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Pachamama, tierra madre

Le mois d'août est le mois consacré à la Pachamama; c'est à ce moment là qu'il faut lui faire des offrandes pour l'année qui vient afin de s'attirer sa protection et l'honorer afin qu'elle ne se venge pas.

La Pachamama est la plus importante divinité des peuples andins car, en plus d'offrir sa protection, elle représente la fertilité, l'abondance, la féminité, la générosité, le rendement des cultures, etc., des qualités extrêmement importantes dans les sociétés traditionnelles directement dépendantes de la terre.

Le terme Pachamama peut se traduire par "Terre mère", pacha signifiant en aymara et quechua terre, cosmos, temps et espace, et mamamère.  La Pachamama est une déesse sans temple, elle s'honore en tous lieux, de préférence sur le sommet d'une montagne ou dans la nature; elle est son propre temple.

Aujourd'hui, une grande partie de la population bolivienne, et toute la population rurale de ce grand pays, est indigène et vit encore de manière traditionnelle. Autant les coutumes que les croyances préhispaniques et même pré-inca restent présentes dans la société moderne.

Encore aujourd'hui, par exemple, vous pourrez aller à La Paz, dans la calle de las brujas (rue des sorcières), acheter tous les biens nécessaires pour faire une table d'offrande à la Pachamama. Vous pourrez aussi y contracter un yatiri (prêtre, sage aymara) afin qu'il réalise le rituel qui consiste à faire des prières, arroser d'alcool l'offrande et enfin la bruler pour gratifier la déesse mère.

Ces croyances pré-incas, ont subit des modifications indispensables à leur survie lors de la colonisation. C'est entre autres grâce à un processus de synchrétisation avec la foi chrétienne qu'elles ont persisté jusqu'à nos jours.

Par exemple, dans certaines cérémonies on adore la Pachamama à travers la vierge Marie. Cette symbiose peut se voir clairement dans l'imagerie de la "Vierge de la montagne" où l'on peut apprécier la Terre mère, représentée par une montagne tout étant la robe de la vierge Marie.

Les pratiquants vénèrent la Pachamama à travers des offrandes et des rituels tels que la Challa ou bénédiction païenne. 

De la même manière, il est très fréquent que la première gorgée de bière ou d'alcool soit versée sur le sol afin d'honorer et de remercier la Pachamama.

Dans la culture aymara, une des offrandes la plus commune pour la Pachamama est le foetus de lama, qui est enterré sous les travaux d'une construction ou dans les champs pour s'attirer la bonne fortune et le bien être et éloigner les mauvais esprits.

Le saviez-vous?

Anciennement on enterrait vivant un être humain en sacrifice à la terre afin que la Pachamama accepte la nouvelle construction et la fasse perdurer dans le temps. Cette pratique bien qu'interdite aujourd'hui est encore pratiquée dans les milieux populaires et bien sûr en cachette. On raconte par exemple que dans le mega center récemment construit à la Paz, les gardiens de nuit rencontrent souvent le fantôme d'une petite fille. Celle-ci aurait été enterrée sous le bâtiment et son âme serait condamnée à veiller sur le centre commercial.

 

Dans la culture andine, la Pachamama est la déesse protectrice de tous les biens matériels et, en même temps, elle domine l'univers spirituel. C'est pour cette raison qu'elle symbolise l'environnement de l'être humain dans sa totalité. Par conséquent, ceux qui croient en elle doivent maintenir une relation d'équilibre et de réciprocité avec elle. C'est une déesse mère qui peut être généreuse mais aussi terriblement dangereuse.

Sourcehttp://info.artisanat-bolivie.com/Pachamama-la-deesse-terre-mere-a346-sm116

Fiesta del Inti Raymi

Inti Raymi, la fête du soleil (en langue quechua : Inti–Soleil et Raymi–fête ou cérémonie), est à l’origine, une cérémonie religieuse inca en l’honneur de l'Inti, père soleil. Il marque le solstice d'hiver dans les pays andins de l’hémisphère Sud. Le centre de la cérémonie est la forteresse de Sacsayhuamán (à deux km de la ville de Cusco), le 24 juin de chaque année.

Le 24 juin, au moment du solstice d'hiver de l'hémisphère sud, le jour où le soleil est le plus éloigné de la Terre, les Incas, grands astronomes et adorateurs du soleil, rendaient hommage au dieu Soleil de peur qu'il ne disparaisse dans les tréfonds de l'univers. Ils effectuaient alors de grandes incantations.
Les Espagnols interdirent la célébration à cause de ses connotations païennes, et lui substituèrent la fête de la Saint-Jean, le 24 juin. Ceci amena un syncrétisme religieux assez étonnant : en allumant les feux de la Saint-Jean, les Indiens continuaient à célébrer le retour du dieu Soleil.
Tombée en désuétude, cette fête de l’Inti Raymi fut ressuscitée en 1940 par les habitants de Cuzco. Cette fête, symbole du retour aux valeurs anciennes, a pris une ampleur touristique étonnante.

Aujourd'hui, la cérémonie de la fête du soleil est reproduite en une procession réunissant toutes les corporations de la ville. Le défilé se termine par le sacrifice symbolique d'un lama, et par des chants et des danses satyriques en quechua.
Si, de nos jours, la cérémonie reproduit les rites d’antan pour invoquer le soleil et l’implorer de revenir, elle se termine par des danses satiriques qui ridiculisent les médecins, les avocats de l’époque hispanique ainsi que les curanderos (guérisseurs), puis par une fête foraine qui dure une semaine !

Source: Wikipedia

Fiesta del Inti Raymi en Cuzco (24 de junio de cada año)

HABLA AMERICA : Vídeos sobre los países latinoamericanos

Tres páginas de vídeos sobre Venezuela, Colombia, Ecuador, Perú, Bolivia, Chile y Argentina (Dale en las imágenes):

Revista "El Mundo con eñe" N°2 sobre Perú