Les mots/ Les images

Blog de la classe de 1L du lycée Rabelais de Meudon

français › écriture personnelle

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Le Bonheur.

29février

Ivre de larmes

Elle baisse les armes

A genoux elle attend

Qu’elle choisisse son châtiment

 

Elle pensait vivre avec lui

Elle ne l’a pas voulu

Et maintenant elle le regarde dans ses bras

En se demandant ce qui chez elle lui a tant plu.

 

Et dans la ronde de son malheur,

Elle ouvre les yeux, en plus de son cœur,

Et l’espace d’un instant, elle le sent

 

Le Bonheur.


Camille.h

Les Paradis artificiels.

29février

Un coup d’oubli, un coup de vie,

Une aiguille qui s’enfile,

Un poison qui sent bon,

Le bonheur à portée de nez.

 

Tout vole, somnole,

S’enflamme, ouvre l’âme

Une main tendue vers le ciel,

Bienvenue dans les paradis artificiels.

 

Ce n’est pas avec ces armes,

Qu’on efface ses larmes.

Ce n’est pas parce que la pluie tombe

Et que l’on doit creuser sa tombe.

 

Accéder à d’autres mondes,

Jouer à l’âme vagabonde,

Rire du dérisoire,

Et rechercher l’illusoire.

 

Tirer dessus, encore et encore,

Respirer, encore et encore

Piquer, encore et encore

Et l’aimer encore et encore.


Camille.h

Il serait temps de réaliser.

17février

L’Ame dans la pénombre

Offre à l’Ombre vagabonde

De sortir du noir,

Et de se contempler dans ses miroirs.

 

C’est terrible,

L’Ombre s’attache,

C’est terrible,

L’Ombre s’attache.

 

Et l’Ombre pleure,

Et l’Ame rit,

Et l’Ombre dans sa torpeur,

Se tord de douleur.

 

L’Ame, sur elle souffle, 

Et le voile de brume,

Tout doucement s’essouffle,

 

L’Ombre est éblouie,

L’Ame lui sourit,

Le doute s'évanouit,

La peur est partie.

 

Rien ne se ressemble,

Rien n’est plus pareil.

                                                                                                                                             


Camille.h

-sans titre-

12février

Admirant sans le voir

Les entrées de l'outrage

Qui commence dans le noir

Les regards s’enlacent

Les pensées se déchaînent

Faisant fondre une glace

Qui sépare les merveilles

Face à face déjoué,

Le jeu prend son sens

Dans l'ardeur pressée

Qui anime la danse

Deux corps se touchent

Se caressent et se respirent

Apportant une touche

A la frayeur qu'ils expirent.

samuel leuchter

-sans titre-

8février

Je suis l'insensibilité et la déchéance

Marchant dans la boue cherchant l'enfance

Mes larmes coulent sans bruit,

Aveuglent elles avancent

Retrouvant dans la nuit

L'incertitude de l’existence

Mon appel retentit

Les yeux clos

A travers ce monde dégarni

Enfermé dans l'enclos

Mon rêve est un son

Hymne de joie

Partagé au profond

Eclatant de nos choix.

samuel leuchter

-sans titre-

8février

Je ne désire de ton être

Qu'une attention enhardie

Qu'il me puisse permettre

Sur tes lèvres un oubli

Mes rêvent précisent

Les formes de ton corps

Que j’imagine aux prises

Avec l'ardeur du tort

Un pont se dessine

Au lointain perdu

Retraçant un signe

D'une attention incongrue

Mon appel retentit

Et à jamais sera

Par une voix attendrie

L'espérance de ton choix.

samuel leuchter

-sans titre-

25janvier

Nous vivons dans un mensonge

Arrimé à nos yeux

Détruisant les songes

Qui nous parviennent des cieux

La nature indiffère

Comme un spectacle banal

A qui l'ont défère

L'évidence du mal

Cherchez dans les nuages

Un mouton disgracieux

Car pour son être un hommage

Est plus beau que vos vœux

Les rêvent dépérissent

Au profond de vos âmes

C'est la fiction tentatrice

Qui attire vos rames

Alors à chacun soyez

D'un instinct humain

Des hommes choyés

Par l'amour de leur prochain.

samuel leuchter

-sans titre-

23janvier

De son corps il ne reste

Après sa mort la faiblesse

Qu'une flamme éteinte

Qui se traîne dans les plaintes

A travers vies et espoirs

Mirages et matins

L'homme, en noir

Réalise son prochain

Le commencement finira

Dans un oubli stagnant

Devenu scélérat

Pour le bonheur décadent

Alors de mes yeux

Perçant cette fange

Je distingue de mon mieux

Les méandre de l'étrange

Nos regards se perdirent

Et nos pensées se croisèrent

Car le besoin de dire

Est parfois éphémère.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Je suis la vie et la mort

Et dans les ombres indécises de Pandore,

Sans nom, décharné,

Je me traîne contre mon gré dans les déserts arides

Des pensées délaissées.

Incomplet,

Je suis un squelette sans os

Qui se complaît à errer

Aux méandres de son âme

Pour y trouver à chacune de ses entrée

Le même point d'arrivée,

Sans visages et sans âmes,

Aux milles facettes éclatantes,

Je suis un masque couvert des larmes

D’existences passionnantes.

Intouchable, je voudrais

Prendre forme et m'éloigner

De moi même et des pensées

Qui m'agrippent et m'étouffent

Coupant jusqu'à la mort le souffle palpitant

Et pourtant inexistant

Qui sort de mon corps.

J'aimerais qu'au matin,

Filant au gré du courant

La Barque s'arrête

Et que les Parques s’apprêtent

Pour qu'enfin je goûte

Le blanc couloir

Au repos qui pour l'âme

Se retrouve dans le noir.

samuel leuchter

-sans titre-

20janvier

Le monde s'est fané,

Il flamboie et resplendis

D'une culture inachevée

Que par-fois les hommes ont détruit

Chercher n'est pas

A ce jour le chemin

Rallonge ton pas

Et admire ton destin

Ton regard s’arrête

A la frontière d'un monde

C'est celui qui te jette

Dans la fournaise féconde

Humain tu n'est plus

Qu'un pâle passage

Bientôt, conte imbu

De lui même et de sa rage

Dérange l'agonie

Qui flotte colorée

Celle qui se tapis 

Sous son nom de patrie

Alors à chacun

Qui t'entoure invisible

Offre toi serein

Pour l'amour si facile

Désire ton être

Resplendissant de nature

Fais lui connaître

L'ardeur du futur

N'arrête plus l'homme

Mais seulement son dogme

Et à jamais soi fière

De celui qui sera ton frère

Alors à la vie, à la mort

L'homme verra

Car c'est en brûlant ses tords

Que l'homme vivra.

samuel leuchter