Blog de Français de la seconde 3

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Mot-clé - pastiches

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03 février 2009

Ecriture d'invention par Sallé

Voici une autre suite au monologue de Chatterton. Si vous voulez lire le début, cliquez ici.

Enfin, tous mes textes sont partis loin de cette vie odieuse, de ce monde ingrat. Soit, je vais mourir (il boit encore de ce poison) il doit en être ainsi. Toute ma vie fut un long fleuve de désespoir; de solitude, de tristesse. ASSEZ, je ne peu plus, je n'ai plus la force de continuer, poison, agit vite, je veux vivre en toute liberté ( il lève les mains vers le ciel  en souriant d'une très grande joie ironique , car la peur de mourir est présente dans son esprit). Pourquoi cet homme me méprise à se point ? Tout était parfait jusqu'au moment ou il a écrit cet article, qu'il soit maudit, il a  détruit toute ma vie. Pourquoi c'est-il intérressé à moi ? je ne sais pas. Haaaaaaaaaaa ! j'ai mal au ventre ( il se tient le ventre, à genoux, par terre ) ça est, je sens le poison, il commence a faire effet, OUI ! je vais enfin voler vers d'autres cieux, ce monde ne peut pas contenir un aussi talentueux écrivain que moi. CIEL ! ouvre moi tes portes, ouvre moi ton cœur, accueille moi, pas comme ce monde qui n'a pas su m'écouter. Au moin, j'aurais appris plusieurs leçon, toujours faire confiance a soit même et le plus important, on est jamais mieu servit que par soit même. Haaaaa, haaaaa, je meurt ( il tombe sur le tapit prêt de l'endroit ou il recopié ces textes qui l'on conduit tout droit vers le suicide ). Et oui, cela est ma vie ! La prochaine fois j'écrirais mes textes moi même. Adieu monde cruel; adieu monde criminelle et oui c'est l'auteur de ma perte, toi et toi seul m'a conduit tout droit vers le suicide ( des larmes de dégout et de tristesse coule le long de sa joue pâle, tellement pâle que sa joue ressemble a du plâtre ) je ... je... je me... je me sent mal, j'ai mal ( il crache du sang en étant étendu par terre ) s'a y est, c'est fini, je vois la lumiere, adieu.

Ecriture d'invention: suite de la scène de "Chatterton" d'Alfred de Vigny par Anelle

Voici la version proposée par Anelle de la suite de la scène où le poète Chatterton décide de se donner la mort :

Il lève les yeux au ciel, et déchire lentement ses poèmes, dans l'attitude grave et exaltée d'un homme qui fait un sacrifice solennel.

Je n'arrive plus à me contrôler, seul la tristesse et la douleur m'envahissent. Ce monde ne m'appartient plus, il m'a déjà fait une première mort à l'intérieur de moi-même. Alors, autant en faire une autre à l'extérieur, celle qui sera sûrement un mal pour un bien.
Je rejoindrai mes chers poèmes partis avant moi, je les admirerai avec passion. Je sais que je pourrai enfin écrire de nouvelles œuvres avec paix.

Chatterton se détruit aussi violemment qu'on a détruit ses oeuvres. Il s'assoit sur son lit, torse nu, prend un couteau, avec une lame tranchante. Chatterton l'enfonce au plus profond dans son coeur, il a l'impression de ressentir la douleur, la fois où il a été accusé d'imposture.

Ma vie se termine sur ce dernier mot "Adieu".

C'est ainsi qu'il met fin à ses jours et part au ciel rejoindre Skirner et ses poèmes en ayant comme dernier souvenir le visage de sa belle et tendre Kitty Bell.

Mais, il laisse tout de même entre ses mains , son dernier poème adressé au peuple où il répond à l'article paru dans le journal.

Il restera allongé dans son lit.

L'éditeur du journal arrive dans sa chambre pour avoir une conversation sérieuse :

L'EDITEUR : Monsieur Chatterton, c'est l'éditeur du journal. Êtes vous là ?  Il rentre dans la maison et monte dans sa chambre. Ô mon dieu! Chatterton est mort ! Des secours, s'il vous plaît, le célèbre imposteur s'est tué ! le célèbre imposteur s'est tué !le célèbre imposteur s'est tué !
Choqué, l'éditeur voit son dernier poème posé sur le lit qui était adressé au peuple et apprend la vérité, qu'il était bien l'auteur de ses poèmes.


Réponse de la muse au poète par Laaroussi

 Voici une autre version de la réponse que la Muse fait au poète, d'après le poème de Musset que vous pouvez lire ici.      

O Poète ! Dans la mort tu ne pourras pas aimer;

L' Amour ne doit pas apporter la souffrance;

L' Amour n'est pas une monnaie d'échange;

     L' Amour ne permet pas de sentir

La source que seul l'inspiration peut t'offrir.

 

L'inspiration se puise dans la joie et la paresse;

L'inspiration revient sans cesse et sans bassesse;

 Alors qu'une fois perdue, il est difficile de retrouver l' Amour.

L'inspiration apparait lors des folles expériences d'un jour.

      J'inspire, je suis donc une fleur qui ne fane jamais.

Mon cœur est le reflet de l'inspiration, il se doit d'être fermé

Ce n'est pas l'orgueil qui m'a dévoré,

Mais la passion qui m'a inondé.

Renaitre ne m'intéresse pas,

Puisque dans les fleurs éternelles, je vis déjà.  

Suite d'une scène de la pièce Chatterton d'Alfred de Vigny (1835 ) par Maeva

Écriture de la suite du monologue de Chatterton, où le poète décide de mettre fin à ses jours.

Il lève les yeux au ciel et déchire lentement ses poèmes dans l’attitude grave et exaltée d’un homme qui fait un sacrifice solennel : Je n'en peux plus. Moi, Chatterton un homme honnête et franc,  j’ai le peuple à dos, ils me prennent pour un imposteur. Ils se trompent tous !

Mettre fin à mes jours serait la meilleure des solutions, de toute façon personne ne s’en apercevra. Mais je ne pars pas seul je suis avec vous mes poèmes bien aimés, jamais je ne vous laisserais seuls dans ce monde de brutes, il est de même pour vous je vous emmènes avec moi au paradis où nous aurons tous le temps de nous contempler. 

Assis sur son lit, le dos droit, avec sa chemise entrouverte, il décide de se donner la mort en buvant lentement  un poison. Chatterton  ferme les yeux et une douleur horrible le prend :

Ahhhhhhhhhh, mais qu’est ce qui m’arrive ? Kitty ? Kitty Bell c'est vous ? Mais pourquoi êtes-vous habillée de blanc, pourquoi vous êtes aussi pâle ?

De longues sueurs coulent sur le front de Chatterton et des hallucinations de sa bien aimée lui viennent. Son souffle et ses mots se font de plus en plus rares.

Mais ... Kitty ... Je ... Vous ... Ai....

A c'est mots ses yeux se ferment, Chatterton est mort , il part au ciel rejoindre ses poèmes bien aimés ...

Ecriture d'invention : Imitation d'Hamlet par Thomas

Réécriture du monologue d'Hamlet par un Hamlet contemporain.

       Hamlet - "Être ou ne pas être : telle est la question. Peut-on espérer vivre sans argent aujourd'hui ? Tout le monde en parle en permanance. Payer, acheter, vendre, ... gagner ? Peut-être. Ou remporter. En tout cas, il faut le mériter. Mais en ces moments difficiles, on nous parle de crise. On a du mal à en "gagner" mais beaucoup plus de facilité à en "perdre". Comment "pert"-on de l'argent ? En le dépensant. Mais que reçoit-on en dépensant cet argent ? Un bien. Alors, est-il vraiment dépensé ? Ne faut-il pas tout simplement dire "échanger" ? Quoi qu'il en soit, tout le monde a besoin de cet "argent". Et de plus en plus. Sauf qu'aujourd'hui, on échange notre argent contre quelque chose d'assez équitable alors que demain, cette même chose s'échangera sûrement contre plus d'argent. Alors comment faire pour "gagner" plus d'argent ? Ou comment en "perdre" moins ? Est-ce que la vie mérite-t-elle d'être vécue sans argent ? En ce moment, peut-être pas. Si on a besoin d'argent pour vivre, la vie se "gagne"-t-elle ? Avons-nous remporté quelque chose pour mériter la vie ? L'argent sûrement... 

Non, je ne pense pas. Sinon, nous serions des fils et des filles de l'argent. Il est vrai que toute notre vie est consacrée à ce gain d'argent, mais il y a d'autres bins, d'autres bonheurs qui éxistent et qui ne nécéssitent aucun sous. L'amour... Quoique. Les femmes demandent toujours d'être des princesses et les hommes leur offre des tas de cadeaux... Mais l'amour réel, c'est impossible à décrire. Et tant mieux ! Si l'amour était descriptible, il serait "facile". Et puis, c'est tellement beau de ressentir quelque chose que personne ne peut comprendre...

Suite de "Nuit d'août" d'Alfred de Musset par Lorianne

Ce travail d'écriture d'invention est une suite suite du poème d'Alfred de Musset, "Nuit d'août", dont vous pouvez lire le texte ici.

Voici la réponse de la Muse au poète, inventée par Lorianne :


Nuit d'août

La Muse


Ô Poète! que m'importe l'amour ou la haine ?
Tu aimes et tu pâlis, tu souffres et tu aimes,
Sans génie tu n'aurais point de baiser,
Sans inspiration tu n'aurais point d'amour,
Toute source n'est pas impossible à tarir.

Ne chante pas seulement joie et paresse
Mais chante aussi tristesse et liberté,
Vis ta vie avec plus de raisons et d'inspiration,
Tout homme ne peut jurer de vivre sans maîtresse
Ainsi que de vivre et mourir d'amour.

Dépouille devant tous l'amour qui te dévore,
Cœur gonflé de joie qui t'es cru ouvert.
Aime et tu mourras; fais-toi fleur pour éclore.
Après avoir aimé, il faut oublier ;
Il faut souffrir, après avoir aimé.

Ecriture d'invention par Maissa.

 

                               TO BE OR NOT TO BE ... ÊTRE OU NE PAS ÊTRE

Réécriture du monologue d'Hamlet par une âme romantique d'aujourd'hui.

     La vie vaut-elle vraiment la peine d'étre vécu aujourd'hui ?
Dans la vie il n'y a que la peine, la tristesse, la mort, la souffrance, la solitude, les regrets, les malheurs, la déception  ...

     Vivre et mourir. Voilà comment finira notre vie,( ponctuation) ce que l'on peut se demander c'est comment allons-nous mourir et quand notre heure viendra de passer de vie à trépas.
Notre vie a beau être belle et joyeuse ce qui est rarement le cas de nos jours, elle ne le sera jamais vraiment car la mort est chaque jour à nos côtés, elle nous suit quoi que l'on fasse, où que l'on soit. La mort nous guette et nous prendra notre vie sans remords, sans rancune et sans explications. On pense toujours que nous avons le temps, que nous contrôlons notre vie, alors que nous ne contrôlons rien du tout àpar peut-être les choix que l'on fait.

La vie vaut-elle vraiment la peine d'être vécu, je ne sais pas. Mais pour répondre à cette question, il faut vivre la vie comme elle vient. Ne pas regarder nos erreurs du passé car elles sont passés et ne pas se demander que sera notre futur car il reste encore à écrire mais vivre notre présent comme il vient avec ses joies et ses souffrances.
Et quand notre heure viendra de dire adieu à ce monde, nous pourrons savoir si notre vie valait la peine d'être vécu ou non.  

Mais comment exprimer... ? Par Christine

Voici une réécriture du texte de René, de Chateaubriand, que vous pouvez lire en suivant ce lien :    

      Mais comment exprimer cette foule de sensations fugitives, que j'éprouvais dans mes promenades ? J'étais à pied au bord de ces champs en Languedoc-Roussillon, ternis par l'arrivée de la saison d'hiver. Je marchais sur la route consacrée habituellement aux véhicules. C'est que j'aime marcher sur la route quand il n'y a pas de voitures, l'esprit léger. Un de mes petits plaisirs de la vie. J'étais dans le Languedoc, destination annuelle des vacances d'été depuis trois ans. Les champs avaient perdu leur éclat de l'été mais pas leur beauté.

      Une beauté naturelle, non artificielle. J'aurais voulu, des heures et des heures voire des jours et des jours, rester là, à m'asseoir sur l'herbe verte, ou m'allonger sur cette herbe verte, le corps en forme d'étoile, un énorme sourire sur la visage ou plutôt dans la tête, pleurant devant la beauté de la nature. Avec un grain de tristesse, cependant. La nature est si sage. Bien plus que nous, Hommes. Si pure, si honnête. Si généreuse.

      Dans ma tête, je m'évadais. J'étais parfois la fille aux cheveux coupés courts style années vingts, à la robe jaune beige à pois rouge orange type Mathilde dans "Un Long Dimanche de Fiançailles" de Jean-Pierre Jeunet, parfois la fille au t-shirt "Guns N' Roses" dans cet angle du couloir du lycée et parfois la fille dans ses bras, à Lui. L'image qui revenait le plus souvent et qui revient le plus souvent, c'était cette fille dans ses bras à Lui. Cette fille qui versaient des larmes silencieuses, invisibles dans ses yeux mais visibles dans son regard. Cette fille dont, la pensée, le soir, avant de dormir, allait pour lui. Se morfondant, le coeur brisé sous la couette. Cette fille qui, même le matin en se réveillant, pensait à lui, si ce ne fut déjà fait. Je pleurais, je pleurais, mais je ne voulais pas passer à autre chose, je ne voulais pas l'oublier.

      C'était des larmes lentes et silencieuses. Une mort lente et silencieuse.                       

      Il devait être dans les environs de dix-huit heures. Je levai les yeux vers le cime des arbres nus, vers le ciel ombragé. Il se mit à pleuvoir. L'eau salée me trempait le visage petit à petit. J'avais l'impression que le ciel pleurait avec moi. Je pensai à quitter et rentrer. Mais je ne puis. A ce moment précis, une sensation que je n'avais encore jamais ressentie me parcourut le corps, de la tête aux pieds. Comme une vague et ses va-et-vient. Ce va-et-vient ne se fit sentir qu'une seule fois. Quelle était donc cette foule de sensations fugitives, que j'éprouvais à cet instant précis ? De la peur, de la frustration ? Ou devais-je parler de mélancolie ? Je ressentais une sorte d'apaisement, pourtant. Egalement. Je pensais, à cet instant précis, que cette foule de sensations fugitives allait jouer un rôle important dans la suite.

Ecriture d'invention Hamlet (NAWELLE)

Transposition moderne du monologue d'Hamlet.

                                               La vie vaut-elle la peine d'être vécue ?

Y a t-il une heure où chaque individu est programmé pour mourir ? Personne ne le sait, ou peut être Le Tout Puissant. Nul n'est éternelle sur Terre, c'est pour cela qu'on doit vivre au jour et prendre des risques. Oui, prendre des risques, c'est surtout avoir ce sentiment si terrible, autrement dit la peur, lorqu'on a peur, c'est que l'on a peur de perdre quelque chose, ou quelqu'un. Ce quelque chose serait la vie, et ce quelqu'un serait un proche : de la famille, un ami, ou un amour ? Ah, l'amour, ce sentiment menant au bonheur, eh oui, c'est l'amour fou, mais un jour ou l'autre, à force de trop aimer on finit par souffrir, à force de rire avec la personne qu'on aime, nous finissons par pleurer à cause cette même personne. Cette personne ? C'est souvent un coup de coeur, qui tombe sur nous du jour au lendemain, malheureusement, elle ne s'oublie pas du jour au lendemain. Cet amour est enfouit dans notre coeur, et ne veut plus y sortir, on a beau être triste, cette personne est gravée dans le coeur, il est impossible d'oublier tous ces moments ancrés qui resteront gravés, mais il faut savoir changer puisque les gens changent. 

Aujourd'hui les ''je t'aime" s'expriment le plus souvent en chansons, que les jeunes écoutent en boucle, jusqu'à connaître les paroles par coeur, peut-être qu'on retient  que ce que l'on veut ?

Parfois, nous n'avons pas les bonnes réponses, mais est-ce qu'on s'est posé les bonnes questions?

Quoi qu'il arrive, il faut sécher les larmes, ne pas en faire un drame, et puisqu'il faut vivre, autant le faire avec le sourir et se dire que le meilleur est à venir : faire de sa vie le bonheur. Ah... le bonheur s'intègre moins souvent dans la vie que dans les rêves, et les rêves restent des rêves ?