24 novembre 2013

Ma meilleure amie (Syrine)

C’était la première fois qu’elle venait dans la maison de Mme Sanchez. Sa première visite eut lieu un beau soir d’été, une soirée comme les autres, ensoleillée et chaude. Elle venait de faire un très long voyage en avion et en voiture qui était très fatiguant. On lui avait même annoncé que si dans quelques mois elle n’avait pas encore un aspect propre et impeccable, elle serait obligatoirement renvoyée de cette immense demeure sans ménagement.

Elle entra dans la maison avec la propriétaire, elle l’emmena tout de suite dans sa chambre et dans sa salle de bain. L’odeur était très agréable et les murs étaient très joliment et soigneusement peints d’une couleur pastel. Elle trouvait que Mme Sanchez s’occupait très bien de sa maison, elle commençait à s’y habituer et aimait de jour en jour cet endroit chaleureux et si bien décoré. Le moment où son rôle était le plus important et le plus intéressant était la nuit avant de dormir. Mme Sanchez se réveillait très tôt le matin, elle la réveillait elle aussi et elles faisaient ensemble le travail quotidien du nettoyage matinal. Elle était grande, forte et ce qui était surprenant, c’était qu’elle tenait son dos toujours impeccablement droit, sans jamais se reposer. Elle était aussi maigre. Ses poils étaient ébouriffés et  étaient d’une couleur blanchâtre. Son travail, se disait-elle parfois, était après tout celui de faire sourire les personnes et même de les faire rire. Elle et sa vieille amie étaient très liées et chaque matin, chaque après-midi et chaque soir elles se retrouvaient ensemble au moment du nettoyage. Au fil des mois elles étaient toujours heureuses de se retrouver comme au premier jour.

         Plusieurs mois étaient passés pour elle. Quand elle vit se poser à côté d’elle une autre brosse à dent toute nouvelle et toute jolie, elle se prépara au pire. Et elle avait raison, elle souhaita bonne chance et bonne route à celle-ci. Malheureusement pour elle, la propriétaire la prit dans la main comme la première fois et la jeta dans la poubelle.

Le roi de la pop (Maha)

Comme d’habitude, le petit Micki se réveilla, mort de froid dans son ridicule petit lit, tiré du sommeil par son père qui lui criait, à lui et à ses quatre frères entassés dans une même chambre, de se lever pour aller a l’école.

Il repoussa donc sa mince couverture, sortit de son lit et descendit les marches branlantes de l’escalier le plus vite possible. Il ne devait surtout pas faire attendre son père… Il avait horreur d’attendre…

Le père de Micki était un homme grand, fort et d’une extrême dureté. Heureusement sa mère, elle, était d’une douceur incomparable. Elle avait une tendresse particulière pour Micki, qui était le dernier de ses six enfants et le protégeait des coups réguliers de son père. Même si, bien sûr, elle n’était pas toujours là…

Micki voulut prendre de quoi déjeuner mais une fois de plus, ses frères avaient englouti le maigre repas que sa mère avait préparé et sa sœur Janet finissait les restes sous son nez.

Il partit donc à l’école le ventre vide et à pied car le chauffeur de bus n’acceptait pas les enfants dit « black », il les pensait différents et les considérait comme une erreur de la nature.

Issu d’un milieu très modeste, avec un père violent et victime de racisme, ce pauvre enfant avait déjà une vie très dure… Une seule chose le rendait heureux, lui faisait repousser ses limites et l’aidait à surmonter absolument n’importe quelle douleur ou obstacle : c’était la musique.

Jazz, pop, soul, rock… Il y avait tellement de styles, tellement d’instruments ! Le paradis. Il passait des heures à chanter des chansons de tous les genres et de toutes les époques. Une mélodie lui suffisait pour être comblé… C’était plus qu’une passion, c’était sa raison de vivre. Elle occupait chaque seconde de chaque jour qu’il vivait, chacune de ses pensées.

Il dansait aussi, quand l’occasion se présentait. Il avait même inventé un pas de danse qui consistait à frotter les pieds sur le sol, dans le but de donner l’impression de glisser.

Son père ne voyait pas cela d’un bon œil. Il le trouvait stupide et dénué de talent. Sa mère, en revanche, était émerveillée à chaque note qu’il fredonnait, elle le surnommait « son petit roi de la pop ».

Il avait d’ailleurs formé un groupe avec ses frères, qui portait leur nom de famille. Un jour ils y arriveraient. Ils seraient célèbres, il le savait.

Perdu dans ses pensées, il n’entendit pas sa mère l’appeler « Michael ! Attends, tu as oublié ton déjeuner !» et  il quitta la maison de la famille Jackson sans se retourner.

Triste réalité (Fateh)

      Nous n'étions plus qu'une dizaine dans l'orphelinat. Toutes les autres avaient déjà été adoptées. Cela faisait plus d'un mois que j'étais arrivée et je me sentais comme à l'étroit, pas à ma place au milieu de toutes ces jeunes filles. Elles se ressemblaient toutes, elles avaient de longs cheveux blonds, de grands yeux bleus et de longues jambes. Leur peau était blanche et leurs joues parsemées de rose. Elles portaient les mêmes vêtements et avaient une barrette dans les cheveux. J'avais du mal à m'intégrer dans ce groupe si soudé. Durant mon enfance, j'avais souvent changé d'orphelinat car personne ne désirait m'adopter et j'avais toujours eu du mal à me faire des amies car j'étais très timide et je ne parlais pas. La seule amie que je m'étais faite s'appelait Bérénice et elle avait très vite été adoptée donc je m'étais vite retrouvée seule encore une fois.

 

 Un soir, alors que j'étais seule dans mon coin, une des jeunes filles de l'orphelinat vint me parler :

« Bonjour, je m'appelle Barbara, n'aie pas peur, je juste veux être amie avec toi !

-Bonjour Barbara, je m'appelle Lin.

- Cela fait longtemps que tu es ici ?

- Environ un mois, ils m'ont envoyée ici car j'avais plus de chance d'être adoptée et que la période de Noël commence, les gens adoptent beaucoup durant cette période !

- C'est vrai ! Moi, cela fait seulement une semaine et j'espère être bientôt adoptée. »

Nous continuâmes notre discussion durant une bonne partie de la soirée.

 

Le lendemain matin, à l'heure des visites, la foule était très nombreuse. Je priais pour qu'une famille m'ait remarquée. Mais le soir, lorsque l'orphelinat ferma ses portes, j'étais toujours à ma place, personne ne s'était arrêté sur moi, personne ne m'avait adoptée et je me sentais désormais plus seule que jamais car l'amie que je m'étais faite la veille avait eu la chance de partir au bras d'une adorable femme.

Peut être que le lendemain, ce serait mon tour, je l'espérais! Mais les jours se succédaient, les visites aussi et j'étais toujours là. Désormais je n'avais plus aucun espoir !

 

Le jour de Noël, l'orphelinat était envahi par la foule, je ne prêtais pas vraiment attention à tout ce monde car je n'avais plus d'espoir, quand soudain une femme me saisit de ses deux mains et me sourit !

« Excusez-moi monsieur, cette poupée asiatique rangée au milieu des Barbie, l'auriez-vous en deux exemplaires s'il vous plaît ? »

Ce jour (Quentin)

Ce jour-là je me suis rendu dans cette épicerie très bizarre, il n'y avait personne en vue à l’intérieur, ni dans la rue. Je me demandais pourquoi il n'y avait personne alors qu’il y avait à peine deux heures, la rue était remplie  de touristes. D'un seul coup le sol se mit à trembler et des centaines d'extraterrestres se mirent à se poser sur le sol. Ils me poursuivirent tout au long de la journée, à travers toute la ville.

Alors que j'étais au bout de la ville je me fis téléporter dans un monde imaginaire avec des licornes, des sorcières, des arbres qui parlaient, tout ce qui n'existait pas ou qui avait disparu. Il y avait aussi des personnes qui n'existaient plus comme George Washington, Coluche, toutes ses célébrités reconnues pour leur bravoure et leur courage.

Je commençais vraiment à adorer ce paysage et ces personnes mais soudain une lumière m'attira et me fit revoir toutes les images et les aventures que j'avais faites jusqu'à l'épicerie et j'entendis une voix qui m'appelait en me disant : «réveille toi mon amour tu as sûrement dû t'assoupir devant ton film d'extraterrestres».

La vie d'en bas (Adrien)

       Kevin vivait tranquillement, mais il avait faim  et on aurait dit que tout le monde lui en voulait.

                Un homme était venu et avait laissé tomber de la nourriture, il avait sauté sur l'occasion  de manger un peu, puis tout se passa très vite et il suffoqua. L'homme le regarda et le poussa pour qu'il puisse à nouveau respirer. Pendant qu'il était petit c'était pire : les enfants et les parents le poursuivaient comme si il voulait le manger. Ses parents les avaient abandonnés ses frères et sœurs et lui à leur naissance. 

Il tombait souvent dans des pièges par les gens sournois. Il rencontra une femme et ils partirent vers un autre pays, sur la terre où il était né .Là ils laissèrent leurs enfants vivre en paix.

La vie d'un saumon c'est dangereux et ça se termine toujours mal, dans la gueule d'un ours, dans le ventre d'un homme et, après avoir eu des enfants, il se couche au fond de la rivière et se laisse mourir.

Une légende à l'école (Romain)

Comme d’habitude, Mme Dasilva emmenait son fils à l’école à huit heures précises, ils se firent un câlin et le petit courait pour rentrer dans la cour et rejoindre son meilleur ami Rafael qu’il attendait au portail. Tous deux rejoignirent leurs camarades dans cette école au fin fond des favelas.

         A l’heure de la récréation, à onze heures quinze, Roni et ses camarades allaient toujours jouer au foot dans un coin de la cour, mais ce jour-là, une bande de gros durs allait leur prendre leur ballon. Roni se faisait appeler « Tarzan » pour ses cheveux longs et sa grande taille, mais aussi « le lapin » pour ses dents bien avancées. La bande dit à Roni :

« Si tu balances au prof, on te fera la peau ! ».

Rafael conseilla à Roni d’en parler à son professeur. Roni décida de ne rien dire et retourna en cours avec ses amis sans un mot. Le soir il rentra chez lui, et son père lui demanda où était passé son ballon. Il lui répondit que son ballon était coincé dans l’arbre et que le concierge irait le chercher demain.

 

         Le lendemain, les gros durs attrapèrent Roni et lui dirent :

 « Ce soir à dix sept heures, viens derrière le magasin de légumes et on fera un match : si tu gagnes, à toi le ballon ! ».

Roni accepta le marché. L’heure dite arriva et ils se rassemblèrent, Roni et ses amis d’un côté avec Rafael dans les buts et les gros durs de l’autre partie du terrain, pour jouer le match. La partie commença et le petit Roni qui continuait à se faire appeler « le Tarzan à dents de lapin », durant les cinq dernières minutes, commença à dribler tous les joueurs, marqua un but et dit :

« Mon  nom est Ronaldinho, pas Tarzan ! »
Il repartit, tout fier, avec son ballon sous le bras.

Cauchemar en mer (Willa)

Je me réveillai avec délicatesse, pris mon petit-déjeuner, et me préparas pour aller en mer, pêcher des poissons. Je fis un signe de la main et partis. Soudain, j’aperçus au loin le bateau de pêche. Arrivais au quai, j’embarquais sur le bateau. Il jeta l’ancre, et petit à petit je m'éloignais du port.

Au large, je vis de magnifiques poissons. Je pris une chaise, jetai ma ligne et commençai à attendre qu'un poisson morde à  l'hameçon. Entre temps, le bateau commença à bouger de gauche à droite doucement. Le ciel commença à être gris, et même noir, ce qui me fit très peur. Tout à coup, il se mit à pleuvoir fortement .Je me précipitai pour aller dans la cabine m'abrité ; le temps que la pluie s'arrête. La canne commença à bouger. Je vis qu’un poisson avait mordu à l’hameçon ; puis je le pris, et tirai de toutes mes forces, mais je ne sais comment je me suis retrouvé dans l’eau. Elle était vraiment très froide. J'ai eu l'impression que quelque chose se dirigeait vers moi. Je me dépêchai de remonter sur le bateau, je me débattais pour remonter. Bizarrement, il y avait quelque chose qui m'empêchait de remonter, comme si quelqu'un m’attrapait. Je me retournais, et là je me retrouvai nez à nez avec un REQUIN !! J'étais "terrorisé ". Le requin m’attrapa la jambe et m’emmena au fond de la mer. Pendant un certain moment, je pus rester dans l'eau sans respirer, mais à un moment donné, je n’en pus plus.  J'étais à bout de souffle, je me débattais pour remonter à la surface et prendre de l'air ; mais rien à faire. J'étais si loin, que je me disais que c'était fini pour moi, que j'allais mourir et que personne ne pourrait me sauver de là. Mais je ne voulais pas mourir. Je vis dans l'eau une sorte de bâton, je le pris et commençais à taper le requin sans répit. Je voulais absolument remonter à la surface. Le requin fini par me lâcher, et je nageais jusqu'à la surface pour reprendre de l'air ; et pouvoir respirer. A la surface, il n’y avait plus de bateau, plus rien, à part l'eau autour de moi. Angoissé, je ne savais plus quoi faire. J’aperçus des rondins de bois, je montais sur l’un d’eux et me laisser aller jusqu’au rivage. Je repris mon souffle et regagnais le port de pêche. J'étais trempé de la tête au pied, mais si heureux de vivre.

J'arrivais au port, tout ensanglanté, mon pied droit à moitié coupé, je me trainais jusqu'à la plage. Des pompiers qui passaient éteindre un feu, m’ont aperçu. Sans hésiter, ils firent demi-tour. Ils m'emmenèrent à l'hôpital, et là, ils se sont immédiatement occupés de moi. A cet instant, ils me dirigeaient au bloc opératoire. L'anesthésiste m'endormit. J'avais l'impression d'entendre tout ce qu'ils faisaient. Des bruits de ciseaux, couteaux, mais j'entendis un bruit encore plus étrange, le bruit d'une tondeuse, et aussi celle d'une sonnerie. Je soulevais mon bras, je me retrouvais à terre, le réveil dans les mains. Je me levai, regarda par la fenêtre, et vis mon père tondre la pelouse.

Un métier pas comme les autres (Axelle)

J’étais un homme sans histoire. J’habitais dans un village de Bretagne et tout le monde me connaissait. Je souffrais  parfois de solitude, et j’essayais de rencontrer du monde, d’ aller au cinéma, mais avec mon métier je ne rencontrais personne.  Je vivais seul dans mon appartement qui se situait au dessus de mon lieu de travail. Les habitants savaient ce que je faisais mais personne n’aimait mon métier.

En effet j’étais un travailleur hors paire, tous les clients qui étaient passés entre mes mains n’avaient jamais eu à se plaindre de mes services. J’étais toujours au petit soin avec mes clients, et savais exactement ce qu’il  fallait faire. C’était avec plaisir que j’exerçais mon métier mais mon activité professionnelle ne m’avait pas permis de rencontrer une personne pour fonder une famille. Un jour où j’étais au travail, Madame Vadis est arrivée. Je l’avais coiffée, maquillée et habillée. Je savais exactement ce qu’il fallait pour mes clients, qu’ils soient homme ou femme, jeune ou vieux, rien ne m’échappait. Je savais ce qu’ils devaient porter pour les mettre en valeur. Mes clients n’auront cependant jamais l’occasion de me remercier, de me parler ou d’exprimer leur satisfaction. Madame Vadis était bientôt prête : il ne lui manquait plus que quelques touches de maquillage et sa famille viendrait bientôt la chercher pour ce moment qui restera gravé dans leur mémoire, qui les marquera à vie.

Effectivement la famille de madame Vadis étaient arrivée.  Elle était là à la regarder. Tout le monde me remerciait pour le travail que j’avais fourni afin de la rendre irréprochable pour son dernier voyage. Ce voyage était à sens unique.

En effet,  Madame Vadis était prête pour son enterrement  sa famille allait l’emmener …   Ainsi pour moi, tous les jours se déroulaient ainsi.

Mon oncle Jack (Léa)

 J’entrai dans la maison et vis la silhouette d’un homme qui dormait dans le salon sur le

canapé. Cet homme c’était Jack, mon oncle. J’étais revenu à la maison pour lui car il était seul dans cette grande maison. Je n’aimais guère cet endroit, il y régnait une atmosphère angoissante, oppressante. Je me faufilai discrètement dans une chambre et m’endormis.

      Je me réveillais,  il était là, posté devant moi en me regardant avec ce regard que je ne

 connaissais pas, un regard apaisant. Il me demanda de me lever, de m’habiller très rapidement car nous devions partir dans une heure. Je ne comprenais pas mais je le suivis quand même. Je le questionnai pour savoir où nous allions, mais rien à faire il ne voulait rien me dire. Durant le trajet il me parla de ses souvenirs, de ce qu’il avait vécu. Il ne m’avait jamais parlé comme ça, je me sentais bien et pour la première fois j’étais heureuse avec lui. Nous arrivâmes dans un endroit très étrange, il y faisait chaud mais la pluie tombait. Mon oncle m’offrit une glace. On partit s’assoir sur un banc. J’avais l’impression de retomber en enfance. On était bien la tous les deux à rire, nous avons ri une bonne partie de l’après midi. Il m’emmena ensuite dans une pièce, une chambre d’enfant je pense : il y avait un lit, de quoi ranger des vêtements et un bureau. Mon oncle me fit signe de m’allonger, me prit la main, me regarda et me dit : « A très bientôt Laura. » Je ne comprenais pas, mais je

m’endormis un peu surprise. Une voix me réveilla.

     «  Madame Laura, madame bonjour, cela fait deux jours que vous dormez, vous

avez pris une décision. »

 J’étais comme abattue, je lui demandai quelle était la décision que je devais prendre. Elle me dit : « si vous voulez reprendre la maison ou non? » Je ne comprenais pas il y avait mon oncle qui y habitait elle me regarda et me dit : « vous rappelez vous que votre oncle est décédé ? »

Julien

  L’homme sortait de son lit avec une affreuse douleur à la poitrine. Il était deux heures du matin, il dormait à genoux. Il habitait dans un manoir qui se plongea dans un silence profond. L’homme souffrait d’un changement du comportement et c’était un ancien prisonnier d’alcatraz. Il devait suivre son médecin régulièrement. Tous les soirs de pleine lune, de pauvres femmes mourraient de façon inconnue.    

C’était un soir de pleine lune. L’homme se réveilla brutalement, il sentait une affreuse douleur à la poitrine comme tous les soirs de pleine lune. Il souffrait d’un changement du comportement les nuits de pleine lune, d’après son psychologue. Le lendemain il lui rendit visite pour lui parler de la douleur qu’il a ressentie la nuit  dernière. Il sortit mécontent et partit boire un verre dans un bar populaire. Il n’y resta pas longtemps. Il rentra chez lui et alluma la télé avec une bière dans la main. Il tomba sur les informations du soir. On parlait de femmes tuées tous les soirs de pleine lune. Il en resta bouche bée et eut un comme un sentiment de tristesse de voir ces pauvres femmes là, allongées par terre, mortes sur le bord de la route. Il éteignit vite la télé et alla se coucher mais il était encore bouleversé par ce qu’il avait vu à la télé. La nuit passa. L’homme n’avait pas dormi de toute la nuit, même en prenant des somnifères. Il repartit voir son médecin car le lendemain était un soir de pleine lune. Le médecin lui donna une ordonnance avec de forts médicaments et des tranquillisants. Un mois passa. Le soir de pleine lune arriva.  L’homme se réveilla le lendemain sans s’être rendu compte que la nuit venait de passer.  Il alluma sa télé et apprit encore qu’une autre femme de la même corpulence que la première avec la même couleur de cheveux que la femme qui avait été tuée le mois dernier. Il remarqua que la femme avait été tuée au même endroit et au même moment.  Il crut qu’un tueur en série était en liberté. Le soir il ferma toutes les portes et fenêtres de son manoir : il avait peur car il pensait que c’était un ancien prisonnier qui voulait se venger de lui.

            Le troisième soir du mois prochain, l’homme se rendit compte que le tueur avait les mêmes goûts que lui car il aimait les femmes aux cheveux blonds et aux yeux marron, de corpulence moyenne. Soudain la police vint frapper à sa porte. Il ouvrit et tout à coup il se retrouva menotté et la police lui dit : « MONSIEUR PAUL JACQUER nous vous arrêtons pour les meurtres des deux femmes ». L’homme se rendit compte que c’était lui le serial killer. Il tomba dans un profond désespoir et finit sa pauvre vie en prison.         

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