Les Paradis artificiels.
29février
Un coup d’oubli, un coup de vie,
Une aiguille qui s’enfile,
Un poison qui sent bon,
Le bonheur à portée de nez.
Tout vole, somnole,
S’enflamme, ouvre l’âme
Une main tendue vers le ciel,
Bienvenue dans les paradis artificiels.
Ce n’est pas avec ces armes,
Qu’on efface ses larmes.
Ce n’est pas parce que la pluie tombe
Et que l’on doit creuser sa tombe.
Accéder à d’autres mondes,
Jouer à l’âme vagabonde,
Rire du dérisoire,
Et rechercher l’illusoire.
Tirer dessus, encore et encore,
Respirer, encore et encore
Piquer, encore et encore
Et l’aimer encore et encore.
Camille.h