• Tout d'abord, pouvez-nous nous rappeler ce qui vous a poussé à dessiner ?

 

Cela est trop lointain pour que je m'en souvienne. Tous les enfants dessinent et certains ne parviennent pas à résoudre les questions dont ils cherchent la réponse en dessinant ; ce sont donc ceux qui continuent à dessiner.

 

  • Que vous ont apporté vos études aux Arts Décoratifs de Strasbourg ?

 

Une certaine maturité de réflexion, ou du moins j'espère ! « Apprendre à dessiner » est un long processus qui n'implique pas simplement les talents traditionnellement associés à l'art du dessinateur, art qui généralement tourne autour du fait de savoir si c'est « bien dessiné » ou non.

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Ravens/Corbeaux ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • L'architecture gothique vous a sans doute donné envie de découvrir d'autres lieux du même genre. Cela semble avoir développé votre goût pour le Moyen Âge. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vos liens avec cette période historique ?

 

J'ai découvert pour la première fois l'architecture gothique en France. Le Canada est un pays jeune, en particulier l'Ouest du Canada, par conséquent ma connaissance de l'histoire de l'architecture, sans être totalement absente, était entièrement théorique et issue des livres. Réellement voir une vraie cathédrale (celle de Strasbourg, dans mon cas) a été un choc culturel. Cela m'a sans aucun doute ouvert les yeux, et depuis lors, je me suis efforcé de les garder ouverts (j'ai à partir de ce moment élargi mon jugement sur l'architecture historique).

 

  • Vous prenez beaucoup de photos de paysages et vous réalisez aussi beaucoup de peintures de ce genre. Voyez-vous cela comme une forme d'évasion ?

 

Les paysages comptent pour moi ; je passe autant de temps que mon travail me le permet dehors, à me promener. Peut-être y a-t-il un langage propre au paysage que je me force à apprendre, cela me fascine sans doute. En ce sens, ce serait le contraire de l'évasion mais plutôt une approche visant à comprendre le monde et la place que nous y occupons. J'anime un blog (malheureusement bien plus irrégulièrement que je ne le souhaiterais) et il concerne souvent les paysages ou notre lien avec eux (jetez un oeil à ma récente lettre ouverte « We Are The Raven-Fed/ Nous sommes nourris par les corbeaux », à lire ici http://www.john-howe.com/blog/2016/11/15/we-are-the-raven-fed/)

 

  • On retrouve parfois dans vos dessins des allusions à la peinture classique, je pense par exemple à L'Île des morts de Böcklin(1), un peintre d'origine suisse... S'agit-il pour vous d'une source de références ?

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Song for Arbonne ©John Howe ;  www.john-howe.com

 

J'ai une affection toute particulière pour les Symbolistes et leurs cousins les Décadents, qui vivaient des changements nombreux (un peu comme aujourd'hui) et je trouve leur œuvre merveilleusement dense et riche en termes de symbole et de métaphore, tout autant que je la trouve fabuleusement bien peinte. De plus, les sujets qu'ils abordent, leurs thèmes de prédilection sont totalement fascinants.

 

  • Votre œuvre explore les mondes imaginaires, la fantasy, les mythes fondateurs, la légende arthurienne et je vous comparerais volontiers à un certain pèlerin gris(2), toujours en vadrouille avec un pinceau ou un crayon en guise de baguette magique. Accomplissez-vous une sorte de quête ?

 

Je suppose que c'est une sorte de quête, bien que cela se définisse — et se redéfinisse — avec chaque nouvelle image ou intérêt. Je ne l'aurais pas imaginé en ces termes lorsque j'ai débuté, mais aujourd'hui, il m'apparaît clairement que chaque créateur suit le sentier d'une sorte de quête, que ce sentier soit droit ou sinueux (je préfère ce dernier), vers une idée qui, si elle n'est pas un but, tout au moins est un guide sur cette route.

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Gandalf le Gris ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • Vous avez à votre actif un grand nombre de dessins de dragons inventés par vous ou par d'autres auteurs(3). Qu'est-ce qui vous marque chez cette créature précise ?

 

Comment ne PAS aimer les dragons ? Ils prennent toutes les formes et silhouettes, leur envergure est plus vaste que celle d'un avion de ligne, ils crachent du feu, ils amassent des trésors, ils sont sages, féroces et fascinants. Il y a des milliers d'histoires, explorer l'évolution et les symboles du dragon est une quête toujours nouvelle.

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Turambar contre Glorund ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • Je pense aussi à vos illustrations de Beowulf, héros de l'épopée anglo-saxonne. Est-il un modèle de personnage à dessiner ?

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Beowulf et le dragon ©John Howe ;  www.john-howe.com

 

Beowulf est un manuscrit époustouflant et nous sommes incroyablement chanceux que ce manuscrit soit parvenu à notre époque (il aurait pu tout aussi bien ne pas être découvert, caché dans le Codex Nowell(4) et être gravement altéré entre 1786, quand Thorkelin en fit son imparfaite traduction, et le moment où il fut enfin restauré). Cela nous rappelle les innombrables récits qui ont sans doute été perdus. Je me suis récemment trouvé en possession d'une copie intégrale des Sagas Islandaises — un coffret de cinq volumes —, je travaille actuellement dessus. Des images jaillissent dans mon esprit à chaque instant.

 

  • Vous avez proposé des illustrations pour un nombre important de romans : ceux de Terry Pratchett, Philip Pullman, Robin Hobb... et bien d'autres encore. Vous êtes vous-même un grand lecteur ? Quels sont vos genres favoris ? Aimez-vous les illustrer, y compris pour le simple plaisir ?

 

Je ne suis pas un fervent lecteur de fantasy hormis une poignée d'auteurs. J'apprécie les livres que je suis amené à lire, bien que cela soit par les biais des couvertures, des illustrations etc. Si je devais choisir un genre, ce serait celui que H.P. Lovecraft a décrit comme « l'horreur surnaturelle », depuis Dunsany jusqu'à Perutz, Meyrink, Machen, Shiel et Blackwood. Mes lectures se composent principalement de textes non fictifs (Je viens tout juste de terminer Le Moulin d'Hamlet (5) qui explore les influences nordiques sur le théâtre de Shakespeare. Un livre merveilleux qui a offert la première explication sensée que j'aie rencontré à propos du Sampo dans le Kalevala(6). Mon autre livre de chevet est The Restless Dead [de Sarah Iles Johnston], les rencontres entre les vivants et les morts dans les mythes grecs).

 

Un auteur que je voudrais illustrer tout simplement pour le plaisir est H.P. Lovecraft(7) et plus particulièrement son cycle lié au rêve.

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Le vol de la Harpie ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • Votre travail sur les mondes de Tolkien vous a permis d'obtenir une notoriété bien méritée. Dites-nous ce que représentent Tolkien et la Terre du Milieu pour vous.

 

La fiction de Tolkien est la partie émergée d'un iceberg, faute de meilleure comparaison. Derrière Tolkien, il y a une masse mythique et légendaire sublimement fascinante et riche. Illustrer Tolkien représente plus qu'une simple interprétation littérale de ses descriptions, cela signifie aussi d'étudier à fond la source à laquelle il a lui-même puisé. Vous pouvez comparer Le Seigneur des Anneaux (et ses autres textes) à un seuil, que vous franchirez (ou non) pour entrer dans un fascinant monde d'histoire et de culture.

 

  • Après votre collaboration avec Peter Jackson pour ses films, ou encore sur Le monde de Narnia, quel est votre sentiment à la vue de vos illustrations mises en mouvement ? Est-ce pour vous un complément de votre travail ou une approche bien différente ? Seriez-vous prêt à renouveler ce genre d'expérience avec le cinéma?

 

Le cinéma procure la chance d'obtenir vraiment toutes ces choses qu'une peinture ne peut accomplir, si ce n'est seulement à travers la suggestion ou l'illusion : la vraie profondeur, le mouvement réel, le son, la conversation... tout ce qu'on s'évertue à suggérer sans être véritablement capable de le dépeindre. C'est également très excitant de faire partie d'une grande équipe, un changement radical au fait de travailler seul chez soi. Un peu plus tôt cette année, j'ai travaillé quelques mois en Nouvelle-Zélande sur Mortal Engines (8). J'adorerais continuer à travailler sur des films.

Phix of Adamante ©John Howe
Phix of Adamante ©John Howe
  • Quel est le meilleur souvenir de votre métier ?

 

Très certainement les gens que j'ai eu l'honneur et le plaisir de rencontrer par le biais de la profession et les lieux où cela m'a conduit. Mais également, croyez-le ou non, les rencontres avec les fans. Bien que les séances de dédicaces soit une sorte de fardeau, c'est toujours merveilleux de rencontrer des gens que votre travail a touché d'une façon ou d'une autre. Sans le public, nous ferions tous un autre métier.

Llora and the Ravven ©Joh Howe
Llora and the Ravven ©John Howe
  • Quels conseils donneriez-vous à un jeune qui voudrait embrasser votre profession?

 

Outre le conseil habituel d'acquérir les aptitudes nécessaires, à la fois pratiques et numériques, mon conseil serait d'être certain que tu as quelque chose à dire à travers ton travail. Les compétences techniques sont un plus, mais elles ne sont que des véhicules. De plus, intéresse-toi à tout : l'histoire, l'architecture, les costumes, les arts décoratifs, tout ce qui peur enrichir ton travail. Enfin, entretiens une certaine sincérité dans ton approche. Même les pires clients méritent le meilleur de ta part dès lors que tu as accepté le travail. La cohérence dans ton travail est également d'une grande importance. Ne t'inquiète pas au sujet d'un « style » (quoi cela que puisse être), c'est le moindre de tes soucis. Dessine et peins comme tu le ressens, le style viendra de lui-même.

Pour finir, quand tu le peux, va voir des choses. Je fais l'effort d'aller voir les tableaux originaux à chaque fois que j'en ai l'occasion. Bien sûr, on peut en voir dans les livres et sur le net, mais un original est spécial. Aller en voir un est une sorte de pèlerinage (cela vaut pour les lieux, les bâtiments, ce qu'on veut – toutes ces choses qui ne viennent pas à nous) se tenir vraiment devant une peinture est ce qui vous rapproche le plus de l'artiste. Il s'agit d'une connexion humaine, et cela se révèle souvent profondément émouvant. Aucun fichier jpeg ne rivalise avec ça.

 

Je remercie très chaleureusement John Howe pour sa disponibilité et sa gentillesse ;  pour ses réponses et ses explications. Je vous invite à visiter son site www.john-howe.com pour prolonger la quête.

 

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ENGLISH VERSION

  • First of all, could you tell us what brought you to draw ?

It was far too long ago to recall. All children draw, some never really resolve the questions they are seeking answers for through drawing, and those ones carry on.

 

 

  • What did you learn from your art studies in Strasbourg ?

A certain maturity of reflection, or at least I hope! “Learning to draw” is a lengthy process that doesn’t simply involves the skills traditionally associated with draftsmanship, which generally revolve over whether some is “well-drawn” or not. I also enjoyed being dropped into a country where I didn’t really speak the language.

 

  • You were certainly driven by the gothic architecture to discover the same kind of other places. It seemed to have enhance your taste for the Middle Ages. Tell us about your relationship with this time.

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Cathedral ©John Howe ;  www.john-howe.com

 

I discovered gothic architecture first hand in France. Canada is a young country, especially the West, so my knowledge of architectural history, while not wholly absent, was entirely theoretical and bookish. To actually see a real cathedral (in my case: Strasbourg) was a true culture shock. It certainly opened my eyes, and I have been striving to keep them open ever since. (I’ve since enlarged my appreciation of historical architecture.)

 

  • You take many pictures and paint a lot of landscapes. May it be a sort of escapism ?

Landscapes are important to me; I spend as much time as work permits out walking. Perhaps there is a language to landscape that I am struggling to learn, it certainly fascinates me. In that sense, it would be the opposite of escapism, but rather an approach for a certain understanding of the world and our place in it. I keep a blog (alas, far more irregularly than I would like) and it is often about landscape and our relationship to it. (See my recent newsletter “We Are The Raven-Fed.” Here :  http://www.john-howe.com/blog/2016/11/15/we-are-the-raven-fed/). 

 

  • We find in your drawings some references to classical paintings, by instance The Isle of the Dead(1) by Boecklin, a swiss painter. Is this a source of references to you ?

 

I have a particular affection for the Symbolists and their cousins the Decadents, who lived during a period of much change (not dissimilar to today) and I find their work to be wonderfully weighty and rich in terms of symbol and metaphor as well as fabulously well painted. Also, the subject matter they often treated, their themes of preference, are profoundly fascinating.

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Isle of the Dead, Arnold Boecklin
  • Your work explores imaginary worlds, fantasy, founding myths, arthurian legend. I'd like to compare you to some grey pilgrim(2), always on a ramble with a pencil by way of a magic stick. Is it a kind of quest ?

I suppose it is a quest of sorts, though one that defines – and redefines – itself with each new image or interest. I would not have thought it one when I started out, but now it seems clear that every creator is on a path of sorts, straight or meandering (I prefer the latter) towards some idea of, if not a goal, at very least a guide for the road.

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Gandalf ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • You've drawn many dragons(3) invented by you or others artists. What's the thing with them ?

What’s NOT to love about dragons? :) They come in all shapes and forms, the soar on wings wider than a jetliner’s, they breath fire, they hoard treasure, are wise, ferocious and fascinating. There are thousands of stories; exploring the evolution and symbolism of the dragon is a new-ending quest.

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The Siege of Gondolin ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • Your drawings of Beowulf, the epic anglo-saxon hero, are in our mind. Is he a model ?

Beowulf is an astonishing manuscript, and we are incredibly fortunate that the manuscript has arrived to our day. (It might well never have been found, tucked away in the Nowell Codex(4), and seriously deteriorated between 1786, when Thorkelin did his imperfect transcription and the time it was finally restored.) It is a reminder of those countless tales that were certainly lost. I just got hold of a copy of the full Icelandic Sagas – 5 volumes in a boxed set – and am working my way through them. Images are springing up in my mind all the time.

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©John Howe ;  www.john-howe.com
  • You have made illustrations for many novels from Terry Pratchett, Philip Pullman, Robin Hobb ans so on. Are you an avid reader yourself ? What are your favorite genres ? Do you like to illustrate them even simply for the pleasure ?

 

I am not an avid reader of fantasy fiction, outside of a handful of authors. I do enjoy the books I am brought to read, though, through cover illustrations and the like. If I had to choose a genre, it would be the one H. P. Lovecraft described as “supernatural horror”, from Dunsany through to Perutz, Meyrink, Machen, Shiel and Blackwood. Most of my reading is non-fiction. (I’ve just recently finished Hamlet’s Mill(5), which explores the northern influences on Shakespeare’s play. Wonderful book, and which provided the first sensible explanation of the Sampo from the Kalevala(6) that I have come across. Next book on my night table is The Restless Dead, encounters between the living and the dead in Greek myth.)

 

One author I would illustrate for simply the pleasure, though would be H. P. Lovecraft(7), most especially his dream cycle.

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The Royal Assassin ©John Howe ;  www.john-howe.com
  • Your work on the Tolkien's worlds earned you a well deserved fame. Tell us what Tolkien and Middle-Earth mean to you.

Tolkien’s fiction is the tip of a vast iceberg, for want of a better comparison. Behind Tolkien, there is a body of myth and legend that is sublimely fascinating and rich. Illustrating Tolkien means much more than a literal interpretation of his descriptions, it also means delving into the source he himself used. You might liken the Lord of the Rings (and his other writings) to a threshold, over which you can step (or not) into a fascinating world of history and culture.

 

  • After you collaboration with Peter Jackson on his movies or on The Chronicles of Narnia, what do you feel when you see your drawings animated ? Does it make your work complete or is it quite different approach ? Would you like to do continue working on movies ?

Films provide the opportunity to actually have all those things which a painting cannot achieve, or only through suggestion and illusion: actual depth, real movement, sound, dialogue... all the things one strives to suggest without actually being able to depict them. It is also very exciting to be part of a large team, and quite a change from working alone at home. I worked for a few months on Mortal Engines(8) (http://www.imdb.com/title/tt1571234/) in New Zealand earlier this year, and would love to continue working in movies.

 

  • What is the best memory from your job ?

Probably the people I have had the honour and pleasure to meet through the profession, and the places it has taken me. Also, believe it or not, encounters with fans. While signing sessions can be a burden of sorts, it is always wonderful to meet people whom your work has touched in some way. Without the public, we would all be doing something else.

The Witches Beach I © John Howe
The Witches Beach I © John Howe
  • Which advice will you give to a young person who would like to do the same profession ?

Besides the standard advice of learning the necessary skills, both practical and digital, my advice would be to be certain you have the desire to say something through your work. Technical skills are a plus, but they are vehicles only. Also, be interested in everything: history, architecture, costume, decorative arts, everything that can enrich your work. And lastly, maintain a certain sincerity of approach. Even the worst clients deserve the best from you once you’ve accepted a job. Consistency in your work is also a great value. Don’t worry about “style” (whatever that is), it’s the last thing that need concern you. Draw and paint how you feel, style will come on its own.

Gothik ©John Howe
Gothik ©John Howe

And lastly, when you can, go to see things. I make an effort to go see original paintings whenever I have the opportunity. Of course, we can see them in books or on the net, but an original is special. To go and see one is a form of pilgrimage (this goes for places, building, what have you – all the things what won’t come to us) and to actually stand in front of a painting is as close as you will ever get to the artist. It’s a human connection, and can often be profoundly moving. No jpeg can compete with that.

 

I wish to thank John Howe for his kindness, his answers and all the explanations. You're encouraged to visit his amazing website : www.john-howe.com.

 

Propos recueillis et traduits par Nicolas Thimon. Les images sont reproduites avec l'aimable autorisation de l'auteur et ne sont pas libres de droits.

 

NOTES :

1 : L'Île des Morts de Arnold BÖCKLIN : voir LE POINT SUR LES ÎLES 1/4 : L'Île des mystères.

2 : "Pèlerin gris" :  surnom de Gandalf, voir AUTOUR DU HOBBIT 2/3 : Enchanteur, magicien ou sorcier.

3 : Sur les dragons, voir AUTOUR DU HOBBIT 3/3 : La représentation du dragon...

4 : Codex Nowell : manuscrit médiéval conservé à la British Library contenant l'unique copie de Beowulf

5 : Le Moulin d'Hamlet de Giorgio de Santillana and Hertha von Dechend, un ouvrage sur les origines des savoirs humains et de leur transmission par les mythes.

6 : Sampo du Kalevala  : objet magique et mystérieux décrit dans le grand poème épique finlandais : le Kalevala.

7 : Sur LOVECRAFT, voir SURNATUREL 2/4 : Des personnages extraordinaires.

8 : Mortal Engines, d'après le roman de Philip Reeve, voir la fiche film : http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=176755.html