Sortie le 3 Novembre 2010 - Un film de Bertrand Tavernier -
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage. Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l'histoire prénommera plus tard "le Balafré". Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d'élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu'elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants.
Dans la petite ville de Verrières, Julien Sorel, fils d'un charpentier avare, devient le précepteur des enfants de la belle Mme de Rênal. Leur amour peut-il se réaliser, devenir authentique dans ce contexte ?
En ce début de XIXe siècle, l’ordre social, très hiérarchisé, très codifié, repose sur les mariages arrangés. Et soudain, une génération revendique le droit d’aimer, et la séduction devient un moyen de parvenir.
C’est là que Stendhal intervient avec Le Rouge et le Noir : qu’est-ce qui est réellement important ? Les honneurs, la richesse, l’orgueil, ou bien l’amour et la beauté ? Julien Sorel va faire toutes les erreurs possibles, s’égarer dans ses passions, dans l’hypocrisie. Le lecteur va suivre son évolution, et grandir avec lui.
Les livres 7 à 11 des Fables sont au programme du bac de français. Cette analyse vous donnera une vue d'ensemble du recueil en quelques minutes !
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Amélie Vioux propose ici une véritable "fiche de lecture", avec l'essentiel à retenir sur les livres 7 à 11 des Fables de Jean de La Fontaine pour le bac :
- Le contexte de publication du recueil
- Un "résumé" des fables : quelle est l'unité des fables ?
- Les thèmes clés du recueil (la vanité, la justice...)
- Explications sur le parcours "Imagination et pensée au XVIIème siècle" au programme en classe de 1re.
" Zone ", dont voici les 20 premiers vers, est le poème qui ouvre le recueil Alcools.
Apollinaire place son œuvre sous le signe de la modernité des thèmes et de la forme poétique.
À la fin tu es las de ce monde ancien
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l'antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l'air d'être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n'es pas antique ô Christianisme
L'Européen le plus moderne c'est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D'entrer dans une église et de t'y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d'aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J'ai vu ce matin une jolie rue dont j'ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténo-dactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J'aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l'avenue des Ternes (...)
Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne.
J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes, décors, toiles de saltimbanques, enseignes, enluminures populaires ; la littérature démodée, latin d'église, livres érotiques sans orthographe, romans de nos aïeules, contes de fées, petits livres de l'enfance, opéras vieux, refrains niais, rythmes naïfs.
Je rêvais croisades, voyages de découvertes dont on n'a pas de relations, républiques sans histoires, guerres de religion étouffées, révolutions de moeurs, déplacements de races et de continents : je croyais à tous les enchantements.
J'inventai la couleur des voyelles ! - A noir, E blanc, I rouge, O bleu, U vert. - Je réglai la forme et le mouvement de chaque consonne, et, avec des rythmes instinctifs, je me flattai d'inventer un verbe poétique accessible, un jour ou l'autre, à tous les sens. Je réservais la traduction.
Ce fut d'abord une étude. J'écrivais des silences, des nuits, je notais l'inexprimable. Je fixais des vertiges.
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.
Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants,
Doux comme les hautbois, verts comme les prairies,
- Et d'autres, corrompus, riches et triomphants,
Ayant l'expansion des choses infinies,
Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens,
Qui chantent les transports de l'esprit et des sens.
NB : Remarquez que le comédien a choisi de faire rimer "pour l'oreille " les mots "encens" et "sens", en insistant sur la prononciation du "s".
Il est aussi possible de ne pas prononcer le "s" dans les deux mots. L'essentiel étant de les faire rimer ensemble.