh)

      Nous n'étions plus qu'une dizaine dans l'orphelinat. Toutes les autres avaient déjà été adoptées. Cela faisait plus d'un mois que j'étais arrivée et je me sentais comme à l'étroit, pas à ma place au milieu de toutes ces jeunes filles. Elles se ressemblaient toutes, elles avaient de longs cheveux blonds, de grands yeux bleus et de longues jambes. Leur peau était blanche et leurs joues parsemées de rose. Elles portaient les mêmes vêtements et avaient une barrette dans les cheveux. J'avais du mal à m'intégrer dans ce groupe si soudé. Durant mon enfance, j'avais souvent changé d'orphelinat car personne ne désirait m'adopter et j'avais toujours eu du mal à me faire des amies car j'étais très timide et je ne parlais pas. La seule amie que je m'étais faite s'appelait Bérénice et elle avait très vite été adoptée donc je m'étais vite retrouvée seule encore une fois.

 

 Un soir, alors que j'étais seule dans mon coin, une des jeunes filles de l'orphelinat vint me parler :

« Bonjour, je m'appelle Barbara, n'aie pas peur, je juste veux être amie avec toi !

-Bonjour Barbara, je m'appelle Lin.

- Cela fait longtemps que tu es ici ?

- Environ un mois, ils m'ont envoyée ici car j'avais plus de chance d'être adoptée et que la période de Noël commence, les gens adoptent beaucoup durant cette période !

- C'est vrai ! Moi, cela fait seulement une semaine et j'espère être bientôt adoptée. »

Nous continuâmes notre discussion durant une bonne partie de la soirée.

 

Le lendemain matin, à l'heure des visites, la foule était très nombreuse. Je priais pour qu'une famille m'ait remarquée. Mais le soir, lorsque l'orphelinat ferma ses portes, j'étais toujours à ma place, personne ne s'était arrêté sur moi, personne ne m'avait adoptée et je me sentais désormais plus seule que jamais car l'amie que je m'étais faite la veille avait eu la chance de partir au bras d'une adorable femme.

Peut être que le lendemain, ce serait mon tour, je l'espérais! Mais les jours se succédaient, les visites aussi et j'étais toujours là. Désormais je n'avais plus aucun espoir !

 

Le jour de Noël, l'orphelinat était envahi par la foule, je ne prêtais pas vraiment attention à tout ce monde car je n'avais plus d'espoir, quand soudain une femme me saisit de ses deux mains et me sourit !

« Excusez-moi monsieur, cette poupée asiatique rangée au milieu des Barbie, l'auriez-vous en deux exemplaires s'il vous plaît ? »

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