Vous pouvez lire un article qui présente des films où le tableau joue un grand rôle dans l'intrigue sur le site du ciné-club de Caen.
16 octobre 2013
Les tableaux au cinéma
Par Mme Vadelorge le 16 octobre 2013, 22:28
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16 octobre 2013
Par Mme Vadelorge le 16 octobre 2013, 22:28
Vous pouvez lire un article qui présente des films où le tableau joue un grand rôle dans l'intrigue sur le site du ciné-club de Caen.
02 avril 2013
Par Mme Vadelorge le 02 avril 2013, 18:09
Voici ci-dessous quelques textes ou poèmes qui donnent des conseils pour écrire de la poésie ; on les appelle "art(s) poétique(s)".
Nicolas Boileau, Art poétique
Avant donc que d'écrire, apprenez à penser
Selon que notre idée est plus ou moins obscure,
L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure ;
Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement,
Et les mots pour le dire arrivent aisément.
Surtout qu'en vos écrits la langue révérée
Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
En vain vous me frappez d'un son mélodieux,
Si le terme est impropre ou le tour vicieux
Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme,
Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme.
Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin
Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Travaillez à loisir, quelque ordre qui vous presse,
Et ne vous piquez point d'une folle vitesse
Un style si rapide, et qui court en rimant,
Marque moins trop d'esprit que peu de jugement.
J'aime mieux un ruisseau qui, sur la molle arène,
Dans un pré plein de fleurs lentement se promène,
Qu'un torrent débordé qui, d'un cours orageux,
Roule, plein de gravier, sur un terrain fangeux.
Hâtez-vous lentement, et, sans perdre courage,
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage ;
Polissez-le sans cesse et le repolissez ;
Ajoutez quelquefois, et souvent effacez.
C'est peu qu'en un ouvrage où les fautes fourmillent,
Des traits d'esprit, semés de temps en temps, pétillent.
Il faut que chaque chose y soit mise en son lieu ;
Que le début, la fin, répondent au milieu ;
Que d'un art délicat les pièces assorties
N'y forment qu'un seul tout de diverses parties,
Que jamais du sujet le discours s'écartant
N'aille chercher trop loin quelque mot éclatant.Robert Desnos
Littérature
Je voudrais aujourd’hui écrire de beaux vers
Ainsi que j’en lisais quand j’étais à l’école
Ça me mettait parfois les rêves à l’envers
Il est possible aussi que je sois un peu folle
Mais compter tous ces mots accoupler ces syllabes
Me paraît un travail fastidieux de fourmi
J’y perdrai mon latin mon chinois mon arabe
Et même le sommeil mon serviable ami
J’écrirai donc comme je parle et puis tant pis
Si quelque grammairien surgi de sa pénombre
Voulait me condamner avec hargne et dépit
Il est une autre science où je peux le confondre.
Le poète est celui qui inspire bien plus que celui qui est inspiré. Les poèmes ont toujours de grandes marges blanches, de grandes marges blanches de silence où la mémoire ardente se consume pour recréer un délire sans passé. Leur principale qualité est non pas, je le répète, d'invoquer, mais d'inspirer. Tant de poèmes d'amour sans objet réuniront, un beau jour, des amants.
On rêve sur un poème comme on rêve sur un être. La compréhension, comme le désir, comme la haine, est faite de rapports entre la chose à comprendre et les autres, comprises ou incomprises.
C'est l'espoir ou le désespoir qui déterminera pour le rêveur éveillé, pour le poète, l'action de son imagination. Qu'il formule cet espoir ou ce désespoir et ses rapports avec le monde changeront immédiatement. Tout est au poète objet à sensations et, par conséquent, à sentiments. Tout le concret devient alors l'aliment de son imagination et l'espoir, le désespoir passent, avec les sensations et les sentiments, au concret.
Eugène Guillevic, Terraqué
Qu’est-ce qu’il t’arrive ?
Il t’arrive des mots
Des lambeaux de phrase.
Laisse-toi causer. Écoute-toi
Et fouille, va plus profond.
Regarde au verso des mots
Démêle cet écheveau.
Rêve à travers toi,
À travers tes années
Vécues et à vivre.
Ce que je crois savoir,
Ce que je n’ai pas en mémoire,
C’est le plus souvent,
Ce que j’écris dans mes poèmes.
Comme certaines musiques
Le poème fait chanter le silence,
Amène jusqu’à toucher
Un autre silence,
Encore plus silence.
Dans le poème
On peut lire
Le monde comme il apparaît
Au premier regard.
Mais le poème
Est un miroir
Qui offre d’entrer
Dans le reflet
Pour le travailler,
Le modifier.
— Alors le reflet modifié
Réagit sur l’objet
Qui s’est laissé refléter.
Chaque poème
A sa dose d’ombre,
De refus.
Pourtant, le poème
Est tourné vers l’ouvert
Et sous l’ombre qu’il occupe
Un soleil perce et rayonne,
Un soleil qui règne.
Mon poème n’est pas
Chose qui s’envole
Et fend l’air,
Il ne revient pas de la nue.
C’est tout juste si parfois
Il plane un court moment
Avant d’aller rejoindre
La profondeur terrestre.
28 mars 2013
Par Mme Vadelorge le 28 mars 2013, 20:11
Consigne: Après avoir écouté les différentes chansons proposées ci-dessous, vous en choisirez une que vous étudierez plus particulièrement. Vous répondrez par écrit à la question suivante :
Quelle est l'atmosphère que veut créer Léo Ferré en reprenant ce poème et par quels moyens y parvient-il (choix mélodiques, des instruments, utilisation de sa voix...)? Les choix d'interprétation faits par Léo Ferré vous semblent-ils en accord avec votre propre lecture du poème ?
Ne vous préoccupez pas d'utiliser des termes musicaux appropriés, mais écrivez avec vos mots ce que vous avez perçu dans la chanson.
Ces chansons ont été écrites à partir de 1957, puis ont été rassemblées dans l'album Les Poètes (parfois appelé Ferré chante les poètes), qui contient de très belles adaptations en chanson d'autres poèmes de Paul Verlaine, mais aussi de Charles Baudelaire, d'Arthur Rimbaud et de Guillaume Apollinaire.
Ne vous attardez pas trop sur les visuels des vidéos, ils sont parfois sans intérêt (ex: ceux de la vidéo pour la chanson "Green").
Pour chaque chanson, vous pouvez cliquer sur le lien pour l'écouter dans une autre page ; chaque chanson est accompagnée du texte de Verlaine.
13 février 2013
Par Mme Vadelorge le 13 février 2013, 19:09
Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre ; il s’arrêta devant
Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C’était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu.
Je lui criai : — Venez vous réchauffer un peu.
Comment vous nommez-vous ? — Il me dit : — Je me nomme
Le pauvre. — Je lui pris la main : — Entrez, brave homme. —
Et je lui fis donner une jatte de lait.
Le vieillard grelottait de froid ; il me parlait.
Et je lui répondais, pensif et sans l’entendre.
— Vos habits sont mouillés, dis-je, il faut les étendre
Devant la cheminée. — Il s’approcha du feu.
Son manteau, tout mangé des vers, et jadis bleu,
Étalé largement sur la chaude fournaise,
Piqué de mille trous par la lueur de braise,
Couvrait l’âtre, et semblait un ciel noir étoilé.
Et, pendant qu’il séchait ce haillon désolé
D’où ruisselait la pluie et l’eau des fondrières,
Je songeais que cet homme était plein de prières,
Et je regardais, sourd à ce que nous disions,
Sa bure où je voyais des constellations.
08 octobre 2010
Par Elèves de Seconde 9 le 08 octobre 2010, 00:44
27 novembre 2009
Par Mme Vadelorge le 27 novembre 2009, 13:38
Dans ce billet, un point de vue sur Le Portrait, nouvelle de Gogol, publiée dans le recueil Récits de Saint-Pétersbourg
Par Mme Vadelorge le 27 novembre 2009, 13:33
Dans ce billet, des points de vue d'élèves qui ont lu le roman de Tracy Chevalier.
Par Mme Vadelorge le 27 novembre 2009, 13:25
Voici l'expression du point de vue de quelques élèves qui ont lu le roman d'Arturo Perez Reverte.
Par Mme Vadelorge le 27 novembre 2009, 13:16
Voici le point de vue de quelques élèves qui ont lu le roman "Le Portrait de Dorian Gray"
13 janvier 2009
Par Mme Vadelorge le 13 janvier 2009, 17:09
Pour ceux qui ont lu La Vie devant soi, une excellente adaptation scénique du roman est jouée en ce moment en Ile-de-France. Voici une petite présentation de la pièce, jouée par Myriam Boyer dans le rôle de Madame Rosa.