17 décembre 2013

Une nuit agitée

    J'ai bientôt huit ans et aujourd'hui je me dirigeais vers ma chambre où pour la première fois de ma vie, j'allais dormir dans le noir complet. Ma mère disait que j'étais prêt pour dormir sans veilleuse. Même si cette idée m'effrayait un peu, je ferais de mon mieux pour rendre ma mère fière de moi. Je devais être courageux. J'entrais dans ma petite chambre sans fenêtre et m'allongeais sur mon lit qui poussa un grincement strident. Je me glissais sous la couverture et regardais tout autour de moi... ma chambre plongée dans l'obscurité. Un rayon lumineux à peine visible sous le bas de la porte me rassurait un peu. Je soupirais et fermais les yeux pour tomber dans un profond sommeil.

  J'entendis du bruit. Il y a quelqu'un ? J'ouvris les yeux mais je ne vis rien. Il n'était pas l'heure du petit déjeuner et quelque chose me disait que ce n'était pas mes parents. Je tentais de bouger mais j'étais comme emprisonné ! Je tombais violemment sur le sol et cherchais une sortie en longeant le mur. Je trouvais enfin la porte et sortis de la pièce. J'avançais sans vraiment savoir vers où... Je voulais juste trouver de la lumière pour y voir plus clair ! J'entendis les mêmes bruits de pas que tout à l'heure. Ils se rapprochaient, une présence se fit sentir ... Juste devant moi... Je préférais revenir dans la première pièce plutôt que d'attendre de savoir ce qu'était en face de moi ! Je courus une main sur le mur pour m'aider à retrouver l'endroit où je m'étais réveillé. Je sentis la poignée de la porte et me pressais de rentrer avant de refermer rapidement la porte. Il fallait que je trouve une sortie ! Il y avait forcément une fenêtre ou une bouche d'aération ! Je gigotais dans toutes les directions complètement affolé. Les bruits de pas se firent à nouveau entendre. Par réflexe je me précipitais en avant et heurtais un meuble imposant.

  Enfin , j'espérais que ce soit un meuble et non pas un voleur gigantesque. Je frottais mon front à l'endroit du choc. Un courant d'air envahit la pièce, quelqu'un entra. J'avais peur. Je désirais tant que ma mère soit là... Une lumière aveuglante m'éblouit et je mis ma tête entre mes jambes pour laisser le temps à mes yeux de s'habituer à la luminosité ou peut-être aussi car je n'osais pas lever la tête tellement j'étais terrifié. Il me fallait une stratégie et la meilleure était la fuite. Si je me levais rapidement et que je courais, je pourrais m'en sortir. Une main me tira le col de mon pyjama et l'autre me souleva la tête.

Ma mère me fixait d'un regard inquiet et dit :

- Regarde ton front ! Cette fois tu t'es même cogné contre ton armoire. Il faudra vraiment qu'on règle ces problèmes de somnambulisme.

J'étais dans ma chambre, ma mère était assise sur ses genoux inspectant mon front,et j'étais heureux de voir que ce monde de ténèbres n'était rien de plus qu'un affreux cauchemar.

Les guerriers contre le troll (Xavier)

  Dans un village paisible, un chef se promenait dans son domaine et tous les habitants le saluaient .

 

  Le jour suivant , un troll bouscula les gardes du chef ,et rentra dans le château. Ce monstre s'empara ensuite de ce dernier et partit dans une forêt épaisse. Un guerrier plus brave et fort que les autres, prit pour quête de ramener le chef  du village, mais son meilleur ami voulait l'aider à remplir sa quête. Des troupes du troll partirent empêcher les guerriers de la réussir. Tous les ennemis périrent les uns après les autres ,mais d'autres arrivèrent et cela ne faisait que retarder les deux amis.Ils étaient beaucoup trop forts pour ce genre de soldat. Puis un énorme dragon apparut, les guerriers lui sautèrent dessus. L'animal ne manqua pas d’essayer de les carboniser. L'un des guerriers était puissant, un autre très rapide :  il eut l'idée de détourner l'attention du dragon sur lui , car il pouvait éviter les flammes avec facilité, ainsi son ami pourrait  terrasser le monstre dans le dos. Cela fonctionna. Il traversèrent une grotte pleine de créatures obscures pour arriver devant la caverne du troll quand soudain des morts-vivants avec des sabres enflammés attaquèrent les guerriers ,puis des orques sortirent d'un rocher. Pour fuir, ils escaladèrent des montagnes gelées. Ils décidèrent de passer la nuit sur une plaine derrière la montagne. Quand ils eurent trouver la plaine il virent deux pierres, l'une rouge l'autre bleue. Le plus fort des guerriers ramassa la rouge et une voix dit « vous pouvez maintenant dompter la flamme ».  Le plus rapide quant à lui, ramassa la bleue et  la même voix dit « vous pouvez maintenant être obéi par la foudre ».A partir de là, ils n'avaient plus qu'à utiliser leur nouveau pouvoir pour vaincre leurs ennemis avec facilité Sur leur passage tout était brûlé .Après des semaines de recherche ils virent un troll ,ils s'en approchèrent discrètement et virent que c'était celui qui avait emmené leur chef .Le troll s'enfuit , deux dragons furent créés par les pouvoirs des guerriers, le troll monta sur un sanglier et partit .Les guerrier perdirent sa trace. Ils passèrent de village en village pour demander si les gens avais vu un troll sur un sanglier.

Un jour, un homme leur raconta qu'il connaissait le troll et leur dit : « le guerrier du feu devra trouver une épée à la lame rouge en haut de la montagne désespoir .C'est le seul moyen de tuer le troll ». Les guerriers partirent sur la montagne du désespoir sur laquelle ils trouvèrent l'épée mais un immense dragon se dressait devant eux. Ils remontèrent leur cheval et partirent. Le commandant de la foudre laissa évidement des éclairs derrière eux et l'autre guerrier une barrière de feu. Puis, ils réussirent à semer le dragon. Ils retournèrent voir l'homme qui leur avait parler de l'épée rouge pour savoir où se trouvait le troll. iI leur dit qu'il était dans une caverne à dix kilomètres au nord-est. Ils s'y rendirent et trouvèrent le troll, qui était puissanr.

 

Tellement puissant que ma jauge de vie descendait à très grande vitesse et sur mon écran on vit écris : « game over » puis j' entendis « à table ! Éteins ta console »

-J'arrive » répondis-je.

Mon téléphone portable: une création de Minata!

Mon portable vit comme un humain

Il se réveille sur mon lit ou sur ma main,

Il me réveille tous les matins,

Il envoie et reçoit des messages,

Mais il ne parle pas... c'est bien dommage!

Venez découvrir le poème des 3eà5 sur la tasse de café!

La tasse de café, toujours si chaude et relaxante,

Sucrée ou amère, corsée ou légère,

Quand elle quitte la cafetière,

Déca, noire ou allongée,

Elle me fait chavirer,

Dans la vie quotidienne, enrobée de crème,

Ave une touillette, elle est plus chouette!

15 décembre 2013

L'affiche rouge

Découvrez plus d'informations sur l'affiche rouge en cliquant sur ce lien ou encore celui-ci !

11 décembre 2013

Antoine

C'était un beau jour d'été, James se disait que rien ne pourrait le déranger en un aussi beau jour ! Il était assis à côté d'une femme dont il ignorait tout mais peu importait : il était tellement bien .Il ferma les yeux et commençait à s'endormir.

 

   Quand, d'un coup, une vive douleur le fit émerger de sa  plénitude : il vit une petite fille avec une blessure au front, elle avait dû se cogner à son genou, pensait-il. Il regarda autour de lui, personne.

 

James commença à s'affoler, la petite fille pleurait de plus en plus, il n'avait pas de téléphone sur lui donc ne pouvant appeler personne pour une éventuelle aide, il se mit en quête de trouver sa mère. Il rassura la petite fille et la pris dans ses bras. Il  commença sa quête. Il décida de commencer par fouiller tout le parc, il regarda toutes les personnes sur les bancs mais ne trouva pas sa mère. La petite fille commença à devenir pâle et n'avait apparemment plus la force de pleurer. James, de plus en plus inquiet, redoubla d'efforts et commença les recherches dans la ville. Il allait traverser une route quand  une voiture lui fonça dessus. Il l'esquiva de peu, très peu, il pu sentir le capot de la voiture sur ses jambes. Il la regarda s'éloigner et remarqua qu’elle n'avait pas de plaque, cela voulait dire que quelque chose ne tournait pas rond. Après avoir cherché dans toute la ville il se rendit à  l'évidence, il ne trouverai pas la mère de cette petite fille qui s’était maintenant endormie. Elle allait sûrement très mal. Il se décida enfin à'aller à l'hôpital, c'était son dernier moyen de sauver cette petite fille, vu qu'il ne trouvait pas sa mère et ne se souvenait même plus de son visage . Il se mit donc en route pour l'hôpital, quand tout d'un coup il entendit un bruit. James se mit à l'abri sans réfléchir même s'il ne savait pas ce que c'était. Un gros impact apparu devant lui. Il était visé par un tireur d'élite, il courut le plus vite possible en direction de l'hôpital, il entendit les balles fuser derrière lui. Qui lui en voulait autant ? Après avoir couru comme un fou vers l'hôpital il l'aperçut enfin, arrivé à l'intérieur deux policiers lui prirent la fille et le menottèrent. James incrédule se fit emmener dans une voiture. Arrivé devant le juge, le juge l'accusa d'avoir blessé et kidnappé la petite fille. James lui raconta tout ce qu'il avait vécu. Une femme apparut, c'était celle qui avait tenté de le renverser tout à l'heure. La femme tenait la petite fille dans ses bras, c'était la mère de la petite fille. James tomba dans une sorte de vide et il vit tout le monde s'éloigner petit à petit.

James se réveilla en sursaut sur le banc qu'il avait délaissé pour essayer de sauver cette petite fille. Il regarda la femme qui lui demandait s'il allait bien. James regarda la étonnamment la petite fille s'amuser, après avoir jeté un regard plein méfiance à la femme. Et répondit en bredouillant qu'il pensait aller bien, enfin qu'il l'espérait...

Comme dans un rêve (Minata)

Le chant des oiseaux était si bruyant que Mme Scott fut réveillée, mais cette fois -ci cela ne

la dérangeait pas, elle se sentait bien, elle se sentait à l’aise . Elle était confortablement installée sur

son lit et ses coussins, aussi doux et moelleux qu’une laine de mouton. Mme Scott ne voulait

plus se lever de son lit, elle voulait y rester pour l’éternité. Pourtant, ce n’était pas son

habitude , cette femme était très active et ponctuelle . Ce doux réveil a été assez magique

pour elle , car c’est le premier matin où elle eu un sentiment de légèreté , de bonheur …Elle

était comme sur un nuage, comme dans une bulle ou même dans un berceau, sa couette était

ni trop chaude , ni trop froide, juste ce qu’il fallait, alors, elle voulut en profiter , pour une fois

dans sa vie.

 

Un quart d’heure plus tard, elle décida enfin d’aller travailler . Mais quand elle descendit de

son lit, elle fut bloquée comme si quelqu’un la retenait. Elle essaya encore et encore mais en

vain . Pourquoi ? Elle ne savait pas, il n’y avait ni scotch, ni colle qui la retenait . Cela lui

semblait très étrange, car tout à coup une personne rentra dans sa chambre, puis deux ,

puis trois et ainsi de suite. Ils venaient et repartaient, certains lui disaient « Bonjour

Madame Scott ! ». D’autres la dévisageaient ou lui demandaient si elle avait besoin de

quelque chose. Mme Scott pensait qu’elle était dans un hôtel mais elle n’avait pas le souvenir

d’être allée dormir dans un tel endroit . Elle pensa ensuite que c’était une caméra cachée, ce qui

l‘étonna beaucoup , mais non , ce n’était rien de tout cela . Elle vit aussi des hommes et des femmes

habillés de la même façon mais qui faisaient tous un travail différent. Elle se posa des questions ,

mais sans réponses.

 

Alors elle sommeilla un petit moment et fut réveillée par de légers basculements d’un jeune

homme qui portait un uniforme bleu et jaune avec écrit « IKEAS ». Mme Scott regarda ce

jeune homme d’un air très étrange, sans daigner répondre, et il lui dit : « Alors Madame

Scott , bien essayé ? Donc vous le prenez ce canapé ?»

Amnesia (Yanis)

Le matin venait de se lever et des millions de personnes, comme chaque jour, se levaient, déjeunaient et allaient travailler dans la ville de New York City, mais moi je n'étais pas une personne ordinaire, je n'habitais pas à New York. Non, moi, j'étais une personne en quête d'aventure mais pour le moment, j'étais fatigué et je me promenais dans un parc dont je ne connaissais pas le nom.

 

                  Je me sentais horriblement mal, tellement mal que je voulais rentrer mais je ne pouvais pas :   je n'avais plus de logis depuis longtemps ...Mais je sentais que je devais continuer ma route. Puis un homme en costume bleu et chaussures noires se dirigea vers moi peu à peu, je le remarquai pratiquement instantanément et, tentant de lui échapper, il me somma de m'arrêter. Je m'enfuis à grandes enjambées et fis de gros efforts afin de le semer. Malheureusement, il me rattrapa rapidement et me plaqua au sol. Je me réveillai ankylosé sur mon lit et pensai que ceci était un rêve étrange, mais plus je repensais a ce rêve et plus je me disais que j'avais accompli quelque chose dont je me souvenais pas. Je décidai de sortir de mon lit et de visiter l'endroit ou je me trouvais Je vis sur la table de la chambre un pistolet. Je pris peur et me posai des questions sur cette arme. Est-ce que je l'avais déjà utilisée ? Pourquoi en avais-je besoin ? Avais-je des ennemis ? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête et je me rassis, choqué par la découverte de cette arme. C'est seulement après quelque minutes que je décidais de me relever afin de partir en quête de mon passé. Je sortis dans la rue et pris mon portefeuille de ma poche pour connaître peut être mon identité. J’appris que je m'appelais Eric Stanton, que j'avais 34 ans et que j'étais britannique. J'appris aussi que j'avais probablement une femme et une fille grâce à une photographie que je n'avais pas remarquée jusqu'alors, mais ce que je remarquai de troublant, c'est que sur le verso se trouvait marquée en rouge l'inscription : PAPA. Le plus déstabilisant, c'est qu'en touchant l'inscription le mot papa s'effaçait et ce qui me semblait être de l'encre avait bavé sur mes mains, mais étais-ce vraiment de l'encre inoffensive et non autre chose comme... du sang ? Je décidai de continuer ma route, plus troublé que jamais par mes récentes découvertes. Je rentrai dans la chambre, j'étais au carrefour lorsqu'une personne m'agrippa. J’essayai alors de me dégager mais j'arrêtai tout de suite quand il me murmura que j'étais son frère. Il me posa une avalanche de questions. Où étais-je ? Pourquoi des policiers encerclaient-ils ma maison ? Mon frère me raconta alors que les policiers avaient procédé à plusieurs tests sur ma maison et que je devais aller au commissariat le plus proche. Arrivé là-bas, un policier voulut me parler seul à seul et me dit qu'ils avaient retrouvé ma famille morte.

 

            Deux ans plus tard, dans une prison du comté. J’entendis des bruits de pas venant vers ma cellule, je me demandais qui venait à ma rencontre, vu que je ne recevais pas de visite. Le même policier m'annonça que mon innocence avait été prouvée et que mon frère jumeau avait tué ma famille.

 

28 novembre 2013

Une lueur d'espoir (Valentine Veillon)

Maxime était inconfortablement assis et fermait les yeux afin de ne pas entendre le moindre son, le moindre bruit. Il s’évada pendant quelques minutes qui lui parurent des heures entières. A ce moment-là, il se sentit léger et apaisé, l’esprit libre et détendu. Soudain, une voix forte, perçante et résonnante appela le jeune homme. Il sortit de cet apaisement,  de ce bien-être qui n’avait été qu’éphémère mais si agréable pour lui. Il se leva et suivit cette voix qu’il venait d’entendre. Elle l’amena à une place bien précise au milieu d’un très grand espace. Il essayait de faire le vide dans son esprit. Maxime se retrouva dans une position fort déplaisante, il se sentait oppressé, lourd et stressé. Tous les membres de son corps se raidirent comme des piquets.

Tout à coup, la même voix assourdissante retentit une nouvelle fois, il changea de position mais celle-ci restait inhospitalière. Elle retentit une seconde fois. Puis, une détonation se fit entendre. Maxime quitta cette position. Il ressentait toujours un  mal-être qu’il ne souhaitait à personne de ressentir. Le souffle coupé, les sueurs froides,  la nervosité, l’impression de lourdeur… Devant lui, il essaya d’atteindre une silhouette qui n’était que très peu visible. On ne voyait qu’un point à l’horizon mais lui, il ne voyait qu’elle. Cette silhouette pouvait-elle l’aider ? Serait-elle la clef qui lui ouvrirait  les portes de son propre paradis et qui lui permettrait de vider son esprit ? Pouvait-elle lui faire retrouver cette sérénité ? Autour de lui un nombre incalculable de lueurs blanches apparaissaient et disparaissaient. Son visage était fouetté par le vent froid. Il se fixait un objectif pour essayer de se motiver. Plus le jeune homme avançait, plus la silhouette se dessinait clairement. Un espoir naquit. Il comprit qu’avancer vers cette silhouette lui procurait cette sensation de sérénité, d’apaisement, de légèreté qu’il avait perdue auparavant. Maxime n’était plus qu’à cent mètres de cette silhouette, il était partagé entre ce mal-être qui l’étouffait,  lui coupait le souffle, lui insensibilisait les jambes et ce bien-être, cette plénitude qui n’était que peu présents et qui avaient des difficultés à se réinstaller. Il ne restait plus qu’une dizaine de mètres et les lueurs blanches se firent de plus en plus nombreuses. Il fit un dernier effort en pensant fort que celui-ci  porterait ses fruits et  qu’il serait le dernier qu’il aurait besoin de faire pour atteindre son objectif. Quelques secondes après cet effort final Maxime atteignit enfin la silhouette.

Le jeune homme passa le relais à son compagnon qui s’élança aussitôt. L’arbitre cria de sa voix tonitruante l’arrivée du premier coureur. Ils étaient en tête. Maxime était épuisé par cette longue course. Il put  enfin se reposer et reprendre son souffle.  Tout espoir de victoire reposait désormais sur les épaules de son camarade. Maxime était fier de lui, il avait réalisé une superbe performance. Jamais personne ne fit un si beau score.

Braquage légal (Sabine)

Marchant d'un pas rapide et assuré vers un grand bâtiment, Marc était à la fois

excité et un peu inquiet, car le moment qu'il attendait fut arrivé : il allait braquer une

banque.

 

 

         Depuis plusieurs semaines déjà, ils avaient tout prévu, lui et ses deux meilleurs

amis et collègues depuis longtemps. Leur plan était simple mais efficace. Marc et

Alexandre seront les seuls à entrer dans la banque. Marc ouvrira la salle où se trouvent

les coffres pendant que son coéquipier  menacera les employés de son pistolet et les

enfermera dans un bureau. Au même moment, Valérian amènera la camionnette devant

le bâtiment et attendra la sortie des deux autres avec l'argent pour pouvoir démarrer.

 

 

         Le poste de police se trouvait à l'autre bout de la ville, ce qui laissait à Marc et ses

compagnons un maximum de temps avant l’arrivée de la police. Il avait aussi choisi, avec

l'accord d’Alexandre et Valérian, ce jour pluvieux afin que peu de témoins ne soient

présents.

 

 

         Cet argent, il en avait besoin. A une centaine de kilomètre plus loin, sa femme,

malade, attendait des soins qu'il ne pouvait pas payer. A cela s'ajoutait une grande misère

ainsi que trois enfants à nourrir. Il avait tout de même bien pris soin de ne pas mettre sa

famille au courant de ses projets, aujourd'hui mis en action.

 

 

         Tout se passa comme il l'avait pensé. Marc en fut ravi. Il fut même surpris de voir

la facilité avec laquelle il arriva à ouvrir la salle des coffres. Malgré cela, il ne baissa pas sa

méfiance car à tout moment, la police pouvait surgir. En entrant dans la salle, il découvrit

des dizaines de coffres et, au centre, un énorme carton contant des sacs. Il en ouvrit un

 

et vit une quantité stupéfiante de billets. Il appela Alexandre et se hâta de récupérer, avec

lui, autant de sacs d'argent qu'il pouvait prendre. En sortant, il se réjouit de voir Valérian

dans la camionnette, le coffre déjà ouvert. Marc regarda autour de lui. La police n’était

pas là et les quelques personnes qui se trouvaient dans la rue n’osaient pas l’appeler.

Marc n’en fut pas mécontent. Sans se poser de questions, il se rua vers le véhicule, jeta

les sacs dans le coffre et attendit qu’Alexandre ait fait de même avant de le refermer.

 

 

         Mais soudain, avant qu'il ne puisse monter dans le camion, Marc entendit une voix

derrière lui qui le surprit :

 

         « -Coupez ! C'était parfait, vous pouvez prendre une pause. »

 

Il souffla et se dit que le métier d'acteur n'était pas toujours de tout repos.

- page 5 de 9 -