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La Tomatina de Buñol

La Tomatina est une fête célébrée le dernier mercredi du mois d'août de chaque année, à Buñolprovince de Valence, en Espagne. Des milliers de participants viennent de chaque coin de la planète pour cette festivité de la bataille des tomates. La bataille est le point culminant d'un festival d'une semaine célébrant le saint patron (Saint Lluis Bertran) du village.

HISTOIRE

Tout a commencé en 1945, quand les jeunes de l'époque se rencontraient sur la place du village (Buñol), où l'on fête la Tomatina, au passage des autorités du village, la bande musicale, et les « Géants », un groupe de ces jeunes qui voulait participer, avait provoqué une bousculade. Un des participants tomba, et, révolté, a frappé tout ce qui était devant lui, ce qui a fait que tout le monde a commencé à se battre.

Le destin a voulu que, tout près, il y ait un petit commerce de légumes, les jeunes n'ont pas hésité à utiliser les bonnes tomates ! Par contre, ils ont dû payer les dégâts ensuite.

Cette « bataille » n'a pas été oubliée, un an après, le même mercredi du mois d'août, les jeunes se retrouvent encore une fois sur la place, mais, cette fois, ils amènent leurs propres tomates, ainsi avait commencé la deuxième bataille des tomates, qui a été dissoute par la police.

Les autorités du village se sont toujours opposées à cette célébration connue comme « la journée de la Tomatina », mais, sous une forme ou une autre, la festivité a eu lieu. Le conseil municipal de Buñol a décidé, après une période d'interdiction de 7 ans, d'autoriser la gigantesque bataille de tomates dans les années 1970 pour stimuler le tourisme.

LES REGLES

  • Alors, les participant doivent se protéger les yeux.
  • Les bouteilles sont interdites ainsi que tout objet pouvant provoquer un accident.
  • Il est interdit de déchirer les tee-shirts.
  • Les tomates doivent être écrasées avant d'être lancées !
  • Attention au passage des camions (qui déversent des tonnes de tomates abimées qui ne peuvent pas être proposées à la vente).
  • À la deuxième détonation, on arrête la bataille.
  • Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Tomatina

SITE OFFICIEL DE LA TOMATINA:


Descenso del Sella

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Pachamama, tierra madre

Le mois d'août est le mois consacré à la Pachamama; c'est à ce moment là qu'il faut lui faire des offrandes pour l'année qui vient afin de s'attirer sa protection et l'honorer afin qu'elle ne se venge pas.

La Pachamama est la plus importante divinité des peuples andins car, en plus d'offrir sa protection, elle représente la fertilité, l'abondance, la féminité, la générosité, le rendement des cultures, etc., des qualités extrêmement importantes dans les sociétés traditionnelles directement dépendantes de la terre.

Le terme Pachamama peut se traduire par "Terre mère", pacha signifiant en aymara et quechua terre, cosmos, temps et espace, et mamamère.  La Pachamama est une déesse sans temple, elle s'honore en tous lieux, de préférence sur le sommet d'une montagne ou dans la nature; elle est son propre temple.

Aujourd'hui, une grande partie de la population bolivienne, et toute la population rurale de ce grand pays, est indigène et vit encore de manière traditionnelle. Autant les coutumes que les croyances préhispaniques et même pré-inca restent présentes dans la société moderne.

Encore aujourd'hui, par exemple, vous pourrez aller à La Paz, dans la calle de las brujas (rue des sorcières), acheter tous les biens nécessaires pour faire une table d'offrande à la Pachamama. Vous pourrez aussi y contracter un yatiri (prêtre, sage aymara) afin qu'il réalise le rituel qui consiste à faire des prières, arroser d'alcool l'offrande et enfin la bruler pour gratifier la déesse mère.

Ces croyances pré-incas, ont subit des modifications indispensables à leur survie lors de la colonisation. C'est entre autres grâce à un processus de synchrétisation avec la foi chrétienne qu'elles ont persisté jusqu'à nos jours.

Par exemple, dans certaines cérémonies on adore la Pachamama à travers la vierge Marie. Cette symbiose peut se voir clairement dans l'imagerie de la "Vierge de la montagne" où l'on peut apprécier la Terre mère, représentée par une montagne tout étant la robe de la vierge Marie.

Les pratiquants vénèrent la Pachamama à travers des offrandes et des rituels tels que la Challa ou bénédiction païenne. 

De la même manière, il est très fréquent que la première gorgée de bière ou d'alcool soit versée sur le sol afin d'honorer et de remercier la Pachamama.

Dans la culture aymara, une des offrandes la plus commune pour la Pachamama est le foetus de lama, qui est enterré sous les travaux d'une construction ou dans les champs pour s'attirer la bonne fortune et le bien être et éloigner les mauvais esprits.

Le saviez-vous?

Anciennement on enterrait vivant un être humain en sacrifice à la terre afin que la Pachamama accepte la nouvelle construction et la fasse perdurer dans le temps. Cette pratique bien qu'interdite aujourd'hui est encore pratiquée dans les milieux populaires et bien sûr en cachette. On raconte par exemple que dans le mega center récemment construit à la Paz, les gardiens de nuit rencontrent souvent le fantôme d'une petite fille. Celle-ci aurait été enterrée sous le bâtiment et son âme serait condamnée à veiller sur le centre commercial.

 

Dans la culture andine, la Pachamama est la déesse protectrice de tous les biens matériels et, en même temps, elle domine l'univers spirituel. C'est pour cette raison qu'elle symbolise l'environnement de l'être humain dans sa totalité. Par conséquent, ceux qui croient en elle doivent maintenir une relation d'équilibre et de réciprocité avec elle. C'est une déesse mère qui peut être généreuse mais aussi terriblement dangereuse.

Sourcehttp://info.artisanat-bolivie.com/Pachamama-la-deesse-terre-mere-a346-sm116

La Guelaguetza de Oaxaca en México

Source: http://www.planet-mexico.com/fete-guelaguetza/

Los Sanfermines de Pamplona

Les Fêtes de San Fermín, ou Sanfermines (en basque Sanferminak, Fêtes de Saint Firmin, en français), sont les fêtes célébrées annuellement du 6 au 14 juillet, à Pampelune, capitale de la Navarre (Espagne), en honneur du saint patron de la communauté forale, saint Firmin. Il est de coutume de considérer ces fêtes comme les troisièmes du monde, en nombre de participants, après le Carnaval de Rio et la Fête de la bière à Munich. On estime à 3 millions le nombre de personnes qui peuplent les rues de la ville pendant neuf jours.

Ces fêtes multicolores transforment littéralement le visage de la capitale navarraise, qui devient le théâtre d'un spectacle populaire mêlant le profane au sacré. À cette occasion, les habitants revêtent la tenue blanche, rehaussée d'un foulard et d'une ceinture rouge.

Elle a lieu le 7 juillet à 10 heures. Depuis l’église de San Lorenzo, les autorités civiles et religieuses, les responsables des Peñas et des corporations, ainsi que d’autres personnalités de la ville accompagnent la statue du Saint à travers les rues de la cité. Le cortège est animé par la Banda municipale, La Pamplonesa, les Géants, les txistularis, les gaiteros et des danseurs. Des milliers de Pamplonais et de navarrais se placent le long du parcours pour saluer la sainte effigie. Au niveau de l’église de San Saturnino, un groupe de joteros entame la Jota a San Fermín, en l’honneur du saint patron navarrais, qui retourne à l’église de San Lorenzo, où des milliers de personnes viennent se recueillir durant les Fêtes.

Le 14 juillet, dernier jour de fête, la même procession aura lieu pour saluer une dernière fois le saint. Cette procession s’appelle La Octava (la huitième).

Source (Cliquez pour en savoir plus): https://fr.wikipedia.org/wiki/Fêtes_de_San_Ferm%C3%ADn

JUEGO DE LA SAN FERMIN

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Fiesta del Inti Raymi

Inti Raymi, la fête du soleil (en langue quechua : Inti–Soleil et Raymi–fête ou cérémonie), est à l’origine, une cérémonie religieuse inca en l’honneur de l'Inti, père soleil. Il marque le solstice d'hiver dans les pays andins de l’hémisphère Sud. Le centre de la cérémonie est la forteresse de Sacsayhuamán (à deux km de la ville de Cusco), le 24 juin de chaque année.

Le 24 juin, au moment du solstice d'hiver de l'hémisphère sud, le jour où le soleil est le plus éloigné de la Terre, les Incas, grands astronomes et adorateurs du soleil, rendaient hommage au dieu Soleil de peur qu'il ne disparaisse dans les tréfonds de l'univers. Ils effectuaient alors de grandes incantations.
Les Espagnols interdirent la célébration à cause de ses connotations païennes, et lui substituèrent la fête de la Saint-Jean, le 24 juin. Ceci amena un syncrétisme religieux assez étonnant : en allumant les feux de la Saint-Jean, les Indiens continuaient à célébrer le retour du dieu Soleil.
Tombée en désuétude, cette fête de l’Inti Raymi fut ressuscitée en 1940 par les habitants de Cuzco. Cette fête, symbole du retour aux valeurs anciennes, a pris une ampleur touristique étonnante.

Aujourd'hui, la cérémonie de la fête du soleil est reproduite en une procession réunissant toutes les corporations de la ville. Le défilé se termine par le sacrifice symbolique d'un lama, et par des chants et des danses satyriques en quechua.
Si, de nos jours, la cérémonie reproduit les rites d’antan pour invoquer le soleil et l’implorer de revenir, elle se termine par des danses satiriques qui ridiculisent les médecins, les avocats de l’époque hispanique ainsi que les curanderos (guérisseurs), puis par une fête foraine qui dure une semaine !

Source: Wikipedia

Moros y Cristianos


Les fêtes des Moros y Cristianos commémorent la Reconquête de la péninsule Ibérique et les affrontements passés entre les populations chrétiennes et musulmanes. Anciennement, elles avaient lieu pratiquement dans toute la péninsule, puis se sont progressivement perdues ou se sont transformées. Aujourd’hui, on constate une renaissance spectaculaire de cette tradition. Elles sont actuellement célébrées dans différentes cités de l’est de la péninsule, comme la Région de MurcieCastille-La Manche ou l'Andalousie, et spécialement la communauté valencienne, surtout dans la Province d'Alicante. C’est dans cette province que se concentre à notre époque le plus grand nombre de cités qui célèbrent ce type de festivités. 

Cliquez ici pour en savoir plus: https://fr.wikipedia.org/wiki/Moros_y_Cristianos

Alicante célèbre la fête des Moros y Cristianos en l'honneur de son patron Saint George. La légende veut que ce dernier soit arrivé au Moyen Âge sur son cheval blanc pour aider les Chrétiens à reprendre les territoires sous domination musulmane. Lors de cette fête, les habitants font une reconstitution de la bataille en costumes d'époque.

Source: Wikipedia et Enforex

Cruz de Mayo, fête traditionnelle de la Croix en Amérique latine

cruz de mayo amérique latineOn dit qu’au IVème siècle, Constantin, alors païen, a dû faire face à une terrible bataille contre Maxence. La nuit précédant l’événement, il a eu un rêve dans lequel il vit une croix lumineuse dans l’air et entendit une voix: «Par ce signe, tu vaincras. » Au commencement de la bataille, il plaça la croix sur plusieurs drapeaux des bataillons et dit: «Je fais confiance dans le Christ en qui croit ma mère, Elena. » La victoire fut totale, Constantin devint empereur et a donné la liberté aux chrétiens. Sainte-Hélène, mère de l’empereur, a demandé la permission à son fils de se rendre à Jérusalem pour chercher la Sainte Croix, celle sur laquelle le Christ est mort. Après de nombreuses recherches, on trouva trois croix et on ne savait pas comment distinguer celle qui était du Seigneur. Alors, allant près d’une agonisante, ils virent son état s’aggraver au toucher de la première croix, son état se maintenir avec la seconde, et revenir à la santé avec la troisième. Sainte Hélène a fait porter la croix en procession à travers les rues de Jérusalem.

Le 3 mai dans de nombreux pays du monde, on commémore « la croix de mai ». De nombreux lieux sont ornés de croix de fleurs colorées, des processions sont organisées. Cette tradition populaire à ses origines dans l’ancienne Jérusalem et se fête dans plusieurs pays hispanophones. La fête des Croix se célèbre dans des villes d’Espagne, du Chili, de l’Équateur, au Salvador, Guatemala, Mexique, Paraguay, Pérou, Trinité-et-Tobago, Argentine, Colombie et Venezuela. Au Venezuela, cette cérémonie de la Cruz de Mayo fait partie de la culture et est célébré non seulement en son temps, mais aussi tout au long du mois de mai et dans la quasi-totalité du pays. La célébration de la croix est une fête importante dans des endroits comme Choroní, Aragua et à Guatire (État de Miranda) où elle est connue sous le nom de Sainte-Croix Pacairigua. L’image de la Cruz de Mayo est gardée toute l’année dans l’église paroissiale de Guatire jusqu’à ce jour de commémoration. La Cruz de Mayo est l’une des plus riches expositions culturelles de l’est du Venezuela, en particulier à Carupano (état de Sucre), où la célébration se perpétue à travers les générations. Son origine remonte à l’époque coloniale avec des apports des autochtones. Ces festivités sont toujours suivies de diverses manifestations musicales et culturelles variant selon les régions.

Au Chili, la fête de la Croix est liée au monde rural et c’est une tradition qui s’étend depuis l’époque de la colonie espagnole. Au Salvador, le jour de la Croix est célébré le 3 mai. C’est un mélange de la célébration religieuse espagnole de la Sainte-Croix, avec le tribut indigène à la terre et au dieu Xipe Totec. Cette fête est une tradition religieuse qui marque aussi l’arrivée des pluies et l’apparition des fleurs et nouveaux fruits. Au Guatemala, on l’a célèbré par des manifestations et des sanctuaires colorés dans les différentes régions du pays. Au Mexique, la commémoration de la Sainte-Croix débute au XVIe siècle, lorsque le capitaine Grijalba nomme « Ile de Santa Cruz », l’île de Acuzamil ou Cozumel de Quintana Roo. Elle est principalement fêtée par les métiers de la construction, comme les maçons. D’autres pays célèbrent également cette date comme le Pérou et le Paraguay où ont lieu des festivités religieuses et où la tradition, la foi et la gastronomie se réunissent pour exalter la Croix rédemptrice. En Espagne, la Cruz de Mayo se tient dans de nombreux villes et régions et se célèbre distinctement selon les lieux. Tout cela fait partie de la tradition culturelle qui règne de façon permanente dans le cœur de l’Amérique latine et dans certains pays européens.

Sourcehttp://la-nouvelle-gazette.fr/cruz-de-mayo-fete-traditionnelle-de-la-croix-en-amerique-latine/13674