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20 juillet 2017

Michel Malherbe, Alzheimer. La vie, la mort, la reconnaissance, Vrin 2015, lu par François Godeluck

Michel Malherbe, Alzheimer. La vie, la mort, la reconnaissance, sept. 2015, Vrin (300 p.). Lu par François Godeluck.

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La philosophie impose de questionner et de prendre son temps. Un temps qui va bien au-delà de l’événement et au-delà de l’existence individuelle d’un homme. Elle sert la vie en la rendant moins étrange. Mais la vie est parfois si singulière qu’elle heurte la philosophie et la laisse sans voix ni raison. En particulier face au mal et à la violence. La maladie d’Alzheimer est dans notre société contemporaine une des manifestations du mal. Elle nous impose le devoir d’assister notre prochain. Mais il s’avère que nous sommes impuissants à aider, à enrayer le déclin ou à remédier à la décomposition de l’autre. Annie, l’épouse de Michel Malherbe, fut atteinte de la maladie d’Alzheimer à l’âge de soixante ans passés.

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23 mai 2016

Fabrice Gzil, La maladie du temps. Sur la maladie d’Alzheimer, PUF, 2014, lu par Ester Barbieri

https://www.puf.com/sites/default/files/styles/ouvrage_couverture/public/9782130621430_v100.jpg?itok=_kG3g2k4Fabrice Gzil, La maladie du temps. Sur la maladie d’Alzheimer, Paris, PUF, 2014.

Presque inconnue du grand public avant les années 2000, la Maladie d’Alzheimer semble aujourd’hui omniprésente. Abordée en continuation par les journaux, elle est même devenue un topos cinématographique à part entière, comme le démontrent les nombreux films et séries télévisées où trouvent place des personnages atteints par ce particulier « handicap cognitif évolutif ». Pour Fabrice Gzil, auteur de La maladie du temps. Sur la maladie d’Alzheimer (PUF), cette exposition sans précédents, si elle n’est pas fortuite, ne serait cependant pas synonyme d’une pleine compréhension théorique de cette affection et de ses répercussions sur le vécu des personnes atteintes.

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11 avril 2016

Michel Malherbe, Alzheimer. La vie, la mort, la reconnaissance, sept. 2015, Vrin, 300 p., lu par François Godeluck

 La philosophie impose de questionner et de prendre son temps. Un temps qui va bien au-delà de l’événement et au-delà de l’existence individuelle d’un homme. Elle sert la vie en la rendant moins étrange. Mais la vie est parfois si singulière qu’elle heurte la philosophie et la laisse sans voix ni raison. En particulier face au mal et à la violence. La maladie d’Alzheimer est dans notre société contemporaine une des manifestations du mal. Elle nous impose le devoir d’assister notre prochain. Mais il s’avère que nous sommes impuissants à aider, à enrayer le déclin ou à remédier à la décomposition de l’autre. Annie, l’épouse de Michel Malherbe, fut atteinte de la maladie d’Alzheimer à l’âge de soixante ans passés. Le mal qui touche son épouse est aussi son affaire. Une affaire d’expérience. Une expérience qui ne se partage pas car c’est chaque fois l’expérience d’un seul. Néanmoins, dans son livre, intitulé Alzheimer, M. Malherbe philosophe à la première personne et entend tirer un enseignement qui se tient dans les limites de son expérience. Présence de la mort au sein de la vie, la maladie d’Alzheimer est un mal qui défait et touche l’homme jusque dans son intégrité d’individu et sa dignité de personne responsable, de sorte qu’il est nécessaire de poser la question de la reconnaissance.

 

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