Blog de Français de la seconde 3

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Elèves de 2nde 10

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20 janvier 2009

Bled Number One : la violence vue par Rabah Ameur-Zaimeche par Maeva et Thomas

 Cette histoire est l'histoire d'un jeune algérien nommé Kamel "la France" . On suppose qu'il a été condamné a une double peine ( qui consiste à être empriso puis à être expulsé du territoire ) . Des le debut du film ,on sait que l'histoire se passe en Algérie mais plus particuliérement en Kabylie , grace a la chansond'un chanteur Kabyle, Matoub Lounes, grand defenseur du peuple kabyle et de son independance .

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Le thème de l'amour dans le film Bled Number One par MAÏSSA & NAWELLE

       Le thème de l'amour est représenté de différentes façons dans ce film, tout d'abord un amour impossible entre Louisa et  Kamel puis l'amour entre une mère et son fils.         

Louisa et Kamel se cherchent, ils passent beaucoup de temps ensemble, ils ont des affinités et certains points communs, en effet, ils sont tous les deux revenus en Algérie pour des raisons différentes. Louisa est revenue pour échapper à son mari, et Kamel a été expulsé de France, c'est pour cela qu'il est de retour en Algérie. Kamel a redonné confiance à Louisa, c'est ainsi qu'elle a reprit goût au chant.   

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La musique de Bled Number One par Christine et Lorianne

      Dans Bled Number One, la musique prends une place importante puisque deux artistes sont présents: Rodolphe Burger et Matoub Lounes. Dès la bande-annonce, la chanson "The Little vagabond" du poète William Blake est interprétée par Rodolphe Burger.

      La musique dans un film joue en premier rôle celui d'illustrer le film, de le ponctuer. Elle est particulièrement présente lorsqu'il s'agit de scènes où la joie ou les doutes dominent les personnages.

      La toute première scène de Bled Number One est aussi la première fois où une musique du film apparaît. C'est un long travelling avant sur un chemin d'un village algérien. La musique traditionnelle est donc une chanson algérienne, interprétée par Matoub Lounes, un chanteur local très populaire.

      Le musique du chanteur-musicien Rodolphe Burger est présente deux fois dans le projet. La première fois est le moment où Kamel s'en va descendre une rue tout seul, le soir, à l'approche de la nuit, après s'être disputé avec son cousin Bouzid en voulant défendre sa cousine Louisa.

      La deuxième scène est la dernière du film. Rodolphe Burger est assis sur le flanc d'une colline à contre-jour ; on n'aperçoit donc pas les traits de son visage ; qui joue de la guitare et qui chante. Il chante "The Little vagabond", un poème de William Blake. On aperçoit par ailleurs Kamel en arrière-plan en train de marcher. Précisons donc que ces deux scènes où Rodolphe Burger apparaît à l'écran ont été l'objet de scènes improvisées. En effet, afin de mieux comprendre le film, le réalisateur invite le musicien sur le tournage où Rabah Ameur Zaimeche a eu l'idée de filmer l'artiste et d'ajouter les scènes au montage final. Pourquoi cet ajout ? pourquoi filmer Burger et non seulement incorporer sa musique dans le film ?


Bled Number One Ending - Rodolphe Burger

      Louisa, aimant le chant et désireuse d'en faire son métier, chante à deux reprises dans le film. La première fois aux côtés de Kamel, après une "purification " et la seconde, à l'hôpital psychiatrique où des hommes l'ont envoyée, après l'avoir vue dans une tentative de suicide. Louisa extériorise ses sentiments en chantant. Le chant est sa passion.

     Le film commence en musique, se termine en musique. (La musique entoure le film.)

09 décembre 2008

Etude de l'extrait du film par Audrey et Anelle

La bataille du lavoir est une scène de violence entre Gervaise et Virginie car Gervaise nous montre la rancoeur qu'elle a envers elle. En effet, Lantier l'a quittée pour Adèle, la soeur de Virginie.

De plus, cette scène est extrêmement violente car Gervaise et Virginie se tapent (frappent) alors que Charles, le garçon du lavoir, regarde la scène depuis l'étage et c'est la gérante du lavoir qui court vite vers lui pour arrêter Gervaise et Virginie.
Dans cet extrait, la caméra grossit les passages marquants, par exemple quand Gervaise arrache l'oreille de Virginie et donc il y a plusieurs plans  tels que le gros plan, plan rapproché et un plan moyen. Le travelling latéral est mis en valeur tandis que le travelling vertical est plus rare. Dans le film, il y a des caractéristiques du registre pathétique, Gervaise exprime sa douleur, sa tristesse ...

Pour comparer le film de René Clément et le roman d'Emile Zola, on peut effectuer certaines comparaisons. Effectivement, ce passage est mieux détaillé dans le livre que dans le film. Dans le livre, les mouvements des personnages sont dit et décrits.
Par contre, cet extrait est beaucoup plus drôle (familier) on regardant les passages qu'en le lisant par exemple dans le film on voit Charles qui se cogne ce qui fait rire le téléspectateur, cette scène n'est pas écrite dans le roman.

A la fin de l'extrait, Gervaise donne les deux sous à Mme Boche et repart trempée avec ses deux enfants, Claude et Etienne qui ont assistés à la scène (syntaxe) et là on voit un plan d'ensemble.

Etude de l'extrait du film par DJosh et Laaroussi

Lorsque Gervaise apprend le départ de Lantier par Claude et Etienne, sa réaction est différente car elle ne répète pas a plusieurs reprises "Ah! mon Dieu!".

De plus,Gervaise ne tient pas sa tête entre ses mains et par conséquent la scène parait un peu moins dramatique que dans le livre mais ne demeure pas moins violente. Certains dialogues (certaines répliques) de Gervaise à Mme Boche n'apparaissent pas dans l'extrait. L'intervention de Mme Boche qui vient frapper Virginie dans l'extrait du film n'est pas présente dans le livre.

Virginie n'est pas aussi provocante dans l'extrait que dans le livre, les menaces proférées ne sont pas les mêmes. Dans le livre, Virginie parle de sa soeur Adèle, mais pourtant elle n'est pas évoquée dans l'extrait du film ou du moins pas aussi précisément.

Les robinets du livre ont laissé place à des cuves dans l'extrait, par conséquent la scène devient différente d'un extrait à l'autre. On ne distingue pas deux camps entres les différentes laveuses autour du combat, dans le livre il y a clairement un clan pour et un clan contre Gervaise et vice versa (inversement) pour Virginie. De plus, les laveuses qui assistent au combat ne semblent pas aussi investies dans le film au sein de cette bataille dans le sens ou elles ne montent pas sur les baquets.

Dans l'extrait du film ce n'est pas Mme Boche qui demande à Charles de séparer Gervaise et Virginie mais la gérante du lavoir.

Dans l'extrait du film, la caméra effectue des travellings verticaux et latéraux, on constate de rares travellings latéraux.On peut remarquer que le champ/contrechamp est lui aussi utilisé, au moment de la bataille.

Etude de l'extrait du film par les deux Caroline

     Le film exploite la violence de Gervaise comme une vengeance du départ de son mari (syntaxe). On peut remarquer au début de l'extrait que Madame Boche cache quelques choses sur l'amant de Gervaise, Lantier. Après des injures entre Gervaise et Virginie (qui est la soeur de la femme avec qui Lantier est parti), elles finissent par en venir aux mains !

     Tout d'abord on peut interpréter l'arrivée de Virginie au lavoir comme le début d'une provocation et d'un conflit. De plus avec ses amies, Virginie va se moquer de Gervaise. Gervaise qui est déjà effondrée, va s'emporter et à ce moment là, la caméra fait un gros plan sur son visage (quand elle bat Virginie avec un outil pour laver le linge) pour montrer la sorte de folie qui l'envahit ainsi que la rage et la vengeance ! Comparé au film, le livre insiste sur le choc de Gervaise qui est provoqué par le fait que Lantier la quitte lâchement. Ensuite la chanson que chante Gervaise pendant l'humiliation de Virginie n'est pas la même dans le livre que dans le film mais elles ont la même visée de haine de la part de Gervaise envers Virginie.

     Par contre Gervaise a une expression semblable dans les deux oeuvres quand elle quitte le lavoir. Gervaise questionne Madame Boche de la même façon, inquiète et désespérée. Le combat entre ses deux femmes retranscrit bien la scène du livre au film. Il y aussi des paroles identiques dans le livre et dans le film donc on n'a pas de mal à imaginer la scène. Le décor et l'amosphère créent un même effet de lourdeur, d'humide, de bruit ("une clameur d'orage"), de gigantesque et d'impressionnant.

     Le film ne traduit pas tout de la même méthode par rapport au livre mais il y a des parties, des phrases, des sentiments et des atmosphères qui sont semblables. Le film ne met pas en scène toute ce que raconte le livre mais il y met l'essentiel.

Analyse du film par Thomas et Maeva

Cette scène se passe dans un lavoir rue Neuve-de-la-Goutte-d'Or. Virginie et Gervaise se battent comme dans le roman, cette scène est aussi violente que ce soit dans le film ou dans le roman. Les femmes du lavoir sont partagées en deux camps. Le fond sonore est le même que celui décrit dans le livre : les enfants de Gervaise crient "maman", les femmes sont excitées, elles hurlent, elles rient. On voit aussi que cette scène est d'autant plus spectaculaire avec Gervaise qui arrache l'oreille de Virginie, les coups de battoir et autres "faits d'armes".

La caméra se focalise toujours sur l'action exécutée : l'oreille de Virginie, les coups de battoirs sont filmés juste au-dessus de Virginie pour ne pas que le spectateur voie la réalité et qu'il puisse imaginer le mal que cela peut faire. Il y a aussi les seaux d'eau, la scène est filmée avec un plan d'ensemble pour montrer les deux femmes et les autres femmes du lavoir. Il y a aussi le moment où Charlie se cogne, ce n'est pas écrit dans le roman. Ce moment a été ajouté juste après les coups de battoir, qui est assez marrant (familier), pour que le spectateur rie encore plus.

Analyse du film de René Clément par Lorianne et Christine

      Madame Boche cache à Gervaise la vérité sur l'identité de la maîtresse de son compagnon, Lantier. Il s'agirait soit de Virginie, soit de sa soeur Adèle.

      Etienne et Claude arrivent au lavoir avant Virginie. La patronne du lavoir demande qui ils cherchent. Charles appelle la mère.

      Quelques secondes après, Virginie arrive au lavoir et nargue Gervaise. Il s'agit ici d'un plan rapproché pour la valoriser. Dès qu'elle l'aperçoit elle sourit, se moque d'elle avec d'autres blanchisseuses.

      Remarquons que Virginie est vêtue d'un haut blanc et d'une jupe noire, ce qui crée un contraste sur elle-même mais par rapport aux autres femmes du lavoir également. Quant à Gervaise, elle est habillée de la tête aux pieds d'une couleur plutôt uniforme. Virginie est alors mise en valeur. 

      Quand les deux enfants de Gervaise, Etienne et Claude, retrouvent leur mère, le plan moyen cadre Gervaise, ses deux enfants ainsi que Madame Boche.

Gervaise est en colère. Entre (arrive) le moment où elle apprend la désastreuse nouvelle qu'est le départ de Lantier et celui où elle verse un seau d'eau sur Virginie, il est question (on peut parler) de plan coup de poing. L'action est alors amplifiée, tel un rebondissement.

      Notons que la caméra suit le trajet de l'eau. Du seau d'eau jusqu'à Gervaise de la tête au pieds, et de Gervaise de la tête aux pieds jusqu'à Virginie, prise au dépourvu et enragée.

      Un plan large sur Gervaise et Virginie ainsi que les autres blanchisseuses est alors présent (utilisé). Le spectateur prend conscience que Gervaise boite pendant les moqueries de la grande Virginie. Nous voyons donc mieux, d'un côté Virginie et ses moqueries et de l'autre, Gervaise, délaissée par Lantier avec leurs deux enfants, possédant une infirmité physique.

      Nous voyons bien que Gervaise est pleine de haine et de tristesse tandis que Virginie est plein d'arrogance, de sadisme et ne veut que provoquer Gervaise. Virginie fait un pas au milieu de la salle et met ses mains sur ses hanches comme pour se faire bien entendre de toute l'assistance.

      C'est un plan rapproché sur la grande brune et immédiatement un travelling latéral vers la gauche, sur les autres blanchisseuses pour montrer le résultat des propos humiliants de la dame. Ensuite, c'est un plan rapproché sur la blonde, larmoyante.
      Le brun pourrait connoter la méchanceté, les forces du diable, le sombre, les ténèbres. Le blond, la pureté, l'innocence.

      C'est (Ensuite, on observe) un plan moyen où on voit Virginie et ses "alliées". Après chacune de ses répliques, ce sont des rires qui s'élèvent du groupe. A chacune de ces moqueries, c'est un plan rapproché sur Gervaise, qui ne peut plus garder son sang-froid.

      Au commencement de la bataille, il s'agit d'un plan rapproché sur les deux dames. Par la suite, la caméra adopte un plan moyen afin de mettre en évidence les va-et-vient des deux femmes remplissant leur seau d'eau, les trajets de l'eau ainsi que le recul, l'encouragement, les aides des autres femmes du lavoir.

      A un moment donné de ce crêpage de chignons, un plan rapproché s'établit sur les deux femmes s'arrachant les cheveux, le visage, aidées par les unes et séparées par les autres.

      La patronne du lavoir accourt vers Charles pour lui demander de l'aide. On voit alors le seul homme de la maison. Un plan rapproché sur la dame et une contre-plongée sur l'homme qui assiste à la bataille entre deux femmes, avec tranquillité, en haut.

      Quand Virginie essaye de noyer Gervaise, c'est un plan moyen puis le zoom avant de la caméra sur Gervaise la tête dans l'eau. Insister sur ce qu'elle subit, elle, innocente.

      Parfois, un gros plan est focalisé sur Virginie afin de montrer l'expression de son visage, souffrante sous les coups de Gervaise. D'autres fois, on voit un plan rapproché, alors que Virginie vient de lancer un coup à Gervaise qui crie sa douleur.

      A la scène de la fessée de Virginie par Gervaise, c'est un plan rapproché pour mettre en valeur le visage de Gervaise, ses cris avant chaque coup produit. Gervaise est habillée de couleur grise. Un plan rapproché sur les blanchisseuses, leurs rires, leur stupéfaction, habillées en blanc. Contraste.

      Juste avant la sortie du lavoir de Gervaise accompagnées de ses deux enfants, c'est un plan moyen sur eux trois puis un zoom jusqu'à obtenir un plan rapproché, puis un gros plan sur les mains de la patronne et de Gervaise, sur la monnaie due. Et enfin, les trois personnages s'éloignent vers la sortie sans zoom arrière de la caméra, mais avec un effet d'éloignement. Fin de la bataille. Nouveau chapitre ?

      Pour finir, l'ampleur du tapage du travail des blanchisseuses décroît au fur et à mesure de l'action.

Analyse du film par Cécile et Alexia

La séquence commence par un gros plan sur Gervaise et Mme Boche au lavoir. Le film montre bien l'ambiance du lavoir : il y a du bruit, des cris, le ruissellement au milieu du lavoir et la dame dans sa cabine qui donne les produits aux blanchisseuses. Des dialogues ont été enlevés pour alléger la scène. Gervaise est représentée en femme désespérée et prête à tout pour se venger. Virginie et Gervaise sont montrées dans l'eau, par terre, pour représenter leur rage. Avant la bagarre (familier), la scène montre bien que Virginie se moque publiquement de Gervaise : elle rit avec ses amies en la regardant. Le personnage de Gervaise est très bien joué, l'actrice montre la fragilité et la naïveté de Gervaise comme sa rage et sa volonté. La caméra bouge beaucoup, les plans ont plusieurs cadres différents.

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