28 novembre 2013

La fin d'une vie (Maëlis)

 L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence profond.

 Les traits de son visage étaient tirés, on pouvait distinguer chacun de ses os. Cela faisait près d’une semaine qu’il n’avait pas mangé un vrai repas et qu’il n’était pas sorti de cette lugubre pièce.

 

Au petit matin, la porte s’ouvrit et un rayon du soleil vint se poser sur ses lourdes paupières.

Il réussit tant bien que mal à ouvrir les yeux et aperçut deux ombres.

C’était encore ces deux hommes, « deux frères » pensa-t-il. Ils avaient tous les deux des visages graves, et dégageaient cette odeur si particulière ... Ils tenaient entre leurs mains ces outils de torture auxquels l’homme ne pouvait donner de noms.

Cela faisait une semaine que les deux protagonistes, venaient tous les jours, à la même heure. Ils parlaient ce langage que l’homme ne comprenait pas.

Ils chuchotaient comme pour ne pas être entendus, et parfois ils parlaient plus fort ce qui effrayait le pauvre homme qui semblait si perdu.

« Mais que veulent-ils ? Que cherchent-ils ? » se demandait-il parfois.

L’homme était de plus en plus inquiet ne sachant pas ce qui se passait.

« A Demain », lui dit un des hommes en blanc. Puis ils repartirent

L’homme avait encore une fois passé sa nuit à genoux et ne se doutait pas que ce nouveau jour venu allait être pour lui le plus douloureux de sa vie.

 

Comme à l’accoutumée, les hommes revinrent au bon matin et l’un deux, après avoir longuement hésité, se mit à parler : « Je suis désolé  mais c’est terminé »

L’homme se mit à pleurer toutes les larmes de son corps et se jeta  sur la tête  de lit  abasourdi par cette nouvelle. Il prit la main de cette femme qui semblait dormir et cria « Reste avec moi maman ! »

Toute une histoire (Sophie)

          Je me réveillai en sueur à cause d'un cauchemar. C'était, d'ailleurs, toujours le mêmerêve. Je sentais mon coeur battre à grande vitesse, et je décidai donc de patienter le tempsqu'il se calme. En m'allongeant de nouveau, je tournai la tête pour pouvoir regarder l'heurequ'indiquait le réveil : 4H30 … Toujours la même heure où j'étais brusquement happée hors de monsommeil. Cela faisait désormais trois semaines, toutes les nuits, que je faisais ce même rêve étrange. En pensant et en réfléchissant à ces causes qui troublaient désormais mon sommeilchaque soir, je me résignais à l'idée de me rendormir. Je me levai donc de mon lit, et partisvers la cuisine me préparer un café et une brioche. Bien qu'il était très tôt et que même lesoleil n'avait pas pointé le bout de son nez, je partis m'installer dans mon salon, pour allumerla télé, et regarder les idioties quils pouvaient bien y avoir. Les minutes passaient, les heuresfinissaient par défiler, et vers 7h45 je me décidai à m'habiller pour pouvoir partir travailler.Après que je sois bien prête, je franchis le seuil de ma maison, et démarrai ma journéequotidienne.

 

 

            Il était désormais 19h09 quand je rentrai chez moi pour m'écrouler de fatigue sur

le canapé. Avec les nuits courtes que j'avais, il était devenu difficile pour moi de garder lerythme et de ne pas m'endormir au travail. Je me fis donc à dîner et partis directement mecoucher. J'éteignis les lumières et refermai les couvertures sur moi. Au bout d'un certain  temps, je sentis mes paupières devenir lourdes et me sentis porter vers le pays   « des rêves » …Et, comme d'habitude, je me réveillai brusquement et jetai un regard à l'heure qui indiquait4H30, je soupirai fortement. Cependant, cette nuit là n'était pas pareille et je le sentais. Unbruit d'une clef qui tomba me fit tourner la tête vers la fenêtre. J'allumai les lumières et uncourant d'air me fit frissonner. La fenêtre était ouverte. J'étais pourtant sûre et certaine queje ne l'avais pas ouverte  avant de dormir. Je sortis de mon lit et en posant mes pieds sur leparterre, un autre frisson me parcourut. Le sol était glacé comme une banquise et en peu detemps, la chambre fût tout aussi froide. Je commençais sérieusement à m’inquiéter, et àgrelotter … Je décidai de me jeter à l'eau, et descendis de mon lit pour récupérer un pull etdes chaussettes. Après avoir enfilé tout ça, je me dirigeai vers la fenêtre et essayai, sans succès,de la fermer. Mon téléphone fixe sonna, et je me demandai bien qui pouvait m’appeler à uneheure si tardive, mais peut-être que cette personne pouvait m'aider ! J'allai donc vers l'appelet décrochai. Aucun bruit, personne n'était derrière cet appel. Une mauvaise blague ?Probablement. Je me posai la question en boucle encore et encore de savoir comment j’allaisbienpouvoir réussir à fermer la fenêtre avant que la maison entière ne se transforme en réfrigérateur,quand un bruit de verre brisé me fit sursauter. Je me tournai doucement vers la provenancedu son et écarquillai les yeux quand j’aperçus toute mes photos d'enfances vidées etéparpillées dans tous les recoins du salon. Alors que j'allais m'approcher pour les ramasser, jeressentis une présence derrière moi. Qui s'amusait à me faire peur ? Et si ce n'était pas uneblague ? Une main glacée attrapa mon bras et me tourna pour faire en sorte que je me retrouveen face de la personne, c'est alors que …

 

 

 

          - Non ! Non ! Non ! Ne me lâche pas tout de suite !

Et si … Mon ordinateur venait de s'éteindre brusquement sans que j'ai le temps d'enregistrer ma rédaction sur le surnaturel. Tout mon devoir de français était désormais disparu. J'auraissans doute dû faire plus attention à l'annonce du manque de batterie …

 

Valentine Thomasset

L’homme dormait à genoux et son buste oscillait lentement au rythme de sa respiration. Il  était deux heures du matin et le manoir était plongé dans un silence profond.

 Ce jeune homme ne tarda pas à se réveiller. Il se trouvait dans ce manoir sombre et austère. Lorsqu’il fut complètement sorti de son sommeil, il se leva et fut étonné :  il n’avait aucune idée de l’endroit dans lequel il se trouvait. Il n’avait pas les idées claires. Le manoir était plongé dans l’obscurité. Pas un son ne retentissait, le manoir était complètement vide. Inquiet, il décida de trouver de la lumière à tâtons. Il marchait essayant, tant bien que mal, de trouver  un interrupteur. Il finit tout compte fait par mettre la main sur une  lampe de poche. Il n’était pas très rassuré. Il observa attentivement la pièce. Ce lieu ne lui était en aucun point familier. Il décida donc d’explorer ce fameux manoir qui lui était inconnu. Il constata que celui-ci était dans un piteux état, il devait sûrement être abandonné. Il marchait pieds nus lorsqu’une chambre attira son attention.

 Il rentra dans cette pièce qui ne semblait pas détériorée. Il remarqua une vieille télévision. Il s’approcha et s’aperçut qu’elle fonctionnait toujours. Il  inspecta la chambre de fond en comble et trouva un caméscope qui filmait encore. Il l’arrêta et alla le brancher sur la télévision pour visionner le contenu afin de peut-être obtenir des renseignements sur l’endroit dans lequel il se trouvait.

Le film commença. Il reconnut sa maison… il y avait un monde inimaginable : il devait y avoir une centaine de personnes dont la majorité lui était inconnue. Certains étaient debout sur les meubles tandis que d’autres taguaient les murs. La caméra continuait de filmer lorsque le jardin apparut. Il fut estomaqué à la vue de celui-ci, on aurait cru qu’un cirque s’y était installé. Petit à petit, les souvenirs lui revenaient. Il se souvenait de l’alcool, du tabac et de la drogue. En effet, cet homme avait organisé une soirée qui avait complètement  dégénérée. L’ivresse de l’alcool et les effets de la drogue l’avaient conduit jusqu’ici, dans ce manoir glauque et  lugubre.

Les jumeaux (Camille)

Vincent, plongé dans un livre de science-fiction entendit un bruit sourd venant de son palier d'étage, puis, un lourd objet dévaler marche à marche les escaliers.

 Il posa son livre et alla regarder dans l'œilleton de sa porte. Il y vit une femme de dos, assez grande et ayant de beaux et très longs cheveux ondulés.

 Il ouvrit sa porte afin de comprendre ce qu'il s'était passé. Monica se retourna et tomba nez à nez avec son nouveau voisin, un homme jeune, avait-elle déduit, en robe de chambre à quatorze heures de l'après-midi, des cheveux noirs corbeau gras, mais de magnifiques yeux vert d'eau.

 Elle était à la fois dégoûtée par la négligence de cet homme, mais captivée par ses yeux. Vincent, lui, était déstabilisé par la beauté de la jeune femme.

 Elle avait de grands et beaux yeux noisette, le teint mat et elle sentait bon la vanille.

 D'une voix enrouée, il lui demanda si elle avait besoin d'aide, et celle-ci accepta volontiers. Entre deux cartons, ils faisaient connaissance, et se trouvaient des points communs.

Quelques heures de discussion plus tard, et les cartons déballés, Vincent apprit que Monica donnait des cours particuliers d'italien, et il sauta sur l'occasion de faire plus ample connaissance lors de ses cours d'italien.

 Monica n'était guerre enthousiaste à l'idée de donner des cours à Vincent, mais elle avait besoin de financer ses études de médecine, alors elle accepta.

 Ils convinrent que tous les jeudis soirs à dix-sept heures, Vincent aurait deux heures de langue étrangère avec Monica.

Les mois passèrent et Vincent s'améliorait de cours en cours. Plus les cours passaient, plus il tombait amoureux de Monica.

 Cette dernière s'était très amicalement attachée à Vincent, tellement, même, qu'elle le considérait comme son meilleur ami. Cela faisait maintenant un an que Vincent prenait des cours avec Monica.

 Il se décida à lui déclarer sa flamme. Elle était abasourdie par les paroles de Vincent et elle le coupa dans ses paroles.

 "-Tu ne penses pas ce que tu dis, Vincent, arrête, tu vas gâcher notre amitié. NOTRE AMITIE!".

 L'homme se sentit trahi par Monica, mais son amour était si fort qu'il lui pardonna aussitôt, et s'excusa de lui avoir causé cette gêne.

 Ils continuèrent le cours, mais furent interrompus par le téléphone de Vincent, qui reçut un message écrit.

Il passa de la tristesse à la joie.

"-Monica, je suis désolé, mais tu dois partir, mon frère jumeau, Victor, arrive d'une minute à l'autre. Je ne veux pas te présenter à lui maintenant.

-Tu as un frère, toi ? Jumeau en plus! J'ai hâte de voir ça! Bon, et bien, nous continuerons exceptionnellement le cours demain!".

Et elle partit sans ajouter un mot. Le lendemain, Monica sortit de chez elle de bon matin pour faire son sport quotidien.

 Elle enchaînait les escaliers deux à deux mais elle se cogna sur un inconnu.

 Ses esprits retrouvés, elle vit un très bel homme, dont la tête lui était familière, mais très différente : l'homme avait des cheveux bien coiffés, des vêtements actuels, une allure soignée et... ces beaux yeux verts qu'elle reconnaissait bien.

 "-Tu dois être Monica. Je suis Victor, le frère de Vincent. Et si nous allions prendre un verre toi et moi, ce soir, vers vingt heures, histoire de faire connaissance ? Je passe te prendre".

 Elle n'eut le temps de lui répondre, il était déjà parti, mais elle était très en joie à l'idée de faire connaissance avec ce beau garçon.

 Le soir venu, Victor passa prendre Monica, comme convenu, à vingt heures.

La soirée fut si parfaite, qu'ils décidèrent de se revoir le lendemain, puis le dimanche, puis le lundi...

Le jeudi arriva, mais Monica n'avait pas la tête à travailler ce jour-là. Victor hantait ses pensées et elle n'arrivait pas à se concentrer.

 Vincent repensait à la journée de vendredi dernier où il l'avait attendue toute la journée pour continuer leur cours et où elle n'était jamais venue, il était très contrarié, mais il décida de se taire, à ce propos.

 Il pensait aux nombreuses conversations qu'il avait eu avec Victor en rapport à Monica et il se sentit trahi par son propre frère.

 Il se leva précipitamment et dans un élan de colère il jeta toutes les affaires de Monica par terre, en la suppliant de partir, maintenant.

 Elle fut si choquée qu'elle ne posa aucune question,  rassembla ses affaires et sortit de l'appartement.

 Elle voulut appeler Victor, pour lui raconter les évènements qu'elle venait de vivre, mais elle se souvint qu'elle avait oublié son téléphone portable chez Vincent.

 Elle rentra dans l'appartement sans sonner, car la porte était toujours ouverte.

 Elle cria qu'elle était dans l'appartement, mais personne ne lui répondit.

 

Elle vit en plein milieu du salon, un énorme carton remplis des affaires de... Victor!

Elle fouilla dans le carton, et trouva en dessous, des ordonnances médicales et des dizaines de boites de médicament de traitement contre la schizophrénie.

 Victor n'avait jamais existé.

La malédiction (Luke)

L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence profond. Aucune lumière n’était allumée, les fenêtres étaient fermées, on ne voyait et on n’entendait rien, absolument rien comme si le manoir était dans l'espace.

 

L'homme se réveilla en sursaut en se demandant où il était. Il chercha une sortie mais se retrouva dans une pièce étrange où il n'y avait qu’une chaise, une table et des bougies. Il voulut tout de suite quitter cette pièce et continuer de rechercher la sortie du manoir mais la porte avais disparut, il était piégé dans cette salle presque vide. Après un moment de réflexion, il chercha le moyen de casser le mur, il regarda ce qu'il avait dans sa poche : pas grand-chose, juste un couteau suisse. Plusieurs heures plus tard, après une longue journée sans manger et sans boire, il commença à désespérer. Il se demanda si ce n’était pas une énigme, mais quelle était la solution et que lui arriverait-t-il si il ne la trouvait pas ? Il chercha des indices partout dans la pièce. Après un long moment, il découvrit une porte secrète cachée derrière le papier peint. Il découpa autour avec son couteau suisse. Il prit son élan et se lança contre la porte de toutes ses forces. Il se retrouva dans une nouvelle pièce, toujours sans issu, mais cette fois-ci il y avait plein d'objets. Il commença tout de suite à chercher de nouveaux indices et peut-être la ou les solutions. Plusieurs jours plus tard, trop affaibli, il décida de se suicider pour enfin sortir de cet enfer. Le lendemain, quelqu'un d'autre apparut dans le manoir, il dormait à genoux, et oscillait lentement, au rythme de sa respiration. Lorsqu'il se réveilla en sursaut, il commença à chercher une sortie comme son prédécesseur et se retrouva dans la même pièce où l'autre homme était entré et lui aussi passa plusieurs journées  à souffrir avant de se suicider. Puis un autre homme apparut et il lui arriva la même chose. C’était le début d'une longue et tragique malédiction.

 

« Fin » dit Mathis, toute la classe applaudit sauf certains qui parlaient avec leurs voisins. Le professeur de français demanda à tout le monde de se calmer et à ceux qui parlaient, de se taire. Mathis, déçu de ce qu'il avait fait, se disait qu'il allait avoir une mauvaise note. Le professeur, au contraire, pensait que c'était bien réussi et qu'il avait bien articulé. Il réfléchit quelques instants et dit « Mathis, 18 ».

Le début de la fin (Orianne)


 Ils sortirent de ce rendez-vous déboussolés. Elle n’osait pas lui poser de questions,

Quant à lui, si jeune et insouciant, il savait que ce n’était plus que la fin.

 

Quand ils rentrèrent, ils passèrent à table. Une fois le diner terminé,  épuisé et

toujours sous le choc, Nicolas monta dans sa chambre pour cocher son calendrier :     

« Plus que trois jours et c’est la fin » se disait-il . Le lendemain, au lever, l’atmosphère

était tendue et gênante. Depuis l’annonce de  cette horrible étape, les émotions

étaient toujours si difficile à gérer  pour Nicolas.  « Après demain c’est la fin » se dit-il.

Elle lui avait gentiment préparé le petit déjeuner en vue de cette nouvelle vie qui allait

commencer. Cette situation stressait encore plus Nicolas, qui pensait qu’elle faisait cela

pour combler les horribles conditions que traversaient l’enfant. Il prépara son sac et

pensait déjà à faire ses adieux  à la vie. Elle était là, derrière lui, les bras croisés. Ses

larmes ne cessaient de couler. Elle ne comprenait pas comment le monde pouvait être

aussi horrible avec elle. Elle ne s’arrêtait  pas de penser : «  Pourquoi lui ? Pourquoi lui ?

Pourquoi  le mien ? » avec une  voix cassante et pleine de haine. Quant à Nicolas, il

Tentait de rester fort en entendant des paroles si tristes et profondes. Tout était

 prêt : ils partirent en voiture. Plus ils s’approchèrent, plus Nicolas avait l’impression qu’il

se dirigeait vers sa mort . Arrivé , il se coucha  puis tenta de s’endormir sans grande

réussite. Il se mit alors à penser à la vie de rêve qu’il pourrait avoir sans souci, sans

tristesse, avec de l’amour, du bonheur et surtout sans limite, sans avoir peur d’un

accident : une vie synonyme de plénitude. Il finit par s’endormir avec tous ses rêves en

tête. Elle était à son chevet sans le quitter des yeux, un mouchoir dans une main et ses

lunettes dans l’autre. Elle, contrairement à Nicolas, voyait la vie d’un autre œil.  « Que

ferai-je sans lui ? Comment pourrais-je avancer sans lui ? » Puis elle sortit pour ne pas

le réveiller, dévastée par la peur et l’impuissance.  Nicolas se réveilla dans un endroit

qu’il ne connaissait pas « c’était la fin » disait-il. Il sentit son dernier souffle, les

paupières lourdes, puis le noir complet.

 

            Douze heures plus tard Nicolas, allongé, les yeux fermés, repris conscience.  « Il

bouge il bouge ! » disait-elle. Elle lui prit la  main et lui dit : « C’est fini mon fils il n’y a

plus de cancer plus aucune tumeur ».

La rencontre (Mélanie)

J’étais bien installée dans cette nouvelle maison avec ce nouveau travail, mais seule…

 

J’avais besoin d’être entourée. Je voulais rapidement me faire des amis et découvrir la ville

 

qui me paraissait bien différente de mon village.  Je partis faire un tour dans le centre

 

commercial et rentrai dans un magasin. Je fis quelques tours et là, je croisai son

 

regard, il me regarda longtemps, je tombai  sous son charme…

 

 

       Je quittai le magasin et me rendis chez moi, bien troublée de l’avoir vu. Toute la soirée

 

je pensais à lui, il fallait que je le revois. Ma journée de travail me parut très longue, je ne

 

pensais qu’à lui.  Comme j’aurais voulu avancer le temps pour essayer de le voir le

 

plus vite possible ! Je demandai à une collègue de travail de m’accompagner au centre

 

commercial pour qu’elle me donne son avis. Je m’étais déjà confiée à elle. Enfin vingt

 

heures, on prit le métro pour s’y rendre au plus vite en espérant le retrouver avec un peu de

 

chance, si le magasin ne fermait pas trop tôt. Dommage, nous arrivâmes trop tard, ils

 

venaient juste de fermer les portes. Nous regardâmes par la vitre en espérant l’apercevoir. 

 

Malheureusement , ce n’était pas le cas. Le lendemain, je partis plus tôt, il fallait à tout prix

 

que j’y retourne.  Je l’ai retrouvé, mon cœur battait si vite. Nous échangeâmes quelques

 

regards et je compris qu’il partagerait ma vie. Nous  sortîmes du magasin et nous allâmes

 

vers le parc. Il s’appelle Maxime, Max pour les intimes. J’ai su qu’on allait bien s’entendre et

 

de même pour lui. Quelques heures après avoir fait connaissance, je décidai de rentrer chez

 

moi et il accepta de venir. Sur le chemin du retour, nous échangeâmes quelques moments

 

tendres, c’était vraiment le coup de foudre. Arrivé à la  maison, je préparais à manger. On

 

s’assit dans le fauteuil après cette longue journée. La soirée passa et je me rapprochais de

 

plus en plus de lui. Le lendemain matin je me réveillais, je me dirigeais dans le salon au

 

moment ou je croisai Max, il ne me paraissait pas en forme, un peu distant même, cela

 

m’inquiéta. Regrettait-il notre rencontre ? Sommes nous allés trop vite ?

 

 

 

        Quelques jours passèrent et cela ne s’arrangeait pas. J’espérais que tout irait mieux

 

pendant le week-end, en passant du temps ensemble. Le dimanche il était allongé sur le

 

canapé en train de dormir et ne voulait pas sortir. Il devait être malade. Il y a trois jours il 

 

avait fait un vaccin. Il était peut être en train de faire une mauvaise réaction. Je décidai

 

de l’emmener d’urgence à la clinique vétérinaire pour voir ce qu’il avait et le soigner. Je ne

 

pouvais pas risquer de perdre mon nouveau  compagnon …

 

Et oui, Max c’est mon chien.

24 novembre 2013

Une jalousie maladive (Moïra)


Pourquoi ? Pourquoi ? …… pourquoi à chaque fois que je l’aperçois, il faut toujours que je vois aussi  son petit visage mesquin ? …..

A chaque fois c’est la même chose, d’abord je la vois elle, je vois son sourire radieux, plein de confiance, de sagesse, de générosité et d’innocence ; puis mes yeux ne peuvent s’empêcher de se détourner vers lui….. Lui et sa douce petite innocence ironique, lui et tout son petit je ne sais quoi qui m’a toujours énervé depuis qu’il est là !........  Lui qui à mes yeux m’a tout l’air odieux. Il est la seule chose qui me sépare d’elle, elle qui n’incarne pour moi que la beauté éternelle.

Elle mérite mieux ! Elle est bien trop fragile pour ça !

 

L’autre jour encore, alors qu’ils passaient la nuit chez moi, je suis entré par accident dans sa chambre. Lorsque je suis entré, ils étaient tous les deux ; elle me regardait, gênée. Elle avait le même regard que ces personnes qui vous regardent fixement dans le but de faire passer un message. Et son message je l’avais très bien compris, aussi je m’empressai de refermer le porte. …….C’est une des choses auxquelles je déteste penser lorsque je la vois lui faire des bisous dans le cou.

Un après-midi, alors que Georges dormait dans la chambre d’en haut, nous nous allongeâmes dans l’herbe de mon jardin et contemplâmes le ciel plein de magnifiques nuages. J’étais heureux. Pour une fois je me retrouvais seul avec elle. D’habitude, quand Georges est avec elle, elle n’a d’yeux que pour lui ; dans ces moments-là,  je suis invisible à ses yeux et inexistant. Mais lorsque nous ne sommes que tous les deux, je crois l’aimer encore plus fort. Du moins jusqu’au moment où elle me rappelle l’existence de « Georges » en soupirant qu’il lui manque terriblement et qu’elle décide finalement de le rejoindre….

Ces choses-là ont le don me m’énerver……

Un jour, un jour elle comprendra que celui qu’il lui faut c’est moi !

 

En fin d’après-midi, je du donc lui dire « au revoir »  et je la raccompagnai jusqu’à la porte. Une fois la porte refermée, je m’aperçus qu’elle avait oubliée le biberon de Georges, je fus tenté de le brûler …. Mais non. Je sortis donc et courus le biberon à la main pour le lui rapporter. Elle me remercia et monta dans sa voiture.

En rentrant chez moi je voulus absolument savoir comment on pouvait être aussi fou pour être jaloux du bébé de la femme qu’on aime …..

Inès

« L’homme dormait, à genoux, et son buste oscillait lentement au rythme de sa respiration. Il était deux heures du matin, et le manoir était plongé dans un silence  profond. Sa petite sœur le regardait, étonnée, assise dans les escaliers, un verre de lait à la main. Durant une heure et demi elle était là, il était là, elle était à demi endormie à se poser de multiples questions : « Pourquoi faisait-il ça ? » ; « Est-ce que toutes les nuits ça lui arrivait ? » ; « Quand est-ce que ça avait commencé ? ».

Lorsqu’elle eut finit son verre, elle se leva, et, du haut de ses trois pommes, passa à côté de cet homme imposant qui, lui, debout, faisait un mètre cinq. Quand elle fut revenue de la cuisine son frère était à présent assis, elle se réinstalla dans ses escaliers en se posant encore plus de questions qu’avant, elle réfléchissait tellement pour trouver des réponses qu’elle ne vit pas l’ombre, à ses pieds, de l’homme qui se levait en direction de la cuisine.

Le somnambule ne revint seulement qu’un quart d’heure après, un couteau très tranchant à la main. Il s’avançait à petit pas de plus en plus lents vers « la petite trois pommes ». Vous trouvez ça comment pour la fin ? »

-          Continue s’il-te-plaît c’est super !

-          Allez au lit maintenant, nous dit maman en entrant dans la chambre.

La lumière envahit la pièce et les enfants protestèrent :

-          Mais Jade nous lisait sa rédaction. Elle voulait nos avis. C’est bien !

-          Merci les microbes.

-          Et on ne pourra pas l’aider après : elle la rend demain !

-          C’est vrai.

La mère les regardait de ses petits yeux en forme d’amande et pris la décision que la fin serait pour un autre soir et les enfants la supplièrent à un point tel qu’elle revint sur sa décision et demanda à son aînée si la fin était longue.

-          Oh non pas très longue il ne manque plus que quelques lignes. Autour de trois.

Le visage tout souriant de sa plus grande fille, la fit rire et elle finit par céder.

-          Bien reprenons dans ce cas.

« Arrivé aux côtés de sa petite sœur qui s’était endormie entre temps, et toujours somnambule il l’attrapa par les cheveux brandit le couteau de cuisine bien aiguisé et l’abaissa brutalement. La « petite trois pommes » qui avait les cheveux longs se retrouva avec les cheveux mal coupés, avec une coupe au carré et aussi aux épaules. »

Des députés voilées se rendent au Parlement

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