03 avril 2020
Il y a toujours de la place pour...
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 03 avril 2020, 09:14
03 avril 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 03 avril 2020, 09:14
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 03 avril 2020, 01:24
Bien que ce texte date de 1775, on peut en mesurer toute l'actualité. Les rumeurs sont toujours là, propagées à une vitesse inconnue alors. N'est-il pas bon d'attirer l'attention des jeunes sur ce qu'ils peuvent colporter, volontairement ou non ?
EXTRAIT : " Bartholo : Singulier moyen de se défaire d’un homme !
Bazile : La calomnie, Monsieur ? Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens prêts d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde, qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville, en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse ! ... D’abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait, il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, on ne sait comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil ; elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au Ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?
Bartholo : Mais quel radotage me faites-vous donc là, Bazile ? Et quel rapport ce piano-crescendo peut-il avoir à ma situation ?
Bazile : Comment, quel rapport ? Ce qu’on fait partout pour écarter son ennemi, il faut le faire ici pour empêcher le vôtre d’approcher. "
Sur le texte de la calomnie, dans Le Barbier de Séville de Beaumarchais, des jeunes du Lycée agricole de Ressins ont réalisé un clip vidéo original. Ce film a remporté le prix de la créativité au FestiClip 2009. Pour pouvoir insérer ce clip dans la collection D'clic des jeunes du Lycée technique et technologique de Marseille ont accepté de le retourner y apportant leur propre coloration.
02 avril 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 02 avril 2020, 18:40
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 02 avril 2020, 18:28
01 avril 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 01 avril 2020, 19:38
Maxime Le Forestier chante Brassens !
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 01 avril 2020, 12:26
It's fun to learn !
30 mars 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 30 mars 2020, 16:15
29 mars 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 29 mars 2020, 20:57
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 29 mars 2020, 11:32
Sortie le 3 Novembre 2010 - Un film de Bertrand Tavernier -
1562, la France est sous le règne de Charles IX, les guerres de religion font rage. Marie de Mézières, une des plus riches héritières du royaume, aime le jeune Duc de Guise, celui que l'histoire prénommera plus tard "le Balafré". Elle pense être aimée de lui en retour. Son père, le Marquis de Mézières, guidé par le souci d'élévation de sa famille, la pousse à épouser le Prince de Montpensier qu'elle ne connaît pas. Ce dernier est appelé par Charles IX à rejoindre les princes dans leur guerre contre les protestants.
26 mars 2020
Par Serge Archimbaud (Lycée Marguerite Yourcenar Morangis (91)) le 26 mars 2020, 12:36
Dans la petite ville de Verrières, Julien Sorel, fils d'un charpentier avare, devient le précepteur des enfants de la belle Mme de Rênal. Leur amour peut-il se réaliser, devenir authentique dans ce contexte ?
En ce début de XIXe siècle, l’ordre social, très hiérarchisé, très codifié, repose sur les mariages arrangés. Et soudain, une génération revendique le droit d’aimer, et la séduction devient un moyen de parvenir.
C’est là que Stendhal intervient avec Le Rouge et le Noir : qu’est-ce qui est réellement important ? Les honneurs, la richesse, l’orgueil, ou bien l’amour et la beauté ? Julien Sorel va faire toutes les erreurs possibles, s’égarer dans ses passions, dans l’hypocrisie. Le lecteur va suivre son évolution, et grandir avec lui.
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