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Trois grands fauves

dans la catégorie le livre du mois

Qu'y a-t-il de commun entre Danton, Victor Hugo et Churchill ? Rien a priori et pourtant ces trois portraits révèlent trois grands fauves. Hugo Boris, jeune écrivain quadragénaire , signe ici son quatrième roman en 2013. 

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On ne voyait que le bonheur . Vite lisez le !

dans la catégorie le livre du mois

Grégoire Delacourt avait déjà signé un roman qui  envisageait la cruauté d'une relation de couple minée par un phénoménal gain au loto : La liste de mes envies. Avec ce nouveau récit, il va bien au-delà .

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Le Ventre de Paris de Zola.

dans la catégorie Seconde

Le début du roman nous plonge dans le monde des maraîchers et des bouchers, des boulangers et des charcutiers, des fleuristes et des marchands de vin. Nous allons découvrir l'univers des Halles, le plus grand marché couvert de la Capitale où se bousculent les charrettes de marchandises dès l'aube. 

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22 personnages en quête de roman : Peine perdue par Olivier Adam.

dans la catégorie le livre du mois

Olivier Adam a composé une histoire touchante autour de 22 personnages et chacun des chapitres de son dernier roman a comme titre un prénom. Au lecteur de recomposer le kaléidoscope de ces 22 morceaux de vies le plus souvent  brisées par des vents contraires. Antoine, Marion, Jeff, Louise et Sarah ont grandi ensemble dans ce petit coin de paradis au bord des calanques mais leur vie leur file entre les doigts..

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Le Vieux qui lisait des romans d'amour

dans la catégorie Première

Ce roman chilien de Luis Sepulveda  va vous faire partager le quotidien des tribus amazoniennes. Tout commence à El Idilio, une petite cité perdue dans la jungle et fondée par un ancien colon espagnol:  Antonio José Bolivar, surnommé Le Vieux; Ce dernier attend avec impatience l'arrivée du dentiste, le docteur Rubincondo Loachamin, qui tous les six mois, lui apporte deux nouveaux romans d'amour. Le Vieux a perdu sa femme durant la colonisation de cette portion aride de jungle et depuis, il rêve de se venger de la forêt : "cet enfer vert qui lui avait pris son amour et ses rêves."(p 41). Peu à peu, Le Vieux se met à vivre comme les tribus Shuar qui lui apprennent à chasser et à s'adapter à la jungle; "En les fréquentant, il abandonna ses pudeurs de paysan catholique. Il allait à moitié nu en évitant les nouveaux colons qui le regardaient comme un dément." p 41. 

Lorsqu'un cadavre est découvert , il va mener l'enquête. Les indigènes le considèrent avec respect car il a survécu à une morsure de crotale et pour eux, c'est  un signe des Dieux: "ils lui firent comprendre qu'il venait de passer une épreuve d'acceptation, due au seul caprice de dieux espiègles, dieux mineurs qui se cachent souvent au milieu des scarabées ou des vers luisants quand ils veulent jouer un tour aux hommes." (p 44) . Désormais intégré, il a le corps peint, boit la liqueur hallucinogène et assiste aux fêtes. "il apprit les rites et les secrets de ce peuple. Il participait à l'hommage rendu quotidiennement aux têtes réduites des ennemis morts en guerriers valeureux." (p 46). Cependant, il ne peut pas avoir d'épouse officielle car il n'est pas totalement Indien.Il doit es contenter des femmes offertes par ses hôtes. Peu à peu , devant l'arrivée de nouveaux colons, les tribus se déplacent et s'enfoncent dans l'intimité de la forêt.  Après la mort de plusieurs membres de la tribu tués à coup de fusil, par des chercheurs d'or, il est banni et va devoir vivre seul  avec comme seule compagnie  celle des personnages de ses romans.  Pour préserver la paix de l'endroit, il accepte d' aider les colons à retrouver la femelle ocelot qui tue les chercheurs d'or . 

Cette dernière est  folle de douleur  parce qu'on a abattu ses petits : "Tu sais que les ocelots sont des animaux étranges, au comportement imprévisible.Ils n'ont pas la force des jaguars mais ils font preuve d'une intelligence raffinée.' (p 109) Lorsqu'il se trouve face à face avec l'animal , une surprise l'attend. Vous aussi, vous serez surpris et sans doute émus par ce récit et ce final aux personnages attachants . Un rappel lancinant de la barbarie causée par les hommes inconscients . Et sûrement aussi un rappel des méfaits de la  " Bête de métal honnie de toutes les créatures." (p 120). Qui sont les Sauvages ? 


Love Story : une histoire d'amour qui finit mal ...

dans la catégorie Seconde

Ce best seller a donné lieu à un film dont je vous laisse découvrir la bande -annonce musicale . Le thème original a été composé par le musicien français Francis Lai.

Oliver Barret et Jenny cavalier se sont rencontrés à l'université; il jouait au hockey sur glace, elle jouait du piano; ils se sont aimés et se sont mariés en dépit des obstacles.

L'histoire se passe aux Etats-Unis dans les années 70  : une jeune homme riche, héritier d'une dynastie d'hommes d'affaires et une jeune émigrée italienne, tombent amoureux.  Cette love story a ému des millions de spectateurs et de lecteurs. Le roman écrit par Erich Segal ne vous laissera pas insensible. " l'amour, c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé."


Ce qu'il advint du Sauvage blanc

dans la catégorie le livre du mois

Ce roman est basė sur une histoire vraie qui paraît extraordinaire et qui vous fera réfléchir à ce qui fonde notre identité d 'homme.

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Comment peut- on être français ? La question de l'homme ou plutôt de la femme..

dans la catégorie Première

Comment peut-on être français ? c'est la question que pose le roman de cette auteure,  Chadortt Djavann. Elle sait exactement de quoi elle parle car cette  exilée iranienne a décidé  d'imaginer et de raconter les aventures de  Roxane,  une jeune persane  qui débarque un beau matin à Paris, seule , sans argent et sans parler un mot de français. Elle découvre alors le regard des parisiens et des occidentaux ; Elle fait l'apprentissage douloureux de la solitude mais aussi de la liberté.

 Elle se heurte aux difficultés d'apprentissage de la langue française et comprend qu'elle ne pourra jamais totalement se couper de son passé. Alors elle se met à écrire à Montesquieu, un écrivain des Lumières, auteur du roman épistolaire : Lettres persanes paru en 1721. Montesquieu  y faisait correspondre deux persans Rica et Uzbek, eux aussi contraints de fuit leur pays, avec leurs amis demeurés à Ispahan; Montesquieu  profitait au passage de ce regard étranger pour critiquer, sous couvert de la fiction, les institutions, les moeurs parisiennes, la corruption des puissants ainsi que le gouvernement de Louis XIV et l'Eglise. 

Chadortt Djavann a choisi de reprendre pour son héroïne le prénom de Roxane , la favorite du harem qui se suicide à la fin du roman plutôt que d'accepter d'être prisonnière, au sein de son harem, des hommes et de sa condition de femme soumise. 

Regardez cette vidéo de la collection un livre un jour...et lisez ce court roman qui vous en apprendra plus sur ce que peuvent ressentir les réfugiés..


Paris, ville lumière ? Paris la grande ,récit de Philippe Meyer.

dans la catégorie Seconde

Paris est peut-être la ville qui fascine le plus les Français : nombreux sont ceux qui l'adorent ou au contraire la détestent. En 1997, Philippe Meyer, journaliste et comédien nous livre sa vision de la capitale . Partagez-vous ses avis sur cette ville si proche géographiquement et dont on se sent parfois très éloigné. Visitons Paris au fil de la plume de l'auteur. Qu'est- ce qui vous semble encore d'actualité dans les témoignages que vous rencontrerez ? Natif de l ´Aveyron, l'écrivain se sent pourtant pleinement parisien dans l'âme. Il a grandi à Versailles dont il oppose les mœurs à celles de Paris et se livre à une satire féroce des versaillais. ( pages 22 / 28) . Il raconte ensuite les déboires des nouveaux arrivants dans la Capitale comme Crystelle, Thomas, Song le chinois, David le juif séfarade , Assiah fille de harki (p 51), Dermott l'irlandais. L'auteur retrace ensuite l'histoire de Paris avec la période révolutionnaire (62/66) et la tombe d'André Chénier (68/69). Le second chapitre intitulé Asphalt Jungle évoque les déplacements des cyclistes au cœur de la ville et il révèle l'humour de son auteur :" il s'agissait en fait d'un système destiné à résoudre la question du déplacement des vélos par l'extermination de cyclistes au moyen de couloirs de la mort." (p 88). Voilà sa définition des pistes cyclables. Certes l'ensemble date un peu et le point de vue demeure celui d'un adulte cultivé mais bon nombre de ses observations peuvent nous faire réfléchir. Le chapitre intitulé Petits métiers de Paris vous fera épouser,tour à tour, le point de vue des postiers ,notamment ceux des bureaux de la rue du Louvre, dont les guichets sont ouverts toute la nuit, celui des pompiers. "Avant tout, le pompier de Paris est le polyvalent de l'imprévisible et des tensions."(p143). Le dernier point de vue est celui des instituteurs  des quartiers populaires de Paris qui travaillent avec des enfants de toutes les origines. La quatrième section du livre dépeint la vie des Églises de la Capitale et celle de leurs paroissiens. Le chapitre suivant est consacré aux touristes qui visitent les musées . Le passage sur la Joconde est particulièrement drôle . " Entre cinq et dix épaisseurs de corps s'entassent contre la faible barrière destinée à les tenir à distance. La proximité est moins grande dans le métro de Tokyo aux heures de pointe." (p 219). Bienvenue dans nos réserves retrace les transformations de certains quartiers comme le Marais ou Saint-Germain des Prés , qui se vident de leurs petits commerces. "C'est pour vendre à des touristes un décor et à ce qui lui reste d'habitants une scène où parader que le cœur de Paris est vitrifié ." (p 330). Le dernier chapitre déploré certains choix architecturaux qui ont été faits à l'aube du vingt- et- unième siècle notamment dans le quartier des Halles, appelé autrefois le Ventre de Paris. "


Une journée d'Ivan Denissovitch

dans la catégorie le livre du mois

Alexandre Soljenitsyne est l'un des seuls auteurs à avoir témoigné du quotidien des prisonniers politiques dans l'ex URSS. Détenu durant plus de dix ans au camp spécial d'Ekibastouz, il a conçu ce récit sous la forme d'une journée type d'un détenu. Le livre dresse le portrait de quelques prisonniers de la brigade 104 et relate leurs terribles conditions de vie. Vous y partagerez les joies et les peines de Choukov, d'Aliocha le Baptiste, de César , du brigadier André Procovievitch et de leurs gardiens. Vous y apprendrez ce qu'est un zek, une wagonka,des valienki. A cause de ce témoignage , l'auteur a été déchu de sa nationalité russe et n'a pu rentrer à Moscou que quelque années avant sa mort en 2008. Il a reçu en 1970 le prix Nobel de littérature et une partie de ses droits d'auteur est encore versée à un collectif qui soutient les prisonniers politiques . " Ici, les gars, c'est la loi de la taïga. N'empêche que,même,ici on peut vivre. Ce qui ne fait jamais de vieux os au camp, c'est le licheur d' écuelles,le pilier d'infirmerie et celui qui va moucharder chez le Parrain." 

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