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Poétesse novatrice qui a choisi le vers libre, Marie Krysinska compose un hymne mélancolique aux souvenirs qui a des accents tristes : on ne parvient pas vraiment à savoir s'il célèbre les joies du passé amoureux, ces beaux souvenirs qui forment pour le poète un rempart ou un refuge contre le présent menaçant ou le désir de l'oubli , une figure de la mort salvatrice comme une sorte de doux sommeil. Nous étudierons d'abord le déclenchement des souvenirs qui forment ensuite un tableau animé où parfums , couleurs et mouvements se mêlent harmonieusement avant de rendre compte de l'emprise de la mort et de l'évanescence des réminiscences qui laissent place à un terrible spleen.