Blog de Français de la seconde 3

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Bled Number One : la violence vue par Rabah Ameur-Zaimeche par Maeva et Thomas

 Cette histoire est l'histoire d'un jeune algérien nommé Kamel "la France" . On suppose qu'il a été condamné a une double peine ( qui consiste à être empriso puis à être expulsé du territoire ) . Des le debut du film ,on sait que l'histoire se passe en Algérie mais plus particuliérement en Kabylie , grace a la chansond'un chanteur Kabyle, Matoub Lounes, grand defenseur du peuple kabyle et de son independance .

Il est vrai que la violence est tres presente dans ce film , sous differentes formes .Tout d'abord, la violence dûe a la montée du pouvoir du parti islamiste en 90 qui a laissé des traces dans la mémoire du peuple . Dans la film cette violence a été représentée par le camp des "despérados" qui s'opposent aux idées et loisirs des patriotes comme jouer aux jeux de hasard, boire de l'alcool, etc.. ce qui est interdit pour les pro-islamistes. Apres la violente scene du bar,  les habitants du village craignent que les "desperados" s'attaquent à eux et donc ils décident de prendre les armes afin de pouvoir défendre eux mêmes leur village des "desperados".

De plus , le realisateur montre aussi la violence envers les femmes . Les femmes sont tous le temps separer des hommes sauf dans les hopitaux psychiatriques . Il veut donc nous montrer que seuls les fous peuvent vivre ensembles. Les femmes malades disent aussi que les (vrais) fous sont "dehors" et que ce sont eux qui devraient être dans cet hôpital.

On trouve aussi une violence entre frère et soeur , qui est vraiment la plus forte de toutes les violences car elle est suggérée : on ne la voit pas, on l'imagine donc la violence est plus forte car le spectateur peut imaginer la pire situation pour lui. Il y a aussi dans le film la violence conjugale . Cette violence ne peut être éradiquée d'après le realisateur car une femme mariée et qui se faire battre est obligée de rester avec son mari et dans le cas contraire, cela serait une honte pour ses proches . De plus  les hommes auront toujours le dernier mot dans ce domaine ,les femmes n'ont pas droit à la parole. Cela est particulièrement désaprouvé par le réalisateur qui s'oppose à la violence conjugale, il va attaquer son frère qui a battu Louisa et la défendre (Ne confondez pas le réalisateur et le personnage).

Pour terminer le réalisateur accentue également la violence en montrant un boeuf se faire attacher puis égorger avec violence. Cet animal se fait tuer pour le rituel de la Zerda, qui consiste à rassembler tous les gens du village et à partager la viande avec tout le monde.  On montre ce meurtre mais c'est finalement pour une bonne cause : la fête, la religion. 

En conclusion la violence est beaucoup présente dans ce film sous différentes formes et Rabah Ameur-Zaimeche donne son point de vue en montrant la violence pour la fête et en s'opposant à elle quant elle touche aux femmes.