En toutes lettres. Blog pédagogique.

Commentaires

1. Le 05 mars 2017, 16:53 par Marion

La crise économique est due à une diminution du travail, plusieurs entreprises ont fermé. La diminution du travail entraîne moins de production donc moins d'argent parce que les employés sont payés pour la production qu'ils font. La grève de la verrerie Gagebois est due à la réduction des salaires. La grève entraîne un arrêt du travail donc une pénurie de charbon et cette diminution de la production crée des conséquences qui retombent sur la société.

Une solution ? Oui, il y en a il faut arrêter de baisser les salaires, récolter plus de charbon. Cette entreprise a un but lucratif.

2. Le 06 mars 2017, 19:48 par Cynthia - Marina - Marta - Justine

Zola nous informe sur les salaires des mineurs de manière très précise. En effet, il nous apporte des données chiffrées sur le montant que gagne chaque membre de la famille Maheu, lors d'un dialogue entre les deux parents, dans le deuxième chapitre de la première partie : "Moi et Zacharie, trois, ça fait six. Catherine et le père, deux, ça fait quatre, quatre et six, dix. Et Jeanlin, un, ça fait onze. - Oui onze mais y'a les dimanches et les jours de chômage, jamais plus de neuf." Toutes ces valeurs sont en francs. Il ne faut cependant pas oublier les amendes qu'il est possible de récolter si les boisages sont considérés comme défectueux, comme le montre Zola dans le quatrième chapitre de la partie trois. Ce qui diffère du système salarial actuel est le fait que les mineurs soient payés au rendement et non pas aux heures de travail qu'ils effectuent. Ils reçoivent, ou plutôt vont chercher, leur paie tous les quinze jours.

Le fonctionnement de la mine et des rendements, basé sur le principe des enchères, est mis en scène par Zola au premier chapitre de la troisième partie. En effet, les mineurs louent les concessions minières sur lesquelles ils travaillent. Celles-ci sont mises aux enchères et reviennent à l'ouvrier qui baisse le plus de prix de la berline. Le charbon récolté sur un terrain appartient donc au mineur qui a loué ce même emplacement. L'entreprise qu'est la mine ne verse donc pas un salaire, à proprement parler, aux mineurs, elle rachète plutôt leurs récoltes. Ainsi, la berline de charbon vaut 60 centimes au début du roman mais ce prix est abaissé jusqu'à 40 centimes au cours du récit.

3. Le 07 mars 2017, 11:15 par Sacha

Le Roman de Zola est très précis sur la vie de la famille Maheu . En effet, il décrit toute la journée. On apprend donc qu'ils vivent dans une routine très ordonnée. Leur maison est située dans le coron, un ensemble de logements construits par la compagnie des mines et tous identiques. Elle est composée uniquement de trois pièces. On apprend aussi que ce sont d'abord les hommes et la plus grande des filles qui se réveillent en premier afin d'aller très tôt à la mine, avant même le lever du soleil. Zola explique comment ils vont chercher leurs lampes et comment ils descendent dans la mine grâce à l’ascenseur. Une fois dans la mine, on nous décrit les nombreux dangers. Les mineurs doivent donc faire attention à la fragilité des supports en bois et au manque d'air. Dans la mine , Zola nous explique que l'air est très chaud et écrit :"En haut, la température montait jusqu'à trente-cinq degrés", et qu'un homme ne peut pas rester trop longtemps dedans, au risque de mourir. Il décrit aussi les endroits où ils vont creuser : "et cette veine était si mince, épaisse à peine en cette endroit de cinquante centimètres, qu'ils se trouvaient là comme aplatis entre le toit et le mur".

C'est ensuite le reste de la famille qui se lève pour déjeuner. Zola nous dit qu'ils mangent des tartines beurrées ainsi que du café de mauvaise qualité. Seul le père a le droit à la viande car il ramène le plus gros du salaire commun. Ils sont obligés de mendier afin d'avoir quelques pièces en plus pour manger.

4. Le 07 mars 2017, 19:53 par Lea, Alexy, Clara, Sacha

Pour décrire le mode de vie des mineurs, Zola se concentre sur la routine de la famille des Maheu, des personnages secondaires de Germinal.

Cette famille est composée de Maheu et La Maheude, les parents ; de Catherine la cadette ; de Zacharie, l'aîné, et Jeanlin, le troisième enfant ; d'Alzire, de Lénore et Henri et enfin d'Estelle la plus jeune.

La description suit un ordre chronologique, partant du réveil le matin au retour au Coron le soir. Tout d'abord, Catherine, la plus âgée des filles de la famille, se réveille la première, suivi d'Alzire, qui reste au lit. La plus grande doit lever Zacharie et Jeanlin, la petite Estelle se réveille juste après, réveillant son père en pleurant. C'est ensuite à la Maheude de s'éveiller pour s'occuper de la petite. Lénore et Henri sont les derniers à se lever. Tous leur matins suivent globalement le même schéma, gardant surtout le fait que l'aînée des filles a charge de réveiller ses frères, jouant le rôle d'une deuxième mère. Toute la famille descend ensuite déjeuner, ensemble à table. Leur repas n'est pas fameux à cause de leur pauvre salaire. Le café est presque entièrement dilué dans l'eau et sans goût, l'eau mauvaise et les tartines de beurre ne remplissent pas les estomacs.

Vient après l'heure du départ chacun. Pendant que Maheu s'en va à la mine avec Catherine, Zacharie et Jeanlin, La Maheude fait son possible pour obtenir quelques sous au près de Maigrat, accompagnée des deux plus jeunes enfants et d'Estelle. Alzire reste à la maison pour y faire parfois le ménage ou commencer le souper.

Maheude va dans un premier temps mendier cent sous chez Maigrat, qui les lui refuse fermement. Déçue, elle retourne une première chez elle avant de ressortir pour tenter chez les Grégroire, des bourgeois de la ville. Elle gagne de vieux vêtements et de la brioche de la part de Cécile, la fille des Grégroire. Elle se rend ensuite chez la Pierronne, une autre femme de mineur, à qui elle doit du café. Celle-ci l'accueille avec gentillesse et lui propose d'entrer pour boire le breuvage. En rentrant de nouveaux chez elle après être retourner chez Maigrat et ayant obtenu ce qu'elle voulait, elle reçoit la visite de la femme du directeur qui vient montrer quelques maisons du Coron à des amis parisiens.

Arrivés à la mine, Maheu et ses enfants descendent dans la fosse et se mettent directement au travail. Ils sont accroupis et courbés, il fait très chaud en dessous. Le sol est humide et boueux, tâchant leur vêtements déjà sales de charbon noir et de boue. Les mineurs ont le droit à la pause du midi, avant de retourner travailler. Les berlines sont lourdes et difficile à manier dans les petits boyaux de la mine. Le salaire qu'ils reçoivent ne vaut clairement pas les travaux fournis. Ils travaillent

Le quotidien de cette famille est commun à la plupart des familles de mineurs. Ils ont une routine difficile et épuisante. Leur vie se base sur deux piliers : le travail à la mine et la bataille chez les commerçants pour avoir à peine de quoi manger. Leur quotidien peut être décrit comme pauvre, malheureux, difficile ou encore misérable.

5. Le 07 mars 2017, 23:41 par Clara

En raison de leur salaire bas de leurs conditions de travail, les mineurs et leur famille ont une vie pauvre et un mode de vie quotidien assez répétitif mais pas monotone pour autant. Zola, décrit les habitations des mineurs appelées « coron », avec quelques détails qui nous permettent de s’immerger parfaitement dans leur situation de vie. Ils habitent des maisons de briques, aux murs fins, qui permettent à certains habitants d’entendre parfaitement ce qui se passe dans la maison d’à côté. L’intimité est donc plutôt réduite, d'autant plus qu'avec les commérages des femmes de mineurs qui passent rapidement de maison en maison, la vie de ces travailleurs et de leur famille est exposée à tous, entre rumeurs et vérités. Prenons l’exemple des Maheu une grande famille de mineurs. Sachant que le grand-père travaille le soir et que les trois plus grands enfants et le père travaillent la journée, la maison est rarement vide. Dans la journée la Maheude laisse sa deuxième fille (très mature pour son âge) s’occuper de la maison, plutôt propre, et du bébé, avant de partir avec ses deux autres petits pour trouver de quoi vivre. Elle va « mendier » auprès des bourgeois sans réellement leur demander de l’argent, par fierté. Mais elle reçoit rarement de l’argent de ceux-ci, qui sont trop méprisants pour ça. La Maheude gère en quelque sorte l’argent familial. Elle négocie avec des vendeurs de quoi avoir du pain pour toute sa famille, parfois de façon peu morale. De temps en temps il arrive de voir passer le médecin qui devrait être débordé à cause de la santé dégradée des mineurs, mais qui pourtant n’en fait pratiquement rien. Le soir venus les travailleurs de la famille Maheu rentrent enfin et s’attable immédiatement pour manger leur soupe. Une fois le ventre plein, tous vont au bain,l’un après l’autre (ou presque) et « le père n’aimant pas se laver en famille » passe en dernier, lorsque personne d’autre que sa femme et que le bébé sont présentes dans la pièce. Tout cela nous ramène à la conclusion que la vie des mineurs et de leur famille est à la fois répétitive, mais pas calme pour autant, et qu'ils sont contraints à se contenter de ce mode de vie misérable.