Un coup d’oubli, un coup de vie,

Une aiguille qui s’enfile,

Un poison qui sent bon,

Le bonheur à portée de nez.

 

Tout vole, somnole,

S’enflamme, ouvre l’âme

Une main tendue vers le ciel,

Bienvenue dans les paradis artificiels.

 

Ce n’est pas avec ces armes,

Qu’on efface ses larmes.

Ce n’est pas parce que la pluie tombe

Et que l’on doit creuser sa tombe.

 

Accéder à d’autres mondes,

Jouer à l’âme vagabonde,

Rire du dérisoire,

Et rechercher l’illusoire.

 

Tirer dessus, encore et encore,

Respirer, encore et encore

Piquer, encore et encore

Et l’aimer encore et encore.


Camille.h